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  • « INDOCHINE – MYTHES ET RÉALITÉS 1860-1945. CHAPITRE 5 »

    « INDOCHINE – MYTHES ET RÉALITÉS 1860-1945. CHAPITRE 5 »

    De 11h à 18h, SAMEDI 13 OCTOBRE, EXPOSITION + LUNDI 15 OCTOBRE 2018, VENTE AUX ENCHÈRES « INDOCHINE – MYTHES ET RÉALITÉS 1860-1945. CHAPITRE 5 » – (HÔTEL DROUOT- PARIS)

    INDOCHINE – MYTHES ET RÉALITÉS 1860-1945. CHAPITRE 5 : Peinture • Photographie • Souvenirs Historiques • Affiches • Livres • Mobilier • Bijoux • Objets d’art

    Agenda :

    Exposition samedi 13 octobre 2018 de 11h à 18h – Entrée Libre

    Vente aux enchères Lundi 15 Octobre 2018 de 11h à 18h

    Pour plus d’informations sur la vente :

    Experts de la vente :

    Christophe Fumeux : cfumeux@wanadoo.fr  – 06 09 43 79 34

    Lynda Trouvé : contact@lyndatrouve.com  – 06 81 64 70 53

    LYNDA TROUVÉ – Maison de ventes aux enchères – 9 cité de Trévise, 75009 Paris

    Tél 01 88 32 09 56 – 01 88 32 09 56

    www.lyndatrouve.com  – www.facebook.com/indochinedrouot

    En tout 350 lots, dont les 50 à 60 premiers seront mis en vente le matin à partir de 11h​​​​​​​​​​​​​​ (photos, albums, livres, lithographies…)

    Les tableaux et les meubles seront mis en vente l’après-midi.

    Le catalogue papier sera disponible 3 semaines avant l’exposition-vente.

    Le catalogue en ligne sera accessible 2 semaines avant.

    Les personnes non disponibles le jour de l’exposition et intéressées de voir des lots précis pourront les contempler sur RV avec un des experts en dehors des dates et heures d’ouverture au public.

    Lieu d’exposition et de vente :

    Salle 1 – Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris

    Téléphone pendant l’exposition et la vente : +33(0)1 48 00 20 01

    Accès : Parking Montholon / Métro : station Cadet (Ligne 7) ou station Grands Boulevards (Lignes 8 et 9) / bus 48 ou 32

    Pour plus d’informations sur les ventes antérieures :

    http://www.mcfv.eu/jeudi-21-juin-2018-a-14h00-vente-aux-encheres-la-petite-indochine-chapitre-4-1-avec-exposition-publique-les-20-et-21-juin-drouot-9e/

    MCFV

  • Porc à l’ail, une recette tradtionnelle du vietnam

    Porc à l’ail, une recette tradtionnelle du vietnam

    Porc à l’ail (Recette vietnamienne, Cuisine vietnamienne)

    Recette vietnamienne, Cuisine vietnamienne

    Porc à l’ail

    Ingrédients

     300g de côte de porc dans l’échine en lamelles
    1 cuillère à café d !huile de sésame
    1 cuillère à café de d’ail finement émincé
    1 cuillère à soupe de coriandre frais ( persil chinois)
    1 bonne pincée de sel

    Marinade

     2 cuillères à soupe de sauce de soja
    1 cuillère à soupe d’huile
    1 cuillère à café de maïzena ( fécule de maïs)
    sel

    Mettre le porc dans la marinade et bien mélanger

    Préparation

     Chauffer de l’huile dans une poêle et y jeter le porc
    Au 3/4 de la cuisson de la viande, mettre l’ail

     Rajouter l’huile de sésame à la fin
    Mettre dans une assiette et saupoudrer de coriandre frais
    Servir avec du riz parfumé

  • Indochine, une passion jamais éteinte, Jeannette Ulmann

    Indochine, une passion jamais éteinte, Jeannette Ulmann

    Jeannette Ulmann, Indochine, une passion jamais éteinte

    Jeannette Ulmann, Indochine, une passion jamais éteinte

    Propos recueillis par Serge Ulmann.

    Ce récit est celui d’une femme entre deux pays, l’Indochine et la France. Jeannette est née dans les années trente, quatrième enfant de son père. En 1940, c’est l’occupation japonaise, les massacres et l’oppression. La petite Jeannette et sa famille doivent se cacher jusqu’en 1945. En 1947, elle est enfin scolarisée à onze ans. En 1952, elle arrête l’école, trop pressée de travailler et de gagner sa vie pour aider sa famille. Elle se marie avec Armand, un Eurasien, et ils décident tous deux de partir ouvrir un restaurant au Cambodge.

    Pendant ce temps, ses parents sont retournés en France et ont rejoint le camp de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, avec des centaines d’Indochinois. Mais la vie que Jeannette mène ne la satisfait plus. Émue par les lettres qu’elle reçoit de sa jeune sœur Émilienne, elle décide de rejoindre sa famille en France. Après un voyage éprouvant, elle va enfin retrouver et construire une vie de couple sereine.

    Un beau destin de femme, émouvant et fort.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur qui réside à Fontgrave (47), ulmann.serge@orange.fr


    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinct

    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinct

    Interview by Serge Ulmann.

    This narrative is that of a woman between two countries, Indochina and France. Jeannette was born in the thirties, fourth child of her father. In 1940, it was Japanese occupation, massacres and oppression. Little Jeannette and her family had to hide until 1945. In 1947, she was finally educated at eleven. In 1952, she stopped school, too eager to work and earn a living to help her family. She married Armand, a Eurasian, and they both decide to go and open a restaurant in Cambodia.

    Meanwhile, his parents returned to France and joined the camp of Sainte-Livrade, in the Lot-et-Garonne, with hundreds of Indochinese. But the life that Jeannette leads does not satisfy her any more. Moved by the letters she receives from her young sister Émilienne, she decides to join her family in France. After a tiring journey, she will finally find and build a serene couple life.

    A beautiful woman destiny, moving and strong.

    If you want to reach the author who resides in Fontgrave (47), ulmann.serge@orange.fr

  • VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    RENCONTRES COLONIALES OU LES HISTOIRES VRAIES D’ASIE (VIETNAM)

    Coup de foudre en Indochine

     VIETNAM OU COUP DE FOUDRE EN INDOCHINE

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

    Copyright © 2006-2009 – Open Mag- Tous droits réservés

    Autres histoires vraies d’Asie

  • Cinéclub Yda & Echanges culturels et économiques France -Vietnam

    Cinéclub Yda & Echanges culturels et économiques France -Vietnam

     

    Cinéclub Yda Echanges culturels et économiques France Vietnam

    présentent

    samedi 25 février 2016 à 14 h

    cinéma La Clef

    34 rue Daubenton, Paris 5e

    Métro : Censier – Daubenton

    SOUS TES DOIGTS / (Dưới ngón tay ai)

    Un film d’animation de Marie-Christine Courtès

    Coproduction de Vivement Lundi ! et Novanima Productions, 2014, 13’

    Création graphique : Ludivine Berthouloux, Marcelino Truong.

    Primé aux festivals : FICAM- Meknès (Maroc), New York International Children’s Festival et WorldFest – Houston (USA), Monstra – Lisbonne et Cinanima – Espinho (Portugal), Tricky Women – Vienne (Autriche), Urban film – Paris, Chacun son court – Strasbourg,  Séquence court métrage – Toulouse, Film court – Villeurbanne…

     

    Nominé aux Césars 2016, finaliste du Cartoon d’or 2016, présélectionné aux Oscars 2017.

     

    Le jour de la crémation de sa grand-mère, Emilie, une jeune métisse asiatique, se plonge dans les souvenirs de la vieille femme. Elle découvre l’Indochine de Hoa, sa rencontre amoureuse avec Jacques (un colon français), la naissance de Linh (sa mère) et le départ tragique vers la France en 1956. Elle revit en compagnie de Linh l’arrivée au camp d’hébergement de Sainte-Livrade, l’exploitation des femmes indochinoises par les maraîchers du Lot-et-Garonne. Entre souvenirs, danse, colère et rituels traditionnels, Emilie apprend à accepter cet héritage…

    LE CAMP DES OUBLIES / (Những số phận bị lãng quên)

    Un documentaire de Marie-Christine Courtès et Nguyen My Linh

    Grand Angle Production, 2004, 52’, v.o. s.t.f.

    Sélection aux festivals : Grand reportage d’actualité – Le Touquet Paris Plage, Chroma –  Le Mans, Les Yeux ouverts – Creil, Cinémas d’Asie – Vesoul, Film d’Histoire – Pessac, FIFAM – Amiens.

     

    En 1956, 30 000 rapatriés d’Indochine – surtout des épouses, compagnes ou veuves de militaires et leurs enfants – arrivent en France. Près de 1200 dont 740 enfants sont accueillis dans un camp militaire désaffecté à Sainte-Livrade en Lot-et-Garonne : 300 logements installés dans des baraquements sans âme, sans sanitaires ni eau chaude, qui deviendra le CAFI, Centre d’accueil des Français d’Indochine. Pour survivre, femmes et enfants doivent aller cueillir et équeuter les haricots aux alentours. Sous-payés, exploités, jamais déclarés, ils n’ont aujourd’hui droit à rien. Quant aux hommes, ils travaillent dans les conserveries ou dans une usine de chaussures installée dans le camp. Peu à peu, ces familles qui ont tout perdu vont recréer leur propre univers, un Vietnam miniature. Cinquante ans après, demeure encore dans cet hébergement « provisoire » une centaine de personnes oubliées (en 2014, pelleteuses et grues ont  rasé les baraquements du CAFI dont les derniers habitants ont réussi à sauver l’église et la pagode).

     

    Débat avec Dominique Rolland, anthropologue,

    auteure de Petits Vietnams, Histoire des camps de rapatriés d’Indochine et De sang mêlé, Chronique du métissage en Indochine

     

    Contact : cineclub.yda@gmail.com – PAF: 5 € (étudiant : 3 €)

    Facebook : https://www.facebook.com/pages/YDA/1530764113840508

    Câu lạc bộ Yda (Yêu điện ảnh) &

    Hội Echanges culturels et économiques France Vietnam

    giới thiệu

    Vietnam/MCFV

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

     

    thứ bảy 17.12.2016 lúc 14 giờ

    Cinéma La Clef

    34 rue Daubenton, Paris 5e

    Métro : Censier Daubenton

     

     

    Dưới ngón tay ai / Sous tes doigts

    Phim hoạt hình của Marie-Christine Courtès

    Vivement Lundi và Novanima Productions đồng sản xuất , 2014, 12 phút 54

    Sáng tạo hình họa : Ludivine Berthouloux, Marcelino Trương.

    Giải thưởng liên hoan phim : FICAM – Meknès (Maroc), New York International Children’s Festival và WorldFest – Houston (Mỹ), Monstra – Lisbonne và Cinanima – Espinho (Bồ Đào Nha), Tricky Women – Vienne (Áo), Urban film – Paris, Chacun son court – Strasbourg,  Séquence court métrage – Toulouse, Film court – Villeurbanne (Pháp)…

    Phim tham dự chung kết giải César 2016, chung kết giải Cartoon d’Or 2016,  danh sách thi giải Oscar 2017.

    Ngày hỏa táng bà ngoại, Emilie, thiếu nữ Pháp lai Việt, cùng với mẹ là Linh, trở lại nơi cô đã sống thời niên thiếu. Đó là trại CAFI của người Đông Dương hồi hương ở Sainte-Livrade thuộc vùng Tây Nam nước Pháp. Bà Linh kể cho con nghe cuộc đời của Hòa – mẹ bà, tại Việt Nam thời thuộc địa : từ cuộc gặp gỡ giữa Hòa với Jacques, chủ thực dân Pháp, đến khi Hòa mang thai rồi bị Jacques bỏ rơi; từ chuyến ra đi của hai mẹ con Hòa- Linh theo chân quân đội Pháp, đến lúc nhập trại Sainte-Livrade, sống hàng chục năm bên lề xã hội.

    Ký ức ba thế hệ phụ nữ được nối kết lại. Sau những năm mặc cảm, thành kiến, phủ nhận truyền thống văn hóa Việt, Emilie tập tễnh chấp nhận di sản của bà ngoại và mẹ của mình.

    Những số phận bị lãng quên / Le camp des oubliés

    Phim tài liệu của Marie-Christine CourtèsNguyễn Mỹ Linh

    Grand Angle Production, 2004, 52’

    Phim tham dự liên hoan : Grand reportage d’actualité – Le Touquet Paris Plage, Chroma –  Le Mans, Les yeux ouverts – Creil, Cinémas d’Asie – Vesoul, Film d’Histoire – Pessac, FIFAM – Amiens.

    Năm 1956, 30000 người Đông Dương gọi là hồi hương – chủ yếu vợ và con gốc Việt được thừa nhận hay không của quân nhân Pháp – đặt chân đến chính quốc. Gần 1200 người, trong đó có 740 trẻ em, được đưa đến một trại lính bỏ hoang ở xã Sainte-Livrade thuộc tỉnh Lot-et-Garonne : 300 căn nhà mục nát, thiếu tiện nghi – không phòng vệ sinh, không lò sưởi – trở thành trại CAFI, trung tâm đón tiếp người Pháp ở Đông Dương. Tưởng chỉ tạm trú ở đó một thời gian ngắn, nhưng hơn năm mươi năm sau vẫn còn hàng trăm người sinh sống ở khu trại bị lãng quên này (năm 2014, máy ủi và máy xúc đã san bằng các lán trại, những người dân cuối cùng ở CAFI chỉ kịp cứu ngôi nhà thờ và ngôi chùa).

    Thảo luậnvới nhà dân tộc họcDominique Rolland, tác giả của Petits Vietnams, Histoire des camps de rapatriés d’Indochine và De sang mêlé, Chronique du métissage en Indochine

    Liên hệ : cineclub.yda@gmail.com – Tham gia chi phí : 5 € (sinh viên :3€)

    Facebook : https://www.facebook.com/pages/YDA/1530764113840508

    Vietnam/MCFV

     

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

  • Indochine, une passion vivante

    Indochine, une passion vivante

    Indochine, une passion jamais éteinte

    Jeannette Ulmann, Indochine, une passion jamais éteinte

    Propos recueillis par Serge Ulmann.

    Ce récit est celui d’une femme entre deux pays, l’Indochine et la France. Jeannette est née dans les années trente, quatrième enfant de son père. En 1940, c’est l’occupation japonaise, les massacres et l’oppression. La petite Jeannette et sa famille doivent se cacher jusqu’en 1945. En 1947, elle est enfin scolarisée à onze ans. En 1952, elle arrête l’école, trop pressée de travailler et de gagner sa vie pour aider sa famille. Elle se marie avec Armand, un Eurasien, et ils décident tous deux de partir ouvrir un restaurant au Cambodge.

    Pendant ce temps, ses parents sont retournés en France et ont rejoint le camp de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, avec des centaines d’Indochinois. Mais la vie que Jeannette mène ne la satisfait plus. Émue par les lettres qu’elle reçoit de sa jeune sœur Émilienne, elle décide de rejoindre sa famille en France. Après un voyage éprouvant, elle va enfin retrouver et construire une vie de couple sereine.

    Un beau destin de femme, émouvant et fort.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur qui réside à Fontgrave (47), ulmann.serge@orange.fr

    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinguished

    Jeannette Ulmann, Indochina, a passion never extinguished

    Interview by Serge Ulmann.

    This story is that of a woman between two countries, Indochina and France. Jeannette was born in the thirties, fourth child of his father. In 1940, it was the Japanese occupation, massacres and oppression. The small Jeannette and her family must hide until 1945. In 1947 she finally schooled eleven. In 1952, it stops the school, too eager to work and earn a living to support his family. She married Armand, a Eurasian and they both decide to go open a restaurant in Cambodia.

    Meanwhile, his parents returned to France and joined the camp of Sainte-Livrade in the Lot-et-Garonne, with hundreds of Indochinese. But the life that leads Jeannette do more satisfied. Moved by the letters she receives from her younger sister Hattie, she decided to join her family in France. After a harrowing journey, she will finally find and build a serene life together.

    A beautiful woman of destiny, moving and strong.

    If you want to join the author who resides Fontgrave (47) ulmann.serge@orange.fr

     

    珍妮特Ulmann,中南半島,激情永不熄滅

    珍妮特Ulmann,中南半島,激情永不熄滅

    採訪塞爾Ulmann。

    這個故事是兩個國家,印度支那和法國之間的女人的。珍妮特出生在三十年代,他的父親的第四個孩子。 1940年,它被日軍佔領,屠殺和壓迫。小珍妮特和她的家人必須隱藏,直到1945年。1947年,她終於接受教育十一點。 1952年,它停止了學校,也渴望工作和謀生養家。她嫁給了阿爾芒,歐亞,他們都決定去開在柬埔寨的餐廳。

    同時,他的父母回到法國,並加入了聖Livrade的陣營在洛特 – 加龍省,數百印度支那的。但是,導致生活珍妮特做比較滿意。當她收到她的妹妹海蒂的信感動,她決定加入她的家人在法國。經過一個悲慘的旅程,她終於找到並建立一個寧靜的生活在一起。

    一個美麗的女人的命運,移動性強。

    如果你想加入誰居住Fontgrave作者(47)ulmann.serge@orange.fr