Étiquette : musicien

  • Thierry Noritop

    Thierry Noritop

     

    Biographie

     

    Thierry Noritop est l’un des deux membres du groupe STEREO, un groupe français qui a sorti en 1982 la chanson culte « Somewhere in the Night ». L’autre membre Bernie Adam né à Neuilly sur Seine le 18 janvier 1947 est un chanteur, compositeur et producteur qui a également sorti plusieurs singles (Une star de cinéma & c’est fini maintenant …) et un album sur WEA en tant que chanteur solo au début Années 1980.

     

    En 2008, le label new-yorkais Minimal Wave Records formé par Veronica Vasicka en 2005 a réédité Somewhere in the night avec la chanson titre et le LP complet Assembly line sorti en 1985. Somewhere in the night est l’œuvre complète de STEREO de 1982 à 1985 sauf la Stereomania côté B du premier single, mais ajoutée avec une piste bonus inédite Lover on the run, jamais publiée auparavant. [Citation nécessaire]

     

    La version CD comprenait:

     

    Somewhere in the Night, Black Jack, TV News, Nulle part dans l’île, No more, Lover on the run, The devil’s answer, Moonshine, No more 12 « version, Puis j’ai embrassé sa version 12 ».

     

    La version LP comprenait:

     

    Côté A: Quelque part dans la nuit, Black Jack, TV News, Nulle part dans l’île. Face B: Pas plus, Amant en fuite, La réponse du diable, Moonshine.

    STEREO a enregistré à Düsseldorf un tout nouvel album avec de nouvelles chansons coproduites par Ralf Beck, coproducteur et co-auteur de la chanson Valley of the machine gods de Propaganda en 2005, sortie en édition limitée en vinyle 12 pouces.

     

    STEREO: le nouvel album Back to quelque part, sorti le 28 août 2015.

     

    Thierry Noritop a également écrit, arrangé et produit The Sixties qui a sorti quatre singles dans les années quatre-vingt.

     

    Dans les années 2000, il a travaillé avec Dominique Verdan et Daniel Finot dans un groupe new age appelé Ayuthya … Et en duo avec Daniel Finot, simplement appelé Thierry Noritop & Daniel Finot.

     

    STEREO en SOLO: le premier album solo de Thierry Noritop Somewhere out there, sorti le 23 février 2018 avec Flowers on the moon, Electric city of light, Secret secret & Skytrain.

     

    L’EP des versions XTended, sorti le 26 octobre 2018, y compris des versions longues des chansons principales de Somewhere là-bas de l’album. [2]

     

    Flowers On The Moon Remixes LP, sorti le 19 avril 2019 avec des remix de The Frixion, Fused, Graflex et Nature of Wires.

     

    Somewhere in the electric city LP, sorti le 8 novembre 2019 comprenant des remix de Mystic Experience, DLeMax, The Frixion, Fused, Graflex et Nature of Wires.

     

    TV News EP avec Kay Burden, sorti le 20 mars 2020 avec des remix de Mystic Experience.

     

    Sexy silly girl EP avec Projekt Ich, sorti le 19 juin 2020 avec des remixes de L_iGH_T, Voul, Vyrtual Zociety, Patrik Kambo, BlueForge, Mark Loodewijk, People Theatre, Diar Black, Outsized, Ideophobia, Faltenhall, Hoof, Terrance Pryor, BloodConnek7ion, The Bear Cave II, Elmodic, vanille foncée

     

     

     

     

     

     

     
  • SEBASTIEN BERTRAND

    SEBASTIEN BERTRAND

    Actualités

    SEBASTIEN BERTRAND

    Sur disque – 1er album solo « Traversées »

    Sortie 27 mai chez Daquί – Harmonia Mundi

    en écoute ICI

     

     

    Sur scène

    2 juillet – Festival Les Nuits Atypiques (33)

    22 juillet Nuit au Jardin Pougne Hérisson (79)

    16 au 18 août – Festival  Les traversées de Tatihou (50)

    –  27 août – Festival Sous les Halles – Beauvoir sur Mer (85) –15 octobre – Nuit des Petites Maraichines (85) –  5 novembre – Festival d’automne (85) – Ecole de Veuze –  12 novembre –  Tout M’Etonne – Palluau (85)  …  Plus d’infos sur Plus d’infos

     

     

    De Beyrouth à l’Ile d’Yeu

     

    Né au Liban, adopté en France à l’âge de neuf mois,  le musicien franco-libanais Sébastien Bertrand a grandi dans une famille de musiciens et de collecteurs du marais breton vendéen. Nourri des traditions musicales de sa terre d’adoption, il est reconnu comme un des grands noms des musiques traditionnelles, un accordéoniste diatonique innovant.

     

    Tout gamin, il se retrouve sur les planches avec un accordéon diatonique et un costume traditionnel pour faire danser les jeunes du groupe folklorique Tap dou Paï. Il aurait pu en rester là, mais les journées de collectage avec son père, les découvertes musicales avec son oncle, Thierry, l’amènent rapidement à regarder les musiques traditionnelles comme des musiques du quotidien, son quotidien. Il quitte le costume pour assumer son diatonique au collège, au lycée…croise des musiciens d’horizons musicaux différents.

    En 2003, il décide de créer une compagnie à l’instar de la danse, du théâtre…pour partager, scène après scène, avec un public de plus en plus large, ce que des artistes d’avant-garde des années 30 appelaient déjà  les « Arts Populaires Modernes ». Ce regard croisé se prolonge et s’enrichit de la rencontre avec Yannick Jaulin. À l’issue du spectacle «Forêts», de Wajdi Mouawad, Sébastien, le maraîchin se raconte à son ami Jaulin : « J’ai été adopté à l’âge de 9 mois, je suis né à Beyrouth pas en Vendée…». L’aventure « Chemin de la Belle Etoile» commence un an plus tard… Après les créations collectives où il a associé divers genres: musiques traditionnelle, orientale, jazz, électro, hip hop, rock, théâtre, danse, cinéma … il reprend ici le fil de son spectacle autobiographique écrit avec Yannick Jaulin « Chemin de la Belle Etoile ».

     

    Interview Sébastien Bertrand en création https://www.youtube.com/watch?v=TH9ZIVvbTxU

    « Les musiques de cet album sont des musiques de l’intérieur, des musiques qui m’accompagnent depuis longtemps, elles étaient là comme des formes hésitantes, peureuses… J’ai pendant longtemps rassemblé pour ne pas jouer seul, pour ne pas risquer la simplicité du son… J’ai enfin trouvé le temps, le courage, les respirations pour reprendre l’accordéon, mes accordéons et dire en chœur cette musique du ventre, celle qui résonne depuis des jours, des semaines, des années… pour me perdre, pour revenir à la source, seul avec mes accordéons, face à face, de visage à visage…J’ai commencé un périple, une itinérance, de Beyrouth (Liban) aux Nuits Atypiques (33), de l’Ile de Tatihou (50) à Correns (83), de Pougne-Hérisson (79) à la Joussière (85) pour revenir à chaque fois dans le Marais Breton Vendéen et l’Ile d’Yeu (85)… Petit à petit, les résonnances solitaires de mes accordéons se sont imposées, ont commencé à prendre du sens, de l’épaisseur. J’ai osé mes simplicités, entendre les ornementations, écrire mes poésies musicales… faire entendre de manière impromptue pour percevoir les réactions, les sensations… J’ai souvent parlé de mon accordéon comme un passeport, un passeport pour circuler, dialoguer, exister… Je suis certain aujourd’hui que ce travail en « solo » a été l’occasion pour moi de tourner les pages de ce précieux sésame pour en contempler chaque souvenir, chaque tampon… Un voyage à l’intérieur de mon propre voyage « . Sébastien Bertrand

     

    Ses musiques racontent sa vie, celle d’un homme au destin singulier entre deux pays.

    Inspiré par son Liban natal,  Sébastien Bertrand évoque sa quête d’identité dans Bouchara, « Bonne Nouvelle », son nom d’emprunt attribué par l’orphelinat au Liban, Carnaval, écrit sur les toits de l’orphelinat à Beyrouth en écoutant la rue… « Aujourd’hui c’est carnaval- Nous mangeons Ket Ben Aye- Prendre le temps de respirer – Toutes ces odeurs du passé- Aujourd’hui je tombe le voile- Teint mat et cheveux frisés – Avec honneur et fierté- Plus peur d’être un étranger … », Marche de Tatihou & Nuit à Beyrouth.

    Son analyse de la marche du monde et ses convictions personnelles donnent du sens à sa musique, entrent en résonnance avec l’actualité : La Mazurka du Voyageur parle d’un voyage sans frontière, sans visa, du droit de partager la terre et de changer d’espace,Terre Gagnée (Maraîchine des Ecluses & Salicorne), de la fragilité d’un territoire gagné sur l’océan ,La Fraternelle, de l’importance du collectif.

    Il livre des moments d’intimité : La Tranquillité, un petit chemin près de l’océan…La Dorne, une maison qui l’a souvent accueilli … le lien charnel entre une mère et son enfant ,Basmati musique surprenante du dedans, du ventre de l’instrument…, Ile était, petite musique délicate, Devant Bordeaux, un hommage à toutes celles et ceux qui ont accepté de dire, de partager devant un micro … Il nous entraîne dans la pulsation de danses renouvelées : Valse d’en Face, Le Temps, Suite du Cailloux… ou dans l’imaginaire splendide de Détournement, référence au « Chemin de la Détourne » où il a habité sur l’Ile d’Yeu et à la légende du voyageur qui, foulant une petite orchidée, en perd le sens de l’orientation, condamné à tourner en rond jusqu’à ce que quelqu’un vienne le délivrer : « On dit que les malicieux “fras”, petits hommes doués du pouvoir de faire ramollir les pierres auraient planté cette fleur »