Étiquette : vietnamienne

  • Porc à l’ail, une recette tradtionnelle du vietnam

    Porc à l’ail, une recette tradtionnelle du vietnam

    Porc à l’ail (Recette vietnamienne, Cuisine vietnamienne)

    Recette vietnamienne, Cuisine vietnamienne

    Porc à l’ail

    Ingrédients

     300g de côte de porc dans l’échine en lamelles
    1 cuillère à café d !huile de sésame
    1 cuillère à café de d’ail finement émincé
    1 cuillère à soupe de coriandre frais ( persil chinois)
    1 bonne pincée de sel

    Marinade

     2 cuillères à soupe de sauce de soja
    1 cuillère à soupe d’huile
    1 cuillère à café de maïzena ( fécule de maïs)
    sel

    Mettre le porc dans la marinade et bien mélanger

    Préparation

     Chauffer de l’huile dans une poêle et y jeter le porc
    Au 3/4 de la cuisson de la viande, mettre l’ail

     Rajouter l’huile de sésame à la fin
    Mettre dans une assiette et saupoudrer de coriandre frais
    Servir avec du riz parfumé

  • Indochine, une passion jamais éteinte, Jeannette Ulmann

    Indochine, une passion jamais éteinte, Jeannette Ulmann

    Jeannette Ulmann, Indochine, une passion jamais éteinte

    Jeannette Ulmann, Indochine, une passion jamais éteinte

    Propos recueillis par Serge Ulmann.

    Ce récit est celui d’une femme entre deux pays, l’Indochine et la France. Jeannette est née dans les années trente, quatrième enfant de son père. En 1940, c’est l’occupation japonaise, les massacres et l’oppression. La petite Jeannette et sa famille doivent se cacher jusqu’en 1945. En 1947, elle est enfin scolarisée à onze ans. En 1952, elle arrête l’école, trop pressée de travailler et de gagner sa vie pour aider sa famille. Elle se marie avec Armand, un Eurasien, et ils décident tous deux de partir ouvrir un restaurant au Cambodge.

    Pendant ce temps, ses parents sont retournés en France et ont rejoint le camp de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, avec des centaines d’Indochinois. Mais la vie que Jeannette mène ne la satisfait plus. Émue par les lettres qu’elle reçoit de sa jeune sœur Émilienne, elle décide de rejoindre sa famille en France. Après un voyage éprouvant, elle va enfin retrouver et construire une vie de couple sereine.

    Un beau destin de femme, émouvant et fort.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur qui réside à Fontgrave (47), ulmann.serge@orange.fr


    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinct

    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinct

    Interview by Serge Ulmann.

    This narrative is that of a woman between two countries, Indochina and France. Jeannette was born in the thirties, fourth child of her father. In 1940, it was Japanese occupation, massacres and oppression. Little Jeannette and her family had to hide until 1945. In 1947, she was finally educated at eleven. In 1952, she stopped school, too eager to work and earn a living to help her family. She married Armand, a Eurasian, and they both decide to go and open a restaurant in Cambodia.

    Meanwhile, his parents returned to France and joined the camp of Sainte-Livrade, in the Lot-et-Garonne, with hundreds of Indochinese. But the life that Jeannette leads does not satisfy her any more. Moved by the letters she receives from her young sister Émilienne, she decides to join her family in France. After a tiring journey, she will finally find and build a serene couple life.

    A beautiful woman destiny, moving and strong.

    If you want to reach the author who resides in Fontgrave (47), ulmann.serge@orange.fr

  • Retour au Vietnam, émotion mais pas de larme!

    Retour au Vietnam, émotion mais pas de larme!

    Retour au Vietnam, d’autres ont pleuré et pourquoi pas moi !

    _ Carnets de voyage en Asie: le Vietnam
    D’autres ont pleuré… et moi, et moi et pourquoi pas moi ?

    `Je connais bien la Thaïlande, la Malaisie, Le Sri Lanka, la Chine… j’ai toujours évité de visiter le Vietnam dont je suis originaire… vous avez dit bizarre ? Aujourd’hui je pars, je m’envole là-bas aux portes de ma vie et de mes rêves. Une décision brutale à la recherche d’un passé trouble résultat de souvenirs souvent auréolés de peurs, de joies et de chimères.
    Je pose enfin les pieds sur cette terre imprégnée de soleil. Aucune émotion, rien qu’un dépaysement sous un lourd manteau de chaleur où résonne le brouhaha annonciateur d’une ville en perpétuel mouvement. Des taxis racoleurs, des camelots insistants et cette vie intense nous rappellent que l’Europe se meurt d’ennui à plus de 12 000kms. Saïgon m’ouvre les bras comme une mère et m’accueille dans la fourmilière urbaine prête à happer les imprudents. Dans ce délire de vélos, de cyclomoteurs, je marche tranquille et je n’ai pas peur. Étrange impression de connaître et de découvrir sans jamais franchir la frontière du réel et du rêve. La sécurité routière ou la prévention routière dans cet enchevêtrement d’autos, de piétons, de poussière et de klaxons stridents seraient au bord de l’apoplexie. Une vraie vie m’attend ici depuis toujours.

    J’avais donné rendez-vous à une amie, en provenance de Bangkok et à un cousin qui arrivait de Paris, dans cet hôtel mythique le Majestic. Se retrouver ici, au Vietnam ensembles est vraiment un moment magique teinté de vives émotions. Accompagné d’effluves exotiques et de senteurs de gaz oïl je commence la visite de cette ville grouillante où la vie règne en maître absolu. Une partie de la famille de ma fiancée, 100% française, a vécu en Indochine. Aujourd’hui elle est ravie de participer à ce retour aux sources. J’ai tous les caractères physiques d’un vrai asiatique et pourtant elle ne m’a jamais vu comme tel. Elle m’avoua par la suite n’avoir aucune attirance à l’encontre des mâles aux yeux bridés…Qu’elles sont étranges les perceptions ; grâce à cette particularité de l’amour j’avoue avoir bien de la chance !
    Revenons à nos canards laqués…oh pardon à nos moutons. Continuons notre petite ballade. Eh oui j’y suis, incroyable je suis là au milieu de Saigon la ville de mes parents, grands parents, oncles, tantes…La cathédrale se dresse devant moi comme une caverne d’Ali Baba. Dans des moments rares, mes parents, devenus en France de petits fonctionnaires, me parlaient avec un brin de fierté dans la voix, de cette famille dont j’étais devenu un obscur descendant. Une famille aux pouvoirs importants, à la fortune immense qui possédait en outre près de 30 000 ha de rizières…Comment en étions-nous arrivés là ? Je sentais en eux une gêne d’être ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, des gens simples et transparents. Ils s’excusaient de n’être plus. Tout ce passé glorieux fait de luxe, d’apparat, je n’y croyais que par besoin , j’avais aussi attrapé les symptômes de cette maladie honteuse que l’on appelle …. Les moyens de mes aïeux étaient illimités et ils n’hésitaient pas à offrir des cadeaux somptueux au culte…c’est ce qui se disait ! Tout cela n’était peut-être qu’affabulations et chimères ! Ma fiancée brusquement me prend le bras et me montre un magnifique vitrail sur lequel est inscrit mon Nom. Stupéfaction, tout est donc vrai, pas de blabla rien que du bonheur d’exister. On me confirme par la suite que le gros bourdon avait été offert par mon grand père. Je n’avais jamais vraiment senti l’ampleur de mon désarroi aujourd’hui encore.


    Des odeurs connues mélangées à d’étranges sensations de parfum enivrant m’emportent dans un univers rassurant en terrain conquis. Je vis comme un « riche » allant de restaurants branchés en repaires à « bobos » sans jamais compter, la note la plus élevée n’atteignant jamais la somme record de 5 euros. Je suis un nabab. Mais ce qui attise mes sens, les excite au plus haut point est sans conteste le sirop de la rue en perpétuel mouvement habillé de soie blanche, de chapeaux coniques, de sourires enfantins, de cris perçants et de vrombissements omniprésents. L’enfer du bruit ouvre ses bras, mais un enfer tellement désiré, si souvent souhaité ! La ville de Saigon représente bien une cité du sud elle est grouillante et pleine de surprises. Mais je trouve qu’elle manque d’une unité architecturale ce qui me déçoit quelque peu.
    Prendre le train de nuit, même en couchette molle reste une aventure à vivre avec délectation. Nga Trang et ses plages dorées m’accueillent avec douceur et émerveillement. Cette carte postale me raconte les plus belles heures coloniales pleines de femmes sublimes aux jambes interminables et au fume-cigarette omniprésent.
    Prochaine destination Hué, la capitale Impériale blottie dans les méandres de la rivière des Parfums
    Pour cette fois je pars avec un guide et ami vietnamien …Nous louons un mini bus climatisé et hop direction le centre du Vietnam. Des côtes et encore des côtes, la mer et ses flots amicaux nous accompagnent pendant tout le voyage.La mer est, à l’est de ce merveilleux pays une frontière de près de 1500 kms. Hué me laisse un souvenir ému et impérissable plein d’une sérénité figée par le temps. Il faut prendre le temps de flâner dans ses marchés tranquilles, de visiter la cité impériale ou même de se laisser doucement glisser dans une petite jonque, sur la « rivière des parfums » à la recherche des innombrables temples.
    Jamais rassasié par les multiples découvertes, je décide de monter encore plus haut vers le nord, vers Hanoi la capitale. Cette fois si en car avec les locaux heureux de pouvoir jauger un touriste sur sa capacité à supporter un long voyage dans un véhicule sans grand confort. Rires goguenards et plaisanteries incompréhensibles égrènent notre nuit agitée.
    Arrivée à 6 h du matin la tête dans le…et l’estomac dans les talons. Une soupe tonkinoise (pho) sur le bord du trottoir et immédiatement le charme incontestable d’Hanoi s’empare de moi. Vieille ville coloniale restée vierge de toute construction intempestive elle garde ce cachet et ce caractère si particulier qui raconte une vraie histoire. Mon esprit vagabonde et se prend au jeu du retour vers le passé si empreint de douceur et de charme. Chaque quartier est l’image d’une corporation où se côtoient de différents métiers qui nous apparaissent, nous européens si aseptisés, presque désuets mais si attachants. Des petits bars à la chaleur moite malgré de vieux ventilos souffreteux, des échoppes bondées de marchandises en déséquilibre, des restaurants apocalyptiques aux énormes marmites bouillonnantes… c’est Hanoï qui nous nous reçoit sans apparat. Tout dans cette ville déborde de vie et d’envie.

    En route pour la baie d’Along et son cortége interminable et affolant de touristes ventripotents. Rien à dire sinon un peu de déception et des sentiments mitigés . Je poursuis mon chemin vers hoï han petit port au charme indéniable et à l’architecture colorée. L’or, le noir et le rouge ont fait de cette ville un passage obligé pour tous les amoureux de l’authenticité du vietnam.
    Il va falloir revenir à Saïgon et puis tristement vers paris la ville des lumières . J’ai l’impression étrange que l’Europe est, après ce déluge de vivacité, devenu un « no man’s land » aux couleurs de l’ennui.
    Je pensais que les larmes seraient au rendez-vous, que l’émotion comme une flèche délicieuse me transpercerait le cœur jusqu’atteindre les plus profondes de mes fibres, et bien rien ! J’ai, depuis ces jours de plénitude touristique, souvent repensé à ce sentiment si étrange et des questions sans réponses ont fait place à l’imcompréhension. Suis devenu insensible à ce magnifique pays ou simplement n’ai pas réalisé le sens de ce voyage . Il me faudra retourner là bas et dès aujourd’hui je m’y prépare.
    _ Henri Victor

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  • Cuisson du riz, comme en Asie!

    Cuisson du riz, comme en Asie!

    Cuisson du riz, comme en Asie!

    Cuisson du riz, comme en Asie !

    1- Le mieux est d’acheter du riz parfumé (Thaï ou autre), de préférence dans un magasin asiatique et surtout pas dans une grande surface car ce dernier a été traité ; ainsi la cuisson ne pourra pas s’effectuer convenablement selon les vieilles recettes traditionnelles.

    De préférence n’achetez pas du basmati qui est un riz dédié plus à la cuisine Indienne.

    2- Lavez le riz pour retirer un peu d’amidon.

    3- Mettez le riz dans une casserole, peu importe la quantité.

    4- Ajoutez de l’eau froide environ 2,5 cm au dessus du riz , et couvrez.

    5- Faire cuire à feu vif jusqu’à ébullition de l’eau.

    6- L’eau doit s’évaporer et des bulles apparaissent bientôt à la surface du riz. Il faudra bien attentivement suivre la cuisson et ne jamais mélanger car votre riz risque de se transformer en riz gluant, ce qui n’est pas, à- priori votre but.

    7- Couvrez à nouveau et faites cuire à feu doux jusqu’à cuisson du riz environ 15 à 20 minutes.

    Les asiatiques ne salent ni ne poivrent leur riz à la cuisson.

    Maintenant, il est fort pratique d’utiliser un « rice- cooker » !

    Ingrédients asiatiques


    Cooking rice, as in Asia!

    Cooking rice, as in Asia!

    1- The best is to buy perfumed rice (Thai or other), preferably in an Asian store and especially not in a large area because it has been treated; Thus cooking can not be carried out properly according to the old traditional recipes.

    Preferably do not buy basmati which is a more dedicated rice to Indian cuisine.

    2- Wash the rice to remove a little starch.

    3- Put the rice in a saucepan, no matter how much.

    4- Add cold water about 2.5 cm above the rice, and cover.

    5- Cook on high heat until boiling water.

    6- Water must evaporate and bubbles soon appear on the surface of the rice. It will be necessary to carefully follow the cooking and never to mix because your rice risks turning into sticky rice, which is not, a priori your goal.

    7- Cover again and cook over low heat until rice is cooked for about 15 to 20 minutes.

    Asians do not salt or pepper their rice when cooking.

    Now it’s very practical to use a « rice-cooker »!

    Asian ingredients

  • Amoureux de l’Asie, un hymne à l’extrême orient!

    Amoureux de l’Asie, un hymne à l’extrême orient!

    Amoureux de l’Asie

    Amoureux de l’Asie

    Partir au bout du monde, c’est déjà se noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette Asie grouillante, colorée et pleine de vie, je me réveille enfin d’un long sommeil d’hibernation.

    Jamais de mauvaise surprise car les sourires seront certainement au rendez- vous. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante et grouillante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous.

    En attente de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques. Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables, bien que rester sur les traces des agences de voyages est une incongruité insupportable.

    Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique. Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ces petits suppléments d’âme que me procurent ces pays que j’adore. En Asie j’ai juste l’impression que je vis.

  • Histroires d’Asie, histoires vraies : « la préférée »(Asie)

    Histroires d’Asie, histoires vraies : « la préférée »(Asie)

    Histroires d’Asie, histoires vraies : « la préférée » (Asie)

    你可以找到一個在中國的文字在文章的末尾

    La préférée !

    Ma préférée, mon préféré, mes préférés, ma préférence, sonnent comme une chanson… Assez, comment peut-on imaginer dans notre vieille Europe démocratique et égalitaire, l’utilisation de cette notion surannée qui ne semble pouvoir subsister que dans des pays arriérés en voie de développement.

    Eh oui, ne vous déplaise, cette idée de préférer un oncle, une tante, un frère, une sœur et pire un enfant à un autre est encore aujourd’hui chose courante en Asie. Non seulement la préférence est exprimée, mais elle est connue de tous.

    Je me souviens, encore aujourd’hui, de ces réunions familiales pleines de gaieté où les frères, les sœurs, les cousines, les cousins se retrouvaient pour des fou- rires inoubliables, des jeux bruyants et des chamailleries joyeuses.

    Mes parents s’absentaient souvent et nous laissaient sous la haute surveillance des nombreux domestiques et employés de maison ; ces derniers ne pouvaient que difficilement contrôler les chenapans que nous étions, toujours pressés de s’épanouir dans des blagues enfantines et des bêtises sans cesse renouvelées. Notre toute nouvelle liberté nous poussait insidieusement à pousser les limites du raisonnable.

    C’était si drôle d’envelopper nos « fraîches déjections » dans de jolis papiers aux couleurs chatoyantes, de les ficeler tels des cadeaux délicats. Nous les déposions ensuite dans la rue en attendant que des piétons intrigués par ce don tombé du ciel, cet inattendu présent, ne s’emparassent manu militari du paquet croyant à la divine providence. Et au lieu de trouver des bijoux, de l’argent ou le trésor des Incas, ils avaient l’avantage et le suprême honneur de sentir l’odeur nauséabonde d’une matière fécale molle et collante qui leur titillait le museau. Nos moqueries, rires et sarcasmes étaient toujours fort sonores, ce qui provoquait chez les victimes des rictus de haine !

    L’eau potable était essentielle à la bonne marche de notre smala. La collecte de la pluie restait toujours une priorité ; papa avait fait construire une réserve en ciment ce qui nous permettait de ne jamais en manquer. Je me souviens d’une période de grande chaleur et profitant de l’absence de nos parents nous avions décidé de nous installer dans cette piscine improvisée en n’oubliant surtout pas de nous y savonner avec force, d’uriner abondamment et aussi d’essuyer nos pieds noirs de crasse et de boue.

    Treize frères et sœurs prompts à la rigolade, aguerris à la subtilité de potache et toujours prêts à soulever des montagnes pour que les bêtises soient reconnues, glorifiées, en se hissant au niveau d’un art.

    Maman et papa dès leur retour trouvaient fréquemment sur leur porte un petit mot de voisins excédés se plaignant du bruit infernal occasionné par nos pyjamas- parties et nos délires nocturnes, nos bêtises démoniaques ou les vestiges de catastrophes bien maladroitement cachés. Papa gardait toujours précieusement dans un coin de la maison notre pire ennemi : le martinet en peau de buffle. En pleine nuit, il soulevait la moustiquaire collective des garçons et à chacun attribuait une cinglante punition soulevant des grognements d’animaux encore sous l’emprise de la nuit câline. Ensuite il se dirigeait vers la chambre des filles apeurées, collées les unes aux autres dans l’immense lit, et leur infligeait la même correction dans un chapelet de cris stridents.

    Le lendemain, toutes les cuisses, les fesses gardaient des traces rougies, irritées, des souvenirs cinglants d’une nuit de légitime retour de bâton.

    Jamais papa n’avait levé la main sur moi, sa préférée, la peureuse de service, la poule mouillée et à chaque « correction » collective j’échappais toujours, comme par magie, à la « douce caresse » du fouet vengeur. Ce privilège n’attirait pas toujours la sympathie de mes sœurs et frères et provoquait chez eux un désamour bien légitime qui me laissait souvent seule, face aux sarcasmes de toute la fratrie.

    Dans les familles vietnamiennes de l’époque, être la « préférée » n’était pas une simple vue de l’esprit mais un vrai statut qui conférait à l’heureux élu des privilèges et bien peu de devoir. Je m’en suis jamais plainte !

    Aujourd’hui sans l’avouer, sans l’exprimer, toujours en catimini nous n’avons pas la moindre préférence, oh non, mais juste une toute petite attirance, un doux penchant vers l’un de nos enfants, mais bien sûr nous les aimons tous profondément, en n’en préférant aucun ; la morale est sauve et sauve la morale.

    HV

  • Porc à la vietnamienne (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Porc à la vietnamienne (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Porc à la vietnamienne (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Porc à la vietnamienne

    Pour 4 personnes

    Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    INGRÉDIENTS

     800 g de porc ( poitrine) coupé en tranches fines
    2 gousses d’ail écrasé
    1 oignon émincé
    1 poivron coupé finement
    1 petit piment coupé finement
    4/5 cuillères à soupe de caramel
    1 cuillères à café de sauce soja
    2 dl de nuoc mam (sauce de poissons)+ 2dl d’eau
    2 cuillères à soupe d’huile.

    PRÉPARATION

     Mélanger nuoc mam + eau+ caramel .

     Faire revenir dans l’huile les oignons + l’ail + poivron

     Mettre le tout dans la sauce et cuire.

     Ajouter le porc + piment ( 25 à 30 mns)

     Ajouter la sauce soja.


    Pork with Vietnamese (Vietnamese / Vietnamese)

    Vietnamese Pork

    For 4 people

    Vietnamese Food / Vietnamese Food

    INGREDIENTS

    800 g pork chops cut into thin slices
    2 cloves of crushed garlic
    1 onion, thinly sliced
    1 finely chopped pepper
    1 small pepper finely chopped
    4/5 tablespoons caramel
    1 teaspoons soy sauce
    2 dl of nuoc mam (fish sauce) + 2 dl of water
    2 tablespoons of oil.

    PREPARATION

    Mix nuoc mam + water + caramel.

    Brown onions + garlic + sweet pepper

    Put everything in the sauce and cook.

    Add the pork + chili (25 to 30 mns)

    Add the soy sauce.

  • Trucs et astuces de la cuisine asiatique, comment conserver les pâtes de riz !

    Trucs et astuces de la cuisine asiatique, comment conserver les pâtes de riz !

     

    Trucs et astuces de la cuisine asiatique, comment conserver les pâtes de riz !

    Trucs et astuces de la cuisine asiatique

    Comment conserver les pâtes de riz !

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    Il nous est tous arrivé de faire trop de pâtes de riz, pour le pho par exemple. Souvent nous voulions en faire un autre bol le lendemain ou surlendemain, et malheureusement celles- ci étaient devenues sèches et dures donc inmamgeables.

    Afin qu’elles ne durcissent pas, nous vous conseillons de les laisser tremper dans de l’eau ; c’est simple et efficace !

    Trucs et astuces de la cuisine asiatique, comment conserver les pâtes de riz !

    Mamie Merluche

  • Recette du Boeuf Loc Lac Par Merluche (Recette vietnamienne,cuisine vietnamienne)

    Recette du Boeuf Loc Lac Par Merluche (Recette vietnamienne,cuisine vietnamienne)

    Recette du Boeuf Loc Lac Par Merluche (Recette vietnamienne,cuisine vietnamienne)

    Recette vietnamienne

    cuisine vietnamienne

    Boeuf Loc Lac 

    Ingrédients
    400 gr de boeuf
    4 c à soupe de sauce soja
    1et demi c à soupe de concentré de sauce de tomates
    2 c à café de fécule de pommes de terre
    2 gousse d’ail finement hachée
    1 pincée sel et de poivre
    Riz cuit pour 4 personnes

    Préparation
    Couper le boeuf en petits dés et le mettre dans une assiette.
    Ajouter sel, poivre, fécule de pommes de terre et sauce de soja.
    Touiller le tout, et laisser mariner 1 à 2 h.
    chauffez le wok, verser de l’huile, mettre l’ail et faire dorer la viande marinée immédiatement et aussitôt retirer le tout
    Verser le concentré de tomate dans l’huile et ensuite le riz cuit, et mélanger le tout
    faire un petit assaisonnement avec du jus de citron vert, sel et poivre à rajouter au moment de déguster.

    La sauce au champignon peut remplacer la sauce se soja !


    Recipe of the Beef Loc Lac By Merluche (Vietnamese recipe, Vietnamese cuisine)

    Vietnamese recipe

    Vietnamese food

    Beef Loc Lac

    Ingredients
    400 gr of beef
    4 tablespoons soy sauce
    1 and half tablespoon of tomato sauce concentrate
    2 tsp of potato starch
    2 cloves of finely chopped garlic
    1 pinch salt and pepper
    Rice cooked for 4 people

    Preparation
    Cut the beef into small dice and put it on a plate.
    Add salt, pepper, potato starch and soy sauce.
    Touch the whole, and marinate 1 to 2 h.
    Heat the wok, pour in the oil, put the garlic and brown the marinated meat immediately and immediately remove the whole
    Pour the tomato concentrate into the oil and then the cooked rice, and mix the whole
    Make a little seasoning with lime juice, salt and pepper to be added at the time of tasting.

    Mushroom sauce can replace soy sauce!

  • Soupe saïgonnaise ou hu tieu (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Soupe saïgonnaise ou hu tieu (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Soupe saïgonnaise ou hu tieu (Recette vietnamienne/ Cuisine vietnamienne)

    Soupe saïgonnaise ou hu tieu

    Pour 4 personnes

    Recette chinoise

    Cuisine chinoise

    Recette vietnamienne

    Cuisine vietnamienne

    Ingrédients

     4 Côtes de porc dans l’échine émincées
    des os de poulet ou de porc ( facultatif)
    Grosse poignée de Germes de soja
    3/4 d’1 paquet de pâtes blanches de riz ( 3 millimètres)
    1 bonne cuillère à soupe de coriandre ( persil chinois) émincée
    1 petit oignon émincé finement et grillé

    Le bouillon :

    Mettre environ 1 litre et 1/2 d’eau avec les os, à ébulition ajouter 2 cubes de bouillon de poule, 3 à 4 cuillère à soupe de sauce de poisson ( nuoc mam), 1 petite poignée de crevettes séchées (facultatif), une pincée de sel, 1 cuillère à café de Choux chinois fermenté (facultatif)

    Préparation
    Mettre les pâtes blanches dans de l’eau tiède pour les ramollir 30 mns avant et les cuire
    Griller le porc ou tout simplement le mettre dans le bouillon
    mettre les pâtes dans un bol, le porc ensuite par dessus, verser le bouillon ensuite jusqu’à couvrir le tout du bouillon et y ajouter les oignons, le coriandre (persil chinois) et du poivre noir

    Vous pouvez rajouter des germes de soja (facultatif)