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  • Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Carnets de voyage en Asie, train de nuit en Chine, les trains chinois

    ©Reportages d’asie et asie reportages

    CodeCondo / Pixabay

    Carnets de voyage en asie

    Trains chinois, trains lents et « bridés ».

    Trains- trains chinois
    Parcourir 2800 kms à travers la Chine dans des trains de nuit me semblait un acte de courage à inscrire dans le Guiness des Records. Une expérience en 2002 avec comme compagnons de voyage des cafards dans les couchettes avait suffi à imprégner, dans mon subconscient d’Européen aseptisé, un effroi qui pouvait ressembler à une maladie mentale. Des sols glissants, des siéges collants et une climatisation omniprésente restent des souvenirs inconfortables et grinçants… C’est reparti pour un tour ! Ce voyage pouvait bien se transformer en cauchemar pour occidentaux…
    Départ Shanghaï…Pékin…Puis le Yang-Tsé mythique…

    Sur les quais…quelque part en chine entre 2 trains chinois!

    Vite, vite L’heure c’est l’heure ! va falloir courir mon poulet !

    Nous, nous sommes en avance et déjà bien installés ! Il reste les wagons de 3éme classe !

    Miam, miam pourquoi pas nous préparer une petite réserve… Du canard laqué !

    Salut la compagnie !

    Les groupes c’est toujours la galère…

    Où est-il mon wagon, trop lourds ces deux sacs à main !

    Il ne faudrait pas que je me trompe de train…sinon je me retrouve à Limoge.

    Je pars à pékin pour un casting de mannequin chez Elite et ma copine chez Fleury michon !

    Mon chef a un beau chapeau, j’en aurai bientôt un quand je lui piquerai sa place !

    Ca bouge dans les wagons couchettes des trains chinois!

    Certains dorment déjà…couchettes molles ou dures. Et je peux vous assurer que ce ne sont pas des cages à poules.

    Pour nous des sièges, mais confortables.

    C’est parti mon kiki, tout roule.

    Des nettoyages et des re-nettoyages…dans les trains chinois les wagons sont propres à souhait.

    Un responsable par wagon qui vérifie, supervise…

    Des lavabos « nickels » pour une dernière toilette…

    Des policiers sympas pour la sécurité de tous !

    Le commerce est la mamelle de la chine.

    Dans le wagon restaurant du personnel jovial.

    Plein de bons petits plats, des fleurs sur la table. On peut trouver de tout même du poulet au curry

    Que de personnel…ils sont plus d’un milliard…pas de problème de main d’oeuvre !

    Les toilettes…à voir…mais très propres…la rouille s’est invitée.

    Bon le monde change et les trains chinois aussi. Je n’ai pas revu mes copains les cafards, ils ont dû partir faire du tourisme en France car le visa est plus facile à obtenir. Une propreté à toute épreuve a fait place à un laisser- aller ostentatoire. On ne meurt jamais de faim dans ces longues nuits de chine, nuits câlines….un restaurant bien achalandé, des marchands ambulants, de l’eau chaude en permanence pour préparer de délicieuses soupes instantanées. En plus aucune notion d’insécurité ne plane dans ces voyages au cœur de la nuit. Je suis prêt à repartir pour une nouvelle aventure…Tout a changé et les trains de nuit restent pour moi un souvenir empreint de plaisir et de rêve. Bientôt Beijing 2008 !
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  • Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Carnets de voyage en asie, hutongs by night

    Hutong by night.

    Septembre à Pékin, la meilleure saison pour déambuler avec quelques amis ; nous nous promenons dans le vieux quartier près de la place Tien An Men.Déjà le soir s’empare des hutongs enveloppant les pierres centenaires d’une tendre mélancolie, à la fois rassurante et paisible. La douceur de cette « nuit de Chine câline », dirige nos pas vers un ailleurs ancestral plein d’histoire et de mystère. Une vie trépidante et chaleureuse nous enveloppe, nous drape dans un tissu langoureux où jamais la moindre peur, où d’incertitude ne vient briser notre promenade. « Je me sens bien ici et en toute sécurité, même dans la pénombre » me lance Jacques que je ne situe plus bien, perdu dans les méandres inextricables de ces chaleureuses ruelles.

    Une longue marche à travers cette vie nocturne trépidante nous fait découvrir une ville grouillante, magique, qui ne s’arrêtera de battre que beaucoup plus tard dans la nuit. Bientôt les poteaux de bois agrémentés de milliers de fils électriques anarchiques se découpent dans le ciel dessinant un paysage lunaire et féerique. Des échoppes de viande éclairées par une lumière blafarde, des fruits luxuriants et parfois étranges, des salons de coiffure en pleine effervescence, des épiceries aux couleurs éclatantes et des sourires même si nous n’achetons rien. Un supplément d’âme qui manque dans nos sociétés obnubilées par le profit.

    On se sent tout simplement, étrangement bien. Les hutongs la nuit sont comme des parcelles d’éternité que l’on voudrait pouvoir maîtriser, mais cette quiétude n’appartient à personne et à tout le monde à la fois.