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  • Guy coda un peintre de talent, RENCONTRE AVEC L’HUMANITE

    Guy coda un peintre de talent, RENCONTRE AVEC L’HUMANITE

     

    RENCONTRE AVEC L’HUMANITE

    GUY CODA

    (peintre)

     

     

    « Il y a 7 milliards d’habitant sur notre planète. Ça fait beaucoup de monde. Et cette humanité grouillante de vie, j’en fais partie, j’y participe, j’y suis immergé. Je la côtoie au quotidien mais sans jamais vraiment la rencontrer; je n’en croise qu’une infime partie, quelques centaines tout au plus, rien au regard de  tous ceux que je ne connaitrai jamais.

    Pourtant, dans la solitude de mon atelier je les sens là, tout proches, invisibles et cependant presque palpables, obsédants. Il faut que j’aille à leur rencontre, mais comment ? Les inviter pour faire leur portrait ? Ce serait magnifique, mais combien de vies me faudrait-il pour cela ? Alors je les convoque sur le papier. Je vais les réinventer, dresser ma propre typologie, mon catalogue personnel. Donc  je dessine. Et l’utopie devient réalité. Ils sortent de l’ombre un par un et ils s’invitent sans cérémonie, venant peupler peu à peu mon espace intime. Un dialogue muet se noue mais cette fois c’est moi qui leur raconte leur histoire. Et ils s’y fondent, ils jouent le jeu, devenant ainsi plus vrais que  nature, plus familiers aussi, en quelque sorte  apprivoisés !  Ainsi tous les jours je fais une nouvelle rencontre. Pour mon plus grand étonnement.

     

    Oui ils sont là, bien vivants, et contrairement à ce que prétendent les auteurs de romans policiers, je déclare solennellement que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, pour fortuite qu’elle soit, n’est pas seulement le fruit du hasard… 

     

     

    Cette conscience des êtres et des choses que manifeste le peintre est bien une conscience du monde, car en effet, lorsqu’on regarde ces portraits, on ne peut douter de leur réalité. De leur existence devrait-on dire car ces personnages, pour fictifs qu’ils soient n’en sont pas moins vivants.

    Chacun d’eux en effet a sa propre identité et le peintre semble nous dresser là un inventaire des possibles, à tel point que  chacun d’entre nous pourrait s’y reconnaître.  Mais au-delà de ces singularités, il y a surtout quelque chose  d’universel dans leur simplicité, dans l’absence de mise en scène, dans ces corps à peine esquissés, comme pour mieux souligner les visages puissants qui semblent taillés dans la glaise originelle. Ils sont là, installés dans une prudente mais solide neutralité et cette simplicité même donne infiniment plus à imaginer des pensées qui les animent, des soucis, des questions que ces yeux immobiles, ces bouches fermées expriment, que ne le feraient n’importe quelle théâtralisation aussi spectaculaire qu’inutile ! Guy Coda est le peintre de l’âme humaine car ces gens là sont bien de notre monde ; ils sont le monde, un monde qui s’ordonne autour de nous parce qu’il est en chacun de nous, un monde auquel s’identifie celui qui les a créés car il est des leurs, comme nous le sommes tous.

    Lou Kittel – Critique d’art

     Guy Coda: l’exposition se tiendra à la chapelle de l’ Eurélium, 11 rue du cardinal Pie à Chartres, du 2 juin au 18 septembre 2017

    le vernissage aura lieu le vendredi 2 juin à 18h30

    PS : toutes les images sont au format 75 x 105 cm

    QUI EST GUY CODA!

     

    CURRICULUM-VITAE

     Guy Coda

    10 impasse de l’égalité – 28800-BONNEVAL

    Tel: 02 37 47 37 15 – Mobile: 06 70 27 92 79

    e.mail : g.coda@orange.fr

    www.guy-coda-peintre.com

     ETUDES – FORMATION

     Guy Coda

     1969-70: Etudes à l’école de peinture décorative “Eugène Blot” à Reims.

    Obtention du diplôme de peintre – décorateur en juin 1970.

    Parallèlement, suit les cours des Beaux Arts de Reims en auditeur libre.

    Octobre 1970: Reçu sur concours à l’école Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (E.N.S.A.D.) à Paris.

    1970 – 71: 1ère année d’ arts plastiques à la Faculté de Vincennes.

     1971 – 74: Etudes à l’E.N.S.A.D. et obtention du diplôme de l’école en juin 1974, section “scénographie”.

    ENSEIGNEMENT

     Guy Coda

    1974 – 76: Moniteur en scénographie à l’ENSAD

     1976 – 81: Professeur de dessin au L.E.P. St Joseph à Aulnay sous bois  (Lycée sous contrat d’association avec l’Education Nationale)

    De 1976 à 1997: Responsable du service vidéo de l’E.N.S.A.D.

    1977 – 79: Création d’un cours de dessin à l’atelier de “L’herbe rouge” Paris 13ème

     1984 – 85: Professeur  dessin à l’E.N.S.A.D.

    1985 – 86: Professeur de dessin à l’Ecole supérieure des arts et techniques (E.S.A.T.) Paris 17ème

    Depuis 1987: Professeur de peinture à l’école “Talens” – Paris/ La ferté Milon (L’ile aux peintres)

    1990 – 1993: Anime l’atelier d’arts plastiques de Verneuil sur Avre (Eure)

    1992: Professeur vacataire à la maison des arts d’Evreux

    Depuis 1998: Professeur de dessin à l’E.N.S.A.D. – Paris

     

    EXPOSITIONS DE PEINTURES

     Guy Coda

     

     

    1. a) Individuelles

     1978– Galerie Robert Clarence – Paris

    1981 – 82:  – Sté Hewlett-Packard – Orsay

    1982:  – Galerie Caveyrac- Paris

    – Centre culturel “Les venelles” – Bruxelles

     1986:  – Semur en Auxois – Cote d’Or

    – “Le forum d’Artémis” – Besançon – Avec la participation

    de FR3 Régions

    1988:  – Galerie Saint Martin – Chatillon sur Seine

    – Rue de Flandres – Paris

    1990 – 91 – 92:  – Galerie D’Klic – Paris

    1991 – 92 – 93:  – Verneuil sur Avre (Eure)

    1991:  – Bernay (Eure)

    1992:  – Galerie Didot – Paris

    –  Galerie “Préface”- Paris

    1992 – 93 – 94:  – Galerie 157 – Villemomble

    2001: Galerie “les cinq sens” – Paris

    2002 : Hôtel Sofitel – Paris- les Halles

    2003 : Retrospective – maison de la Beauce – Orgères en Beauce (28)

    Galerie Janos – Paris 5ème

     2005: Exposition de peintures – musée de La Poste – Paris –

    Salon du Raincy – Invité d’honneur

    Salon des Jonquerrets de Livet(27)- Invité d’honneur

    -Exposition avec la  D.R.A.C. Rhône –Alpes de juillet à août  2006 à Modane (73)

    2007 : – Théâtre de poche ‘Chartres)

    Berlin – Galerie Kunstkreis

    2011:  -Galerie « ARCIMA » –Paris

    2013: Salle Saint Michel – Bonneval (28)

    2016 : Théâtre de poche – Chartres

    Exposition privée 50 rue Noël Ballay  CHARTRES

     

     

    1. b) Collectives

     1982:  – Salon du dessin et de la peinture à l’eau – Grand Palais – Paris

    1983:  – Salon de la société nationale des Beaux Arts – Grand Palais – Paris

    – Mairie du 4ème arrondissement – Paris

    1985:  – Salon “les pastellistes actuels”- Les Ulis

    1982 – 86 – 87:  – Musée de Tonnerre – Yonne

    1988:  – 4ème salon international de Chinon

    1991 – 93:  – “Le lièvre d’or” – Salon du conseil général – Dreux

    1992:  – 1ère biennale de Marvejols (Lozère)

     1994:  – Salon du Raincy

    2000:  -5ème biennle de Marvejols

    2007: -Abbaye de Nottonville (28)

    -Redoute marie-Thérèse (73)

    -NEC- saint Priest en Jarrez

    -Espace Cardin – Paris

    2008:  -Château de Chasselas

    2012:  – Galerie du Larith – Chambéry

    • Galerie « Le goût des choses »- Roubaix

     

    ACTIVITES PROFESSIONNELLES

     Guy Coda

     

     

    1. a) Graphisme-Illustration

    1971: Illustration pour “Télérama”

    1972 – 73: Assistant décorateur pour le magazine “Elle”

    Illustration pour la campagne “Fuel confort” de la Sté des pétroles Shell-Berre

    1975: Affiche pour le premier festival du film fantastique-Cinéma “La clef” – Paris

    Affiche pour un exposition de céramiques-Atelier de

    “L’herbe rouge” – Paris

    1976: Illustration pour le CNRS

    1991: Conception et exécution de quatre peintures dans le style 18ème pour l’Hôtel de Bournonville – Verneuil sur Avre

    1996: Conception et réalisation pour La Poste de trois timbres de la série “Nature – Les parcs nationaux”

    Illustrations diverses ( Numosmatique française, hachette EDUCATION, reader digest, Ed.BPI)

    1997: Conception et réalisation pour La Poste de quatre timbres de la série “Nature-Les parcs Nationaux”

    Illustrations pour le document philatélique accompagnant les timbres

    Conception et réalisation pour La Poste du carnet de six timbres de la série “Héros d’aventures”

    Conception, illustration, et mise en page du document philatélique accompagnant le carnet

    Conception et réalisation du timbre poste “Jeux olympiques de Nagano – SuperG” pour la principauté d’Andorre

    Illustration (La chasse) pour les éditions Albin Michel-Paris

    1998: Conception et réalisation du timbre poste “50ème anniversaire du Conseil de l’Europe” pour la Principauté d’Andorre

    Conception et réalisation pour La Poste du timbre semi-permanent “Vive les vacances” (sortie en 1999)

    1999: Couverture pour le magazine “ Le monde de la philatélie”

    Création du logo et ligne graphique pour l’Association “Diagonale” – Marvejols (Lozère)

     2000: Création et réalisation d’un personnage mascotte destiné à l’animation du site intranet de la Sté AXA Assurances (Mise en concurrence)

    Création d’un en-tête pour “Canard laqué”, journal bilingue franco-chinois –                                       PARIS

     

       2001 :   Illustrations et couverture du roman “La mort d’Hercule” de J. Maffioletti,

                                           éditions “L’Ours Blanc” – Paris

                                          Création d’un logo pour laSociété « ALCHEMIA » -BESSEGES 30160

     

    2002: Couverture de « IONA », recueil de nouvelles  de J. Maffioletti,           éditions “L’Ours Blanc” – Paris

    Création pour La Poste de deux timbres à date « Coupe du monde de football »

     

    2003 : Création pour La Poste des timbres à date « Milan Ratislav stefanic » et  « Wassily Kandinsky »

    Affiche pour le spectacle « le mépris », Compagnie des deux Albatros »

    Avignon

    Affiche pour la compagnie théâtrale « Subtheâtre »

    2004 :  Couverture et illustration pour le roman : « La peine à jouir » de Jean –  Claude Ponçon ; Edition  L.R.C.

    2006: Conception et réalisation de dix timbres-poste pour la plaquette éditée à l’occasion de la coupe du monde de football

    2008 :  Laureeat du concours organisé par La Poste pour la conception et la réalisation de 24 timbres-poste illustrant les deux carnets de « La France comm j’aime »

    2016 : Création pour La Poste du carnet de 12  timbres-poste « Correspondances planétaires » – édition 1er octobre 2016

     

    1. b) Scénographie

    1973: Participe aux décors de “La famille Vendredi” montée par le théâtre de la Maison de Valois

     1974: Chef décorateur pour le film “Jeux” de Réginald Gray – Production “Caméravision”

    1975: Décorateur pour le film “L’Ange” de Patrick Bokanowsky Production “Porgy Films”

    Collabore au décor de la pièce “Rocky horror show”, monté au théâtre de la Porte Saint Martin

    1976: Assistant décorateur pour le film “Dora et la lanterne magique” de Pascal Kané – Production “Cinéma 9”

     

     

    1. c) Animation

    1982 – 83: Dessinateur-animateur pour le film “Mordéo” de Yves Charnay – Production “Hexagramm” – Grand prix du festival national 1983

     1984: Animateur pour un film technique produit par les laboratoires Roussel

     

     PRIX

     

     1988: Salon international de Chinon: médaille d’or du dessin “jeunes”

    1991: Dreux-Médaille d’or du Conseil Général  section “Pastels”

    1992: Marvejols – Médaille d’or du salon décernée par le Conseil général avec le concours de la DRAC de Languedoc-Roussillon

    1994: Le Raincy – Médaille d’or du salon

    1996: Prix du plus beau timbre de l’année (La Poste-série “Parcs Nationaux”) élu par plus de 30 000 collectionneurs. Concours organisé par La Poste et la Sté IPSOS

    1997: Prix de la plus belle série de l’année (La Poste -série “Héros d’aventures”) Idem 1996

    1998: Lauréat du concours organisé par La Poste pour le timbre “Vive les vacances”

    2010: Lauréat du concours organisé par La Poste pour la série « La France comme j’aime » (24 timbres)

     

     

     

     

     

               

     

     

  • ASSOCIATION, SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    ASSOCIATION, SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    SOURIRES SANS FRONTIÈRES

    BUT DE NOTRE ASSOCIATION

     A travers notre joyeuse équipe française de clowns et magiciens professionnels, Sourires Sans Frontières a pour objet d’offrir des spectacles et des animations gratuites à l’étranger et en France pour les enfants et les adultes au quotidien difficile (hôpitaux, orphelinats, prisons, maisons de retraite 4ème âge…).

    Dans le cadre de cette association, les artistes représentent également le relais artistique de la France à l’étranger.

     Cette association est à but non lucratif et est régie par la loi du 1er juillet 1901. Les statuts ont été déposés à la Sous Préfecture de Mantes-La-Jolie (Yvelines) en date du 8 mars 2005

    HISTORIQUE
    Deux éléments se conjuguèrent pour qu’émerge le concept de l’association : les spectacles donnés dans des hôpitaux de la région parisienne et quelques voyages en Extrême-Orient. Nous avons alors mûri la réflexion et l’association fut créée en janvier 2005.
    Nous avons rapidement exporté nos prestations artistiques en donnant des représentations à titre gracieux à Nha Trang et à Hanoi.

    Quelles émotions ! La joie des enfants durant les représentations données à Nha Trang puis à Hanoi nous a vraiment récompensés de ce travail d’organisation. Et, depuis, nous avons compris que notre vie avait un vrai sens !

     Nos expériences passionnantes et enrichissantes.

    FRANCE :
    Spectacles dans les hôpitaux de Paris (Robert Debré, Necker, Institut Gustave Roussy…)
    Spectacles pour les associations d’aide aux enfants handicapés (Ramdam, La Passeraile, Handicap International, Frères des Pauvres, Lion’s club…)

    CHINE :
    Interventions pour les enfants en Chine en 2000, 2002, 2004 et 2005, 2006, 2007 (Pékin, Shanghaï, Whu An, I Chang, Ping Yao…).

    VIETNAM : Spectacles pour les enfants à Saïgon, Hanoï, Na Trang…

    Nos spectacles sont interactifs et internationaux, nous sommes prêts à nous produire bénévolement dans tous les pays du monde.

    COMMENT NOUS AIDER ?
    en nous trouvant des commodités de déplacement international (quelques billets d’avion pour le Vietnam, par exemple), comme les hébergements sur place ou les transports locaux (scooters, voiture…). Ou, bien sûr, une donation dans ce sens à Sourires Sans Frontières. Et si vous avez aussi d’autres idées…

    – Des clowns s’en vont créer de la joie hors de nos frontières en ne comptant pas sur d’éventuelles aides. Ils organisent, prévoient, créent et exécutent eux même les pretations. Mais comme l’argent est le nerf de la guerre, ils ne refuseront pas une aide (billets d’avions, accueil ou …). Merci pour eux !
    Contact email

     NOUS CONTACTER :

    Elisabeth- Elisabeth Martin de Kernevel 06 62 63 15 10/ 06 62 01 151 11/ Le site 

     

  • Vietnam ou le lavage de cerveaux pour oublier sa culture

    Vietnam ou le lavage de cerveaux pour oublier sa culture

    Des goûts et des couleurs, oublier ses origines !

    Je suis quarteron, 25% Français et 75% Vietnamien. Me marier avec une asiatique fut pendant très longtemps une chose impensable, du domaine de la fiction pure. Je ne remarquais jamais les femmes asiatiques et de surcroît, je les trouvais sans charme, transparentes et presque invisibles. Ma sœur, de 15 ans mon aînée, ne sortait qu’avec des Européens de pure souche et ne s’attardait jamais à côtoyer de près ou de loin les mâles asiatiques, elle les ignorait d’ailleurs totalement.

    Lors d’un festival en Chine dans le cadre des manifestations musicales fortuites, je fis la connaissance d’artistes vietnamiennes. Je me rendis compte qu’elles étaient fort charmantes et il émanait d’elles comme une délicatesse surannée qui m’avait jusqu’alors échappée.

    Quelques années plus tard mes pas me conduisirent au Vietnam. Aussitôt je fus subjugué par le port majestueux de ces vietnamiennes si féminines dans leurs habits traditionnels les « Ao aï ». Sublimées par leurs longues chevelures pleines et brillantes, elles déambulaient souriantes et insouciantes dans le fracas de la ville tentaculaire.

    Photos du Vietnam parT. Beyne Find more beautiful photographs on its site

    Un mur infranchissable avait été dressé, une cécité culturelle s’était installée, un lavage de cerveau avait été programmé dans le seul but d’occulter ces visages si familiers aux traits délicats où perçaient des yeux noirs pleins de malice.

    Que de temps perdu à vouloir oublier l’inoubliable, à repousser l’inévitable, aujourd’hui, enfin, j’ai recouvré la vue !

    Un internaute


    Tastes and colors!

    Tastes and colors.

    I am a quarteron, 25% French and 75% Vietnamese. To marry an Asian woman was for a very long time an unthinkable thing, from the realm of pure fiction. I never noticed the Asian women and, moreover, I found them without charm, transparent and almost invisible. My 15-year-old sister, my sister, only went out with Europeans of pure stock and never lingered close to or far from the Asian males, she was totally ignorant of them.

    During a festival in China in the framework of the fortuitous musical events, I made the acquaintance of Vietnamese artists. I realized that they were very charming and emanated from them like an outdated delicacy that had until then escaped me.

    A few years later my footsteps led me to Vietnam. Immediately I was subjugated by the majestic port of these Vietnamese women so in their traditional clothes the « Ao aï ». Sublimated by their long, full, brilliant hair, they walked about smiling and carefree in the din of the sprawling city.

    Pictures T. Beyne Find more beautiful photographs on its site

    An insurmountable wall had been erected, cultural blindness had arisen, a brainwashing had been scheduled with the sole purpose of obscuring those familiar faces with delicate features pierced by black eyes full of malice.

    How much time lost to forget the unforgettable, to repel the inevitable, today, at last, I recovered the sight!

    An Internet user

  • Les Proverbes chinois, des proverbes drôles et philosophiques

    Les Proverbes chinois, des proverbes drôles et philosophiques

    Proverbes chinois sont pleins d’humour

     « La mémoire peut contrefaire l’esprit, mais non le suppléer Proverbe chinois

     « Mille souvenirs ne donnent pas une pensée  » Proverbe chinois

     Si vous ne voulez pas qu’on le sache, mieux vaut encore ne pas le faire.Proverbe chinois

     Hier, aujourd’hui, demain sont les trois jours de l’homme. ( Proverbe chinois)

     Quand un homme est fou d’une femme, il n’y a qu’elle qui puisse guérir sa folie. ( Proverbe chinois)

     On peut- être intelligent toute sa vie et stupide en un instant. ( Proverbe chinois)

     La loi est sage mais les hommes ne le sont pas. ( Proverbe chinois)

    Et encore d’autres Proverbes chinois 

     Un frère est un ami qui nous a été donné par la nature. ( Proverbe chinois)

     Un fils qui fait verser des larmes à sa mère peut seul les essuyer. ( Proverbe chinois)

     La fortune est pour la vie ce que la rosée est pour l’herbe. ( Proverbe chinois)

     Le chemin du devoir est toujours proche mais l’homme le cherche loin de lui. ( Proverbe chinois)

     Gouverne toi bien pour gouverner autrui. ( Proverbe chinois)

     Laisse toujours une place à l’erreur. ( Proverbe chinois)

     Le malheur ne rentre guère que par la porte qu’on lui a ouverte. ( Proverbe chinois)

     Le monde est une mer et notre cœur un rivage. ( Proverbe chinois)

     Est sage celui qui connaît les autres. ( Proverbe chinois)

     Connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance. ( Proverbe chinois)

    Et encore des proverbes chinois

     L’homme prédestiné au bonheur n’a pas besoin de se hâter d’être heureux. ( Proverbe chinois)

     Les cœurs les plus proches ne sont pas ceux qui se touchent. ( Proverbe chinois)

     Etre homme est facile, être un homme est difficile. ( Proverbe chinois)

     Celui qui pose une question est bête 5 minutes celui qui n’en pose pas l’est toute sa vie. ( Proverbe chinois)

     Ne craignez pas d’être lent, craignez seulement d’être à l’arrêt. ( Proverbe chinois)

     La porte la mieux fermée est celle que l’on peut laisser ouverte. ( Proverbe chinois)

     Mieux vaut les critiques d’un seul, que l’assentiment de mille. ( Proverbe chinois)

     L’eau renversée est difficile à rattraper. ( Proverbe chinois)

     Point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison. ( Proverbe chinois)

     Il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer son caractère. ( Proverbe chinois)

     Une méthode fixe n’est pas une méthode. ( Proverbe chinois)

     Un ami est une route, un ennemi un mur. ( Proverbe chinois)

  • Bonne nouvelle:  Il reste encore des places pour le concert de Vy Vân

    Bonne nouvelle: Il reste encore des places pour le concert de Vy Vân

    Bonne nouvelle!

    Ce Dimanche 2 avril 2017 de 14h à 18h concert avec la chanteuse Vy Vân pour la 1ère fois en France près de Paris à St-Thibault des Vignes (77 – Seine-et-Marne), à proximité de Lognes et Torcy, avec des artistes d’origine vietnamienne de France.

    > Il reste encore des places. Les billets sont en vente sur place. Il n’est plus nécessaire de réserver.

    > Contact pour renseignements : téléphone au 06 18 04 13 88 ; e-mail : alain.buis1961@gmail.com

    > Lieu : Centre culturel Marc Brinon, 1 rue des Vergers  – 77400 St-Thibault des Vignes   – Parking gratuit.

     

    > Tout le bénéfice de cet événement sera versé à un projet de construction d’une école pour un village de la minorité ethnique Ba Na à Pleiku (ville de la région des Hauts plateaux du centre du Vietnam).

     

    > Plus d’informations (entre autres sur les accès et sur Vy Vân et les autres artistes) dans l’article http://wp.me/p5pQgJ-12s du site internet du MCFV.

     

    > Cette annonce avec un lien vers l’affiche jointe a été publiée aussi notamment par :

     

    – Open Mag sur son site internet culturel open-mag.net : liens vers l’article http://www.open-mag.net/vy-van-1ere-france-a-st-thibault-vignes-77/

    > et vers le partage sur son facebook Open Mag https://www.facebook.com/openmagofficiel/posts/270599846699806

    >

    – le MCFV sur son facebook (MCFV.eu) https://www.facebook.com/mcfv.eu/posts/1622244571137657

    > et sur son twitter (MCFVtweete) https://twitter.com/MCFVtweete/status/848448611537039360

     

     

     

  • La galerie africaine au Salon Zurcher AFRICA ( Aude Minart)

    La galerie africaine au Salon Zurcher AFRICA ( Aude Minart)

    Salon du 17 Mars au 2 Avril, 56 rue Chapon, 75003 Paris.
    Bienvenue !
    Aude Minart – Paris
    M.06 60 24 06 26
    Objet: La galerie africaine au Salon Zurcher AFRICA
     
    Aude Minart:

    De ses nombreux et récurrents voyages en Afrique depuis 25 ans, Aude Minart a rapporté une passion, celle de collectionner des œuvres d’artistes contemporains africains et une conviction, celle d’une créativité africaine qui trouve les moyens de s’exprimer pleinement dans l’art contemporain.

    De nouvelles générations d’artistes émergent de tous les pays du continent. Aude se consacre à faire connaître leurs œuvres qu’ils soient peintres, sculpteurs, photographes ou vidéastes.

    A travers la création d’une galerie nomade, la Galerie Africaine, elle se consacre à la valorisation des talents africains et met en place 3 à 4 expositions par an, essentiellement à Paris, mais en Europe également, ainsi que des événements tournés vers les collectionneurs, particuliers et institutions.

     

    Par ailleurs, le rendez-vous incontournable que représente la Biennale de Dakar, est son lieu de prédilection pour faire découvrir en Off des artistes africains et ceux de la diaspora.

    La Galerie Africaine démontre que l’art vivant n’est pas exclusivement occidental.

    Cette démarche s’inscrit dans ce mouvement qui commence à émerger en France – mais qui est déjà bien présent dans les pays anglo-saxons et dans certains pays africains – mouvement qui mobilise toutes les énergies et qui donne à voir l’effervescence, le bouillonnement d’un continent qui ne cesse d’innover et de surprendre pour notre plus grand plaisir.

    Through the creation of a nomadic gallery, La Galerie Africaine (africanmodernart.com ) Aude Minart has dedicated more than 15 years to the valorisation of talents in Africa and those of its diaspora. Passionate about Africa, she organises several exhibitions per year, mostly in Europe and at the Dakar Biennale. She also organises events for both organisations and private purposes. Her extended network allows her to touch amateurs and collectors from all over the world.

    La Galerie Zurcher:

  • Toilettes à la chinoises, humour, rires, sourire (histoire vraie)

    Toilettes à la chinoises, humour, rires, sourire (histoire vraie)

    Carnets de voyage en Asie ou les toilettes à la chinoises.

    Humour, rires, sourire

    Carnets de voyage en asie

    Toilettes chinoises (photos)

    Que c’est bon de pouvoir se soulager, tranquillement sans cette hantise qui nous menace à chaque instant : trouver des chiottes.

    Déjà 10 ans et le pékin d’autrefois paraît n’avoir jamais existé. La « chiotte party » était une vraie galère que tous les occidentaux qui aimaient sortir des circuits touristiques traditionnels ( hôtels internationaux, shopping centers…) connaissaient bien, époque héroïque du début du tourisme de masse. Quand l’envie brusquement s’emparait de nous, toujours par surprise, cette course débutait immanquablement par une course effrénée vers un lieu nommé les « chiottes ». La recherche de ce lieu si rare, donc précieux à l’époque, se présentait comme un jeu de piste ou une course- poursuite, arbitrés par le seul cliquetis d’un compte à rebours sans pitié. Cette situation nous rendait très « mâle ».

    Pour parer à cette lourdeur fort dérangeante et quelque peu sournoise, quelques- uns prenaient des dispositions drastiques. Avant une sortie en terrain miné dans des hutongs inextricables, ils allaient maintes et maintes fois aux toilettes. Certains, encore plus habiles et calculateurs, se s’autorisaient aucune boisson ni aliment avant le grand départ. La recherche commençait toujours par une angoisse palpable, gloutonne et inamicale.

    Je me rappelle un jour, après une recherche interminable, je tombai sur des toilettes collectives mais pleines de chinois accroupis et béats. Oubliant toute ma culture de « coince du c… » je me mis comme mes « collèges » dans cette position si peu reluisante afin de satisfaire à un besoin des plus naturels. Rien n’existait plus que ce moment qu’un monde d’harmonie et de légèreté.

    En Europe quand l’envie se fait sentir, il est simple d’aller prendre un café dans un bar et de se soulager ensuite.

    Aujourd’hui cet amusant passe temps n’est plus guère qu’un souvenir nostalgique car les toilettes, grâce à Beijing 2008, ont fleuri comme coquelicots au printemps.


    Diarios de viaje en Asia o el inodoro para los chinos.

    Humor, la risa, la sonrisa

    Diarios de viaje en Asia

    inodoros chinos

    Si es bueno para hacer sus necesidades, en silencio, sin esta obsesión que nos amenaza cada momento: encontrar cagadero.

    Ya 10 años de edad y Pekín parece que nunca han existido. El « partido de mierda » era un dolor que todos los occidentales que amaban fuera de los circuitos turísticos tradicionales (hoteles internacionales, centros comerciales …) conocía bien, era heroica del inicio del turismo de masas. Cuando el impulso de repente vino sobre nosotros, siempre por sorpresa, esta carrera, invariablemente, se inició con una carrera frenética a un lugar llamado el « pantano ». La búsqueda de este lugar tan raro, tan valioso en ese momento era como una búsqueda del tesoro o una persecución raza, arbitrado por el simple clic de una cuenta atrás sin piedad. Esto nos hizo muy « macho ».

    Para hacer frente a esta pesadez muy molesto y un tanto disimulada, algunos de ellos tomaron medidas drásticas. Antes de una salida de campo minado en hutongs inextricables, tendrían una y otra vez al cuarto de baño. Algunos, más inteligente y calculador, no se permitirá ningún alimento o bebida antes de la salida. La investigación siempre comenzó con una ansiedad palpable, codicioso y poco amigable.

    Recuerdo que un día, después de una larga búsqueda, me quedé en el inodoro colectiva pero lleno de cuclillas chino y feliz. El olvido de mi cultura « atascado c … » Me puse como mis « colegios » en esa posición si mediocre para satisfacer una necesidad de más natural. Nada existía ese momento un mundo de armonía y ligereza.

    En Europa, cuando se sintió el impulso, es fácil ir a tomar un café en un bar y luego hacer sus necesidades.

    Hoy en día este divertido pasatiempo es poco más que un recuerdo nostálgico de inodoros, con Pekín 2008, floreció como amapolas printemp

  • Vietnam, un retour qui laisse des traces profondes

    Vietnam, un retour qui laisse des traces profondes

    Retour au Vietnam : une traversée au cœur de mes souvenirs.

    Carnets de voyage en asie

    Retour au Vietnam

    La traversée du Vietnam.

    Voilà qu’une idée saugrenue pour les uns et originale pour les autres, mes potes, germe dans mon esprit alambiqué, d’artiste un peu fol dingue. J’ai l’envie subite et incontrôlable de faire une virée à travers le Vietnam. Oh non pas comme tout le monde, pas une visite touristique style, « bonjour les retraités en mal de divertissement », mais quelque chose de plus « caractériel » où la folie de la découverte d’un magnifique pays peut se marier harmonieusement avec un besoin de faire quelque chose de bien particulier pour un pays qui a si souvent et si longtemps souffert.

    Je glisse insidieusement cette idée farfelue dans la tête de mes compagnons de voyage habituels. Comme prévu, ils sont rapidement enthousiasmés par ce projet encore mal calibré mais déjà si sympathique. Mais par quel bout commencer, peut- être envoyer des mails en proposant des spectacles gratuits à tous les orphelinats, organisations locales d’aide à l’enfance, ong…Nous recherchons sur le Web des adresses, des contacts, des plans afin de ficeler notre projet, pour qu’il aboutisse sur place et assister à la joie des enfants auxquels ils sont destinés. Ni une, ni deux, les réponses fusent comme une mitraille joyeuse et rassurante. Nous avons enfin réussi à mettre sur pied un véritable itinéraire, à la fois touristique, artistique, et farfelu, et celui-ci tient réellement la route ; une aventure extraordinaire se profile à nous, pleine d’imprévus et de promesses, du moins nous l’espérons.

    Billets, visas, matériel de magie, ballons à sculpter, costumes de clowns, maquillage, valises légères, tout un micmac nous accompagne partout, en avion, en train, en bateau, en car et à pied, à pied le moins souvent possible car nous ne sommes pas des sportifs ! Chacun de nous a des obligations et nous nous donnons rendez- vous à 15h, le 16 juillet dans la piscine du célèbre Hôtel de Saïgon, le fameux et historique Hôtel Majestic.

    photo t.Beyne

    Le vol se déroule dans la plus grande sérénité et quand nos pieds foulent enfin le sol, nous sommes immédiatement happés par une chaleur suffocante et un tintamarre digne de tous les grands aéroports internationaux du continent asiatique. Des agences de voyages malmènent de pauvres vieux panneaux griffonnés à la main au bord de la retraite anticipée, des guides sérieux comme des portes de prisons éructent des noms postillonnant tels des lamas en colère, , des cris stridents déchirent le brouhaha ambiant, des joies incontrôlées de retrouvailles familiales fusent gais et bruyants, vous l’avez compris, nous sommes arrivés au Vietnam.

    Certains chauffeurs de taxi, mi- officiels, mi- mafieux, s’empressent d’attirer des touristes peu avertis pour une course hasardeuse afin de récolter une somme fort juteuse bien au- dessus des tarifs normalement pratiqués. Sans perdre nos bagages de vue et après un change rapide sous très haute surveillance , nous trouvons, après maintes péripéties grotesques, un taxi qui bientôt nous conduit, dans un concert de klaxons, à bon port, vers le centre de la capitale économique du Vietnam. De la poussière, du ramdam, des rais de soleil sur nos lunettes opaques, de l’émerveillement et soudain le Majestic se dresse, orgueilleux, devant nous, telle une page d’histoire, glorieuse et mouvementée. Des « dongs » , monnaie locale, plein les mains, je règle la course, quelque peu affolé par le nombre de zéros qui ne traduit guère qu’une érosion monétaire galopante.

    Après un regard admiratif, nous nous engouffrons à l’intérieur de l’hôtel, à la recherche de la fameuse piscine. Nous sommes fort déçus quand nous apercevons le panneau « closed » qui nous cloue sur place : comment retrouver nos potes dans cette ville inconnue ! Les roulettes de nos valises endurent une course effrénée, un calvaire olympique, sans jamais se briser sur les marches mythiques de l’escalier, et nous nous retrouvons à l’extérieur. Nos yeux se transforment immédiatement en radars ultra- sophistiqués, balayant le fronton avec minutie et en analysant méticuleusement chaque badaud, chaque évènement . Soudain nous aperçevons une forme bien familière cachée derrière un livre, Agnès nous attend mollo pommes frites, zen et souriante. Le quatrième larron, Pierre, nous rejoint ensuite au Hanoï hôtel, grand merci aux téléphones mobiles. Chambres propres sans cafard, climatisation en état de marche, tuyauterie entretenue, personnel souriant, ce havre de paix nous accueille pour la modique somme de 10 dollars la nuit soit à l’époque environ 8 euros. Une douche rapide, des vêtements légers, l’appareil photo en bandoulière et 30 petites minutes plus tard, le sirop de la rue nous submerge, nous broie délicieusement.

    Saïgon l’insouciante, Saïgon la festive, grenier du Vietnam nous distille ça et là sa vivacité et son âme joyeuse. Une ville jeune, colonisée par une fourmilière des piétons indisciplinés, passe devant nos yeux tel un long serpent de couleurs et de lumières. Un bruit assourdissant et omniprésent nous enveloppe dans un concert de klaxons, de sonnettes de vélos, de mobylettes nerveuses, de voitures pétaradant, de conversations tonitruantes et de musique…Si vous avez des problèmes d’audition, cette ville vous permettra de vous retrouver rapidement dans la norme standard des « bien- entendants ».

    photo t.Beyne

    La cathédrale construite par les Français, la poste majestueuse, le fameux marché Tanh binh où l’on déguste sur des mimis tables d’enfants en plastique d’excellents raviolis vietnamiens, la place de la Tortue, le marché aux antiquaires, rien ne nous échappe ou peut- être tout nous a échappé ! Tant de choses à admirer à la fois, tant d’images d’Epinal à se remémorer, que des instants de bonheur à siroter sans modération et à partager ensemble, nous étions dans le cœur de la vie.

    Il ne faut surtout pas rigoler, il va falloir bosser. Quelques coups de téléphone et bientôt nos contacts se manifestent, le Français ou parfois l’Anglais nous permettent de communiquer assez facilement. Une jeune fille nous donne rendez- vous et par une nuit douce et câline, nous nous retrouvons dans un restaurant au décor merveilleux et au charme désuet. Elle est là, jolie et conviviale, et nous accueille gentiment, nous propose de faire la commande, nous parle de son monde, celui du cinéma, peut- être même de la télévision… Des serveurs, dans un jeu touristique bien huilé, jettent en l’air du riz grillé d’un caquelon et le rattrapent in- extrémis dans un autre plat sous le feu nourri des applaudissements.

    photo t.Beyne

    Après des négociations étroites avec notre charmante interlocutrice, nous nous rendons compte par la suite que faire des spectacles à Saïgon restera impossible. Que d’aléas intempestifs, de tergiversations asiatiques, de « oui » qui sont des » non » et de « non » qui sont des « oui » ou qui , on ne sait jamais, sont des « peut- être ». Courage ne fuyons pas et essayons malgré tout, de continuer imperturbablement notre périple indochinois !

    Un coup de fil pour un deuxième contact à Nga tran, et là surprise, tout est prévu, on nous attendra à la gare. Il est vrai que cette rencontre a été organisée depuis La France par Enfants du Vietnam, une Petite ONG, bien implantée dans cette région. Les billets de train dans la poche, toujours nos valises collées à notre arrière- train et nous voilà partis pour une nouvelle aventure. Avant le départ, nous engouffrons des soupes, des brochettes et des fruits sur le quai transformé en grand restaurant enfumé par des barbecues au feu de bois. Après une nuit paisible peuplée de douceur, nous arrivons enfin à Nga-tran, une très belle ville bordée de magnifiques plages dorées.

    Un vrai comité joyeux et convivial nous accueille, souriant et déjà reconnaissant de ce que nous n’avons pas encore fait. Chacun de nous est accroché à son pilote- motocycliste vietnamien, comme la vermine sur le bas clergé, à califourchon sur de fiers destriers, oh pardon, pas très fiers, sur de vieilles mobylettes rouillées. Ce convoi exceptionnel, exceptionnellement farfelu, se dirige en grande pompe vers notre hôtel qui nous accueille tels d’importants émissaires, des ambassadeurs de la bonne humeur apportant de la joie et de la bonne humeur. Une vue lumineuse sur la plage égaie tout de suite nos yeux remplis de reconnaissance. A peine étions nous arrivés, que nous nous éjectons dans la rue propulsés par une curiosité incontrôlable. Une grande artère centrale bordée de cafés, des gargotes aux produits colorés, de laveries nous ouvre les bras… Au bout, une plage magnifique s’étend à perte de vue, délimitée d’un côté par une eau transparente et limpide et de l’autre par des arbres verts, exotiques et généreux. A cet instant précis, nous nous croyons comme par magie « téléportés » au paradis et, comme vous le savez peut- être pas, la magie, chers lecteurs, ça me connaît. Les gens nous sourient, la chaleur se fait plus supportable et la vie paraît plus douce, paisible même. Il est évident que derrière cette carte postale idyllique se cachent la pauvreté et parfois même le désespoir. C’est pour toutes ces raisons que l’association, les Enfants du Vietnam, a choisi de mener ici une action à long terme afin d’aider au niveau scolaire et matériel les enfants défavorisés ou abandonnés. Ces derniers errent souvent, mendiant par ci et par là quelques dongs aux rares touristes de cette basse saison. Je pensais qu’à cette époque de l’année, les « touristes » auraient simplement déjà colonisé les plages si magnifique qu’on appelle aussi la côte d’Azur du Vietnam.

    De nouveau nous enfourchons nos machines pétaradantes, toujours collés à nos pilotes, pour rendre visite aux enfants. Ils sont trop mignons, les yeux pétillants de malice, ils nous attendent pour rencontrer ces « drôles de clowns » dont ont leur a si souvent parlé. Leur bonheur n’est pas feint, ils sourient heureux mais aussi impressionnés. Des bisous pour tous, des moments inoubliables qui resteront éternellement gravés au fond du cœur.

    Le lendemain, le convoi de mobylettes se faufile dans la ville comme un long serpent se dandinant indifférent aux regards étonnés des badauds. Qui sont donc ces étrangers, habillés de beaux atours, que l’on transporte sur de si beaux « véhicules » ? Un auditoire d’enfants et d’adultes nous attend discipliné et fébrile. Nous enfilons nos costumes de lumière, faible lumière, et le spectacle commence sous un tonnerre d’applaudissements. Des rires éclatent comme un tir de missiles ponctués par des oh d’étonnement, la magie reste pour les Vietnamiens, une sorte de sorcellerie totalement incompréhensible. Les petits yeux bridés s’arrondissent et pétillent, les bouches restent grandes ouvertes, les grands et les petits ont tout oublié, ils ne sont que plus des spectateurs comblés voyageant dans un pays extraordinaire fait de rêves. C’est gagné, sans un mot de vietnamien, en utilisant exclusivement des onomatopées et des gags, nous avons donné pendant 45 minutes, un vrai instant de bonheur où la peine et la tristesse ont été momentanément bannies. Les spectacles se sont enchaînés, et toujours dans la bonne humeur, simple et communicative.

    Sachant qu’un bon salaire se situe aux alentours de 50 euros, notre pouvoir d’achat au Vietnam nous donne l’impression pas désagréable, de posséder une vraie fortune de vivre dans un autre monde si souvent souhaité. Souvent nous dînons dans la rue de plats simples et délicieux. Parfois, étant devenus momentanément de « nouveaux nababs », nous décidons de passer une soirée dans un restaurant huppé. Jamais nous n’avons regardé les prix comme à Paris, rien que le plaisir de choisir sans l’appréhension de l’addition par trop salée. Des restaurants en plein air, dans des jardins paradisiaques, une cohorte de serveurs qui s’évertuent à nous traduire une carte aux noms alléchants, des boissons à gogo, une température douce tel était notre purgatoire vietnamien. Un soir, las de nous goinfrer de mets plus succulents les uns que les autres, nous décidons de manger plus léger, un tant soit peu diététique. Nous achetons donc une énorme langouste, longue comme mon bras que vous ne connaissez sûrement pas d’ailleurs, l ‘ingurgitons illico presto ; pauvre animal, terminer sa vie dans des estomacs sans fond, est une bien triste « faim », oh sorry « fin ». Que la vie est difficile… pour nos pauvres estomacs évidemment ! Je revois encore avec bonheur, les matins naissants et des petits « dej’s » sur les terrasses ou le long de la plage. Bientôt sur nos propres mobylettes nous écumons Nga tran, à la recherche d’Alexandre Yersin biologiste de renom qui a laissé ici, un souvenir emu ( recherche sur le bacille de la peste).

    Des bains de boue motivent plus les filles, des ballades à mobylettes enthousiasment plus les garçons, chacun fait sa vie en somme. Notre hôte principal nous convie à faire une belle croisière dans la baie, mais contrairement aux touristes qui se déplacent sur de lentes jonques de bois, il a prévu pour ses honorables invités, c’est- à- dire nous, un puissant et magnifique hors bord digne de la jet set. Royalement véhiculés, nous visitons un aquarium, puis une belle plage privée et enfin une ferme marine spécialisée dans l’élevage des langoustes géantes, un périple tout bonnement harassant.

    Nous déambulons nonchalamment dans un marché local quand soudainement une voix nous attire dans un stand de fruits. Une femme souriante et pleine d’égard nous attire vers son étal, et nous fait comprendre qu’elle a assisté au spectacle et que celui- ci a été pour elle un moment inoubliable. Et pendant qu’elle nous « éructe » ses remerciements, elle nous met dans la bouche un morceau de «  durian » fruit fort apprécié en Asie mais dont l’odeur d’œuf pourri doublé d’effluves de pets invite plus à la poudre d’escampette qu’à la dégustation gourmande. Dans une grimace mi- figue, mi- raisin, nous « machouillons » le fruit et le trouvons sympathique malgré la puanteur et même presque bon, disons pas désagréable. En revanche Agnès dans une mimique grimaçante et torturée recrache le tout en vociférant qu’on lui a enfourné de la « merde » dans la bouche, question de goûts et de couleurs. La pauvre dame voyant Agnès, le visage décomposé, transformé en masque de souffrance se trouve du coup fort embarrassée .

    Voilà déjà 15 jours et nos 2 amis sont obligés de repartir vers Paris. La peine dans l’âme, ils prennent l’avion pour Saïgon pour s’en retourner vers notre triste civilisation où la principale préoccupation est la retraite et les congés payés.

    Après un au revoir joyeux et à la fois nous ému, nous nous retrouvons comme 2 âmes en peine mais toujours très motivés pour de nouvelles aventures en Indochine. Nous décidons de continuer notre périple et partons avec des amis de rencontre vers Hué la ville Impériale. Il avait été loué pour cette occasion, un mimi van Mercédès climatisé et nous partons 5 tels des pachas en « pachaterie ». De magnifiques paysages défilent devant nos yeux, côtes sauvages et indomptées, plages interminables caressées par une lumière diaphrane, rizières voluptueuses dociles à la caresse du vent ou routes auréolées de poussière s’enroulant autours de montagnes aux cimes majestueuses. Souvent nous pouvons entrevoir à travers une végétation luxuriante, de fragiles silhouettes surmontées d’un chapeau conique accompagnées de zébus puissants et massifs, lents et majestueux. Je remarque que ces grandes artères sont souvent très dangereuses, les usagers n’ont aucune notion de sécurité routière ; de surcroît notre ami nous précise que le nombre d’accidentés de la route a atteint le niveau stupéfiant et colossal des tués de la guerre d’Indochine.

    Nous arrivons enfin, et là nous attend une agréable surprise. Notre nouvel ami, natif de Huè, nous a réservé une superbe chambre dans un hôtel situé juste au bord de la fameuse rivière des parfums. Nous prenons tous les matins notre petit-déjeuner sur la terrasse où nous pouvons contempler à la fois le paisible ballet des sampangs glissant paresseusement sur l’eau et l’interminable flot des vélos traversant l’historique pont Clemenceau construit par Eiffel. Surplomber cette magnifique ville, siroter un petit cocktail doucereux sous la caresse d’un vent amical semble quelque peu nous rapprocher du divin.

    Sans mobylette point de salut, mais pour des habitués du voyage c’est chose aisée, il faut juste arrêter un motocycliste lui expliquer la chose et un serrement de mains suffit à finaliser la négociation. Nous prenons dès lors la « mob » et convenons simplement d’un rendez- vous au même endroit pour la restituer, et jamais aucun de problème de confiance ne vient perturber cette opération.

    photo t.Beyne

    Nous partons alors pour de longues virées à travers la campagne vietnamienne à grande vitesse, à plus de 15 kms/h oubliant les limitations de vitesse. Des cimetières parsemés de tombes bleues et blanches s’alignent le long de notre route. Une chaleur accablante nous poursuit inlassablement malgré les kilomètres parcourus. Souvent nous nous arrêtons dans une gargote pour désaltérer nos pauvres gosiers asséchés et faisons la « une » des conversations. Un temple, une maison typique, des ateliers, tout nous fascine et sont comme des étapes indispensables à notre curiosité. Sans notre amie la mobylette, nous n’aurions jamais eu le plaisir et la possibilité de nous déplacer avec facilité et ainsi de pouvoir admirer de si jolis lieux inaccessibles aux touristes.

    Traverser le pont Clémenceau en deux roues est un moment de fort stress dû à la nuée ininterrompu des cyclo- pousses , mobylettes, motos, voitures, chariots et camions. Dans un flux presque magique, tout ce petit monde se croise, se suit inlassablement sans que le moindre incident. Ce genre de situation demande une grande expérience de la part du conducteur ou simplement une grande dose d’inconscience ; la peur et la réflexion seraient sûrement un facteur aggravant car trop réfléchir, dans ce cas de figure, aboutirait certainement à une chute brutale.

    Un grand marché avec ses lots de bibeloteries, fruits, légumes, nous accueille les bras ouverts. Nous nous y engouffrons comme éperdus de curiosité, nous frayant un passage parmi cette fourmilière de «  ao-daï » (tenues longues vietnamiennes) et de chapeaux coniques. Tenaillés entre le désir de tout voir et celui de s’arrêter pour déguster de délicieux plats, nous butinons de stands en stands savourant chaque instant avec volupté.

    Langoureusement notre embarcation descend la rivière des parfums à la recherche des temples enfouis, témoins impuissants d’une histoire longue et douloureuse.

    Il faut penser à partir vers Hanoï, la capitale coloniale, des enfants nous attendent déjà et attendent avec impatience la venue des 2 clowns.

    photo t.Beyne

    Illico presto, nous décidons de prendre un autocar non climatisé et aseptisé ressemblant plutôt à un drôle d’engin motorisé avec tous les autochtones et leurs les bagages en total excédent. Bonjour l’aventure, les arrêts pipi dans des lieux top pas touristiques mais beaucoup plus typiques donc plus intéressants, les dégustations « découvertes » dans des restos des plus folkloriques aux plats étranges aux consistances glauques, le bruit infernal et les lumières omniprésentes et coupantes comme des couteaux. Eve avait acheté un pantalon et comme par un étrange sortilège lancé par des gourous invisibles, celui ci présenté comme du pur coton, se met à gratter la peau comme une fourmilière. Impossible de résister à cette attaque en règle, cet assaut insupportable et dès lors une seule solution se présente : enlever cet oripeau maléfique. Devant le regard médusé des voyageurs, mais fort intéressé des hommes, Eve se défait de ce pantalon, et reste vêtue d’un simple slip. Un vrai spectacle est offert gratuitement et sans supplément à nos amis vietnamiens qui, pour la plupart, n’avaient jamais assisté à un tel effeuillage ; cet événement qui restera gravé a vie dans leurs souvenirs et sera certainement conté dans leur famille, générations après générations.

    Après un voyage mouvementé mais ma foi paisible, nous atteignons Hanoï vers les 5h30 du matin. La ville virevolte déjà dans un tournis de mobylettes, de camions et de vie généreuse. Nous découvrons cette ville attachante dans la chaleur matinale, des rues étroites, des étals en pleine ébullition et surtout cette odeur de Pho ( soupe tonkinoise au bœuf) qui nous titille délicatement les narines. Des attroupements autour des cuisines de fortune attisent brusquement notre appétit ; nous sommes ici au cœur de cette ville, berceau de cette soupe si populaire ici et exportée dans le monde entier dans tous les restaurants asiatiques. Enfin la soupe chaude est là dans un bol ébréché mais plein de promesses si agréables. Plus de 10 000 kms pour apprécier enfin ce pho dans son habit d’origine. Et dès la première bouchée nous nous apercevons que le goût est extrêmement différent, à la limite du « foutage de gueule », la déception s’abat sur nous comme la misère sur le monde. Rien à voir avec ce que nous avons l’habitude de déguster, sinon une vague ressemblance olfactive due vraisemblablement à l’ajout de 5 parfums. Effectivement ici le pho est un plat populaire où la viande est rare, grasse et les pâtes lourdes et nombreuses.

    Bientôt nous trouvons un hôtel dans lequel nous déposons nos valises et comme à notre habitude, après une rapide toilette, nous nous enfonçons rapidement dans la jungle cette ville grouillante. Notre mobylette nous mène dans les endroits les moins touristiques colorés et déroutants. De petites ruelles vivantes où pullulent des cyber-cafés et des restaurants familiaux.

    Nous rencontrons la responsable de la communication de Hoa- soa, école de cuisine réputée pour la formation hôtelière de jeunes enfants déshérités. Elle est très heureuse de notre venue et nous confirme tous les spectacles qui se dérouleront dans le cadre de leur lieu de formation. Des adolescents nous attendent de pied ferme, le visage fermé, et déjà prêts à nous réduire en pièces. Les attirer, les regrouper pour démarrer le show, est chose difficile, et bientôt ils sont tous là méfiants, sur la défensive. Le spectacle commence, la magie fait son œuvre, des foulards multicolores surgissent de nulle part, des boîtes apparaissent comme happés par la main des clowns, des ballons se transforment en animaux, le public se prend au jeu, enthousiasmé par tant de folie, rigole, et bientôt des sourires radieux illuminent les visages. Le pari est gagné, les barrières sont tombées après 45 minutes de lutte sans pitié, corps à corps plein de ruse et de gaieté.

    Pas de repos, nous prenons un taxi et traversons tout Hanoï et sa banlieue pour atteindre enfin après un trajet des plus pittoresques le fameux « village de l’amitié » créé par des ex- soldats américains affectés eux- même par le tristement célèbre et terrifiant « agent orange », dioxyne largement diffusé par épandage par l’armée US. Nous voulons absolument nous produire ici, afin de donner aux enfants un vrai petit instant de bonheur. Une salle de classe, des chaises, des enfants attentifs, et ma foi par trop sérieux, tel est notre lieu de spectacle. Ces enfants si terriblement atteints nous donnent ce sentiment de réaliser peut- être pour la première fois, quelque chose de réellement important et indispensable.

    En France, nous nous produisons toujours avec plaisir, mais cette fois ci, un sentiment de faire quelque chose de rare, nous permet de réaliser à quel point nous pouvons être « utiles ». Des rires fusent malgré la barrière da la langue, les gags provoquent des hilarités, la magie transporte hors du réel, et une fois de plus, le petit moment de rêve a pu balayer, l’espace d’un instant, des années de peine et de douleur. Notre plus belle récompense est de voir ces enfants aux yeux encore plein d’émotion, ces mains accrochées à nos habits de clown et qui ne veulent plus nous lacher. Je comprends aujourd’hui mieux le nom de ce lieu, « village de l’amitié ».

    Désormais les visites s’enchaînent, le mausolé de Ho- chi- ming, le musée de la guerre…Des rencontres avec le passé qui nous font revivre ce passé oublié mais encore si vivant dans le cœur des Vietnamiens.

    Nous avons un rendez- vous avec un ami qui vient de France et qui a la bonne idée de nous faire rencontrer un responsable du ministère de la culture. Nous voici dans le bureau de ce dernier qui après un thé de bienvenu, nous annonce avec emphase que notre proposition de nous produire au grand théâtre d’Hanoï l’intéresse au plus haut point. Après une visite des lieux, le haut fonctionnaire nous propose des places de choix pour une représentation des fameuses marionnettes sur l’eau. Marionnettes, voilà bien un spectacle qui ne nous ravie pas du tout, nous avons l’hantise de nous endormir en plein milieu de la représentation. Mais comment refuser une invitation si courtoise !

    Nous voilà avec nos billets devant ce haut lieu de la culture vietnamienne, une queue interminable de touristes nous précède et annonce une longue attente. Un employé du Théâtre nous interpelle comme si il nous connaissait, nous fait passer devant toute cette foule, nous fait pénétrer dans le hall, puis dans un bureau. Et bientôt celui ci, un membre du ministère de la culture, nous présente la directrice qui nous propose l’habituel thé de bienvenue. Un traducteur nous permet de mieux comprendre l’histoire de ce théâtre de marionnettes. Je regarde ma montre et me rends compte que le spectacle est déjà commencé. Aucune importance me soufflent t- on, car tout a été repoussé pour nous. Nous sommes enfin dans la salle où tous les spectateurs impatients attendent depuis près de 15 minutes ; l’on nous propose 2 places au premier rang, en plein milieu ; des regards interrogateurs croisent les nôtres, pour eux, nous sommes certainement des personnes de la plus haute importance . La terreur s’empare de nous, comment s’éclipser en « louzdé » si le spectacle de marionnettes est par trop soporifique. Une vraie gifle nous est infligée car non seulement nous nous endormons pas, mais pire nous adorons ce spectacle qui nous a réconcilié avec ce monde que nous paraissait vieillot et un peu « has been ». Un mini feu d’artifice, les lumières se rallument et devant les spectateurs médusés, l’on nous offre officiellement une marionnette afin de nous remercier d’avoir bien voulu venir assister à cette représentation.

    Après une telle aventure pas facile se retrouver dans la rue comme de simples touristes !

    Retrouver Saïgon n’est pas désagréable, mais simplement l’étape indispensable pour repartir à Paris. A peine arrivés dans l’avion, qu’une hôtesse demande à Eve si elle accepte de faire le voyage en « business », des photos d’une « européenne » seront prises pour la publicité de cette compagnie asiatique. C’était comme demander à un manchot de retrouver l’usage de son bras ! Installés dans de super fauteuils pour un rapide « shooting », nous avons vécu cette sinécure avec volupté.

    Escale à Teïpei, 2 heures d’attente, une galère en perspective s’annonce à grands pas. Nous pénétrons dans l’avion et là éclate une dispute entre passagers. Afin de résoudre le problème dans les plus brefs délais, l’hôtesse nous propose de céder nos places et malheureusement en contre- partie elle ne peut que nous proposer des places en « première ». La malchance nous poursuit de nouveau, des fauteuils top conforts et larges, un repas dans des couverts d’argent, un service aux petits oignons, rien que des désagréments. A peine réveillés que l’odeur d’un petit déjeuner délicieux nous titille déjà les narines. Effectivement ce n’est pas le même voyage qu’à l’aller.

    Une seule pensée nous hante, retourner au Vietnam, sillonner le pays et recommencer ce sympathique périple qui nous a nous a donné tant d’émotion et de souvenirs.

    J’avais oublié de vous dire, je suis d’origine vietnamienne et ce voyage m’a permis de retrouver un pays trop longtemps occulté par mes parents.

    Aujourd’hui nous préparons une autre tribulation vietnamienne avec des artistes sympathiques et l’impatience gagne déjà.

  • Philosophie, physique  » Quoi de neuf à l’ouest ? »

    Philosophie, physique  » Quoi de neuf à l’ouest ? »

    Le dos de la cuillère

    Le dos de la cuillère. Quoi de neuf à l’ouest ? La foudre !

    Un grand philosophe de l’Asie à dit ceci : « qui fait un pas vers l’est, fait un pas vers l’ouest . » Ou l’inverse, je sais plus ?

    Alors quoi de neuf à l’ouest ?

    Depuis Spinoza il y a eu Emmanuel Kant bien sûr et après il y a eu Hannah Arendt et quelques autres bien entendu. Mais rien de vraiment nouveau depuis. Philosophie en panne!

    On dit que la philosophie sert à éclaircir des concepts ?

    A l’ouest ne serait- il pas plutôt le contraire !

    Amphigourique la bourrique.

    Cependant dernièrement, suite à un échange d’idées, alors que je prétendais être convaincu de l’inutilité des sports de combat (Les Art Martiaux) , un amis* me fit cette remarque :

    « Il ne faut pas confondre le désintérêt personnel pour une discipline avec l’inutilité de cette dernière. Il n’y a pas grand chose d’inutile ici bas, ce n’est souvent qu’un point de vue biaisé par le prisme étroit de notre esprit. » (Mets ça dans ta besace, et toc.)

    Ce qui est valable pour les art martiaux, l’est aussi pour la philosophie occidentale.

    Je profite donc cette occasion pour faire un petit mea-culpa au sujet d’un article déjà paru : Orientalisme et Physique moderne.

    Où, à la façon d’un sophiste, je n’ai pas hésité à railler les philosophes, les mathématiciens et surtout les psychanalystes (pour ces derniers je n’y suis pas allé avec le dos de la cuillère.).

    Naturellement, peu de temps après je tombe par hasard ou presque par hasard sur un livre écrit par un philosophe mathématicien, et comble de l’horreur psychanalyste.

    Naturellement, c’est un livre admirable qui me touche énormément et me « scotche » littéralement sur place, de plus un livre simple (facile à lire) et sans complications inutiles.

    Alors pour me faire pardonner, je vous le propose. Et même… Tiens ! Pourquoi pas ? J’exige que vous le lisiez ! Un coup de tonnerre dans le microcosme philosophique bien pensant.

    Éclaircissement des concepts :

    Daniel Sibony (Docteur d’Etat en mathématiques et en philosophie, psychanalyste) Les trois monothéismes : Juifs,Chrétiens,Musulmans entre leurs sources et leurs destins Edition : Points –Essais- 348

    De même que j’ai trouvé un bon petit livre pour les curieux des sciences désirant connaître l’histoire des idées en physique.

    Ce livre à été conçu pour fournir au lecteur un maximum de repères, montrant les étapes et l’évolution de la physique dans son contexte historique et culturel. 126 pages seulement des tableaux pour se repérer un peut d’humour (un hilarant le kiosque à journaux) quelques citations jamais choisie au hasard.

    Exemple :

    « Plus l’Univers nous semble compréhensible, et plus il semble absurde. » « La source désapprouve presque toujours l’itinéraire du fleuve. » « La vérité émerge plus facilement de l’erreur que de la confusion. »

    Si vous ne connaissez pas les auteurs de ses citations alors lisez ce livre.

    Ce livre est une sorte de manuel pour intellectuel, utile comme la boîte à outils d’un électricien.

    Je n’hésite donc pas à vous le proposer :

    Jean Perdijon (Ingénieur civil des Mines) HISTOIRE DE LA PHYSIQUE Edition : DUNOD- les topos-

    ***

    l’annexe et les petites histoires :

    1) Sur la pelouse du stade de France, une équipe de rugby marque un essai, tout le monde se lève et applaudit à tout rompre fondu en un seul supporter c’est du délire ! Puis vient le silence juste avant la transformation. Ce qui compte le plus au rugby c’est la magie du spectacle !

    2) Et ça, c’est bon !

    3) Il pleut des cordes, et ça c’est chiant !

    4) La percée … L’essai… Bottez le ballon ovale !

    5) Transformation !!

    6) Pluie d’été, rosée de printemps.

    7) Arc en ciel.

    8) Art, Mots.

    9) Au fil de l’eau, les ondes.

    10) Reflet de lune.

    Heureux comme un aphoriste JPB.

     

    * L’ami en question Xin Ming • Son site : http://www.taoisme.org/

    Toc- toc (signifie frapper à la porte). Si d’aventure un bouddhiste pouvait éclairer ma lanterne ? À propos de la notion philosophique de vacuité, je me ferai un plaisir de publier son article, voir même créer un lien avec son site, si site il y à naturellement ? Un article : Présentation de la Bhagavad-gita serait le bien- venu également.

    ***

    Egalement M… CC la dérive, la dérivée cc. Eh, quoi ? 9 à l’ouest ! Et pourtant elle est bien noire.

    ***

    Amicalement,

    Les cultures s’harmonisent pour bientôt se compléter.

    Aux pendules des temps, les trois petites aiguilles marquent la même heure, les grandes aiguilles celle des minutes se cherchent encore pour une rencontre carillonnante et joyeuse, douce musique que celle des trois pendules du temps.

    Dans le ciel sombre, un coup de tonnerre stupéfiant ébranle la terre et déchire l’air de toute part, aussi brève que violente suit la pluie, le ciel et ses nuages ruissellent dans les caniveaux humides et quick ! Sous le soleil rayonne l’arc en ciel aux mille voûtes.

    Jour de 14 Juillet à Paris.

    CQFD

    Serviteur,

    JPB

  • Histoire vraie, tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie, tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations à pékin ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir.

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    HV