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  • Coup double pour Miquel Barceló : au musée Picasso et à la BNF à Paris.

    Coup double pour Miquel Barceló : au musée Picasso et à la BNF à Paris.

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    Les petits carnets de Lila Pik

    Paris le 21 mars, 1er jour du printemps :MIQUEL-BARCELO-MUSEE-PICASSO-5

    2 inaugurations pour le même artiste au même moment, il faut choisir.

    Ce sera le Musée Picasso. A posteriori, j’aurais bien fait également la BNF, tant cet artiste me paraît être aussi prolifique que protéiforme.

    Donc, Barceló est un artiste peintre- sculpteur espagnol reconnu me dit wikipédia. Ce qui s’est vérifié ce soir, au vu des caméras et surtout de la fameuse perche avec son micro qui s’élevait au dessus de la mêlée, très joli !

    Il était devant les peintures qui me plaisaient le plus ! De grandes toiles torturées, bosselées, qui demandent à être infiltrées pour dévoiler leurs secrets.MIQUEL-BARCELO-MUSEE-PICASSO-3

    En filigrane, la thématique de la tauromachie si l’on veut retrouver des repères ; mais je recommande plutôt une plongée libre et une découverte lente de ces univers mouvants et émouvants. L’œil s’accroche à la matière, l’esprit déambule dans la toile, et ricoche sur toutes les richesses qui apparaissent au fur et à mesure et au gré de notre perception.

    Dans un autre espace, juste prendre le temps de regarder un mur de briques qui n’est pas un mur de briques tout en étant un mur de briques …

    L’ expo rassemble diverses œuvres : peintures, céramiques, sculptures.MIQUEL-BARCELO-MUSEE-PICASSO-2

    MIQUEL-BARCELO-MUSEE-PICASSO-4Peu, mais franchement assez diversifiées pour interpeller le visiteur… On peut ne pas aimer mais on sent une véritable force créative et un vrai travail artistique.

    Beaucoup de monde à ce vernissage, surtout autour du buffet,… Mais je pense avoir fait le bon choix en descendant directement à l’expo au sous- sol ! 😉

    L166xH74_jpg_lila-pik-78be13

     

    Miquel Barceló., Sol y sombra, du 22 mars à fin juillet 2016, au Musée national Picasso-Paris, 5, rue de Thorigny, 75003 Paris,
    Miquel Barceló. Sol y sombra, du 22 mars au 28 août 2016, à la BNF, site Mitterrand, Galerie 1, Quai François-Mauriac, Paris 75013

  • THIERRY BEYNE

    THIERRY BEYNE

    THIERRY BEYNE, EXPOSITION DE PHOTOS EN NOIR ET BLANC DE

    samedi 21 juillet 2007 par Asietralala

    Thierry Beyne « En noir et blanc »

    - Vietnam

    - Inde

    - Vietnam

    - Srilanka

    - Vietnam _
    - Srilanka

    - Srilanka

    - Thaïlande

    - Inde

    - Thaïlande

     

  • Steve Appel, le photographe du mouvement

    Steve Appel, le photographe du mouvement

    appel steveSteve Appel, le photographe du mouvement

    Ingénieur de formation je me suis intéressé à la photo numérique quand elle était encore l’objet de mépris et railleries de la part des « vrais photographes » pour qui seul l’argentique avait droit de cité. J’ai suivi les stages animés par CARLO WERNER, ils m’ont sensibilisés aux côtés « artistique » de la photo. Mon objectif initial était de réaliser des photos pour les besoins d’amis peintres ou

    sculpteurs. Depuis quelques années, je me suis spécialisé dans la photo des spectacles vivants : danse contemporaine, théâtre, etc. Mes photos ont souvent été utilisées pour illustrer des reportages sur des artistes dans des revues d’art ou de danse ou pour des pochettes de CD, affiches, flyers et autres visuels.

    J’expose régulièrement mon travail dans des expositions personnelles ou en groupe et participe à la Biennale Fotograf 15 depuis la création de cette manifestation où j’ai eu l’honneur à plusieurs reprises d’être lauréat d’un prix.

    steve appelSteve Appell

    Steve AppelSteve AppelSteve Appel

    Steve Appel
    Steve Appel

     

    steve appelsteve appel

    steve appelsteve appel
    Steve Appel, the movement of the photographer
    Trained as an engineer I am interested in digital photography when she was
    yet the object of scorn and ridicule from the « real photographers » for
    who alone had the silver citizenship. I followed the courses animated by CARLO
    WERNER, they have sensitized me to the « artistic » side of the photo. My
    original goal was to take photos for friends needs painters
    sculptors. In recent years, I specialized in photo
    live performances: contemporary dance, theater, etc.
    My photos were often used to illustrate stories about artists
    in art journals or dance or CD covers, posters, and fliers
    Other visuals.
    I regularly exhibited my work in solo exhibitions or
    group and participates in the Biennale Fotograf 15 since the creation of this
    event where I had the honor several times to be a prize winner.

  • Exposition, Carousel do Louvre

    Exposition, Carousel do Louvre

     

     

    DIALOGUE ENTRE tableaux chinoisL’ORIENT ET L’OCCIDENT

    CARROUSEL du LOUVRE

    30 octobre au 1er novembre 2015

    Vernissage de l’exposition: 29 octobre 2015 à 18h30

     

    Le Centre des Echanges Culturels et Artistiques Franco-Chinois, dirigé par Aiming Tong-Picard, et Cap

    Cultures organisent depuis près de cinq ans le salon Dialogue entre l’Orient et l’Occident. Cette

    exposition a pour objectif de promouvoir les échanges culturels et artistiques entre la Chine et la France

    et d’affirmer le talent de nombreux artistes internationaux, qu’ils soient peintres, sculpteurs ou encore

    photographes.

    Cette nouvelle édition 2015, dont les villes d’Avon et de Moret-sur-Loing sont partenaires, présente cette

    année la particularité de réunir deux expositions distinctes :

    ⟐ Dialogue à travers les Grandes Routes de la Soie

    Exposition conjointe de deux artistes chinois et français confirmés : LAN Tusheng et Rémy ARON.

    ⟐ Dialogue entre l’Orient et l’Occident

    Exposition collective avec la participation de plusieurs artistes chinois et français issus de divers

    horizons.

    C’est au Carrousel du Louvre, haut lieu culturel unique, qu’il sera permis à ces artistes de valoriser la

    longue histoire et les spécificités des Beaux-Arts Contemporains de la Chine.

    Un espace de 3 100 m2, divisé en trois salles, présentera les échanges entre les artistes des deux pays.

    L’exposition Dialogue à travers les Grandes Routes de la Soie se tiendra Salle Delorme, tandis que les

    artistes participant à l’exposition collective Dialogue entre l’Orient et l’Occident exposeront leurs œuvres

    au Foyer et Salle Gabriel.

     

     

     

     

  • FIAC : Hors les murs au jardin des plantes

    FIAC : Hors les murs au jardin des plantes

    Paris le 20 octobre, sous un ciel bas et gris :

     

    En parallèle de la FIAC, Le programme hors les murs propose un parcours d’œuvres exposées dans différents endroits de Paris : Tuileries, Louvre, petit palais, place Vendôme … Ce soir, je suis allée en avant- première, au jardin des plantes. 19 œuvres à découvrir au gré d’une flânerie dans ce jardin et dans la grande galerie de l’évolution. Elles ont été sélectionnées par rapport à une thématique d’actualité : nature et environnement. Bon …. Pourquoi pas. La COP21 n’étant pas très loin, on peut comprendre le choix apparemment stratégique ..hors les murs-2

    Heureusement, pendant la semaine de la FIAC, des étudiants de l’école du Louvre seront présents pour discuter avec vous et pour vous expliquer la démarche conceptuelle (parfois plus intéressante que l’œuvre elle- même) ; ça s’appelle de la médiation culturelle 🙂 Oui, parce que devant certaines œuvres, on a bien besoin d’un petit coup de pouce pour dépasser nos premières impressions pas toujours enthousiastes.

    Mais peu importe, l’intérêt c’est la découverte, le questionnement, et il y a matière avec ce « hors les murs 2015 ».La promenade s’est terminée dans la grande galerie de l’évolution, spécialement ouverte pour l’inauguration de cette opération. Très bel endroit et aussi so chic de déambuler dans les coursives une coupe à la main !

    L166xH74_gif_lila-pik4-4-ed21f Lila Pik

    hors-les-murs

    Du 16 octobre au 23 novembre au jardin des plantes. Toutes les infos sur le site http://www.fiac.com/paris

     

  • Anh QUACH et Van Chi WEI, Expo éphémère

    Anh QUACH et Van Chi WEI, Expo éphémère

    Anh QUACH et Van Chi WEI

     la peinture à 4 mains

    Peintres et autre chose aussi, des artistes qui nous font découvrir un autre univers.

    Des beautés toujours plus belles. Les cyclooopies sont sur une mission. Exposer une beauté vive et libre. Du monde entier, les miroirs vont se répondre en échos « Je suis la plus belle… », et les cœurs vont se remplir de satisfaction et de sérénité.

    Les cyclooopies…avec trois « o ». Elles ont un œil bleu qui favorise la Chance et trois seins qui apportent Bonheur, Richesse et Longévité. Et elles sont très très belles, parce qu’elles se sentent belles.

    « D’une beauté vive et libre… » Elles expriment un élan vers une beauté vive et libre selon l’inspiration personnelle de chacun.

    Vous l’avez pressentie, les cyclooopies révèlent votre beauté extrême à vous.


    Anh QUACH et Van Chi WEI qui sont- elles?

                                                       

    Nous sommes chinoises mais nées au Vietnam, et naturalisées françaises depuis !

    Nous sommes mère et fille, la création est pour nous une joie familiale ! Maman, dans sa jeunesse, a eu une formation de professorat de haute couture à la Paris, elle est retraitée maintenant. Moi, dans ma jeunesse : )), j’ai fait des études supérieures en mathématiques, et je travaille actuellement dans le management de projets informatiques.

    C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les cyclooopies : Tirosie est joyeuse, Moontaxie rêve, Aïmie est sereine, Dorémie Chante, Pitchoulie est gracieuse et glamour, Paomie s’affaire sans cesse, Toobie et Nottoobie sont comédiennes…

     

  • Guy Coda  « la galerie éphémère »

    Guy Coda « la galerie éphémère »

    codaGuy Coda , l’artiste par « l’excellence »

     

    Extrait d’une interview donné par Guy Coda à Open Mag le 17 octobre 2015

    Open Mag : En fait, tous ces personnages que vous dessinez, qui sont-ils ? Est ce qu’ils existent ?

    Guy Coda :- Oui ils existent bien sûr, dans ma tête d’abord, et sur le papier ensuite !

    Open Mag : Bon d’accord, ils existent sur le papier, mais pas dans la vie ?

    Guy Coda : Au contraire, ils sont d’abord dans la vie, peut être plus encore que vous et moi !

    Open Mag : ?…

    Guy Coda : Je m’explique : un dessin, une peinture, une poésie, une musique, un film, disons pourcoda

    simplifier une œuvre d’art- est peut être la plus forte manifestation de la vie ! En tous cas elle

    en est la forme la plus élaborée, la plus synthétique, celle qui nous différencie de l’animal et

    qui rend si singulière notre condition humaine. Les peintures pariétales sont la preuve qu’un

    des premiers actes de cette humanité naissante a été la création d’œuvres d’art, et quelles

    œuvres ! On peut donc en conclure, sans prendre trop de risques, que la création artistique est

    inhérente à la condition humaine.et par conséquent l’œuvre d’art est bien inscrite dans la vie !

    Mais bon, j’extrapole un peu, excusez moi, mais pour en revenir à mes personnages, vous

    avez raison, ce sont des personnages à la fois réels et fictifs. Fictifs parce que ce ne sont pas

    des portraits de gens existant, et réels car ils sont tout à fait vraisemblables, ils pourraient

    parfaitement exister ! En fait, ils ne sont pas réels mais réalistes !

    codaOpen Mag: Mais ne serait-ce pas plus simple de dessiner de vraies personnes ? Parce que j’imagine

    qu’ inventer tous ces visages, ça doit être assez compliqué, non ?

    Guy Coda : Pendant des années j’ai passé beaucoup de temps dans les cafés et autres lieux publics à

    faire le portrait des gens que je rencontrais. Cela a été pour moi une expérience très

    enrichissante mais j’ai fini par m’en lasser ! J’ai réalisé que dessiner des gens qui existent me

    limitait justement à ce qui existe- dans le sens réducteur du terme-, que cela créait une sorte

    de connivence obligée avec une chose qui me tenait à sa seule réalité. La dictature de la

    ressemblance est à cet égard exemplaire. Or j’ai besoin, comme tout créateur digne de ce

    nom, de m’extraire de cette réalité, me la réapproprier, l’extrapoler, la dépasser pour laisser

    s’exprimer ma singularité d’artiste !

    Open Mag : Oui, je vois ! Mais ne trouvez-vous que votre dessin, dans sa forme, est assezcoda

    classique ?

    Guy Coda : Vous savez, quand on cessera de mettre les gens dans des boites avec une étiquette et

    qu’on tournera le dos aux effets de mode, on aura fait un vrai pas en avant vers l’intelligence !

    Je ne sais pas si mon dessin est classique ou pas et pour tout vous dire je m’en contrefous ! Je

    ne dessine comme personne et personne ne dessine comme moi. Mon dessin n’est pas dans

    une mode quelconque qui ne vaudrait que parce que quelqu’un d’autre l’aurait décidé à ma

    place ! D’ailleurs, avant de commencer cette série j’ai travaillé longtemps des images de type

    « expressionniste » (tiens, encore une étiquette) qui sont peut être ce qui correspond le mieux

    à mon tempérament. Si j’ai choisi aujourd’hui un dessin en apparence plus « classique », c’est

    de façon délibéré, afin de mieux servir mon propos actuel. Comme ça au moins je ne peux pas

    me démoder !

    codaOpen Mag : Mais que représentent pour vous tous ces dessins ? En fait que recherchez-vous ?

    Guy Coda : L’art c’est le paradoxe de Zenon ! De même qu’Achille ne rattrapera jamais la tortue, je

    pense, comme tous mes confrères, être à la recherche de moi-même, de cet autre « moi » que

    nous poursuivons depuis toujours et que, fort heureusement, nous ne rencontrerons jamais !

    Finalement tous ces portraits ne sont peut être que des autoportraits détournés !

    Open Mag : Peut être, mais pourquoi « heureusement » ?

    Guy Coda : Parce que si on finissait par rattraper ce que nous poursuivons, notre quête du Graal

    s’arrêterait là et tout serait dit ! Ce serait la mort !…Et je ne veux pas mourir, pas tout de

    suite ! (rires)

     

    Un artiste talentueux que nous allons suivre tout au long de son évolution grâce à nos « Expositions éphémères ».

     

    Guy Coda  <davincicoda@orange.fr>

     

    ETUDES – FORMATION

    1969-70: Etudes à l’école de peinture décorative “Eugène Blot” à Reims. Obtention du diplôme de peintre – décorateur en juin 1970.

    Parallèlement, suit les cours des Beaux Arts de Reims en auditeur libre.

    Octobre 1970: Reçu sur concours à l’école Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (E.N.S.A.D.) à Paris.

    1970 – 71: 1ère année d’ arts plastiques à la Faculté de Vincennes.

    1971 – 74: Etudes à l’E.N.S.A.D. et obtention du diplôme de l’école en juin 1974

    Depuis 1985 : Professeur de dessin à l’ E.N.S.A.D.

    EXPOSITIONS DE PEINTURES

    a) Individuelles

    1978: – Galerie Robert Clarence – Paris

    1981 – 82: – Sté Hewlett-Packard – Orsay

    1982: – Galerie Caveyrac- Paris

    – Centre culturel “Les venelles” – Bruxelles

    1986: – Semur en Auxois – Cote d’Or

    – “Le forum d’Artémis” – Besançon – Avec la participation

    de FR3 Régions

    1988: – Galerie Saint Martin – Chatillon sur Seine

    – Rue de Flandres – Paris

    1990 – 91 – 92: – Galerie D’Klic – Paris

    1991 – 92 – 93: – Verneuil sur Avre (Eure)

    1991: – Bernay (Eure)

    1992: – Galerie Didot – Paris

    – Galerie “Préface”- Paris

    1992 – 93 – 94: – Galerie 157 – Villemomble

    2001: Galerie “les cinq sens” – Paris

    2002 : Hôtel Sofitel – Paris- les Halles

    2003 : maison de la Beauce – Orgères en Beauce (28) Galerie Janos Paris 5ème

    2004 : Saint Ouen

    2005:Musée de La Poste – Paris –

    Salon du Raincy – Invité d’honneur

    Salon des Jonquerrets de Livet(27)- Invité d’honneur

    Exposition avec la D.R.A.C. Rhône –Alpes

    de juillet à août 2006 à Modane (73)

    2007 : Théâtre de poche (Chartres)

    Berlin – Galerie Kunstkreis

    2011: -Galerie « ARCIMA » –Paris

    2013 : Salle saint Michel – Bonneval

    b) Collectives

    1982: – Salon du dessin et de la peinture à l’eau – Grand Palais – Paris

    1983: – Salon de la société nationale des Beaux Arts – Grand Palais – Paris

    – Mairie du 4ème arrondissement – Paris

    1985: – Salon “les pastellistes actuels”- Les Ulis

    1982 – 86 – 87: – Musée de Tonnerre – Yonne

    1988: – 4ème salon international de Chinon

    1991 – 93: – “Le lièvre d’or” – Salon du conseil général – Dreux

    1992: – 1ère biennale de Marvejols (Lozère)

    1994: – Salon du Raincy

    2000: -5ème biennle de Marvejols

    2007: Abbaye de Nottonville (28) avec le collectif

    «Synchronicales »

    Redoute marie-Thérèse (73  

    NEC- saint Priest en Jarrez

    Berlin Galerie  Kunstkreis 

    Espace Cardin – Paris

    2008: Château de Chasselas

    DIVERS

    Parallèlement à son activité de peintre, a à son actif plusieurs réalisation en tant que graphiste, notemment la création de plusieurs timbres pour La Poste (séries 1 et 2 des parcs nationaux – 1996/97- carnet « héros d’aventure » – 1997 – timbre « vive les vacances – 1998 – timbre « 50ème anniversaire du conseil européen » et « Jeux olympiques de Nagano / super G- pour la poste d’Andorre -1998/99 –» 2006 : bloc de 10 timbres « coupe du monde de football 2006 – deux carnets (24 timbres) série « la France comme j’aime » parution nationale mai 2009.

     PRIX

    1988: Salon international de Chinon: médaille d’or du dessin “jeunes”

    1991: Dreux-Médaille d’or du Conseil Général section “Pastels”

    1992: Marvejols – Médaille d’or du salon décernée par le Conseil général avec le concours de la DRAC de Languedoc-Roussillon

    1994: Le Raincy – Médaille d’or du salon

    1996: Prix du plus beau timbre de l’année (La Poste-série “Parcs Nationaux”) élu par plus de 30 000 collectionneurs. Concours organisé par La Poste et la Sté IPSOS

    1997: Prix de la plus belle série de l’année (La Poste -série “Héros d’aventures”) Idem 1996

    1998: Lauréat du cconcours  organisé par La Poste pour le timbre “Vive les vacances”

    2010: Lauréat du concours organisé par La Poste pour la série (24 timbres) « La france comme j’aime ».

    Beaucoup d’artistes talentueux!!! Nous désirons les aider , alors n’hésitez pas à nous contacter pour une web expo.

  • Marionnettes « Léonce et Léna » un enchantement !

    Marionnettes « Léonce et Léna » un enchantement !

    LEONCE ET LENA de Georg Buchner adaptation et mise en scene Gregoire Callies au Theatre de l'Atlante du 28 septembre au 8 octobre 2015. Avec : Gregoire Callies et Marie Vitez (Photo by Victor Tonelli/ArtComArt)
    (Photo by Victor Tonelli/ArtComArt)

    J’ai vu un très beau spectacle de marionnettes- poupées (pas de fil, ouf!) sur une adaptation d’une pièce de Büchner : Léonce et Léna. C’était vraiment magique, comme si on faisait un saut dans le beau monde imaginaire de l’enfance.

    LEONCE ET LENA de Georg Buchner adaptation et mise en scene Gregoire Callies au Theatre de l'Atlante du 28 septembre au 8 octobre 2015. Avec : Gregoire Callies et Marie Vitez (Photo by Victor Tonelli/ArtComArt)
    (Photo by Victor Tonelli/ArtComArt)

    La pièce en soi, est un genre de petite comédie philosophico-surréaliste qui soulève des questions sur le sens de la vie, le pouvoir, la communication … selon votre sensibilité. Car j’avoue que, pour moi, ce n’est pas cela qui m’a le plus marquée.

    Ce que j’ai aimé, non, adoré c’est le spectacle, justement !

    Un décor de maison de poupées qui s’anime, se déploie, se transforme sous nos yeux écarquillés. Deux comédiens marionnettistes pour faire jaillir l’émerveillement, et faire résonner en nous le petit enfant qui sommeille.

    LEONCE ET LENA de Georg Buchner adaptation et mise en scene Gregoire Callies au Theatre de l'Atlante du 28 septembre au 8 octobre 2015. Avec : Gregoire Callies et Marie Vitez (Photo by Victor Tonelli/ArtComArt)
    (Photo by Victor Tonelli/ArtComArt)

    Au départ, sur la scène, une espèce de coffre à la verticale sur lequel trône une petite maison de poupées. Pas très attractif tout ça …

    Et les comédiens arrivent, et le monde merveilleux ouvre ses portes, et les poupées s’animent, et parlent, et le coffre se déploie, et la magie opère, et les décors arrivent de partout, et la musique coule sur ce drôle de petit monde qui s’agite de haut en bas. Tiens, soudainement, Büchner, étoile filante de la littérature allemande (23 ans de vie) mais terriblement reconnu pour ses trois pièces principales, s’incarne dans ces poupées animées, habitées et si humaines … histoire de prince, de princesse, d’ennui, de voyage, de royaume, d’amour, d’amitié …

    Vraiment, allez- y, en voiture, en bus, à pied, vous ne regretterez pas ce moment d’enchantement.

    J’avais vu play Bach du même metteur en scène, Grégoire Callies, et franchement c’est de la même veine .. un petit éclat de joie à l’état pur. Je ne peux que saluer son travail et celui de Jean-Baptiste Manessier, scénographe et papa des marionnettes- poupées.

    J’espère avoir l’occasion de revenir encore sur ce très beau travail qui remplit d’étoiles nos yeux et nos têtes.

    lila-pik4 Lila Pik 😉

     

    DU 13 au 17 octobre 2015- THÉÂTRE-HALLE ROUBLOT- 95 rue Roublot 94120 Fontenay sous bois- réservation 06 12 32 40 05. Samedi 17 octobre à 18h

  • Frasq, sortir des sentiers battus !

    Frasq, sortir des sentiers battus !

    Frask ! Je suis à 100% pour ces lieux et happenings alternatifs, où l’expression artistique s’expose (au sens littéral) et compose dans l’instant avec toi, vous, nous, moi …

    Honnêtement, je ne connais pas encore Le générateur, lieu où se passe frask, rencontre de la parformance !EleonoreDidier-frask

    Tout est venu le soir d’un concert d’improvisation dans un petit endroit que j’ai pris goût à fréquenter assidûment. Je mets le site pour les curieux … http://ackenbush.typepad.com/

    Mes mots se font soudain trop rigides pour exprimer ce qui ce se passe lors de ces concerts. Et pour cause, tout est de l’ordre du fugitif, sensoriel, émotionnel. Voyage personnel et en même temps partagé, dans le moment.

    Les musiciens dépassent leurs limites et celles de leur instrument, et soudainement soudainement la porte s’ouvre. On entre dans un autre monde.  Violoncelle, trompette, piano, sax, violon, contrebasse… Tous les instruments sont soumis à des expériences extrêmes et libèrent d’étranges substances selon l’inspiration de leurs maîtres. C’est envoûtant, prenant et magique.

    Donc, samedi 17 octobre, je double mon plaisir. Après le concert chez Ackenbush, je prolonge tout au long de la nuit au générateur, programmation non stop jusqu’au dimanche soir, yes !

    Je ne sais rien de plus, j’ y vais confiante et curieuse.

    Le lieu : 16 rue Charles Frérot, 94 250 gentilly (à 100 mètres de paris 13ème)

    Infos : www.frasq.com

     

    lila-pik4 Lila PIK 🙂

  • Aude Minart et art africain

    Aude Minart et art africain

    Aude Minart:  » Osez l’Afrique « 

    photoAudeFondatrice de la  » galerie africaine « , galerie virtuelle installée sur le net et galerie nomade exposant dans divers lieux publics et privés, Aude Minart défend depuis une quinzaine d’année les œuvres d’artistes contemporains du continent africain. Rencontre à l’occasion de sa nouvelle exposition au titre engageant :  » Osez l’Afrique « .

    Qu’est-ce qui vous a motivé dans la création de la Galerie africaine?

    J’ai vécu 5 ans en Afrique où j’étais journaliste pour la presse étrangère. Je fréquentais le milieu intellectuel qui se réunissait le soir. Parmi eux, des artistes venaient régulièrement. J’ai commencé à aller voir leurs ateliers et ça été pour moi une grande découverte parce que leurs œuvres n’avaient aucune visibilité hors des ateliers. J’ai été émerveillée par leur créativité. Ce que l’on voit dans la rue, n’a rien a voir avec ce que l’on voit dans les ateliers.

    Quand j’ai arrêté le journalisme, travailler avec les artistes est devenu une évidence. Le constat a été assez facile compte tenu de la difficulté pour les artistes africains à exposer en France et du néant de la présence de l’art contemporain de tout un continent en Occident. J’ai décidé de relever le challenge qui répondait à deux intérêts : pour les artistes africains, d’exposer à l’étranger et pour le public français, de lui faire découvrir quelque chose de nouveau.

    J’ai commencé par faire des démarches auprès des galeries où j’ai entendu des choses très désobligeantes voire insultantes sur le travail des artistes africains. J’ai donc décidé d’organiser des expositions chez moi.

    Comment les artistes accueillent t-ils le principe d’exposer en appartement ?

    A partir du moment où ils acceptent d’exposer chez moi, c’est qu’ils sont d’accord avec le principe. Recevoir les gens chez soi, implique un autre rapport entre l’artiste et le public. La confidentialité du lieu favorise l’échange personnel. Les gens sont reçus, ils ne font pas que passer et cela facilite la rencontre avec l’artiste – quand il est présent – et avec son travail. Dans ce contexte, la connivence s’installe plus facilement. Les gens prennent plus le temps de l’appréhender, de se familiariser avec l’œuvre. Mais je me suis rendue compte que ce travail doit être complémentaire avec une démarche vers le grand public. C’est pourquoi, je loue des espaces commerciaux comme le Viaduc des Arts, l’Hôtel Mezzara un chef d’œuvre d el’Art Nouveau, classé monument historique à Paris qui donne la possibilité d’élargir le public et de faire venir des gens qui ne viennent pas forcément en appartement.

    Vos choix sont assez éclectiques et les artistes que vous exposez ont recours à divers supports. Quels sont vos critères de sélection ?

    Je fonctionne souvent au coup de cœur. J’expose les oeuvres que j’aime et que je peux donc défendre. Le but étant de faire découvrir ces artistes et de vendre leurs œuvres. D’autre part, je sélectionne les artistes qui font un véritable travail de professionnel, qu’ils sortent des Beaux-Arts, qu’ils aient reçu une autre formation ou qu’ils soient autodidactes. C’est leur professionnalisme, leur implication, leur créativité en plus du talent qui priment dans le choix des artistes que j’exposeLa taille des œuvres est aussi devenue également un critère dans la sélection. Certaines œuvres sont monumentales ce qui d’une part complique la logistique d’acheminement et d’exposition et d’autre part rend leur vente plus difficile. Cela pourrait intéresser des institutions par exemple, mais encore faut-il établir un réseau qui soit solide et qui s’engage concrètement vis-à-vis de l’Afrique contemporaine.

    Vous vous rendez régulièrement en Afrique pour rencontrer des artistes. Ce qui vous pousse, c’est la découverte de nouveaux talents ?

    Le sens premier de mon travail c’est la découverte et la rencontre. Cela implique un investissement matériel et personnel. Je ne veut pas me contenter comme c’est souvent le cas de sélectionner des artistes de la diaspora parce qu’ils sont plus faciles d’accès ou de choisir leurs œuvres par le biais de supports comme les catalogues ou Internet. Ma démarche consiste, dans la mesure du possible, à aller à la rencontre des artistes. Quand je suis dans un pays, comme le Congo, le Cameroun ou le Sénégal, j’essaye de voir le plus d’ateliers possible, que les artistes soient connus ou non. Sur place, le bouche à oreille fonctionne bien mais il peut être à double tranchant. Les artistes se connaissent entre eux et quelque fois par amitié me font rencontrer plus des amis que des artistes de grande qualité ! Parfois, j’ai de bonnes surprises mais je ne vois pas que du bon. Il peut y avoir une bonne œuvre d’un artiste qui restera sans suite. C’est là où il faut savoir déceler celui qui travaille sur la continuité.

    Votre démarche envers un artiste s’inscrit-elle dans une perspective sur le long terme ?

    Désormais, oui. Quand j’ai commencé, j’étais dans l’instantané. Avec le temps, je suis devenue plus rigoureuse. Mon approche a évolué et un nouveau critère de sélection s’est imposé. Il n’y a pas que l’œuvre. Il y a aussi quelqu’un derrière. Pour défendre le travail d’un artiste, il faut avoir une relation de confiance avec lui. Sa personnalité et sa démarche rentrent en ligne de compte. Au delà de l’œuvre, je considère aussi l’artiste en fonction de ce qu’il a fait, de l’évolution de son travail, de ses « périodes » et de tous ses projets, c’est pourquoi il me semble primordial d’aller le voir dans son atelier. . Dans la mesure où je travaille avec un artiste dans une perspective de long terme, il faut que lui aussi s’engage à régulièrement mettre ses meilleurs œuvres à disposition de la galerie.

    Parallèlement à votre travail d’exposition, jouez-vous également le rôle d’agent?

    Je ne signe pas de contrat d’exclusivité avec les artistes. Lorsque je représente un artiste c’est avec son accord. Tant qu’il n’est pas connu, je lui conseille de ne pas se lier avec une seule personne mais de multiplier ses réseaux pour se faire connaître et vendre. Mon réseau  » classique  » se situe à Paris, Bruxelles, en Bretagne et dans le Sud. Prochainement je vais exposer à ArtMadrid, un salon d’art contemporain qui se déroule parallèlement à ARCO (Salon international de l’art contemporain).

    Depuis vos débuts, avez-vous senti une évolution dams le regard du public ?

    Lorsque j’ai commencé, il n’y avait pas eu de grandes expositions d’art contemporain africain à Paris. Peu d’espaces sont ouverts à cet art. Le musée Dapper expose des artistes contemporains, mais dans une petite salle attenante à l’espace d’exposition qui reste dévolue aux arts traditionnels. D’une certaine façon, la situation s’est aggravée depuis mes débuts dans ce milieu. Certaines personnes qui avaient comme moi privilégié les expositions en espace privé ont arrêté faute de moyens.

    Bien sûr il y a eu l’exposition Africa Remix à Beaubourg mais y a t-il eu des retombées réelles pour les artistes ? En France le milieu reste cloisonné.

    Certains disent que le Musée du Quai Branly – bien qu’il soit voué aux  » arts premiers  » – va susciter une émulation, éveiller la curiosité des gens et les attirer vers le contemporain.. Tant mieux si ça marche, mais je suis un peu sceptique. La France est à la traîne sur l’art contemporain en général donc encore plus concernant l’Afrique.

    Comment pensez-vous vous démarquer de ce « système » de cloisonnement?

    Je ne prétends pas à ça, j’essaye d’instaurer un rapport de proximité. Ma passion c’est la rencontre et l’échange donc je m’inscris dans une autre démarche. Je tiens à mes recherches sur le continent car elles me permettent d’exposer des œuvres qu’on ne trouve pas forcément en France. J’aime la diversité et elle me pousse à sortir des sentiers battus et donc à prendre des risques.

    Je suis parfois frustrée de voir à quel point les choses restent cloisonnées. Les artistes hors réseau n’ont pas de visibilité. Il faudrait que le milieu soit plus structuré. Ceux qui peuvent le mieux s’en sortir sont ceux de la diaspora car il connaissent le système et naviguent entre deux espaces géographiques.

    Si les différentes initiatives privées se fédéraient, l’émulation que cela susciterait ne pourrait-elle pas déboucher sur de nouveaux projets ?

    Encore faudrait-il qu’elles existent et qu’il y en ait plusieurs ! Cela signifierait que le marché est mûr. Ce qui n’est pas le cas. Je ne demande qu’à être rejointe dans mon projet, mais les initiatives privées sont rares et elles ont surtout du mal à se pérenniser.

    Les collectionneurs d’art contemporain africain ne sont pas nombreux et une fois qu’ils ont la possibilité d’accéder directement aux artistes, ils n’ont plus besoin d’intermédiaires. C’est un réel écueil.

    Avez-vous le sentiment que le marché de l’art africain contemporain est anarchique ?

    Complètement ! Le prix des œuvres varie selon le contexte et les collectionneurs. Arriver en Afrique après le passage d’un riche collectionneur américain, est terrible ! les prix sont faramineux. A l’inverse en cas de besoin et d’obligations familiales, la nécessité faisant loi, certains artistes finissent par terriblement baisser le prix de leurs œuvres (avec certains acheteurs locaux ou amis) même quand ils ont acquis une certaine reconnaissance.

    Quel est le profil des collectionneurs ?

    Un certain nombre d’entre eux acquièrent des œuvres pour leurs entreprises. D’autres pour eux même. La majorité d’entre eux ont un rapport spécifique à l’Afrique, ils sont sensibilisés au continent africain qu’ils connaissent bien et ils sont réceptifs au travail des artistes. Certains collectionneurs constituent leur collection autour d’un thème particulier comme le portait et la complètent en me sollicitant dans ce sens. Les collectionneurs avertis dans une société mondialisée ne peuvent faire l’impasse sur un continent entier, l’Afrique reste à découvrir à travers ce qu’elle a de mieux à donner et en premier lieu sa créativité.

    Extrait du site:

    afrilogo