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  • Frasq, sortir des sentiers battus !

    Frasq, sortir des sentiers battus !

    Frask ! Je suis à 100% pour ces lieux et happenings alternatifs, où l’expression artistique s’expose (au sens littéral) et compose dans l’instant avec toi, vous, nous, moi …

    Honnêtement, je ne connais pas encore Le générateur, lieu où se passe frask, rencontre de la parformance !EleonoreDidier-frask

    Tout est venu le soir d’un concert d’improvisation dans un petit endroit que j’ai pris goût à fréquenter assidûment. Je mets le site pour les curieux … http://ackenbush.typepad.com/

    Mes mots se font soudain trop rigides pour exprimer ce qui ce se passe lors de ces concerts. Et pour cause, tout est de l’ordre du fugitif, sensoriel, émotionnel. Voyage personnel et en même temps partagé, dans le moment.

    Les musiciens dépassent leurs limites et celles de leur instrument, et soudainement soudainement la porte s’ouvre. On entre dans un autre monde.  Violoncelle, trompette, piano, sax, violon, contrebasse… Tous les instruments sont soumis à des expériences extrêmes et libèrent d’étranges substances selon l’inspiration de leurs maîtres. C’est envoûtant, prenant et magique.

    Donc, samedi 17 octobre, je double mon plaisir. Après le concert chez Ackenbush, je prolonge tout au long de la nuit au générateur, programmation non stop jusqu’au dimanche soir, yes !

    Je ne sais rien de plus, j’ y vais confiante et curieuse.

    Le lieu : 16 rue Charles Frérot, 94 250 gentilly (à 100 mètres de paris 13ème)

    Infos : www.frasq.com

     

    lila-pik4 Lila PIK 🙂

  • Aude Minart et art africain

    Aude Minart et art africain

    Aude Minart:  » Osez l’Afrique « 

    photoAudeFondatrice de la  » galerie africaine « , galerie virtuelle installée sur le net et galerie nomade exposant dans divers lieux publics et privés, Aude Minart défend depuis une quinzaine d’année les œuvres d’artistes contemporains du continent africain. Rencontre à l’occasion de sa nouvelle exposition au titre engageant :  » Osez l’Afrique « .

    Qu’est-ce qui vous a motivé dans la création de la Galerie africaine?

    J’ai vécu 5 ans en Afrique où j’étais journaliste pour la presse étrangère. Je fréquentais le milieu intellectuel qui se réunissait le soir. Parmi eux, des artistes venaient régulièrement. J’ai commencé à aller voir leurs ateliers et ça été pour moi une grande découverte parce que leurs œuvres n’avaient aucune visibilité hors des ateliers. J’ai été émerveillée par leur créativité. Ce que l’on voit dans la rue, n’a rien a voir avec ce que l’on voit dans les ateliers.

    Quand j’ai arrêté le journalisme, travailler avec les artistes est devenu une évidence. Le constat a été assez facile compte tenu de la difficulté pour les artistes africains à exposer en France et du néant de la présence de l’art contemporain de tout un continent en Occident. J’ai décidé de relever le challenge qui répondait à deux intérêts : pour les artistes africains, d’exposer à l’étranger et pour le public français, de lui faire découvrir quelque chose de nouveau.

    J’ai commencé par faire des démarches auprès des galeries où j’ai entendu des choses très désobligeantes voire insultantes sur le travail des artistes africains. J’ai donc décidé d’organiser des expositions chez moi.

    Comment les artistes accueillent t-ils le principe d’exposer en appartement ?

    A partir du moment où ils acceptent d’exposer chez moi, c’est qu’ils sont d’accord avec le principe. Recevoir les gens chez soi, implique un autre rapport entre l’artiste et le public. La confidentialité du lieu favorise l’échange personnel. Les gens sont reçus, ils ne font pas que passer et cela facilite la rencontre avec l’artiste – quand il est présent – et avec son travail. Dans ce contexte, la connivence s’installe plus facilement. Les gens prennent plus le temps de l’appréhender, de se familiariser avec l’œuvre. Mais je me suis rendue compte que ce travail doit être complémentaire avec une démarche vers le grand public. C’est pourquoi, je loue des espaces commerciaux comme le Viaduc des Arts, l’Hôtel Mezzara un chef d’œuvre d el’Art Nouveau, classé monument historique à Paris qui donne la possibilité d’élargir le public et de faire venir des gens qui ne viennent pas forcément en appartement.

    Vos choix sont assez éclectiques et les artistes que vous exposez ont recours à divers supports. Quels sont vos critères de sélection ?

    Je fonctionne souvent au coup de cœur. J’expose les oeuvres que j’aime et que je peux donc défendre. Le but étant de faire découvrir ces artistes et de vendre leurs œuvres. D’autre part, je sélectionne les artistes qui font un véritable travail de professionnel, qu’ils sortent des Beaux-Arts, qu’ils aient reçu une autre formation ou qu’ils soient autodidactes. C’est leur professionnalisme, leur implication, leur créativité en plus du talent qui priment dans le choix des artistes que j’exposeLa taille des œuvres est aussi devenue également un critère dans la sélection. Certaines œuvres sont monumentales ce qui d’une part complique la logistique d’acheminement et d’exposition et d’autre part rend leur vente plus difficile. Cela pourrait intéresser des institutions par exemple, mais encore faut-il établir un réseau qui soit solide et qui s’engage concrètement vis-à-vis de l’Afrique contemporaine.

    Vous vous rendez régulièrement en Afrique pour rencontrer des artistes. Ce qui vous pousse, c’est la découverte de nouveaux talents ?

    Le sens premier de mon travail c’est la découverte et la rencontre. Cela implique un investissement matériel et personnel. Je ne veut pas me contenter comme c’est souvent le cas de sélectionner des artistes de la diaspora parce qu’ils sont plus faciles d’accès ou de choisir leurs œuvres par le biais de supports comme les catalogues ou Internet. Ma démarche consiste, dans la mesure du possible, à aller à la rencontre des artistes. Quand je suis dans un pays, comme le Congo, le Cameroun ou le Sénégal, j’essaye de voir le plus d’ateliers possible, que les artistes soient connus ou non. Sur place, le bouche à oreille fonctionne bien mais il peut être à double tranchant. Les artistes se connaissent entre eux et quelque fois par amitié me font rencontrer plus des amis que des artistes de grande qualité ! Parfois, j’ai de bonnes surprises mais je ne vois pas que du bon. Il peut y avoir une bonne œuvre d’un artiste qui restera sans suite. C’est là où il faut savoir déceler celui qui travaille sur la continuité.

    Votre démarche envers un artiste s’inscrit-elle dans une perspective sur le long terme ?

    Désormais, oui. Quand j’ai commencé, j’étais dans l’instantané. Avec le temps, je suis devenue plus rigoureuse. Mon approche a évolué et un nouveau critère de sélection s’est imposé. Il n’y a pas que l’œuvre. Il y a aussi quelqu’un derrière. Pour défendre le travail d’un artiste, il faut avoir une relation de confiance avec lui. Sa personnalité et sa démarche rentrent en ligne de compte. Au delà de l’œuvre, je considère aussi l’artiste en fonction de ce qu’il a fait, de l’évolution de son travail, de ses « périodes » et de tous ses projets, c’est pourquoi il me semble primordial d’aller le voir dans son atelier. . Dans la mesure où je travaille avec un artiste dans une perspective de long terme, il faut que lui aussi s’engage à régulièrement mettre ses meilleurs œuvres à disposition de la galerie.

    Parallèlement à votre travail d’exposition, jouez-vous également le rôle d’agent?

    Je ne signe pas de contrat d’exclusivité avec les artistes. Lorsque je représente un artiste c’est avec son accord. Tant qu’il n’est pas connu, je lui conseille de ne pas se lier avec une seule personne mais de multiplier ses réseaux pour se faire connaître et vendre. Mon réseau  » classique  » se situe à Paris, Bruxelles, en Bretagne et dans le Sud. Prochainement je vais exposer à ArtMadrid, un salon d’art contemporain qui se déroule parallèlement à ARCO (Salon international de l’art contemporain).

    Depuis vos débuts, avez-vous senti une évolution dams le regard du public ?

    Lorsque j’ai commencé, il n’y avait pas eu de grandes expositions d’art contemporain africain à Paris. Peu d’espaces sont ouverts à cet art. Le musée Dapper expose des artistes contemporains, mais dans une petite salle attenante à l’espace d’exposition qui reste dévolue aux arts traditionnels. D’une certaine façon, la situation s’est aggravée depuis mes débuts dans ce milieu. Certaines personnes qui avaient comme moi privilégié les expositions en espace privé ont arrêté faute de moyens.

    Bien sûr il y a eu l’exposition Africa Remix à Beaubourg mais y a t-il eu des retombées réelles pour les artistes ? En France le milieu reste cloisonné.

    Certains disent que le Musée du Quai Branly – bien qu’il soit voué aux  » arts premiers  » – va susciter une émulation, éveiller la curiosité des gens et les attirer vers le contemporain.. Tant mieux si ça marche, mais je suis un peu sceptique. La France est à la traîne sur l’art contemporain en général donc encore plus concernant l’Afrique.

    Comment pensez-vous vous démarquer de ce « système » de cloisonnement?

    Je ne prétends pas à ça, j’essaye d’instaurer un rapport de proximité. Ma passion c’est la rencontre et l’échange donc je m’inscris dans une autre démarche. Je tiens à mes recherches sur le continent car elles me permettent d’exposer des œuvres qu’on ne trouve pas forcément en France. J’aime la diversité et elle me pousse à sortir des sentiers battus et donc à prendre des risques.

    Je suis parfois frustrée de voir à quel point les choses restent cloisonnées. Les artistes hors réseau n’ont pas de visibilité. Il faudrait que le milieu soit plus structuré. Ceux qui peuvent le mieux s’en sortir sont ceux de la diaspora car il connaissent le système et naviguent entre deux espaces géographiques.

    Si les différentes initiatives privées se fédéraient, l’émulation que cela susciterait ne pourrait-elle pas déboucher sur de nouveaux projets ?

    Encore faudrait-il qu’elles existent et qu’il y en ait plusieurs ! Cela signifierait que le marché est mûr. Ce qui n’est pas le cas. Je ne demande qu’à être rejointe dans mon projet, mais les initiatives privées sont rares et elles ont surtout du mal à se pérenniser.

    Les collectionneurs d’art contemporain africain ne sont pas nombreux et une fois qu’ils ont la possibilité d’accéder directement aux artistes, ils n’ont plus besoin d’intermédiaires. C’est un réel écueil.

    Avez-vous le sentiment que le marché de l’art africain contemporain est anarchique ?

    Complètement ! Le prix des œuvres varie selon le contexte et les collectionneurs. Arriver en Afrique après le passage d’un riche collectionneur américain, est terrible ! les prix sont faramineux. A l’inverse en cas de besoin et d’obligations familiales, la nécessité faisant loi, certains artistes finissent par terriblement baisser le prix de leurs œuvres (avec certains acheteurs locaux ou amis) même quand ils ont acquis une certaine reconnaissance.

    Quel est le profil des collectionneurs ?

    Un certain nombre d’entre eux acquièrent des œuvres pour leurs entreprises. D’autres pour eux même. La majorité d’entre eux ont un rapport spécifique à l’Afrique, ils sont sensibilisés au continent africain qu’ils connaissent bien et ils sont réceptifs au travail des artistes. Certains collectionneurs constituent leur collection autour d’un thème particulier comme le portait et la complètent en me sollicitant dans ce sens. Les collectionneurs avertis dans une société mondialisée ne peuvent faire l’impasse sur un continent entier, l’Afrique reste à découvrir à travers ce qu’elle a de mieux à donner et en premier lieu sa créativité.

    Extrait du site:

    afrilogo

  • Steve Appel, photographier le mouvement?

    steve-appel-2« C’est une annonce ! »

    Une exposition photo va avoir lieu à la mairie du 15ème arrondissement de Paris du 12 au 17 octobre prochain. Je suis très curieuse de voir le travail de Steve Appel, photographe qui déclenche son appareil pour mieux retranscrire le mouvement dans son suspens …

    Des quelques photos que j’ai eu en avant- première, ça donne envie d’en voir plus. Prises au cours d’un spectacle de danse, ces photos saisissent l’instant que l’œil n’a pas le temps de percevoir. Les corps en mouvement s’arrêtent, suspendus, et seul ce léger flou furtif, inattendu nous rappelle qu’il ne s’agit que d’ 1/100 ème de seconde.

    Que c’est beau ces particules temporelles quand elles sont saisies avec grâce et finesse !

    Steve Appel a suivi le spectacle de deux danseurs, Deborah Lary et Assan Beyeck Rifoe, sur une chorégraphie de Faïzal Zeghoudi.. Il en expose les photos et vous propose d’imaginer votre propre chorégraphie en passant de l’une à l’autre. steve-appel-3Moi, je vous propose de faire un tour Salle grenelle de la Mairie, 31 rue Péclet dans le 15ème , vernissage le 9 octobre à partir de 18h, du 12 au 17 octobre 2015.

    Steve Appel fait partie de la « Happy génération ».

    lila-pik4  Lila Pik 🙂

  • Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Festivals Chine, des clowns de Paris une autre aventure

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine, les ambassadeurs de la bonne humeur

    Voilà une autre expérience de personnes qui désiraient vivre autre chose, une aventure extraordinaire et loin des sentiers battus Changer sa vie de tous les jours ajouter un » petit plus » au train- train du quotidien. L’association « sourires sans frontières » leur a proposé de partir pour un voyage aux confins de l’Extrême orient, de participer avec d’autres amateurs à un festival en Chine où ils de viendraient le temps de 2 semaines de vrais artistes évoluant dans un monde inconnu fait de scènes, de performances et de « starmania ».

    Ces personnes, entourées de professionnels, ont décidé un jour de se lancer dans une aventure artistique et humaine, de monter sur une scène, de se dépasser, de se découvrir.

    La « happy génération » est née car le désir de changer sa vie, peut- être même de changer sa vie, est l’idée maîtresse de ce voyage.

    Au retour pour la plupart de nous, la vie avait plus de saveur et l’avenir ne pouvait s’articuler que dans le changement.

    Mercredi, le départ des clowns de Paris

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi, les clowns de Paris en terre chinoise

    .Shanghaï Airport.

    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un trombone égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
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    Vendredi, ça se précise pour les clowns de Paris

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!

    Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghai passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi, les clowns de Paris avec bonne humeur se mêlent aux autres festivaliers

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vignerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
    .
    Il y a quelques absents qui flirtent avec Morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï. C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aiming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Maghreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du service d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalesque » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche, journée sans spectacle pour les clowns de Paris

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Fayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, déshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi, les clowns de Paris et les enfants

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    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet événement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi, la fête continue pour les clowns de Paris

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Bouddha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
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    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi clowns de Paris visitent


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    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pékin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
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    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi les clowns de Paris se détendent

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi déjeuner de gala pour les clowns de Paris


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
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    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche et ça continue…. encore et encore!!!

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantal et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distribuerons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devenons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi, les clowns de Paris à la gare

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
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    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardiles clowns de Paris dans le train

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’I- Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répéter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
    .
    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi, parade a I-Chang

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Y-chang, noire de monde, Foule nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mêlent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi, bientôt le départ pour les les clowns de Paris


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

    Carnets de voyage en asie

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  • Enfants chinois, Une journée particulière

    Enfants chinois, Une journée particulière

    Une journée particulière

    Paris reçoit des enfants chinois un jour de printemps.

    Ils arrivent, ils sont là dans les cars qui vrombissent comme des chevaux intrépides. Depuis plus de 3 mois, les enfants du centre de loisirs attendent et préparent cette journée très spéciale qui les transportera pour quelques heures dans un autre univers plein de rires, de couleurs, de chants, de danses, de musique et de dépaysement.

    Ils ont décoré la grande salle afin d’accueillir ces invités de choix qui viennent de si loin, 10 000 kms, pour les rencontrer. Des dessins de bienvenue, des tours Eiffel scintillantes seront des cadeaux appréciés par nos lointains convives. Quand la portière brusquement s’ouvre, l’excitation et l’effervescence font soudain place à un silence religieux.

    Le sourire aux lèvres, une quarantaine d’enfants chinois descendent du car, comme happés par la foule, ils sont incroyables, fiers de venir en France peut- être pour la première fois depuis des générations. Des petits yeux bridés et malicieux balaient l’auditoire subjugué par cette apparition tant espérée.

    Après quelques minutes d’observation, bientôt tous les enfants Chinois et Français jouent ensemble, se chamaillent comme si la langue n’était plus une frontière infranchissable. Les rires fusent, les groupes se forment dans la cour de récréation, tout paraît normal. Bientôt dans le réfectoire, tous s’attablent pour un repas amélioré. De l’eau tiède pour nos amis chinois a été prévue car il leur est impossible de boire glacé ou simplement froid. Ils hésitent un instant devant des plats inconnus et la curiosité restant toutefois la plus forte, ils s’emparent de ces ustensiles si étranges, fourchettes et couteaux, et dégustent ces plats si exotiques. Les petits artistes chinois enfin rassasiés sont fin prêts pour présenter leur show.

    Ils se maquillent, se parent de leurs habits chatoyants et se chauffent afin de présenter leur spectacle. Une fois sur scène ces enfants se transforment immédiatement en vrais professionnels et nous assènent un spectacle époustouflant. Comment pouvions nous imaginer que des enfants puissent atteindre ce degré de technicité et cette maîtrise de leur art. Ils sont incroyables, ils savent tout faire, chanter, danser, jouer la comédie, jongler, faire des acrobaties… Un show à la chinoise qui nous laisse tous pantois et dubitatifs. Encore sous le choc, les spectateurs, adultes et enfants laissent soudain éclater leur joie en faisant une « standing ovation » interminable et empreinte d’émotion.

    Leur route ne s’arrête pas ici car ces enfants artistes, vont faire le tour de l’Europe et offrir gratuitement des spectacles dans les plus grandes villes d’Europe. La séparation reste un moment difficile et des larmes vont couler sur les joues des petits Français et des petits Chinois.

    Une journée a suffi pour faire naître des amitiés et une vraie complicité . Certains enfants ont promis de s’écrire et d’autres de venir un jour revoir leurs petits amis dans l’empire du milieu. Des souvenirs indélébiles vont rester gravés dans les mémoires.

    ©Reportages d’asie et asie reportages

  • Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Le photographe à l’objectif  » débridé » met en scène des dormeurs paisibles qui nous parlent du Vietnam.



  • ZHANG Hongyu

    ZHANG Hongyu

    ZHANG Hongyu, artiste chinois expose

    « ELLE »

    ZHANG Hongyu, artiste chinois

    Zhang Hongyu ou « Celui qui voyage sous le signe de l’eau. »

    Cet artiste contemporain dont l’approche figurative rejoint la grande tradition des expressionnistes occidentaux, n’en demeure pas moins un puriste de l’art extrême oriental où le dépouillement des formes et des couleurs satisfait à l’essentiel. Zhang Hongyu présente une œuvre marquée par une « mise en relief du sujet traité ».

    Cette approche peut-être considérée par certain comme désuette et pour d’autres elle touche au sublime ; il en est ainsi des goût et des couleurs. A l’heure ou l’on confond vitesse et précipitation, art et Pan Art.

    Retourner à l’essentiel, c’est cela être efficace ! Comme l’eau qui invariablement retourne à la source.

    JPB

  • Mu Tranier-Alaux, l’artiste des lumières

    Mu Tranier-Alaux, l’artiste des lumières

    Mu Tranier-Alaux, l’artiste des lumières.

    Mu Tranier-Alaux,

    Vous pouvez retrouver ses œuvres dans son atelier, la « mu-gallery » au 53 rue blanche dans le 9ème, sur rendez vous. (06 07 52 03 29), ou sur internet .

    Artiste Franco Toulousaine vivant à Paris, Mu Tranier-Alaux a exposé ses « abstractions figuratives et poétiques » à la galerie Thuillier. 25 œuvres ont été présentées de 2005 à 2008, des huiles de mue aux gommes laque, avec un arrêt sur image de deux portraits à l’huile, dont Giri Nari, grand Saint de l’Inde. Une œuvre, « impression du soleil levant » sera exposée cet automne à la résidence d’été de la cité impériale du japon.

    Pourquoi l’Asie ?

    « l’Asie est mon influence racine de l’Etre dans l’art. Des encres de la Chine aux espaces silencieux du Japon, je travaille parfois à l’ombre des grands maîtres Indiens.

    De là je tire sûrement quelque chose du japon, quant au lyrisme, il est très Chinois dans l’âme, seul les cadres diffèrent. »

    Zao Wo Ki !!! c’est du Zao Wo Ki !!! et bien non, elle ne le connaissait même pas.

    L’inspiration de Mu Tranier-Alaux rejoint spontanément celle des très grands : elle joue avec les lumières et les techniques comme un enfant qui s’émerveille de ce qu’il découvre. Chaque nouvelle oeuvre est un pas de géant vers une destinée prometteuse.

    Mary Ducasse

    « Je suis tombée sous la lumière d’un phare, Et les oiseaux avaient leurs ailes, L’eau semblait ruisseler des caniveaux… … Je ne me souviens que de cette vague impression d’abandon Et de l’Amour qui m’enveloppait. » La feuille morte. Mu

    Pour en savoir plus sur Mu Tranier-Alaux vous pouvez cliquer sur « mu sa vie, son œuvre »


  • Expo, partir avec un bout d’expo dans la poche …

    Expo, partir avec un bout d’expo dans la poche …

    Expo, les carnets de Lila Pik- vendredi 17 septembre- 19h30

    C’est le pari de Take me, (i’m yours), une exposition à la Monnaie de Paris, où toutes les œuvres exposées sont offertes aux visiteurs.

    Au- delà du côté artistique plutôt limité, c’est bien le concept qui interpelle.

    Pyramides de vêtements, tapis de bonbons bleu azur, tours Eiffel miniatures, capsules d’air, flacons d’eau de rose, boites de sardines, posters, journaux … Vous prenez ce que vous voulez de ces œuvres éphémères qui évoluent au fur et à mesure des passages des visiteurs …

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    On rentre dans une caverne d’Ali baba, on sourit, on s’étonne, on prend timidement un objet, puis un autre, puis un autre. On participe, on transforme les installations par nos envies de posséder un exemplaire de ces objets en série … Et d’un coup, le partage est là: la langue se délie, les sourires s’échangent, les visiteurs communiquent entre eux.« ah ! c’est drôle, pour une fois où l’on peut se servir, qu’est- ce qu’ils vont encore inventer, mais à quoi ça sert ? ».

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    Oui, voilà ! A quoi ça sert ? Je suis rentrée avec tous mes objets dans mon sac. En fait, je me suis demandée pourquoi je les avais pris ??… Je n’en avais pas forcément besoin, ça ne me plaisait pas forcément non plus. Et j’ai entamé tout un processus de réflexion: pourquoi l’expo, pourquoi mon sac était rempli, pourquoi je me sentais conditionnée, à quoi sert l’art, comment le partager … Et c’est là où je me suis dit que l’expo frappait fort.

    L166xH74_gif_lila-pik4-4-ed21fLila Pik 🙂

    Du 16 septembre au 8 novembre 2015, Monnaie de Paris, 11 quai de Conti 75006 paris.

  • Asie nourriture ou la « grande bouffe »

    Asie nourriture ou la « grande bouffe »

    Asie le pays de la « grande bouffe »

    Carnets de voyage en asie

    Je suis un un globe-trotteur invétéré et je traverse l’Asie toujours avec délectation. Mes voyages me laissent inévitablement comme un goût de culture culinaire au fond du palais.

    Des odeurs, des senteurs et des couleurs réveillent mes papilles laissant dans la bouche des souvenirs presque palpables. En Chine manger est une seconde nature, et l’on ne dit pas « bonjour » mais  » as tu mangé ». Suite à de grandes périodes de famine, l’on dit que les chinois ingurgitent tout ce qui vole, sauf les avions et tout ce qui a quatre pattes, sauf les bancs.

    Un telle profusion de nourriture sur tous les étals m’a toujours étonné. Dans les restaurants, souvent grands comme des halls de gare, la présentation des plats me donne le tournis. Sur de longues tables interminables une multitude de « gourmandises » inconnues s’étalent devant mes yeux m’invitant à choisir des « Bizarreries » venues d’ailleurs.

    La grande difficulté est de choisir car nous cherchons souvent à faire des comparaisons avec notre propre cuisine et parfois après une longue hésitation et un choix « cornélien » nous nous apercevons que le goût ne correspond en rien à nos attentes.

    Comme dans un musée je vais visiter ce pays extraordinaire où l’odorat, la vue et le goût s’allient pour mon plus grand plaisir.

    Asia the land of « great food »

    Motorcycle Diaries in asia

    I am an inveterate globetrotter and I always through Asia with relish. My trips inevitably leave myself a taste of culinary culture to the bottom of the palace.

    Smells, scents and colors awaken my taste buds in the mouth leaving memories almost palpable. In China eating is second nature, and it does not say « hello » but « as you eat. » After long periods of famine, the Chinese are said to ingest anything that flies, except airplanes and everything that has four legs except benches.

    One such profusion on all food stalls always amazed me. In restaurants, often as large station halls, presentation of the dishes makes me dizzy. Over long endless tables a multitude of « delicacies » unknown spread before my eyes inviting me to choose « Oddities » from elsewhere.

    The great difficulty is to choose because we often try to make comparisons with our own and sometimes after a long hesitation and choice « Cornelian » we find that the taste in no way corresponds to our expectations.

    As in a museum I will visit this extraordinary country where smell, sight and taste combine to my delight.

    Asien das Land der « great food »

    Motorrad-Tagebücher in Asien

    Ich bin ein eingefleischter Globetrotter und ich immer durch Asien genüsslich. Meine Reisen zwangsläufig einen Geschmack von Esskultur lassen mich auf dem Boden des Palastes.

    Gerüche, Düfte und Farben wecken meine Geschmacksnerven in den Mund verlassen Erinnerungen fast greifbar. In China essen ist zweite Natur ist, und es nicht zu sagen « Hallo », aber « , wie Sie essen. » Nach langen Perioden der Hungersnot, die Chinesen, sagte, alles, was fliegt, außer Flugzeugen und alles, was vier Beine hat, außer Bänken einnehmen.

    Eine solche Fülle an allen Ständen mich immer erstaunt. In Restaurants, die oft als große Bahnhofshallen, Präsentation der Gerichte macht mich schwindlig. Über lange endlose Tabellen eine Vielzahl von « Delikatessen » unknown Ausbreitung vor meinen Augen die Einladung zu « Kuriositäten » aus anderen Ländern wählen.

    Die große Schwierigkeit besteht darin, zu entscheiden, weil wir oft versuchen, Vergleiche mit unseren eigenen und manchmal auch nach einem langen Zögern und Wahl « Karneol » Wir finden, dass der Geschmack in keiner Weise entspricht unseren Erwartungen zu machen.

    Wie in einem Museum werde ich dieses außergewöhnliche Land zu besuchen, wo Riechen, Sehen und Geschmack kombinieren, um meine Freude.

    Asia la tierra de « la comida »

    Diarios de motocicleta en asia

    Yo soy un trotamundos empedernido y siempre a través de Asia con fruición. Mis viajes inevitablemente dejan a mí mismo una muestra de la cultura culinaria de la parte inferior del palacio.

    Los olores, aromas y colores despiertan mis papilas gustativas en la boca dejando recuerdos casi palpable. En China comer es una segunda naturaleza, y no dice « hola », pero « lo que come. » Después de largos períodos de hambruna, los chinos se dice que ingerir cualquier cosa que vuele, excepto aviones y todo lo que tiene cuatro patas, excepto bancos.

    Un tal profusión en todos los puestos de comida siempre me asombró. En los restaurantes, a menudo como grandes salas de la estación, la presentación de los platos me marea. Más de tablas largo sinfín de una multitud de « delicias » propagación desconocido delante de mis ojos que me invitaba a elegir « Rarezas » de otra parte.

    La gran dificultad es elegir porque a menudo tratamos de hacer comparaciones con los nuestros y, a veces después de una larga vacilación y la elección « cornalina » nos encontramos con que el sabor de ninguna manera corresponde a nuestras expectativas.

    Como en un museo voy a visitar este extraordinario país en el olfato, la vista y el gusto se combinan para mi deleite.

    “大食品”亞洲之地

    摩托日記在亞洲

    我是一個根深蒂固的環球旅行,我總是通過亞洲津津有味。我的旅行難免會留下自己的飲食文化的味道宮殿的底部。

    氣味,氣味和顏色喚醒我的味蕾在口中留下的記憶幾乎是顯而易見的。在中國吃的是第二天性,並且它不說“你好”,而是“你吃。”飢荒之後長時間,中國人說,攝取天上飛的,除了飛機和一切有四條腿,除了長凳。

    這樣一個繽紛的所有食品攤位總是讓我吃驚。在餐廳,常作為大型站廳,展示的菜餚讓我頭暈目眩。在無盡的長表的許多“美味佳餚”未知傳播我的眼睛邀請我從其他地方選擇“奇人異事”之前。

    偉大的困難是選擇,因為我們常常試圖與我們自己的,有時經過長時間的猶豫和抉擇“玉髓”我們發現,在沒有辦法的味道符合我們的預期比較。

    作為一個博物館,我將參觀這個非同尋常的國家,嗅覺,視覺和味覺結合起來,我的喜悅。