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  • Fils du dragon, enfants de la lune, Centre Culturel d’Orly (94)

    Fils du dragon, enfants de la lune, Centre Culturel d’Orly (94)

    Samedi 14 janvier 2017 à 20h30, Fils du dragon, enfants de la lune’, spectacle co-créé par Marie Ann Trân au Centre Culturel d’Orly (94)

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    Affichettes extraites du document du Centre culturel d’Orly téléchargeable via le lien affichettes-fils-du-dragon-orly-14_01_-2017 :

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    Texte de Marie Ann Trân extrait du dossier réactualisé (le 1er décembre 2016) téléchargeable via le liendossier-fils-du-dragon-enfants-de-la-lune-1-1 :

    Fils du dragon, enfants de la lune est une création mêlant théâtre, musique des mondes, arts numériques et graphiques. J’ai souhaité mettre en forme la quête sur les origines de ma famille, native du Vietnam du Sud et son parcours d’exil en Val-de-Marne.

    Le texte, écrit à partir de témoignages et de faits réels, entremêle le passé et le présent, la fiction et la vérité. La création d’images d’animation en direct et l’interaction entre personnages incarnés et virtuels réinventent un univers mental et fantasmagorique, oscillant entre le rêve et la réalité.

     

    Dans cette “en-quête”, à la fois questionnement collectif et recherche introspective, se dessine en filigrane une part encore enfouie de la mémoire collective : celle de la colonisation française en Indochine.’

    Création 2017  présentée par : Thalia Théâtre et Paris Concert.

    Texte : Marie-Ann Trân et Cédric Bonfils.  Mise en scène – Conception : Anne Barlind.

    Distribution : Marie-Ann Trân, Boun Sy Luangphinith, Singhkéo Panya.

    Coproduction : Centre culturel Aragon-Triolet d’Orly

    Plus d’informations dans http://www.centre-culturel-orly.fr/spip.php?article1930

    Le spectacle débute à 20h30, dure 1h05’(sans entracte), se termine vers 21h35.

    Il est conseillé d’être à l’entrée de la grande salle de spectacle de 400 places entre 20h et 20h15.

    Il n’est pas obligatoire de réserver les places. Elles ne sont pas numérotées ; mais il est préférable de signaler assez à l’avance votre venue à Nam Trân et aux autres personnes impliquées (selon les modalités décrites plus loin) pour bénéficier du tarif de groupe. Merci !

    Plein tarif : 15 €.    Tarif de groupe (10 personnes au minimum) : 8 € 

    Les billets de groupe peuvent être réservés à l’avance (ce qui est préférable)

    1. soit en laissant un commentaire (‘privé’) sur le site internet du MCFV en réponse au présent article http://wp.me/p5pQgJ-Vz  (votre réservation sera transmise à Nam Trân et aux autres personnes concernées ; elle vous sera confirmée aux coordonnées que vous aurez laissées, lesquelles n’apparaîtront pas publiquement sur ce site sans votre accord),

    2) soit en adressant votre demande de réservation via Facebook dans un ‘message privé’ au compte nommé ‘Mai HX‘,

    3) et non pas en contactant le Centre culturel d’Orly par téléphone comme indiqué initialement.

     Les billets de groupe peuvent aussi être achetés sur place (sans réservation) le soir de la représentation du 14 janvier avant 20h30 au :

    Centre culturel Aragon-Triolet d’Orly  –  1, place du Fer-à-Cheval  –  94310 Orly

    Extraits de http://www.centre-culturel-orly.fr/spip.php?article39 (Informations pratiques) +commentaires + compléments d’informations (soulignés + en italique):

    Comment se rendre au Centre culturel ?

    Covoiturage : indiquer à l’accueil si des places sont disponibles dans des voitures pour raccompagner des personnes après le spectacle,… (ce nouveau service ne fonctionne pas encore).

    Navette : La ville met une navette à votre disposition pour venir vous chercher et vous raccompagner le soir des spectacles, pour réserver téléphonez à l’accueil billetterie au 01 48 90 24 29.  Cette navette dans un véhicule pour 9 personnes dessert uniquement trois villes : Orly, Choisy-le-Roi, Villeneuve-le-Roi.

    En voiture : Prendre A6a ou A6b direction Orly Aéroport. Sortie Orly-Ville. Passer tous les ronds-points et suivre les panneaux Orly-Ville (D64). Au bout de l’avenue de la Victoire, prendre à droite l’avenue des Martyrs-de-Châteaubriant. Le Centre culturel est en face du centre commercial Leclerc.

    Par le RER Ligne C, train ROMI ou MONA : – Descendre à Orly-Ville. À droite de la gare en sortant, 1re à droite (pont) : avenue Adrien-Raynal jusqu’au Centre culturel (en face du centre commercial Leclerc) ; de la gare RER C Orly-Ville, environ 15 minutes à pied.  – De la gare RER C Les saules, environ 5 minutes à pied.

    Par AUTOBUS 183 direct de la Porte de CHOISY en direction d’Orly, descendre à l’arrêt FER À CHEVAL, à côté du Centre Culturel d’Orly.

    Durée du trajet en bus de Porte de Choisy à ‘Fer à Cheval’ selon l’attente: 45 à 60 minutes.

    Plus d’information sur le trajet et les horaires du bus 183 :

    http://www.evous.fr/Bus-183-Porte-de-Choisy-Aeroport-d-Orly-Terminal-Sud,1168729.html

    http://www.ratp.fr/informer/pdf//orienter/f_horaire.php?loc=bus_banlieue/100&nompdf=183&fm=pdf&default=h&lang=fr&partenaire=ratp

    Le vendredi 13 janvier 2017, ce spectacle est proposé aux groupes d’établissements scolaires d’Orly.

    Téléphone du Centre culturel d’Orly : 01 48 90 24 24   (pour renseignements, mais pas pour réservationde billets de groupe)

  • Le vol du dentier ( Asie humour)

    Le vol du dentier ( Asie humour)

    Le vol du dentier

    (humourAsie)

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Le vol du dentier est une histoire vraie, vécue à Pékin près du temple du ciel.

    Avec une bande de copains nous étions partis en Chine pour un séjour touristique en 2000. Très désireux de connaître le Pékin grouillant, le sirop de la rue, la vie trépidante , nous avions hélé de vrais pousse- pousses afin Avant toute virée dans cette ville aux « mille surprises » nous nous étions convenu d’un prix global raisonnable.

    Après une promenade des plus périlleuses nous atteignîmes le but de notre escapade : le marché des perles, la Mecque des achats touristiques, le rêve éveillé, un carnage pour la carte bleue. Les tireurs de pousse- pousses nous demandèrent le double de la somme convenue pendant la négociation. Le ton monta très vite, nous en français et eux en chinois. Evidemment personne ne se comprenait. En Chine quand l’on parle de chiffres il est facile de s’exprimer en anglais, mais au delà chacun emploie sa langue maternelle.

    Un chinois plus énervé que les autres, clapissait tel un pitbull en colère, crachant des postillons comme un volcan en irruption. Quand soudain son dentier comme une fusée s’arrachant de sa bouche vint atterrir sur le trottoir. A cet instant un silence lourd, au milieu du vacarme de la ville, se fit entendre. Tous nous nous regardâmes… Le propriétaire du dentier se précipita sur son bien et plus rapide que son ombre « l ‘enfourna » dans la bouche …La trêve terminée la négociation reprit de plus belle avec le dentier c’était plus présentable.

     internaute anonyme

     humour Asie

     
  • Toilettes chinoises, carnets de voyage et humour d’asie

    Toilettes chinoises, carnets de voyage et humour d’asie

    Carnets de voyage en asie

    Toilettes chinoises


    Que c’est bon de pouvoir se soulager, tranquillement sans cette hantise qui nous menace à chaque instant : trouver des chiottes.

    Déjà 16 ans et le pékin d’autrefois paraît n’avoir jamais existé. La « chiotte party » était une vraie galère que tous les occidentaux qui aimaient sortir des circuits touristiques traditionnels ( hôtels internationaux, shopping centers…) connaissaient bien, époque héroïque du début du tourisme de masse. Quand l’envie brusquement s’emparait de nous, toujours par surprise, cette course débutait immanquablement par une course effrénée vers un lieu nommé les « chiottes ». La recherche de ce lieu si rare, donc précieux à l’époque, se présentait comme un jeu de piste ou une course- poursuite, arbitrés par le seul cliquetis d’un compte à rebours sans pitié. Cette situation nous rendait très « mâle ».

    Pour parer à cette lourdeur fort dérangeante et quelque peu sournoise, quelques- uns prenaient des dispositions drastiques. Avant une sortie en terrain miné dans des hutongs inextricables, ils allaient maintes et maintes fois aux toilettes. Certains, encore plus habiles et calculateurs, se s’autorisaient aucune boisson ni aliment avant le grand départ. La recherche commençait toujours par une angoisse palpable, gloutonne et inamicale.

    Je me rappelle un jour, après une recherche interminable, je tombai in extrémis sur des toilettes collectives mais pleines de chinois accroupis et béats. Oubliant toute ma culture de « coince du c… » je me mis comme mes « collèges » dans cette position si peu reluisante afin de satisfaire à un besoin des plus naturels. Rien n’existait plus que ce moment qu’un monde d’harmonie et de légèreté.

    En Europe quand l’envie se fait sentir, il est simple d’aller prendre un café dans un bar et de se soulager ensuite.

    Aujourd’hui cet amusant passe temps n’est plus guère qu’un souvenir nostalgique car les toilettes, grâce à Beijing 2008, ont fleuri comme coquelicots aux senteurs printanières. C’était avant mais la Chine change et les toilettes chinoises ont bien changé!

    Humour d’Asie

    Riton de la ritonnette

  • Asie, aux frontières du passé !

    Asie, aux frontières du passé !

    Carnet de voyage en Asie, aux frontières du passé !

    Laissez- vous emporter vers le passé par ces vieilles photos d’Asie que nous avons retrouvées.

    Si vous avez de plus amples renseignements à nous fournir concernant ces témoignages de » l’Asie d’avant », n’hésitez pas à nous contacter.

    Transports d’animaux à la mode »biker »(humour d’Asie)

    Confortable salon de coiffure et basta les normes!

    Des jeunes filles qui…?

    Une coupe de cheveux et une mode vestimentaire bien originale, mais pas en Asie à cette époque!

    En Asie les gens se lèvent très tôt et font des siestes partout où ils peuvent.

    Un rassemblement d’enfants et il me semble que les garçons sont séparés des filles mais pourquoi? 

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  • Poitrine de porc croustillante (cuisine ,recette chinoise)

    La cuisine asiatique facile de Henri Victor

    poitrine de porc

    Recette chinoise/ cuisine chinoise

    Poitrine de porc croustillante

    Pour 4 personnes

    Ingrédients

     800 g de poitrine de porc
    1 et demi à café de cannelle
    1 grosse échalote hachée très finement
    1 cuillère à soupe de miel liquide
    1 c à café rase de 5 parfums ou cinq parfums
    1 cuillerée et demi à soupe d’huile
    sel et poivre

    Préparation

    Préparer une marinade composée de

    • Miel
    • huile
    • 5 parfums
    • Cannelle pincée de sel
    • Poivre

    Pas du côté de la couenne mais du côté de la viande faire de profondes coupures et bien faire pénétrer la marinade et laisser tremper pendant 2 heures.
    à thermostat fort 7 ou 8 environ , faire cuire le porc 45 mins à 1 h
    quand la viande est bien cuite, bien éponger la couenne et faire griller le porc du côté couenne dans une poêle, en faisant bien attention de ne pas noircir la peau. Attendre que la couenne soit bien croustillante.
    Puis découper la viande en en petits dés

  • Asie humour et proverbes chinois

    Asie humour et proverbes chinois

    Asie humour et proverbes chinois

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    « Plus il y a de fous, moins il y a de riz. »(Proverbe Chinois)

    « Le mariage est comme une place assiégée ; ceux qui sont dehors veulent y entrer, et ceux qui sont dedans veulent en sortir » (Proverbe Chinois)

    « Quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère ».(Proverbe Chinois)

    « Une maison pleine d’enfants ne vaut pas une seconde épouse » (Proverbe Chinois)

    « En chine tout ce qui a des pattes se mange, sauf les bancs (dicton chinois)

    « En Chine tout ce qui a des ailes se mange, sauf les avions » (dicton chinois)

    « Pourquoi rester debout alors que l’on peut s’asseoir » (Proverbe Chinois)

    « Quand tu ne sais pas quoi dire, cite un proverbe chinois » (Proverbe Chinois)

    « Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus. » (Proverbe Chinois)

     » Qui veut gravir une montagne commence toujours par le bas ». (Proverbe Chinois)

    cochon rit rire

     

  • Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Carnets de voyage en Asie

    Impressions de Chine

    Lorsque nous allons dans un pays étrange, aujourd’hui la Chine, nous emportons avec nous nos idées reçues et bien souvent la réalité est fort éloignée de l’image que nous en sommes fait.

    Pour ce qui concerne la Chine ceci est particulièrement vrai. Ainsi en arrivant je m’attendais à des formalités d’entrée sur la territoire et de douane particulièrement longues et tatillonnes. Elles furent longues mais pas plus que dans bien d’autres pays et pas spécialement tatillonnes. Ayant quittés l’aéroport de Roissy où patrouillent des soldats en tenue camouflée armes à la main et compte tenu de tout ce que l’on nous raconte, je fus très étonné de ne voir aucun militaire et des forces de police peu nombreuses et discrètes.

    A l’arrivée à Shanghai, la ville m’a époustouflé. Enorme ! Immense. Notre hôtel étant, pourtant à l’intérieur de la ville, était à quarante kilomètres du centre ville, il faut dire que dans sa plus grande largeur la ville mesure plus de cent kilomètres. Tout au long du trajet nous menant à l’hôtel ce n’est que tours toutes plus hautes les unes que les autres. Shanghai donne l’impression d’une ville qui va exploser. Dire que la circulation est intense est un doux euphémisme. Beaucoup de grosses voitures et de taxis encombrent les artères de la ville, malgré les trois autoroutes urbaines qui se croisent en des échangeurs démentiels. Surprenant pour un parisien, les taxis représentent environs cinquante pour cent des véhicules, ceci est vrai pour les quatre villes où je suis passé. Dans nos déplacements nous constaterons que le prix des courses est très bas, en tout cas pour nous européens, il en-il de même pour les chinois ? Le cours du change avantageux pour nous y est sans doute pour quelque chose. A chaque feu rouge une multitude de vélos s’agglutinent en attendant le feu vert. La circulation semble obéir à des règles qui nous sont complètement hermétiques. Pourtant tout se passe bien dans un concert de klaxons étourdissant.

    Partout ça grouille, ça travaille, ça construit. La visite à pied dans la ville offre aussi bien des surprises. Compte tenu des informations données par les médias français à propos des salaires des chinois il était normal de s’attendre à rencontrer une population pauvre, en mauvaise santé et mal vêtue or nous avons rencontré des chinois habillés comme n’importe quel européen, des jeunes portant des vêtements et des chaussures de marques, (Nike Adidas par exemple). Le nombre de personnes marchant le téléphone portable à l’oreille est impressionnant. Autant que l’on peut en juger, les gens paraissent en bonne santé, il semble qu’un gros effort soit fait en matière d’optique et d’orthodontie. Il m’a été dit « Les chinois sont sales ». Et bien j’aimerais que les rues et les trottoirs de nos villes soient aussi propres et aussi exemptes de déjections canines que celles des quatre villes où nous avons séjourné. Ce qui étonne aussi c’est le nombre de plates-bandes fleuries qui jalonnent les grandes rues et les avenues. Les parcs et les espaces verts sont très nombreux et fort bien entretenus.

    Autre sujet d’étonnement, de nombreux enfants à partir de cinq ou six ans se promènent seuls dans les rues, cela semble normal. Notre guide nous a expliqué que l’enlèvement d’enfant, des sévices sur leur personne étaient inconcevables.

    La chine est un pays de contrastes, l’hyper- moderne côtoie l’archaïque. Au pied de tours pouvant compter cinquante étages et même plus on voit de petites échoppes où vivent et travaillent des gens. Devant ces échoppes il est courant de voir sur le trottoir les femmes préparer les repas, faire la vaisselle, laver le linge, et voir aussi la famille déjeuner et même vers treize heures une personne faisant la sieste sur une couche improvisée plus ou moins confortable.

    Dans de nombreuses rues tous les rez-de-chaussée sont occupés par des boutiques souvent petites ou moyennes. Le nombre de ces boutiques vendant, de l’électronique, de la téléphonie, de la hi fi est considérable. L’engouement des chinois pour tous ces matériels est évidant. Shanghai et dans une moindre mesure Pékin et les deux autres villes où nous sommes passés donnent l’impression d’être dans un situation comparable à celle des grandes villes françaises dans les années soixante. De nombreuses personnes quittent la campagne pour venir s’agglutiner dans les métropoles. Pour les loger de grands bâtiments, genre HLM, sont très vite construits et il est à craindre que rapidement ces quartiers ne se transforment en ghettos.

    L’européen suscite beaucoup d’intérêt et les français bénéficient d’une sympathie particulière. Dans l’ensemble les chinois sont discret mais chaleureux, dommage que le barrage de la langue limite la communication. Les chinois me sont apparus à la fois réservés, disciplinés mais aussi chaleureux et curieux.

    Allant de Shanghai à Pékin, puis de Pékin à Yichang par le train la chine m’ai apparue comme un immense chantier, partout ce ne sont que constructions d’infrastructures en particulier des infrastructure de communication, routes autoroutes.

    Si j’ai ressenti Shanghai comme étant la ville des affaires, Pékin apparaît comme étant la ville administrative. La circulation y est un peu moins dense qu’à Shanghai, les vélos sont encore nombreux mais un peu moins omniprésents, par contre nous voyons quelques motos et scooters. Les voitures moyennes sont un peu plus nombreuses. La police est un peu plus visible. J’ai eu l’impression que les gens étaient moins chaleureux, mais je méfie car les conditions des rencontres avec les pékinois étaient assez différentes de celles que nous avons eu dans les trois autres villes. Yichang et Wuhan sont des « petites villes » de province, un million deux cents mille habitants pour Yichang et huit millions pour Wuhan. Là bien que ces villes soient animées nous sommes loin de l’exubérance de Shanghai. La circulation automobile est moins dense, le nombre de vélos est beaucoup moins grand, par contre le nombre de scooters électriques surprend. A Wuhan ayant été amené à chanter sur scène j’ai été particulièrement ému de la façon dont, il me semble j’ai été perçu. Par l’attitude des gens qui étaient là j’ai eu le sentiment d’un partage. De voir les yeux des enfants s’allumer, j’ai été submergé par une vague d’émotion. Lorsque l’on donne du plaisir on en reçoit au moins autant. Un moment de bonheur. En écrivant ces lignes, malgré le temps qui a passé, mes yeux s’humidifient.

    Que dire des sites visités ? Que ce soit à Shanghai le « Palais de jade », la « Perle d’orient » (tour de la télévision), le « Jardin Hu », à Pékin la « grande muraille », la « cité interdite », la « place Tien An Men », à Yichang le « Barrage des trois gorges », les « Gorges du Xilan », la « Mini croisière sur la Yang Thé Kiang », à Wuhan, le « Musée régional » et sont « Carillon aux cloches de bronze », la « Pagode de la grue jaune » à chaque fois c’est l’émotion qui m’envahie, bien sûr, avec plus ou moins d’intensité, par rapport à ce qui c’est passé en ces lieux. Etant très passionné par l’histoire, ces visites ne pouvaient que me captiver, mais aussi me chagriner par rapport à mon immense ignorance de l’histoire de ce pays millénaire.

    Ce ne sont là que des impressions suscitées par le passage dans quatre centres ville, un aucun ce n’est une analyse exhaustive de la situation de la Chine et des chinois. Je ne suis pas revenu indemne, ce séjour a suscité un grand intérêt pour ce quasi continent et m’a donné envie tenace d’y retourner pour rencontrer d’autres gens, voir d’autres paysages.

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    Impressions de JP. FRERE

  • Xuân LÊ

    Xuân LÊ

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er

     

     

    Les 24 et 25 novembre 2016 à 20h30, ‘BOUCLE’, 1ère création chorégraphique de Xuân LÊ, danseur compétiteur de roller acrobatique, ‘freestyle slalom’, à Paris 1er | Mouvement des Citoyens Français d’origine Vietnamienne

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    imagealaunexuanledanse-sans-titreBOUCLE, Création chorégraphique de Xuân Lê, ex-danseur dans la compagnie québécoise ID du Cirque Eloize et dans PIXEL de Mourad Merzouki le jeudi 24 et le vendredi 25 novembre 2016  à 20h 30 Espace Franco-Japonais TENRI                     8-12 rue Bertin Poirée , 75001 Paris Métro Châtelet Réservation : Tél. : 01 44 76 06 06 / resa@tenri-paris.com – Réservation obligatoire, places limitées – Les places réservées seront libérées à partir de 20h20 Tarifs : 15 € / 12 € BOUCLE est la première création chorégraphique du danseur Xuân Lê, qui a créé sa compagnie en 2016 et était compétiteur de freestyle slalom de haut niveau. Plus d’informations sur ce spectacle de Xuân Lê sur le site de l’association du lieu du spectacle : http://www.tenri-paris.com/art/spectacle.html Extrait : ‘Xuan LE, d’abord compétiteur de freestyle slalom (champion de France et 6ème mondiale en 2009), se lie très vite à la danse. En mêlant ces deux univers, il développe une matière hybride et métissée à la croisée de la danse du cirque. Il intègre les compagnies Käfig, Bissextile, le Cirque Eloize… Il crée sa compagnie en 2016 et présente ici sa première création. S’interrogeant sur la relation que nous tissons avec le mouvement dans nos vies, Xuan LE nous invite à glisser vers les sphères de son imaginaire… Chorégraphie et interprétation : Xuan LE  …’ Plus d’informations : Xuân Lê est né en France, citoyen français de père Vietnamien et mère d’origine espagnole. Il est le fils du réalisateur Lam Lê, qui a réalisé entre autres le beau film ‘Công binh. La longue nuit indochinoise’ sur les ‘travailleurs indochinois’ la plupart requis de force pendant la 2ème guerre mondiale. file:///J:/VN%20VK%20MCFV%20site%20internet%202016/articles2016/XuanLeBoucleDocLamLE/renomme/La%20presse%20canadienne+XLe.pdf Extrait : – Le cirque contemporain d’Éloize | Éric Clément, publié le 30 juin 2010  dans http://www.lapresse.ca/ iD, le spectacle d’ouverture du premier festival Montréal complètement cirque, sera présenté par le cirque Éloize du 8 au 25 juillet dans un chapiteau du quai de l’Horloge: un spectacle contemporain de break dance et d’acrobaties… iD est un conte urbain qui se déroule sur une place publique d’une ville occidentale, un univers de gangs de rue, de violence, de musique, de danse et de patins à roues alignées. Le spectacle plaira énormément aux jeunes, mettant en scène des artistes qui n’ont peur de rien. Hier, Éloize a montré deux numéros qui mettent l’eau à la bouche. Le premier était exécuté par deux artistes français et un suédois. Parisien, Xuan Le est un spécialiste mondial du patin à roues alignées et a combiné ce talent à celui de la danse contemporaine. Dans le premier numéro, chaussé de ses patins, il se «bat» avec le danseur urbain Elon Höglund. … Quant à Xuan Le, né en France de parents espagnol et vietnamien, il avoue être plus à l’aise en patins qu’à pied! «Mon idée a toujours été d’utiliser les rollers comme moyen d’expression, dit-il. Et avec eux, je peux faire de la danse, du théâtre ou du cirque.» Des informations complémentaires seront prochainement ajoutées. Site source

    Vietnam/MCFV

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

  • Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

    Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

     

    J’ai testé… Tout plaquer pour changer de vie et voyager.

    Le voyage ou comment changer sa vie

    Hier, je suis tombée sur un article de L’heureuse imparfaite, que je lis régulièrement. Cet article s’intitule  « Changer » , et je ne vais pas vous le résumer, parce que vous êtes tout à fait capables d’aller le lire vous-mêmes. Mais cet article m’a touchée, parce qu’il y a un petit peu plus de trois ans, j’ai ressenti exactement les mêmes choses. Alors, j’ai eu envie de laisser un commentaire qui commençait comme ça :
    « J’aimerais te dire de prendre un atlas, d’ouvrir une page au hasard, de réserver ton billet d’avion, de préparer ton sac à dos et de poster ta lettre de démission sur le chemin de l’aéroport. Mais je sais que ça n’est pas aussi facile… » 
    Et là, je me suis arrêtée, parce que je savais que ça allait être beaucoup trop long pour un commentaire. Et que j’avais envie de parler de tout ça, du jour ou j’ai décidé que si, justement, ça pouvait être aussi facile que ça…
    Toutes les photos de cet article sont issus de mon voyage…

    Rapide background :
    J’avais 23 ans, un mec depuis des années dont j’étais tombée raide dingue amoureuse au lycée, un joli appart, je venais de finir mes études ET de décrocher le boulot de mes rêves. Vraiment. Le genre de boulot que j’hallucinais qu’on me PAYE pour faire un truc que j’aurais fait gratuitement tellement j’adorais ça. J’avais des supers potes, plein de projets, et tout allait bien.
    Tout allait très, très bien.
    Sauf qu’en fait ça n’allait pas, mais alors pas du tout. 
    Le hic, c’est que je ne le savais pas, jusqu’à ce soir là, ou je rentrais d’une soirée tout à fait normale, pas spécialement tard, pas spécialement ivre. J’étais dans le métro, mon mec était en train de lire un journal à côté de moi, et là, d’un coup, sans m’y attendre, sans y avoir réfléchi avant, j’ai réalisé plusieurs choses :
    – Mon mec était un parfait connard et il fallait absolument que je le quitte, parce qu’en plus de ça, je ne l’aimais plus depuis longtemps.
    – Mon boulot était certes génial, j’avais une chance incroyable de l’avoir, sauf que voilà : c’était le boulot de mes rêves. Pas de ma vraie vie. Que le garder, ça voulait dire abandonner tous mes autres rêves. Partir vivre à l’étranger, faire un méga voyage de fou, aller sur le cercle polaire et beaucoup d’autres trucs encore.
    – Je m’étais fait prisonnière de ma propre vie, et j’avais fait ça très bien.
    – J’étais dans la merde.
    Je suis rentrée chez moi et j’ai fait comme si de rien n’était, en me disant que ça allait passer. Que je n’avais qu’à serrer les dents et les que les choses allaient s’arranger. Ça n’a pas du tout marché, évidemment.

    J’ai juste bien fait semblant pendant quelques mois. Je ne pouvais pas quitter mon boulot, je ne pouvais pas quitter mon mec, mon appart, mes projets, décevoir tout le monde, faire du mal à autant de gens. Ce n’était juste pas possible, je n’avais pas le choix, on me faisait confiance, on comptait sur moi, d’ailleurs c’est moi qui avait voulu tout ça, j’avais bossé dur pour en arriver là, j’allais quand même pas tout laisser tomber, tout gâcher, il y a des années de boulot derrière tout ça.

    J’avais l’impression que ma vie était terminée, tout simplement. Pas que j’allais mourir ou quoi que ce soit : mais que tout était écrit, prévu avant que ça n’arrive, et je voyais parfaitement bien ou je serais dans un an, dans cinq ans, das dix ans. J’avais érigé les fondations de ce qu’allait être ma vie, et que désormais je n’avais plus qu’à peaufiner les petits détails.
    C’était une idée parfaitement insupportable.
    Je vais vous épargner les différents stades de réflexion et de pétage de plombs par lesquels je suis passée et zapper directement à la conclusion de presque une année de schyzophrénie totale :
    Il est parfois plus facile de croire que l’on a pas le choix. Sauf qu’on a toujours le choix. Il y a la solution de facilité, et le chamboulement total de tout ce qu’on a été. Il y a la sécurité, et la prise de risques maximum.

    J’ai décidé de suivre mon dicton favori :  « Jettes ton coeur loin devant toi, et cours le rattraper ».

    Et je me suis retrouvée du jour au lendemain sans mec, sans potes, sans appart et sans boulot. 

    Je ne vais pas vous raconter comment j’ai fait un tour du monde qui a changé ma vie, comment j’ai maintenant des amis aux qautres coins du globe, comment « je me suis trouvée ». Combien c’était fantastique, révélateur, libérateur. Combien ça a été facile, finalement, passé l’étape de THE DECISION.

    Je vais vous raconter la vérité, pas ce qu’on trouve dans les films.
    Je vais vous raconter comment ce qui est facile, justement, c’est de tout plaquer pour le voyage. Ce qui est difficile, c’est tout ce qui vient ensuite. Quand l’adrénaline est redescendue. Quand on réalise que c’est pour de vrai. Quand on a pas parlé aux gens qu’on aime depuis des semaines. Quand tu rentres. Quand tu dois retourner à la vie normale, sauf que ta vie normale, elle n’existe simplement plus. Oui, c’est absolument génial et je ne regretterais jamais de l’avoir fait. MAIS, c’est incroyablement dur.

    Je venais donc de quitter mon mec et mon appart dans la foulée (j’ai rompu et déménagé dans la journée, et je vous assure, quand t’as pas le permis et que tu vis dans le même appart depuis deux ans, c’est juste le bordel total), de démissionner du boulot de mes rêves, et avec tout ça de me griller professionnellement pour plusieurs années, de perdre la plupart de mes potes parce que j’avais annulé tous les plans, tous les projets comme ça, sans prévenir.

    J’avais tout perdu, tout ce que j’avais construit en plusieurs années, en l’espace d’une seule journée, volontairement. 
    Et tout ça pour quoi ? Pour un putain de billet d’avion, sans retour, pour aller dans des pays ou je ne connaissais personne et ou je ne savais absolument pas quoi faire.
    Si on était dans un film, j’aurais bouclé ma valise, envoyé mes cartons au garde-meuble et sauté dans un avion, ou j’aurais pleuré quelques heures avant d’atterrir dans un endroit super-exotique plein de gens très sympas. Sauf que dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Dans la vraie vie, tu dois respecter un préavis à ta démission, trouver un nouvel appart et VITE, mettre des sous de côté, préparer ton voyage. Tu as donc plein, plein de temps pour cogiter.
    Les semaines qui ont précédé mon départ, j’habitais dans une chambre insalubre (mais c’était le premier truc que j’avais trouvé et qu’on voulait bien le louer pour pas longtemps et tout de suite) , je ne voyais plus mes potes, je bossais comme une dingue pour essayer de compenser mon départ et de mettre un max de tunes à gauche (ce qui est très difficile quand tu viens de déménager) et je crois qu’il n’y a pas une seule nuit ou je n’ai pas pleuré pendant au moins une heure avant de m’endormir.
    J’ai douté des centaines et des centaines de fois, j’ai failli tout annuler et essayer de recoller les morceaux plein de fois, dont deux fois très, très sérieusement. Et si je ne l’ai pas fait, c’est uniquement parce que je n’en avais absolument pas la force.
    Tout ce que je connaissais et qui m’était familier, les gens que j’appréciais, mon avenir professionnel, mes projets divers et variés tout comme mes petites habitudes, tout ça avait disparu. Et je n’avais rien pour remplacer ce vide. Je devais attendre. Attendre la date fatidique ou je prendrais enfin de putain d’avion. Et je vais vous dire un truc : je n’en avais même plus tant envie que ça. Je voulais toujours partir, ça oui, mais plus pour les mêmes raisons. L’aventure, l’adrénaline, la nouveauté, c’est bon, j’avais donné. Je voulais juste m’échapper de tout ça, de tout ce foutoir que j’avais créé, en espérant que ça n’ai jamais existé…
    C’était vraiment, VRAIMENT pas cool comme période. Mais c’était absolument nécessaire.
    Il  fallait que je détruises tout ce que j’avais construit pour faire place nette et construire autre chose par-dessus. J’avais, en fait, besoin de cette période de loose totale pour réfléchir aux raisons pour lesquelles je voulais partir, pour réfléchir à ce que j’attendais de ce voyage, pour justement ne pas simplement m’échapper de mes problèmes et les retrouver en rentrant.
    J’ai réalisé que si j’avais voulu ce voyage tellement fort, au point d’être prête à tout quitter, c’était que je voulais « juste » tout quitter et repartir à zéro;  le voyage, c’était l’excuse .
    Parce qu’en vrai, j’aurais pu partir sans tout quitter définitivement; partir avec mon mec ou partir seule en espérant qu’il comprenne à quel point j’en avait besoin, poser un gros congé, expliquer aux gens qui m’entourent que j’avais besoin de me retrouver seule, et loin, quelques temps. Ça aurait été compliqué aussi, difficile, j’aurais quand même du abandonner quelques trucs en route, mais ça aurait été possible. Mais je ne l’ai jamais envisagé une seule seconde. J’avais décidé que la seule solution c’était de tout laisser derrière moi.
    Cette période de transition, c’est peut-être ce qui m’a le plus marquée. Parce que j’étais au centre d’une tornade d’émotions, oscillant entre l’euphorie totale et la dépression profonde sans demi-mesure entre les deux.
    Je faisais des cauchemars horribles plusieurs fois par semaine dont je me réveillait… Soulagée. Complètement vidée. Le genre de soulagement que tu ressent après avoir mangé un truc pas net et vomi tripes et boyaux : tu te sens vraiment comme une merde, mais tu sais que ça va aller mieux, maintenant « que c’est sorti ».
    Je me sentais comme la personne la plus méchante, la plus bête, la plus égoïste et la plus irresponsable au monde. Mais j’ai arrêté, en l’espace de quelques semaines, d’avoir des allergies à tout et n’importe quoi, d’avoir des migraines, de l’eczéma, de grincer des dents la nuit, alors que ça faisait des années que j’avais tout ça.
    Pas une journée ne passait sans que je regrettes mes décisions, mais dès que je pensais à l’avenir et que je réalisais que je n’avais pas la moindre foutue idée d’ou je serais quelques mois plus tard, j’avais envie de hurler de joie.
    Et j’ai fini par prendre mon premier avion un matin très très tôt.



    Je suis arrivée en Islande et je me suis dit que j’avais fait le meilleur choix de ma vie en commençant mon périple, mon voyage, par ce pays.

    Parce qu’il n’y a rien et presque personne. Parce que c’est extrêmement dur, comme paysage. De la lave, des volcans, pas d’arbres, presque pas de verdure, plus de moutons que d’humains, il faisait 0° et je dormais dans une tente (bon c’était pas into the wild non plus, j’avais un sac de couchage de compétition, un réchaud et un téléphone) .

    Tout est extrêmement sauvage, rude, difficile d’accès. Et incroyablement beau à couper le souffle. C’était exactement ce qu’il me fallait, quelque chose d’aussi brut pour me reconstruire.

    J’y suis restée un mois à vadrouiller en stop avec mon sac à dos (c’est le pays le plus sûr du monde), j’ai mangé des trucs chelous, rencontre un allemand qui m’a évité de mourir dans un blizzard en me déconseillant très très fortement de suivre l’itinéraire que j’avais prévu (merci mec dont je me souviens pas le nom), bu de la bière sans alcool parce que trouver autre chose dans ce pays c’est compliqué, écouté beaucoup de musique, je me suis baignée dans des sources d’eau chaude, marché pendant des heures et des heures sur des routes désertes avec un vent tellement fort que tu te retrouve à lui hurler de s’arrêter tellement t’en as marre mais ça ne sert absolument à rien, j’ai beaucoup écrit et dessiné dans mon carnet de voyage (je vous ferais un autre article avec des photos de ce dernier, là ça risque de faire beaucoup pour un seul article hein), je me suis réveillée avec ma tente sous la neige, j’ai fait des voeux sur une montagne soi-disant magique (qui ne se sont pas du tout réalisés soit dit en passant), j’ai découvert le thé au gingembre (qui n’est pas du tout une spécialité locale, hein, c’est juste que je connaissais pas avant et c’est très bon)

    J’ai fini par reprendre l’avion pour ma prochaine destination comme si je partais de chez moi pour le week-end, en étant persuadée que j’y retournerais très très bientôt tellement je m’étais sentie bien, chez moi, dans mon élément.
    L’islande, c’est une tempête, c’est des paysages de fin du monde ou de début du monde tu sais pas trop mais t’es content, c’est le feu, la glace, et des cailloux entre les deux.
    Je n’ai compris que vachement plus tard que si j’étais allée en Islande, ce n’étais pas du tout par hasard. D’après les légendes, c’est la porte des enfers. Et le commencement du monde. La fin, et puis le début…
    Mon voyage ne s’est pas arrêté là, il a continué sur plusieurs pays absolument fantastiques et j’ai fait des tonnes de choses différentes et rencontré plein de personnes passionnantes. Mais si je commençais à tout raconter, j’écrirais tout un bouquin et je suis beaucoup trop flemmarde pour ça. Je vous raconte l’Islande, parce que c’était le début et que ça a été un coup de foudre total.

    Ce qu’il faut que je vous raconte, maintenant, c’est l’après. Le retour.
    Si on était dans un film, on me verrait moi à l’aéroport, embarquant dans l’avion du retour, un sourire aux lèvres, le regard rêveur, et puis le générique de fin. On ne verrait pas ce qui se passe ensuite, mais on imaginerait très bien: le retour au pays parmi la famille et les amis, des soirées au coin du feu à raconter mes aventures passionnantes.

    Mais, nous ne sommes toujours pas dans un film.
    J’ai fini par rentrer non pas parce que ça m’avait suffit ou parce que j’étais enfin « en paix avec moi-même », mais parce que j’en avais marre d’avoir deux pantalons en rotation et une paire de chaussures de rando aux pieds toute la journée, parce que j’avais presque plus de tunes, parce qu’il fallait bien que je repense à bosser à un moment.
    Et le vrai retour à la vie normale, ça n’a pas été évident.
    Tout d’abord, tu crois que pendant que tu étais partie, il s’est passé des choses incroyables, les gens vont avoir des milliers de choses à ta raconter. Ben non; eux, ils ont continué leur vie normalement, et en 6 mois il n’y a pas eu de gros chamboulement non plus. Mais ils ont vécu plein de micros-évenements pas importants, pas dignes d’êtres racontés, qu’on ne réalise même pas… Mais qui, mis bout à bout, créent un gros décalage avec toi qui n’était pas là pour assimiler tout ça, petit à petit. C’est rien, c’est insignifiant : des nouvelles expressions, des blagues dont tu ne piges pas les références, leur nouvelle chanson préférée que tu n’as jamais entendue, la nouvelle marque de bière qu’ils boivent, le nouveau tableau dans le salon qu’ils ne voient déjà plus mais qui est nouveau pour toi, la nouvelle boulangerie qui a ouvert en face qui fait désormais partie de leur paysage quotidien…
    Et puis cette question : « Alors, ce voyage ? Raconte ! »
    Sauf que je pouvais pas. Parce que déjà je ne pouvais pas raconter comme ça tout ce qui m’était arrivé, par quoi commencer, dans quel ordre, qu’est ce qui est intéressant, qu’est ce qui ne l’est pas.
    Et puis en fait, ils posent la question, mais ils s’en foutent un peu. Les grandes lignes, oui. Mais les endroits ou t’es allé, les gens que t’as rencontrés, tout ça ils ne le connaissent pas, ça ne leur parle pas, alors au final, ça les intéresse moyennement. Et c’est normal.
    Et l’autre raison pour laquelle je ne pouvais pas répondre à cette question, c’était que je ne savais plus parler. En 6 mois, je n’avais parlé qu’avec de parfait inconnus et très rarement et brièvement au téléphone avec mes proches, et je ne savais plus comment discuter. Je vous jure, j’étais devenue autiste : si on me posais une question, je répondais, mais brièvement, sans m’étaler (oui je sais, c’est dur à croire) , et si on ne me posais pas de questions, je ne disais rien. Je ne savais pas quoi dire, tout bêtement… Je ne voyais pas l’interêt de papoter pour ne rien dire. Et ça a pris un temps fou à revenir.
    J’ai fini par reprendre une vie normale, petit à petit, à me reconstruire de nouvelles habitudes, à réapprendre à communiquer avec les gens , j’ai trouvé un appart pas trop naze, un boulot alimentaire et inintéressant au possible.
    Et c’est à ce moment là que j’aurais pu regretter : une fois rentrée, le voyage fait, et tout ce que j’avais sacrifié pour ça bel et bien disparu. Ça a pas été évident, je dis pas. J’ai, en gros, « gaspillé » l’année suivante à me poser des questions, à pas savoir quoi foutre, à enchaîner les jobs pourris et le chômage, à ne pas avoir de projets particuliers.  Mais ça a été. Et puis je me suis secouée, j’ai quitté Paris, et j’ai à nouveau fait des projets, j’ai à nouveau envisagé des choses à moyen ou long terme, j’ai à nouveau pris des engagements.
    J’ai toujours la trouille dès que je dois m’engager dans quelque chose qui dure plus d’une semaine, mais j’y arrive, quand je sais que ça en vaut la peine. Je paye toujours le prix de mon gros « FUCK tout le monde moi j’me barre », professionnellement, financièrement, amicalement. Mais ça en valait largement la peine.

    Parce que oui, ça m’a changée. Oui, j’ai appris plein de choses.
    Maintenant, je sais que ma vie est entre mes mains, et seulement les miennes. Si j’ai envie de faire quelque chose, je sais pertinemment que si je ne fais rien pour l’obtenir, je n’aurais rien. 
    Je sais que si j’ai un rêve, c’est MAINTENANT que je dois me bouger pour faire en sorte qu’il se réalise. Je sais qu’en fait, je peux faire ce que je veux si je m’en donne les moyens. 
    J’ai toujours, de temps en temps, à nouveau cette envie de tout plaquer et de me barrer. Parce que même si c’est incroyablement dur… Cette sensation de liberté totale, cette page vierge d’avenir avec rien, absolument rien d’écrit et tout à faire, n’avoir rien à perdre puisqu’on a déjà tout perdu volontairement, c’est une drogue très puissante.
    Mais je ne le ferais pas. Parce que maintenant, je fais attention à mes rêves, je ne les mets pas de côté. Je fais attention dans quoi je m’engage, si j’en ai réellement envie. Je sais ce que je suis prête à sacrifier, et ce que je le lâcherais pour rien au monde.

    C’est comme ça que petit à petit, j’ai à nouveau bossé dans ce qui m’intéresse vraiment, que j’ai fait ce blog aussi, que j’ai renoué avec des amis, rompu avec d’autres et trouvé des nouveaux, que je monte doucement des projets qui me tiennent à coeur. C’est pas dit que tout ce que j’ai envie de faire en ce moment change la semaine prochaine, mais comme je sais que ça peut arriver… Je fais attention dans quoi je m’engage. Et donc, je ne me sens pas prsionnière de mes décisions… Donc je n’ai pas envie de tout plaquer.

    Mars 2015 : Je voulais rajouter un petit mot à la fin de cet article, parce que vous avez été tellement nombreux à le lire, à commenter, ou à m’envoyer un mail pour me faire part de vos questions, de vos impressions. Tout d’abord, sachez que je lis tous les commentaires et les mails que vous m’envoyez, même si je n’y répond pas forcément… Mais j’apprécie, vraiment, toutes ces petites bribes de vos vies qui me parviennent grâce à cet article.
    Ensuite, et parce que à priori, vous êtes beaucoup dans la même situation que moi avant mon départ, je reçois régulièrement des mails me demandant des conseils, comment réagir, quoi faire face à cette envie de tout plaquer. Mon conseil , c’est : parlez-en autour de vous, à vos amis, à votre famille, à des gens qui vous connaissent et connaissent votre situation. Pour ma part, si effectivement j’ai eu, dans mon entourage, des réactions négatives, j’en ai aussi eu de très positives, des « vas-y, fonce ! », qui m’ont aidé à franchir le pas. Mais moi, je ne sais pas ce qui se passe dans votre vie, dans votre tête, alors je ne suis franchement pas la mieux placée pour vous conseiller, donc, pardonnez-moi si je ne répond pas dans ce cas, mais c’est que je ne préfère pas donner de conseils dans le vent, à des gens que je connaît pas, à qui je risque de dire la mauvaise chose au mauvais moment…
    Voilà, merci d’avoir lu, et je laisse les commentaires ouverts si vous avez envie de réagir…

    Un voyage pour essayer de changer!

     

     Commentaire: une parenthèse, un voyage, qui permettra à certains de jauger sa vraie motivation ou ses freins à une nouvelle vie.
    « Pour changer de vie il faut d’abord savoir changer sa vie »

    Si vous avez vous-même un témoignage, n’hésitez pas et nous le publierons.

    En savoir plus

  • Ma tonkinoise, Guy Coda peintre et illustrateur

    Ma tonkinoise, Guy Coda peintre et illustrateur

    J’suis gobé d’une petite

    D’une annana, d’une annana, d’une annamite

    Elle est belle , elle est charmante

    C’est com’ un oiseau qui chante…

    y’en a d’autres qui m’ font les doux yeux

    mais c’est elle que j’aime le mieux!

    Qui est Guy Coda?

    Guy Coda
    Artiste peintre

          ^

    Depuis 1978 il expose très régulièrement dans différentes galeries, expositions collectives ou individuelles. C’est à l’occasion de l’une d’entre elles que j’ai découvert son travail en 2003. Cela se passait  à la Maison de Beauce en Eure et Loir. L’exposition était belle. Ce n’est pas une rétrospective m’avait-il dit, mais cela y ressemblait fort.

    Musicien, écrivain, ses envies sont multiples. Il a créé une trentaine de timbres pour la Poste, illustré des livres d’enfants, réalisé des  couvertures de livres.  C’est un artiste qui bouge. Il passe volontiers d’une abstraction gestuelle colorée à un graphisme violent dans la tradition expressionniste. Il n’est pas dans les aplats mais dans le mouvement, dans une tourmente, dans des griffures, dans des va et vient, dans une extirpation  de pulsions intérieures. Il y presque quelque chose d’animal.  Ses peintures sont tendues. Le graphisme est fort, sans ambigüité, très structuré. C’est un excellent dessinateur. Le doute est perceptible dans ce travail qui n’a rien de linéaire. Après avoir travaillé un certain temps sur un thème, la rupture est nécessaire pour retrouver de l’oxygène, une prairie nouvelle. Ses séries sont homogènes. Pour celui qui a l’œil les passerelles  sont évidentes.

    La matière est belle.  Son travail porte la griffe d’une  certaine élégance. Coda a la nécessité de l’œuvre réussie, sinon elle est condamnée à la reprise.

    Le personnage est attachant, séducteur néanmoins séduisant, complexe, profondément humain. Ce qu’il est se retrouve dans son œuvre. L’indifférence n’est pas de mise. C’est un peintre dont les sentiments sont exacerbés.  Coda  s’affiche frontalement. On aime ou on n’aime pas. C’est le regard d’un artiste peintre authentique loin des concepts ambiants.

    Les clients de La Poste pouvaient affranchir leur courrier, samedi matin, avec des timbres dessinés par un artiste local.

    Guy Coda, illustrateur, graphiste, peintre et animateur d’un atelier d’art rue des Écoles, a dédicacé le carnet de douze timbres intitulés « Correspondances planétaires ».

    Un carnet
    dédié aux planètes du Système solaire

    Il les a créés suite à une commande de Pil@poste, l’ancien service des timbres-poste et de philatélie.

    En vingt ans, c’est la 62 e conception de timbres faite par Guy Coda.

    La première série a été consacrée à la nature et aux parcs animaliers. Ce nouveau carnet, édité à 2.200.000 exemplaires, représentant les planètes du Système solaire, fera voyager dans le cosmos les expéditeurs et récepteurs de lettres affranchies avec ces timbres.

    Site de l’artiste