Étiquette : nourriture

  • Ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    Ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    La reconnaissance du ventre

    La reconnaissance du ventre ou ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    A la mort de mon père nous ne savions rien de nos racines, sinon des bribes de souvenirs épars qui s’amoncelaient comme un édifice instable et bourré de mal-façons. Rêves ou fantasmes d’immigrés des années 50 où poussés par un instinct de survie ; ces premiers vietnamiens s’installèrent en France laissant derrière eux un magnifique pays prêt à se détruire, et déjà déchiré par des guerres fratricides et inutiles.

    Je suis effectivement né dans les années cinquante et mes parents ont oublié, par désir d’intégration ou par peur viscérale, de nous parler de ces racines qui donnent à chacun de nous une vraie identité.


    Nous avions dans la famille, autant les filles que les garçons une envie de nous éloigner de cette histoire qui semblait ne pas être la nôtre. Ainsi oublier notre langue maternelle en quelques mois, apprendre le français à la vitesse de l’éclair, devenir le premier en « rédaction, en français », avoir des prénoms français …Se marier avec un(e) asiatique semblait improbable et peut être même impossible. Nous étions nous devenu des extrémistes par désir de nous fondre dans la masse ou simplement pour oublier que nous étions jaunes, oublier d’où l’on venait, nos racines si lointaines ?!!!Cette quête de la totale intégration s’imposait à nous comme normale et nous trouvions même les femmes asiatiques ni attirantes, ni sexy…Le rouleau compresseur avait bien fait son office , il avait réussi à nous transformer, à nous métamorphoser en « plus royalistes que le roi ».


    La seule chose qui nous collait à la peau, qui s’acharnait à nous poursuivre jusqu’au plus profond de notre être comme un chasseur de prime opiniâtre était la « nourriture ». Les odeurs de curry, les nems au parfum délicieux, le canard au gingembre, les fruits exotiques aux senteurs enivrantes …toute cette culture culinaire ne voulait pas nous quitter, elle accompagnait notre vie avec joie et nous rappelait sans cesse que quelque chose en nous résistait à l’assaut du temps. Quand la culture disparaît restent ancrés les goûts, les odeurs et la délicate impression de bien-être que nous procure un bon plat. Demain je pars à la reconquête de mon autre chez moi !

  • Une vie de chien à Hanoï (histoire vraie)

    Une vie de chien à Hanoï (histoire vraie)

    Carnets de voyage en asie ou une vie de chien à Hanoï

    Carnets de voyage en asie

    une vie de chien à Hanoï
    Je m’en souviens encore, il faisait très chaud. Hanoï s’affairait bruyamment et nous n’ étions pas loin du mausolée de l’oncle Ho. Impossible d’y pénétrer pour cause de fermeture. Nous sommes allés nous promener dans un pittoresque marché vietnamien plein de senteurs alléchantes, nems, grillades au feu de bois, volailles dodues…quand soudain comme Ulysse par les Sirènes, nous fûmes happés par un fumet prometteur.

    Tel le petit Poucet guidé par cette odeur si alléchante nous nous dirigeâmes vers ce nirvana gustatif. Stupéfaction et horreur se lirent dans nos yeux, ce plat des dieux c’était du « chien » découpé en petites portions, prêtes à être mangées !!!.
    A vrai dire ce n’est qu’une histoire de culture, simplement une question de culture !!! Mais malgré notre courage reconnu de tous nos pairs et notre insatiable gourmandise nous déposâmes les armes et fîmes retraite, retraite anticipée, cela va de soi….(cf la photo).


    Travel books in asia or a dog’s life in Hanoi

    Travel reports in asia

    A dog’s life in Hanoi
    I still remember it, it was very hot. Hanoi was busy noisily and we were not far from Uncle Ho’s mausoleum. It was impossible to get in because of closure. We went for a walk in a picturesque Vietnamese market full of tempting scents, nems, grilled meats on the wood fire, plump fowl … when suddenly like Ulysses by the Sirens, we were caught by a promising smell.

    Like the little Thumb guided by this smell so tempting, we headed towards this gustatory nirvana. Stunned and horrified in our eyes, this dish of the gods was « dog » cut into small portions, ready to be eaten !!!
    To tell the truth, this is only a cultural story, just a matter of culture !!! But despite our acknowledged courage from all our peers and our insatiable greed we put down their arms and retired, early retirement, that goes without saying …. (cf. photo).

  • Cuisine asiatique

    Cuisine asiatique

    Cuisine asiatique ou la reconnaissance du ventre

    La reconnaissance du ventre.

    - A la mort de mon père nous ne savions rien de nos racines, sinon des bribes de souvenirs épars qui s’amoncelaient comme un édifice instable et bourré de mal-façons. Rêves ou fantasmes d’immigrés des années 50 où poussés par un instinct de survie ; ces premiers vietnamiens s’installèrent en France laissant derrière eux un magnifique pays prêt à se détruire, et déjà déchiré par des guerres fratricides et inutiles.

    Je suis effectivement né dans les années cinquante et mes parents ont oublié, par désir d’intégration ou par peur viscérale, de nous parler de ces racines qui donnent à chacun de nous une vraie identité.


    Nous avions dans la famille, autant les filles que les garçons une envie de nous éloigner de cette histoire qui semblait ne pas être la nôtre. Ainsi oublier notre langue maternelle en quelques mois, apprendre le français à la vitesse de l’éclair, devenir le premier en « rédac », avoir des prénoms français …Se marier avec un(e) asiatique semblait improbable et peut être même impossible. Etions nous devenu des extrémistes par désir de nous fondre dans la masse ou simplement pour oublier que nous étions jaunes ?!!!Cette quête de l’absolue intégration s’imposait à nous comme normale et nous trouvions mes les asiatiques absolument pas attirants, pas sexy…Le rouleau compresseur avait bien fait son office , il avait réussi à nous transformer, à nous métamorphoser en « plus royalistes que le roi ».


    La seule chose qui nous collait à la peau, qui s’acharnait à nous poursuivre jusqu’au plus profond de notre être comme un chasseur de prime opiniâtre était la « nourriture » de cuisine asiatique. Les odeurs de curry, les nems au parfum délicieux, le canard au gingembre, les fruits exotiques aux senteurs enivrantes …toute cette culture culinaire ne voulait pas nous quitter, elle accompagnait notre vie avec joie et nous rappelait sans cesse que quelque chose en nous résistait à l’assaut du temps.

    plats chinoisQuand la culture disparaît restent ancrés les goûts, les odeurs et la délicate impression de bien-être que nous procure un bon plat. Demain je pars à la reconquête de mon autre chez moi et des bonnes odeurs de la cuisine asiatique!

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  • Asie nourriture ou la « grande bouffe »

    Asie nourriture ou la « grande bouffe »

    Asie le pays de la « grande bouffe »

    Carnets de voyage en asie

    Je suis un un globe-trotteur invétéré et je traverse l’Asie toujours avec délectation. Mes voyages me laissent inévitablement comme un goût de culture culinaire au fond du palais.

    Des odeurs, des senteurs et des couleurs réveillent mes papilles laissant dans la bouche des souvenirs presque palpables. En Chine manger est une seconde nature, et l’on ne dit pas « bonjour » mais  » as tu mangé ». Suite à de grandes périodes de famine, l’on dit que les chinois ingurgitent tout ce qui vole, sauf les avions et tout ce qui a quatre pattes, sauf les bancs.

    Un telle profusion de nourriture sur tous les étals m’a toujours étonné. Dans les restaurants, souvent grands comme des halls de gare, la présentation des plats me donne le tournis. Sur de longues tables interminables une multitude de « gourmandises » inconnues s’étalent devant mes yeux m’invitant à choisir des « Bizarreries » venues d’ailleurs.

    La grande difficulté est de choisir car nous cherchons souvent à faire des comparaisons avec notre propre cuisine et parfois après une longue hésitation et un choix « cornélien » nous nous apercevons que le goût ne correspond en rien à nos attentes.

    Comme dans un musée je vais visiter ce pays extraordinaire où l’odorat, la vue et le goût s’allient pour mon plus grand plaisir.

    Asia the land of « great food »

    Motorcycle Diaries in asia

    I am an inveterate globetrotter and I always through Asia with relish. My trips inevitably leave myself a taste of culinary culture to the bottom of the palace.

    Smells, scents and colors awaken my taste buds in the mouth leaving memories almost palpable. In China eating is second nature, and it does not say « hello » but « as you eat. » After long periods of famine, the Chinese are said to ingest anything that flies, except airplanes and everything that has four legs except benches.

    One such profusion on all food stalls always amazed me. In restaurants, often as large station halls, presentation of the dishes makes me dizzy. Over long endless tables a multitude of « delicacies » unknown spread before my eyes inviting me to choose « Oddities » from elsewhere.

    The great difficulty is to choose because we often try to make comparisons with our own and sometimes after a long hesitation and choice « Cornelian » we find that the taste in no way corresponds to our expectations.

    As in a museum I will visit this extraordinary country where smell, sight and taste combine to my delight.

    Asien das Land der « great food »

    Motorrad-Tagebücher in Asien

    Ich bin ein eingefleischter Globetrotter und ich immer durch Asien genüsslich. Meine Reisen zwangsläufig einen Geschmack von Esskultur lassen mich auf dem Boden des Palastes.

    Gerüche, Düfte und Farben wecken meine Geschmacksnerven in den Mund verlassen Erinnerungen fast greifbar. In China essen ist zweite Natur ist, und es nicht zu sagen « Hallo », aber « , wie Sie essen. » Nach langen Perioden der Hungersnot, die Chinesen, sagte, alles, was fliegt, außer Flugzeugen und alles, was vier Beine hat, außer Bänken einnehmen.

    Eine solche Fülle an allen Ständen mich immer erstaunt. In Restaurants, die oft als große Bahnhofshallen, Präsentation der Gerichte macht mich schwindlig. Über lange endlose Tabellen eine Vielzahl von « Delikatessen » unknown Ausbreitung vor meinen Augen die Einladung zu « Kuriositäten » aus anderen Ländern wählen.

    Die große Schwierigkeit besteht darin, zu entscheiden, weil wir oft versuchen, Vergleiche mit unseren eigenen und manchmal auch nach einem langen Zögern und Wahl « Karneol » Wir finden, dass der Geschmack in keiner Weise entspricht unseren Erwartungen zu machen.

    Wie in einem Museum werde ich dieses außergewöhnliche Land zu besuchen, wo Riechen, Sehen und Geschmack kombinieren, um meine Freude.

    Asia la tierra de « la comida »

    Diarios de motocicleta en asia

    Yo soy un trotamundos empedernido y siempre a través de Asia con fruición. Mis viajes inevitablemente dejan a mí mismo una muestra de la cultura culinaria de la parte inferior del palacio.

    Los olores, aromas y colores despiertan mis papilas gustativas en la boca dejando recuerdos casi palpable. En China comer es una segunda naturaleza, y no dice « hola », pero « lo que come. » Después de largos períodos de hambruna, los chinos se dice que ingerir cualquier cosa que vuele, excepto aviones y todo lo que tiene cuatro patas, excepto bancos.

    Un tal profusión en todos los puestos de comida siempre me asombró. En los restaurantes, a menudo como grandes salas de la estación, la presentación de los platos me marea. Más de tablas largo sinfín de una multitud de « delicias » propagación desconocido delante de mis ojos que me invitaba a elegir « Rarezas » de otra parte.

    La gran dificultad es elegir porque a menudo tratamos de hacer comparaciones con los nuestros y, a veces después de una larga vacilación y la elección « cornalina » nos encontramos con que el sabor de ninguna manera corresponde a nuestras expectativas.

    Como en un museo voy a visitar este extraordinario país en el olfato, la vista y el gusto se combinan para mi deleite.

    “大食品”亞洲之地

    摩托日記在亞洲

    我是一個根深蒂固的環球旅行,我總是通過亞洲津津有味。我的旅行難免會留下自己的飲食文化的味道宮殿的底部。

    氣味,氣味和顏色喚醒我的味蕾在口中留下的記憶幾乎是顯而易見的。在中國吃的是第二天性,並且它不說“你好”,而是“你吃。”飢荒之後長時間,中國人說,攝取天上飛的,除了飛機和一切有四條腿,除了長凳。

    這樣一個繽紛的所有食品攤位總是讓我吃驚。在餐廳,常作為大型站廳,展示的菜餚讓我頭暈目眩。在無盡的長表的許多“美味佳餚”未知傳播我的眼睛邀請我從其他地方選擇“奇人異事”之前。

    偉大的困難是選擇,因為我們常常試圖與我們自己的,有時經過長時間的猶豫和抉擇“玉髓”我們發現,在沒有辦法的味道符合我們的預期比較。

    作為一個博物館,我將參觀這個非同尋常的國家,嗅覺,視覺和味覺結合起來,我的喜悅。