Étiquette : sa vie

  • Sourires sans frontières, comment changer sa vie, changer de vie!

    Sourires sans frontières, comment changer sa vie, changer de vie!

     

    SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    BUT DE NOTRE ASSOCIATION


    A travers notre joyeuse équipe française de clowns et magiciens professionnels, Sourires Sans Frontières a pour objet d’offrir des spectacles et des animations gratuites à l’étranger et en France pour les enfants et les adultes au quotidien difficile (hôpitaux, orphelinats, prisons, maisons de retraite 4ème âge…).

    Dans le cadre de cette association, les artistes représentent également le relais artistique de la France à l’étranger.

    Cette association est à but non lucratif et est régie par la loi du 1er juillet 1901. Les statuts ont été déposés à la Sous Préfecture de Mantes-La-Jolie (Yvelines) en date du 8 mars 2005

    HISTORIQUE

    Deux éléments se conjuguèrent pour qu’émerge le concept de l’association : les spectacles donnés dans des hôpitaux de la région parisienne et quelques voyages en Extrême-Orient. Nous avons alors mûri la réflexion et l’association fut créée en janvier 2005.
    Nous avons rapidement exporté nos prestations artistiques en donnant des représentations à titre gracieux à Nha Trang et à Hanoi.

    Quelles émotions ! La joie des enfants durant les représentations données à Nha Trang puis à Hanoi nous a vraiment récompensés de ce travail d’organisation. Et, depuis, nous avons compris que notre vie avait un vrai sens !

     Nos expériences passionnantes et enrichissantes.

    FRANCE :
    Spectacles dans les hôpitaux de Paris (Robert Debré, Necker, Institut Gustave Roussy…)
    Spectacles pour les associations d’aide aux enfants handicapés (Ramdam, La Passeraile, Handicap International, Frères des Pauvres, Lion’s club…)

    CHINE :

     Interventions pour les enfants en Chine en 2000, 2002, 2004 et 2005, 2006, 2007 (Pékin, Shanghaï, Whu An, I Chang, Ping Yao…).

    VIETNAM : Spectacles pour les enfants à Saïgon, Hanoï, Na Trang…

    Nos spectacles sont interactifs et internationaux, nous sommes prêts à nous produire bénévolement dans tous les pays du monde.


    COMMENT NOUS AIDER ?

    en nous trouvant des commodités de déplacement international (quelques billets d’avion pour le Vietnam, par exemple), comme les hébergements sur place ou les transports locaux (scooters, voiture…). Ou, bien sûr, une donation dans ce sens à Sourires Sans Frontières. Et si vous avez aussi d’autres idées…

    Des clowns s’en vont créer de la joie hors de nos frontières en ne comptant pas sur d’éventuelles aides. Ils organisent, prévoient, créent et exécutent eux même les prestations. Mais comme l’argent est le nerf de la guerre, ils ne refuseront pas une aide (billets d’avions, accueil ou …). Merci pour eux !

    Voilà aussi une autre façon de changer sa vie et de faire autre chose d’original et peut- être par la suite de changer de vie.


    Nous contacter pour raconter votre propre expérience

     Elisabeth- Elisabeth Martin de Kernevel 06 62 63 15 10

  • Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

    Tout plaquer pour changer de vie: le voyage.

     

    J’ai testé… Tout plaquer pour changer de vie et voyager.

    Le voyage ou comment changer sa vie

    Hier, je suis tombée sur un article de L’heureuse imparfaite, que je lis régulièrement. Cet article s’intitule  « Changer » , et je ne vais pas vous le résumer, parce que vous êtes tout à fait capables d’aller le lire vous-mêmes. Mais cet article m’a touchée, parce qu’il y a un petit peu plus de trois ans, j’ai ressenti exactement les mêmes choses. Alors, j’ai eu envie de laisser un commentaire qui commençait comme ça :
    « J’aimerais te dire de prendre un atlas, d’ouvrir une page au hasard, de réserver ton billet d’avion, de préparer ton sac à dos et de poster ta lettre de démission sur le chemin de l’aéroport. Mais je sais que ça n’est pas aussi facile… » 
    Et là, je me suis arrêtée, parce que je savais que ça allait être beaucoup trop long pour un commentaire. Et que j’avais envie de parler de tout ça, du jour ou j’ai décidé que si, justement, ça pouvait être aussi facile que ça…
    Toutes les photos de cet article sont issus de mon voyage…

    Rapide background :
    J’avais 23 ans, un mec depuis des années dont j’étais tombée raide dingue amoureuse au lycée, un joli appart, je venais de finir mes études ET de décrocher le boulot de mes rêves. Vraiment. Le genre de boulot que j’hallucinais qu’on me PAYE pour faire un truc que j’aurais fait gratuitement tellement j’adorais ça. J’avais des supers potes, plein de projets, et tout allait bien.
    Tout allait très, très bien.
    Sauf qu’en fait ça n’allait pas, mais alors pas du tout. 
    Le hic, c’est que je ne le savais pas, jusqu’à ce soir là, ou je rentrais d’une soirée tout à fait normale, pas spécialement tard, pas spécialement ivre. J’étais dans le métro, mon mec était en train de lire un journal à côté de moi, et là, d’un coup, sans m’y attendre, sans y avoir réfléchi avant, j’ai réalisé plusieurs choses :
    – Mon mec était un parfait connard et il fallait absolument que je le quitte, parce qu’en plus de ça, je ne l’aimais plus depuis longtemps.
    – Mon boulot était certes génial, j’avais une chance incroyable de l’avoir, sauf que voilà : c’était le boulot de mes rêves. Pas de ma vraie vie. Que le garder, ça voulait dire abandonner tous mes autres rêves. Partir vivre à l’étranger, faire un méga voyage de fou, aller sur le cercle polaire et beaucoup d’autres trucs encore.
    – Je m’étais fait prisonnière de ma propre vie, et j’avais fait ça très bien.
    – J’étais dans la merde.
    Je suis rentrée chez moi et j’ai fait comme si de rien n’était, en me disant que ça allait passer. Que je n’avais qu’à serrer les dents et les que les choses allaient s’arranger. Ça n’a pas du tout marché, évidemment.

    J’ai juste bien fait semblant pendant quelques mois. Je ne pouvais pas quitter mon boulot, je ne pouvais pas quitter mon mec, mon appart, mes projets, décevoir tout le monde, faire du mal à autant de gens. Ce n’était juste pas possible, je n’avais pas le choix, on me faisait confiance, on comptait sur moi, d’ailleurs c’est moi qui avait voulu tout ça, j’avais bossé dur pour en arriver là, j’allais quand même pas tout laisser tomber, tout gâcher, il y a des années de boulot derrière tout ça.

    J’avais l’impression que ma vie était terminée, tout simplement. Pas que j’allais mourir ou quoi que ce soit : mais que tout était écrit, prévu avant que ça n’arrive, et je voyais parfaitement bien ou je serais dans un an, dans cinq ans, das dix ans. J’avais érigé les fondations de ce qu’allait être ma vie, et que désormais je n’avais plus qu’à peaufiner les petits détails.
    C’était une idée parfaitement insupportable.
    Je vais vous épargner les différents stades de réflexion et de pétage de plombs par lesquels je suis passée et zapper directement à la conclusion de presque une année de schyzophrénie totale :
    Il est parfois plus facile de croire que l’on a pas le choix. Sauf qu’on a toujours le choix. Il y a la solution de facilité, et le chamboulement total de tout ce qu’on a été. Il y a la sécurité, et la prise de risques maximum.

    J’ai décidé de suivre mon dicton favori :  « Jettes ton coeur loin devant toi, et cours le rattraper ».

    Et je me suis retrouvée du jour au lendemain sans mec, sans potes, sans appart et sans boulot. 

    Je ne vais pas vous raconter comment j’ai fait un tour du monde qui a changé ma vie, comment j’ai maintenant des amis aux qautres coins du globe, comment « je me suis trouvée ». Combien c’était fantastique, révélateur, libérateur. Combien ça a été facile, finalement, passé l’étape de THE DECISION.

    Je vais vous raconter la vérité, pas ce qu’on trouve dans les films.
    Je vais vous raconter comment ce qui est facile, justement, c’est de tout plaquer pour le voyage. Ce qui est difficile, c’est tout ce qui vient ensuite. Quand l’adrénaline est redescendue. Quand on réalise que c’est pour de vrai. Quand on a pas parlé aux gens qu’on aime depuis des semaines. Quand tu rentres. Quand tu dois retourner à la vie normale, sauf que ta vie normale, elle n’existe simplement plus. Oui, c’est absolument génial et je ne regretterais jamais de l’avoir fait. MAIS, c’est incroyablement dur.

    Je venais donc de quitter mon mec et mon appart dans la foulée (j’ai rompu et déménagé dans la journée, et je vous assure, quand t’as pas le permis et que tu vis dans le même appart depuis deux ans, c’est juste le bordel total), de démissionner du boulot de mes rêves, et avec tout ça de me griller professionnellement pour plusieurs années, de perdre la plupart de mes potes parce que j’avais annulé tous les plans, tous les projets comme ça, sans prévenir.

    J’avais tout perdu, tout ce que j’avais construit en plusieurs années, en l’espace d’une seule journée, volontairement. 
    Et tout ça pour quoi ? Pour un putain de billet d’avion, sans retour, pour aller dans des pays ou je ne connaissais personne et ou je ne savais absolument pas quoi faire.
    Si on était dans un film, j’aurais bouclé ma valise, envoyé mes cartons au garde-meuble et sauté dans un avion, ou j’aurais pleuré quelques heures avant d’atterrir dans un endroit super-exotique plein de gens très sympas. Sauf que dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Dans la vraie vie, tu dois respecter un préavis à ta démission, trouver un nouvel appart et VITE, mettre des sous de côté, préparer ton voyage. Tu as donc plein, plein de temps pour cogiter.
    Les semaines qui ont précédé mon départ, j’habitais dans une chambre insalubre (mais c’était le premier truc que j’avais trouvé et qu’on voulait bien le louer pour pas longtemps et tout de suite) , je ne voyais plus mes potes, je bossais comme une dingue pour essayer de compenser mon départ et de mettre un max de tunes à gauche (ce qui est très difficile quand tu viens de déménager) et je crois qu’il n’y a pas une seule nuit ou je n’ai pas pleuré pendant au moins une heure avant de m’endormir.
    J’ai douté des centaines et des centaines de fois, j’ai failli tout annuler et essayer de recoller les morceaux plein de fois, dont deux fois très, très sérieusement. Et si je ne l’ai pas fait, c’est uniquement parce que je n’en avais absolument pas la force.
    Tout ce que je connaissais et qui m’était familier, les gens que j’appréciais, mon avenir professionnel, mes projets divers et variés tout comme mes petites habitudes, tout ça avait disparu. Et je n’avais rien pour remplacer ce vide. Je devais attendre. Attendre la date fatidique ou je prendrais enfin de putain d’avion. Et je vais vous dire un truc : je n’en avais même plus tant envie que ça. Je voulais toujours partir, ça oui, mais plus pour les mêmes raisons. L’aventure, l’adrénaline, la nouveauté, c’est bon, j’avais donné. Je voulais juste m’échapper de tout ça, de tout ce foutoir que j’avais créé, en espérant que ça n’ai jamais existé…
    C’était vraiment, VRAIMENT pas cool comme période. Mais c’était absolument nécessaire.
    Il  fallait que je détruises tout ce que j’avais construit pour faire place nette et construire autre chose par-dessus. J’avais, en fait, besoin de cette période de loose totale pour réfléchir aux raisons pour lesquelles je voulais partir, pour réfléchir à ce que j’attendais de ce voyage, pour justement ne pas simplement m’échapper de mes problèmes et les retrouver en rentrant.
    J’ai réalisé que si j’avais voulu ce voyage tellement fort, au point d’être prête à tout quitter, c’était que je voulais « juste » tout quitter et repartir à zéro;  le voyage, c’était l’excuse .
    Parce qu’en vrai, j’aurais pu partir sans tout quitter définitivement; partir avec mon mec ou partir seule en espérant qu’il comprenne à quel point j’en avait besoin, poser un gros congé, expliquer aux gens qui m’entourent que j’avais besoin de me retrouver seule, et loin, quelques temps. Ça aurait été compliqué aussi, difficile, j’aurais quand même du abandonner quelques trucs en route, mais ça aurait été possible. Mais je ne l’ai jamais envisagé une seule seconde. J’avais décidé que la seule solution c’était de tout laisser derrière moi.
    Cette période de transition, c’est peut-être ce qui m’a le plus marquée. Parce que j’étais au centre d’une tornade d’émotions, oscillant entre l’euphorie totale et la dépression profonde sans demi-mesure entre les deux.
    Je faisais des cauchemars horribles plusieurs fois par semaine dont je me réveillait… Soulagée. Complètement vidée. Le genre de soulagement que tu ressent après avoir mangé un truc pas net et vomi tripes et boyaux : tu te sens vraiment comme une merde, mais tu sais que ça va aller mieux, maintenant « que c’est sorti ».
    Je me sentais comme la personne la plus méchante, la plus bête, la plus égoïste et la plus irresponsable au monde. Mais j’ai arrêté, en l’espace de quelques semaines, d’avoir des allergies à tout et n’importe quoi, d’avoir des migraines, de l’eczéma, de grincer des dents la nuit, alors que ça faisait des années que j’avais tout ça.
    Pas une journée ne passait sans que je regrettes mes décisions, mais dès que je pensais à l’avenir et que je réalisais que je n’avais pas la moindre foutue idée d’ou je serais quelques mois plus tard, j’avais envie de hurler de joie.
    Et j’ai fini par prendre mon premier avion un matin très très tôt.



    Je suis arrivée en Islande et je me suis dit que j’avais fait le meilleur choix de ma vie en commençant mon périple, mon voyage, par ce pays.

    Parce qu’il n’y a rien et presque personne. Parce que c’est extrêmement dur, comme paysage. De la lave, des volcans, pas d’arbres, presque pas de verdure, plus de moutons que d’humains, il faisait 0° et je dormais dans une tente (bon c’était pas into the wild non plus, j’avais un sac de couchage de compétition, un réchaud et un téléphone) .

    Tout est extrêmement sauvage, rude, difficile d’accès. Et incroyablement beau à couper le souffle. C’était exactement ce qu’il me fallait, quelque chose d’aussi brut pour me reconstruire.

    J’y suis restée un mois à vadrouiller en stop avec mon sac à dos (c’est le pays le plus sûr du monde), j’ai mangé des trucs chelous, rencontre un allemand qui m’a évité de mourir dans un blizzard en me déconseillant très très fortement de suivre l’itinéraire que j’avais prévu (merci mec dont je me souviens pas le nom), bu de la bière sans alcool parce que trouver autre chose dans ce pays c’est compliqué, écouté beaucoup de musique, je me suis baignée dans des sources d’eau chaude, marché pendant des heures et des heures sur des routes désertes avec un vent tellement fort que tu te retrouve à lui hurler de s’arrêter tellement t’en as marre mais ça ne sert absolument à rien, j’ai beaucoup écrit et dessiné dans mon carnet de voyage (je vous ferais un autre article avec des photos de ce dernier, là ça risque de faire beaucoup pour un seul article hein), je me suis réveillée avec ma tente sous la neige, j’ai fait des voeux sur une montagne soi-disant magique (qui ne se sont pas du tout réalisés soit dit en passant), j’ai découvert le thé au gingembre (qui n’est pas du tout une spécialité locale, hein, c’est juste que je connaissais pas avant et c’est très bon)

    J’ai fini par reprendre l’avion pour ma prochaine destination comme si je partais de chez moi pour le week-end, en étant persuadée que j’y retournerais très très bientôt tellement je m’étais sentie bien, chez moi, dans mon élément.
    L’islande, c’est une tempête, c’est des paysages de fin du monde ou de début du monde tu sais pas trop mais t’es content, c’est le feu, la glace, et des cailloux entre les deux.
    Je n’ai compris que vachement plus tard que si j’étais allée en Islande, ce n’étais pas du tout par hasard. D’après les légendes, c’est la porte des enfers. Et le commencement du monde. La fin, et puis le début…
    Mon voyage ne s’est pas arrêté là, il a continué sur plusieurs pays absolument fantastiques et j’ai fait des tonnes de choses différentes et rencontré plein de personnes passionnantes. Mais si je commençais à tout raconter, j’écrirais tout un bouquin et je suis beaucoup trop flemmarde pour ça. Je vous raconte l’Islande, parce que c’était le début et que ça a été un coup de foudre total.

    Ce qu’il faut que je vous raconte, maintenant, c’est l’après. Le retour.
    Si on était dans un film, on me verrait moi à l’aéroport, embarquant dans l’avion du retour, un sourire aux lèvres, le regard rêveur, et puis le générique de fin. On ne verrait pas ce qui se passe ensuite, mais on imaginerait très bien: le retour au pays parmi la famille et les amis, des soirées au coin du feu à raconter mes aventures passionnantes.

    Mais, nous ne sommes toujours pas dans un film.
    J’ai fini par rentrer non pas parce que ça m’avait suffit ou parce que j’étais enfin « en paix avec moi-même », mais parce que j’en avais marre d’avoir deux pantalons en rotation et une paire de chaussures de rando aux pieds toute la journée, parce que j’avais presque plus de tunes, parce qu’il fallait bien que je repense à bosser à un moment.
    Et le vrai retour à la vie normale, ça n’a pas été évident.
    Tout d’abord, tu crois que pendant que tu étais partie, il s’est passé des choses incroyables, les gens vont avoir des milliers de choses à ta raconter. Ben non; eux, ils ont continué leur vie normalement, et en 6 mois il n’y a pas eu de gros chamboulement non plus. Mais ils ont vécu plein de micros-évenements pas importants, pas dignes d’êtres racontés, qu’on ne réalise même pas… Mais qui, mis bout à bout, créent un gros décalage avec toi qui n’était pas là pour assimiler tout ça, petit à petit. C’est rien, c’est insignifiant : des nouvelles expressions, des blagues dont tu ne piges pas les références, leur nouvelle chanson préférée que tu n’as jamais entendue, la nouvelle marque de bière qu’ils boivent, le nouveau tableau dans le salon qu’ils ne voient déjà plus mais qui est nouveau pour toi, la nouvelle boulangerie qui a ouvert en face qui fait désormais partie de leur paysage quotidien…
    Et puis cette question : « Alors, ce voyage ? Raconte ! »
    Sauf que je pouvais pas. Parce que déjà je ne pouvais pas raconter comme ça tout ce qui m’était arrivé, par quoi commencer, dans quel ordre, qu’est ce qui est intéressant, qu’est ce qui ne l’est pas.
    Et puis en fait, ils posent la question, mais ils s’en foutent un peu. Les grandes lignes, oui. Mais les endroits ou t’es allé, les gens que t’as rencontrés, tout ça ils ne le connaissent pas, ça ne leur parle pas, alors au final, ça les intéresse moyennement. Et c’est normal.
    Et l’autre raison pour laquelle je ne pouvais pas répondre à cette question, c’était que je ne savais plus parler. En 6 mois, je n’avais parlé qu’avec de parfait inconnus et très rarement et brièvement au téléphone avec mes proches, et je ne savais plus comment discuter. Je vous jure, j’étais devenue autiste : si on me posais une question, je répondais, mais brièvement, sans m’étaler (oui je sais, c’est dur à croire) , et si on ne me posais pas de questions, je ne disais rien. Je ne savais pas quoi dire, tout bêtement… Je ne voyais pas l’interêt de papoter pour ne rien dire. Et ça a pris un temps fou à revenir.
    J’ai fini par reprendre une vie normale, petit à petit, à me reconstruire de nouvelles habitudes, à réapprendre à communiquer avec les gens , j’ai trouvé un appart pas trop naze, un boulot alimentaire et inintéressant au possible.
    Et c’est à ce moment là que j’aurais pu regretter : une fois rentrée, le voyage fait, et tout ce que j’avais sacrifié pour ça bel et bien disparu. Ça a pas été évident, je dis pas. J’ai, en gros, « gaspillé » l’année suivante à me poser des questions, à pas savoir quoi foutre, à enchaîner les jobs pourris et le chômage, à ne pas avoir de projets particuliers.  Mais ça a été. Et puis je me suis secouée, j’ai quitté Paris, et j’ai à nouveau fait des projets, j’ai à nouveau envisagé des choses à moyen ou long terme, j’ai à nouveau pris des engagements.
    J’ai toujours la trouille dès que je dois m’engager dans quelque chose qui dure plus d’une semaine, mais j’y arrive, quand je sais que ça en vaut la peine. Je paye toujours le prix de mon gros « FUCK tout le monde moi j’me barre », professionnellement, financièrement, amicalement. Mais ça en valait largement la peine.

    Parce que oui, ça m’a changée. Oui, j’ai appris plein de choses.
    Maintenant, je sais que ma vie est entre mes mains, et seulement les miennes. Si j’ai envie de faire quelque chose, je sais pertinemment que si je ne fais rien pour l’obtenir, je n’aurais rien. 
    Je sais que si j’ai un rêve, c’est MAINTENANT que je dois me bouger pour faire en sorte qu’il se réalise. Je sais qu’en fait, je peux faire ce que je veux si je m’en donne les moyens. 
    J’ai toujours, de temps en temps, à nouveau cette envie de tout plaquer et de me barrer. Parce que même si c’est incroyablement dur… Cette sensation de liberté totale, cette page vierge d’avenir avec rien, absolument rien d’écrit et tout à faire, n’avoir rien à perdre puisqu’on a déjà tout perdu volontairement, c’est une drogue très puissante.
    Mais je ne le ferais pas. Parce que maintenant, je fais attention à mes rêves, je ne les mets pas de côté. Je fais attention dans quoi je m’engage, si j’en ai réellement envie. Je sais ce que je suis prête à sacrifier, et ce que je le lâcherais pour rien au monde.

    C’est comme ça que petit à petit, j’ai à nouveau bossé dans ce qui m’intéresse vraiment, que j’ai fait ce blog aussi, que j’ai renoué avec des amis, rompu avec d’autres et trouvé des nouveaux, que je monte doucement des projets qui me tiennent à coeur. C’est pas dit que tout ce que j’ai envie de faire en ce moment change la semaine prochaine, mais comme je sais que ça peut arriver… Je fais attention dans quoi je m’engage. Et donc, je ne me sens pas prsionnière de mes décisions… Donc je n’ai pas envie de tout plaquer.

    Mars 2015 : Je voulais rajouter un petit mot à la fin de cet article, parce que vous avez été tellement nombreux à le lire, à commenter, ou à m’envoyer un mail pour me faire part de vos questions, de vos impressions. Tout d’abord, sachez que je lis tous les commentaires et les mails que vous m’envoyez, même si je n’y répond pas forcément… Mais j’apprécie, vraiment, toutes ces petites bribes de vos vies qui me parviennent grâce à cet article.
    Ensuite, et parce que à priori, vous êtes beaucoup dans la même situation que moi avant mon départ, je reçois régulièrement des mails me demandant des conseils, comment réagir, quoi faire face à cette envie de tout plaquer. Mon conseil , c’est : parlez-en autour de vous, à vos amis, à votre famille, à des gens qui vous connaissent et connaissent votre situation. Pour ma part, si effectivement j’ai eu, dans mon entourage, des réactions négatives, j’en ai aussi eu de très positives, des « vas-y, fonce ! », qui m’ont aidé à franchir le pas. Mais moi, je ne sais pas ce qui se passe dans votre vie, dans votre tête, alors je ne suis franchement pas la mieux placée pour vous conseiller, donc, pardonnez-moi si je ne répond pas dans ce cas, mais c’est que je ne préfère pas donner de conseils dans le vent, à des gens que je connaît pas, à qui je risque de dire la mauvaise chose au mauvais moment…
    Voilà, merci d’avoir lu, et je laisse les commentaires ouverts si vous avez envie de réagir…

    Un voyage pour essayer de changer!

     

     Commentaire: une parenthèse, un voyage, qui permettra à certains de jauger sa vraie motivation ou ses freins à une nouvelle vie.
    « Pour changer de vie il faut d’abord savoir changer sa vie »

    Si vous avez vous-même un témoignage, n’hésitez pas et nous le publierons.

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  • Comment changer sa vie: changer son look

    Comment changer sa vie: changer son look

    Comment changer sa vie: changer son look

    FondHeaderChanger sa vie c’est un peu comme changer de peau et pour cela j’ai cherché à apprendre, j’étais « ouvert ». Je m’appelle Gustave et je suis d’origine asiatique et très longtemps je me suis senti mal dans mes baskets et pas seulement aussi dans mes fringues. J’avais l’air d’un « boat- people » arrivé fraîchement par le dernier sampang.

    La frange devant, une paire de lunettes sur- dimensionnée, des chaussures « écrase- m… » etc…J’avais l’impression de ressembler à un poisson- lune en goguette.

    Une première petite amie m’a expliqué que l’apparence « peut parfois » aider à améliorer ses relations avec son entourage professionnel. Ce message je l’ai tout de suite intégré car j’avais cette aptitude à l’écoute et la possibilité de saisir les « bons conseils » que l’on pouvait me donner, pas des conseils débiles sans sans grande portée mais plutôt un petit plus qui me permettrait de mieux m’intégrer.

    Je n’étais pas au top mais mon look avait quelque peu évolué vers un style plus « attrayant », une coiffure plus moderne, des lunettes qui ne défiguraient pas le visage cachant un « charme  » naissant…. Les filles me trouvaient plus à leur goût, plus « sexy », moins « strange ».

    Puis le grand déclic survint avec la préparation pour le mariage d’une proche. J’avais acheté une veste chez Brummel aux Galeries La fayettes et j’étais fier comme Artaban de cette acquisition fort onéreuse. Un proche toujours habillé avec élégance me dit:  » tes vêtements ne te vont pas ». Assommé par cette remarque, je l’écoutai quand même avec attention. « comme de nombreux asiatiques, tu as des jambes courtes et pour cette raison il faut nécessairement une veste plus courte afin d’allonger virtuellement tes jambes et pour cela il serait judicieux de t’habiller « sur mesure » . Interloqué mais toujours attentif à des conseils « positifs », je m’exécutai.

    Depuis je comprends mieux que tout doit être homogène, que les couleurs doivent se compléter sans jurer etc… Sans tomber dans l’excès devenir uncouleurs« dandy » ou une « fashion  victim », il est dans tous les cas important d’écouter, d’analyser et de synthétiser afin d’évoluer. Etre à l ‘écoute, voir, comparer et surtout s’intéresser à son environnement est une qualité indispensable pour évoluer dans notre société sans pour autant perdre son âme et se vouer à la mode et au bling- bling.

    Changer son look est aussi une certaine façon de « changer sa vie » sans la bouleverser. C’est un premier pas vers une démarche psychologique permettant de s’éloigner à petits pas de sa zone de confort et ainsi d’intégrer un autre territoire plus favorable à nos désirs de « changer sa vie ».

    Notre avis: facile mais êtes vous à l’écoute des conseils des autres?

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  • Comment changer sa vie,  Sylvain Juzan magicien

    Comment changer sa vie, Sylvain Juzan magicien

     Comment changer sa vie

    Sylvain Juzan 

    magicien professionnel

    magicienSylvain Juzan

      magicienmagicien

    Comment cela a débuté Sylvain Juzan

          J’ai commencé à m’intéresser à la prestidigitation au lycée, quand j’avais 16 ans, à l’été 1998 très précisément. Certains associent cette année à trois buts de foot, pour moi ce sera le début d’une passion pour la manipulation. Mais à aucun moment je pensais que j’allais un jour pouvoir en faire mon métier à plein temps.
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    Ensuite, plutôt parcours classique pour Sylvain Juzan

        Tout d’abord, l’opportunité de faire des études ne se refuse pas, surtout lorsque l’on a, comme moi à l’époque, aucune idée précise de ce que je voulais exercer plus tard. Ce sera donc le bac, puis deux ans de classe préparatoire à Bordeaux. La « prépa » n’étant pas connue pour le temps libre qu’elle nous laisse, mes cartes passent au second plan, forcément. Viennent ensuite les années Sup de Co à l’école de commerce de Lyon (E.M.Lyon).

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    La passion me titille de nouveau

    La tête enfin hors de l’eau, je retrouve du temps pour moi et mes doigts reprennent le chemin des exercices de manipulation. Lors d’un stage de six mois sur Paris, je rencontre des magiciens, des « vrais », des « pros », qui me donnent un cadre et des directions dans lesquelles progresser. L’entraînement s’intensifie, il devient quotidien.
         Oui mais un diplôme d’une prestigieuse (et chère…) école de commerce, ça se rentabilise: commençons par construire un CV, il sera temps après de jouer les artistes. Et bien soit. Ce sera donc Hongkong quelques mois, Paris – passage obligé du jeune diplômé – puis le Luxembourg où j’arrive en juillet 2007 pour une société taïwanaise.
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    Retour à l’essentiel

    En 2008, Chris, ma femme, est diagnostiquée d’une maladie grave. La claque est brutale. Plus rien à faire du CV, retour à l’essentiel: la magie, les voyages, et Chris bien sûr. Je quitte les Taïwanais en 2009 et crée mon activité de magicien professionnel sur le Luxembourg et la Grande Région (Lorraine, Luxembourg Belge). En 2012, à 29 ans, Chris perd son combat contre la maladie. Je décide de rester au Grand Duché et de ne plus rien faire d’autre que de la magie et des voyages, dans la mesure du possible. Aujourd’hui je suis magicien professionnel à plein temps, spécialisé en close up et mentalisme, et me produis pour des événements de société ou privés. Et quand je n’ai pas de prestation, je suis bien souvent en baroud sac à dos – moto (une cinquantaine de pays déjà!).
    Sylvain Juzan est aussi un mentaliste émérite!
    magicien
    Sylvain Juzan – Magicien Professionnel
    Close – Up / Mentalisme
     
    2ème Prix au Magic Mania (Lettonie – 2015)
    Finaliste de la Colombe d’Or (France – 2012)
    3ème Prix aux Championnats de Magie de Belgique (2011)
    Notre avis: recentrer sa vie sur l’essentiel voilà  un exemple à méditer, car pouvoir redonner un sens à sa vie après de « véritables problèmes » dénote un vrai courage. Sa passion pour la magie est un élément important qui a permis à Sylvain de retrouver un équilibre.
  • Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Clowns de Paris, oser faire autre chose

    Festivals Chine, des clowns de Paris une autre aventure

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine, les ambassadeurs de la bonne humeur

    Voilà une autre expérience de personnes qui désiraient vivre autre chose, une aventure extraordinaire et loin des sentiers battus Changer sa vie de tous les jours ajouter un » petit plus » au train- train du quotidien. L’association « sourires sans frontières » leur a proposé de partir pour un voyage aux confins de l’Extrême orient, de participer avec d’autres amateurs à un festival en Chine où ils de viendraient le temps de 2 semaines de vrais artistes évoluant dans un monde inconnu fait de scènes, de performances et de « starmania ».

    Ces personnes, entourées de professionnels, ont décidé un jour de se lancer dans une aventure artistique et humaine, de monter sur une scène, de se dépasser, de se découvrir.

    La « happy génération » est née car le désir de changer sa vie, peut- être même de changer sa vie, est l’idée maîtresse de ce voyage.

    Au retour pour la plupart de nous, la vie avait plus de saveur et l’avenir ne pouvait s’articuler que dans le changement.

    Mercredi, le départ des clowns de Paris

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi, les clowns de Paris en terre chinoise

    .Shanghaï Airport.

    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un trombone égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
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    Vendredi, ça se précise pour les clowns de Paris

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!

    Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghai passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi, les clowns de Paris avec bonne humeur se mêlent aux autres festivaliers

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vignerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
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    Il y a quelques absents qui flirtent avec Morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï. C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aiming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Maghreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du service d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalesque » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche, journée sans spectacle pour les clowns de Paris

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Fayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, déshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi, les clowns de Paris et les enfants

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    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet événement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi, la fête continue pour les clowns de Paris

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Bouddha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
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    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi clowns de Paris visitent


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    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pékin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
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    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi les clowns de Paris se détendent

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi déjeuner de gala pour les clowns de Paris


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
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    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche et ça continue…. encore et encore!!!

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantal et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distribuerons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devenons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi, les clowns de Paris à la gare

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
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    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardiles clowns de Paris dans le train

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’I- Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répéter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
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    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi, parade a I-Chang

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Y-chang, noire de monde, Foule nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mêlent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi, bientôt le départ pour les les clowns de Paris


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

    Carnets de voyage en asie

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  • Changer de vie, changer sa vie,  Soizick Fonteneau

    Changer de vie, changer sa vie, Soizick Fonteneau

     

    Soizick Fonteneau a décidé, pour que sa vie ait un vrai sens de s’envoler vers une nouvelle aventure. Ce changement de vie, ce tournant à  90 ° est une décision mûrement réfléchie. Alors tendons l’oreille et écoutons.

     

    zenChanger de vie, changer sa vie: le déclic

    « Je suis attachée de presse en musique & art depuis 25 ans. J’ai commencé par un poste en maison de disques puis je me suis installée en indépendante au bout de 5 ans. J’ai passé de nombreuses années à donner beaucoup d’énergie afin d’obtenir articles et interviews pour mes clients et cela ne me satisfaisait plus totalement aujourd’hui même si j’en apprécie toujours le côté relationnel, la créativité, et l’aspect intéressant de l’univers musical, artistique ou de tout autre domaine. C’est un métier certes passionnant mais assez souvent ingrat. C’est une profession où il faut toujours être à l’écoute, être dans la créativité et la réactivité, avec une énergie de conviction pour défendre les valeurs des artistes, des festivals, des clients.

    Par ailleurs je pratique des disciplines « énergétiques » depuis mon arrivée à Paris, à l’âge de 18 ans, pour m’aider àsoisik supporter le stress parisien. Je suis arrivée à la capitale pour faire mes études de communication/publicité après le BAC, en venant d’une ville de Bretagne très calme. J’ai donc très vite ressenti le besoin de me recentrer en faisant un travail sur l’équilibre corps/esprit. Ainsi pendant toutes ces années, j’ai successivement pratiqué du Tai-Ji, Qi gong, Yoga (groupe de La voix du coeur), Tao Yin, danse Kathak, méditation, coaching personnel… en séances quotidiennes, bi-hebdomadaires ou en stages ponctuels. J’ai acquis un certain esprit de réflexion et un recul face aux situations complexes professionnelles ou personnelles.

    Par ailleurs, les journalistes avec lesquels je travaille régulièrement m’ont souvent fait remarquer que ma voix était relaxante et très reconnaissable. J’ai même pensé à un certain moment à utiliser ma voix de manière professionnelle. Quand on m’a proposé de faire une émission de radio hebdomadaire en direct (pour une FM parisienne), je m’y suis lancée pendant un an en recevant des artistes de musique du monde ou de chanson et c’était un bon exercice.

     

    Czenhanger de vie, changer sa vie: le choix de la sophrologie.

    Tout ce cheminement personnel m’a amené à me diriger assez naturellement vers la sophrologie. J’ai découvert la sophrologie un peu par hasard lors d’une discussion avec une amie à laquelle je confiais mon envie de diversité professionnelle. Elle m’a fait part du fait que cela pouvait correspondre, d’une certaine manière, à mon cheminement personnel. J’ai donc fait une recherche sur les différents instituts de formation à Paris, sur internet et j’ai très vite eu envie d’essayer. J’ai choisi l’Académie de Sophrologie car j’ai trouvé très intéressante la diversité des intervenants. Après une formation de 2 ans, qui se poursuit à l’heure actuelle et ce pour quelques années, j’ai pu ouvrir mon cabinet à Asnières-sur-Seine (92). Je travaille actuellement avec un lycée privé pour lequel j’interviens par groupe de 16 élèves afin de leur apporter relaxation et confiance en eux. Je reçois également des clients aux requêtes les plus diverses à mon cabinet : problèmes de sommeil, préparation à l’accouchement, personnes stressées, sportifs préparant des compétitions…

    Je recherche une certaine sérénité tant dans le travail que dans ma vie personnelle. La sophrologie m’a apportée cet apaisement. Grâce à des pratiques accessibles et régulières, elle me permet de mieux gérer le quotidien et de prendre du recul face aux épreuves. J’avais naturellement tendance à rechercher tout ce qu’il y a de positif dans la vie. La sophrologie a accentué ce penchant. Même dans les situations les plus complexes, je recherche toujours la part de positif qui peut s’en dégager. De plus, aider les personnes qui viennent me déposer une problématique au cabinet et les aider à trouver des solutions en eux-mêmes, est un vrai bonheur.

    Aujourd’hui, la sophrologie m’aide à mieux gérer la pression professionnelle et les demandes de mes clients. Sur le plan personnel, par ricochet, à aider mes enfants à grandir, à avoir davantage confiance en eux, à travailler plus sereinement au collège et lycée et à vivre la vie telle qu’elle est.

    C’est un changement de vie que je n’aurais pas imaginé et qui est d’une grande créativité, cela me correspond bien.

     

    zenChanger de vie, changer sa vie: qu’est-ce que la sophrologie ?

    La sophrologie  est une méthodologie créée en 1960 par le professeur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre influencé par la relaxation, l’hypnose, le yoga, le zen, la philosophie phénoménologique et de la psychologie. Il s’agit d’un ensemble de techniques très simples et  individualisées visant à trouver une harmonie entre le corps et l’esprit à travers des ressentis – que l’on accueille sans interprétation – pour aller vers un mieux-être, une découverte de soi. Ces techniques plus ou moins courtes, précises et créatives, sont adaptées en fonction de la problématique de la personne. Elles permettent d’être à l’écoute de son corps avec bienveillance et d’activer  tout le positif en soi. On appendra à prendre conscience de son corps, de sa peau, ses muscles, ses organes, ses os, ses cellules, en fonction du but que l’on souhaite atteindre. La sophrologie permet de faire un travail sur le présent, le futur et éventuellement le passé afin de se libérer de ses tensions en toute confiance.

    La sophrologie permet également de s’ouvrir aux valeurs de l’existence et de développer ses capacités pour envisager la vie avec un nouveau regard et se dirigervers un bonheur vital.

    Les séances de sophrologie seront d’autant plus efficaces que le travail personnel avec la répétition des protocoles chez soi – grâce à l’enregistrement transmis à l’issue de la séance – et l’annotation des ressentis, sera régulier. »

     

     

    Soizick Fonteneau

    Sophrologue

    Bien-être & Développement personnel
    Contact de Soizick Fonteneau Sophrologue
    • Cabinet   01 71 03 82 01
    Soizick Fonteneau fait partie de la « Happy génération », la nouvelle génération de ceux qui veulent être heureux dans leur vie professionnelle et privée: « le bonheur est entre vos mains ».

    Nous  suivrons  Soizick Fonteneau pas à pas et nous vous donnerons des nouvelles régulièrement car nous savons déjà que cette aventure, ce changement de vie vous titille aussi sérieusement.

     

     

    Et si vous désirez nous faire part de votre changement de vie, de votre propre expérience, n’hésitez pas, contactez nous.

    Alors à très bientôt!