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  • Recette soupe pho en sachet améliorée..

    Recette soupe pho en sachet améliorée..

     Initiation à la cuisine asiatique de Henri- Victor

     

    Recette asiatique, nos astuces pour améliorer votre soupe pho en sachet

    Recettes de cuisine asiatiques/Cuisine asiatique, les astuces !

    Améliorer votre soupe pho en sachet

    Les ingrédients à ajouter afin que cette modeste soupe pho en sachet devienne presque divine :

     Persil chinois (coriandre) finement haché

     Oignons émincés

     Sauce de poisson (nuoc mam)

     Poivre noir

     Boeuf en fines tranches (facultatif)

    Un pho délicieux et rapide

    + 5 parfums( si vous en avez)

    Le PHO est meilleur comme ça !

  • L’argent et la sagesse asiatique, une autre philosophie

    L’argent et la sagesse asiatique, une autre philosophie

     

    SAGESSE ASIATIQUE

    SAGESSE ASIATIQUE et L’ARGENT

    Voici un gentil petit poème sur l’argent

    L’argent peut acheter une maison, mais pas un foyer

    L’argent peut acheter un lit, mais pas le sommeil,

    L’argent peut acheter une horloge, mais pas le temps

    L’argent peut acheter un livre, mais pas la connaissance

    L’argent peut acheter une position, mais pas le respect

    L’argent peut payer le médecin, mais pas la santé.

    L’argent peut acheter du sang, mais pas la vie

    L’argent peut acheter du sexe, mais pas de l’amour

  • Phytothérapie

    Phytothérapie

     

    Phytothérapie

    Phytothérapie

    La phytothérapie, étymologiquement le traitement par les plantes, est une méthode thérapeutique qui utilise l’action des plantes médicinales. On compte environ 2 000 plantes médicinales utilisées en herboristerie. La médecine par les plantes est l’une des plus vieilles médecines du monde ; depuis plus de 6000 ans des hommes du monde entier ont testé et sélectionné les meilleures plantes médicinales pour se soigner.

    La plante constitue un ensemble riche et complexe, composé de parties aériennes (feuille, fruit, fleur…) et de parties souterraines (racine, rhizome…). La plante médicinale peut avoir une ou plusieurs parties actives. Agissant en profondeur, à la base du problème, une plante peut avoir de multiples indications qui peuvent sembler très éloignées mais qui ont toutes une origine commune.

    La recherche en phytothérapie sélectionne les plantes les plus actives et les plus efficaces pour lutter contre les maladies, et aujourd’hui les progrès de la science sont tels que de nouveaux horizons s’ouvrent. Nouvelles méthodes scientifiques, découverte de nouvelles propriétés, nouvelles formes d’utilisation, désormais les plantes peuvent être considérées comme de véritables médicaments.

    Traditionnellement, les plantes étaient consommées en infusion. Aujourd’hui, il existe la poudre de plante totale cryobroyée, plus pratique et plus concentrée, proposée sous forme de gélules. La poudre de plante cryobroyée est obtenue par pulvérisation de la partie active de la plante sèche, par un broyage à froid sous azote liquide.

    Phytothérapie:

    Le mot phytothérapie provient de 2 mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ». Il s’agit d’une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s’est transmis et enrichi au fil d’innombrables générations.

    Aujourd’hui, la phytothérapie s’appuie à la fois sur cette sagesse traditionnelle et sur les découvertes de la médecine moderne. La rencontre relativement récente de ces 2 mondes et le peu de normes qui régissent le domaine font en sorte que la pratique et la formation sont encore très disparates.

    Dans le domaine du soin par les plantes, on remarque 2 tendances majeures. Certains intervenants mettent surtout l’accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une approche holistique, ils s’intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l’individu. D’autres se basent davantage sur les connaissances biochimiqueset se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l’action des principes actifs des plantes.

    L’herboristerie est plutôt associée à l’école empirique et la phytothérapie à l’école scientifique, mais cette distinction tend à s’amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l’une de l’autre. D’autre part, les herboristes s’occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.

    Source

  • Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson (cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne)

    cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson

    Parfois la préparation des pâtés impériaux (nems) devient un véritable parcours du combattant :

    – les nems explosent, se déchirent et tombent en miettes

    – les nems se gonflent

    – ils noircissent trop ces sacrés nems

    Des raisons à cet hécatombe des nems c’est la mauvaise préparation des nems.

    – Il faut que les légumes (carottes, oignons etc…) soient laissés une nuit entière à l’air libre afin d’évacuer leur trop plein d’eau

    – La galette de riz ne doit être pas trop humidifiée car elle de l’eau se mélanger à l’huile

    – Enfin pour tremper la première fournée de pâtés impériaux il faut que l’huile ne soit pas chaude et que la température monte petit à petit

    – Il faut en plus avoir 2 poêles car si l’huile est trop chaude dans l’une il vous faudra mettre les nems dans l’autre.

    – Il aussi ne pas oublier de passer l’huile dans un chinois afin d’enlever les impuretés dues à la cuisson succécive des nems

    Alors amusez vous bien car c’est un vrai travail de professionnel qui nécessite un vrai savoir faire et une attention de tous les instants!

    En savoir plus sur le nem: on l’appelle aussi pâtés impériaux mais c’est une erreur car la vraie dénomination est « pâtés impérial » car cela ne s’accorde pas. Les nems sont « impérial » soit à la mode de l’empereur. Bref c’est sans importance ce sont des nems et si c’est bon c’est royal, ces nems. En plus les nems ne sont pas les pâtés impériaux ce sont des petits carrés… On va laisser cette histoire ici car c’est vraiment compliqué et sans grande importance.

    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
  • Humour, blagues et dictons d’Asie

    Humour, blagues et dictons d’Asie

    Dictons drôles d’Asie

    – « Si ce que tu as à dire n’est pas mieux que le silence, alors tais toi »

    – « C’est difficile de trouver un chat noir dans le noir surtout quand il n’est pas là »

    – Un proverbe chinois dit que lorsqu’on a plus rien à dire, on cite généralement un proverbe chinois…

    – Si tu cherches un grain de riz dans un sac de sable, trouve d’abord le sac de sable (proverbe japonais)chien drole

    – Les chinois mangent tout ce qui a 4 pattes sauf les bancs

    – Les chinois mangent tout ce qui vole sauf les avions

    – On se couche avec le cul qui gratte et l’on se réveille avec les mains qui pues

    – Les chinois ont des petites mains car les chinoises ont de petites mainshumour asie

    – L’homme qui se gratte le cul ne doit pas se ronger les ongles `

    – L’homme qui a mis la tête sur les rails de chemin de fer aura la migraine.

    – L’homme qui gardent les pieds sur terre ont du mal à mettre son pantalon

    Blagues et humour d’Asie

     

  • Humour d’Asie en photos, rires et bonne humeur

    Humour d’Asie en photos, rires et bonne humeur

    Asie humour en photos

     

     Les 2 poissons


     » ça va mon pote la compote ? »
     » couci, couça ! t’es vachement optimiste toi alors, j’ t’rappelle quand même qu’on est mort et qu’on va être bouffés vite fait, bien fait… ! »
     » J’savais bien que c’ fameux barrage des 3 gorges c’était un vrai coupe-gorge… ».
    « chut, tu le fermes ton clac-museau, dès qu’ils tournent la tête, on’ s’ tire en louzdé ! » Humour d’Asie (Chine)

    Je vis pour manger

    –  » Moi, je vis pour manger et j’aime ça… des vers bien gras, des oeufs centenaires, des scorpions, des méduses, des pattes de poulets non manucurées, langues de canards…( En chine tout ce qui a des pattes se mange, sauf les bancs /dicton chinois.  » Humour d’Asie (Chine)

    Grosses cylindrées
    Les malfrats n’ont qu’à bien se tenir, désormais les policiers sont équipés de voitures surpuissantes au look agressif ( Wuhan-Chine).

    New look pour la policeNouveaux uniformes pour les forces de l’ordre, à droite la tenue de tous les jours et à gauche celle destinée aux parades.(Chine- I.chang)

    Spermatozoïdes géants

    retrouvés en chine du côté de Pékin ! Attention ils sont très agressifs et peuvent mordre…

    Humour d’Asie (Chine)

     

    On nous espionne ?Mais c’est quoi ce petit rocher au beau milieu du gazon ? Simplement un haut- parleur camouflé pour ne pas ne pas défigurer le site …Malins, malins ! ( Chine, barrage des 3 gorges).

    Humour d’Asie (Chine)

    Avis de recherche


    Où sont- ils passés nos supers héros ? ( Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    Dispute d’amoureux
    Partout dans le monde les histoires d’amour se terminent toujours « mâles » .(Wuhan- Chine).

    Humour d’Asie (Chine)

    Jeu
    Quel est le faux asiatique ? Observez bien-1er prix votre poids en choux chinois .( Chine)

    Attention danger
    Zone à risque ; vous pouvez glisser sur un slip !(Aéroport de Shanghaï).

    Humour d’Asie (Chine)

    Tueur en série
    « Chéri, si tu m’appelles encore ma poulette je te quitte… »(Kuala-lumpur/ Malaisie)

    Humour d’Asie (Malaisie)

    Sous le seiche cheveux
    « ce seichoir à cheveux sur la tête tu’ n’ trouves pas qu’ ça fait ridicule ?On va bientôt ressembler à des calamards au carnaval de rio. » marché aux poissons-malaisie) Humour d’Asie 

     

    SOS cuisineY’a du boulot, par où commencer, même un cuisiniste en perdrait son latin ?!!! (I.Chang- Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    La roulotte du fleuveLes gens du voyage ont acheté un nouveau modèle de camping-car au salon du véhicule de loisirs maritimes … !!! (Yang tsé- Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    L’imposteurOù est le truand ? Un faux guerrier s’est-il glissé parmi les combattants de terre cuite. On t’a repéré, t’es cuit !!! (Pékin-Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    L’opticienC’est dur de lui mettre des lentilles de contact !!!(Ferme des serpents-Bangkok)

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    Besoin d’amourQui veut me faire un big bisou ? (Bangkok).

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    My tailor is rich
    Il paraît que la Thaïlande est réputée pour la fabrication des costumes sur mesure. Je crois bien que je me suis bien fait aaavoir ?! Ce n’est que de la demi- mesure ! (Bangkok).

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    Attention nouvelle arme de destruction massive.
    Bardée de missiles sol/sol et sol/air cette terrifiante machine du 3ème millénaire se présente comme la nouvelle génération d’arme de dissuation. Crée par EADS elle sera sur le marché de l’armement vers 2009 ou 2010…ou plus tard… Selon des sources autorisées une version pour la marine est déjà à l’étude sur une planche de surf.(Corée du Nord?)

    Humour d’Asie (?)

    De l’humour , encore de l’humour

  • Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam)

    Coup de foudre en Indochine

     Vietnam ou Coup de foudre en Indochine

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

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    Autres histoires vraies d’Asie

  • Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Les petits carnets de Lila Pik: Chu Teh-Chun

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    Ce 28 septembre dernier, vernissage de l’exposition « œuvres sur papier » du peintre chinois Chu teh- Chun naturalisé français. A cheval sur les deux cultures, il a su trouver sa voie notamment dans la peinture abstraite.chu-teh-chun-2

    Le centre culturel de Chine a choisi de montrer une facette plus secrète de Chu Teh-Chun, peintre plus connu pour ses abstractions lyriques où l’inspiration spontanée guide le pinceau.C’est un parcours « off » qui donne un éclairage intéressant sur le travail de ce peintre arrivé en 1955 en France après avoir étudié et professé en Chine et à Taiwan. Dans la première salle, de grandes peintures au lavis renouent avec la calligraphie chinoise traditionnelle. Formes abstraites inspirées de poèmes classiques chinois, les compositions sont esthétiques et harmonieuses. Viennent ensuite des gouaches, calligraphies, croquis et lithographies qui retracent ses recherches picturales depuis son enfance. On y voit bien l’influence qu’a eu la peinture occidentale dans sa quête. Il a su, par la suite, fusionner les différents apports orientaux et occidentaux pour faire émerger son style vif et coloré, notamment dans l’abstraction. On rentre très facilement dans ses tableaux, et la promenade y est personnelle et très enrichissante.

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    C’est une exposition qui donne envie d’aller voir plus de l’œuvre de ce peintre, très connu et apprécié en Chine, assez discret encore ici. Bien qu’il y ait eu déjà de belles expositions précédentes  au musée Guimet, à la pinacothèque de Paris et à Marseille.Le centre culturel de Chine ouvre le chemin de la découverte, c’est bien ! Si le soleil vous fait sortir et que vos pas vous amènent près du boulevard de la Tour- Maubourg, poussez la porte et regardez !

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      Lila Pik 

    Du 28 septembre au 30 novembre 2016. Entrée libre. Centre Culturel de Chine à Paris, 1 bd de la Tour- Maubourg, 75007 Paris. Lundi au samedi 10h30- 12h30 et 14h-18H

     

     

  • EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR

    Exposition FANTIN LATOUR

    « à fleur de peau » au Musée du Luxembourg

    du 14 Septembre 2016 au 12 Février 2017.

     LES CARNETS DE LILA PIK

    A fleur de peau, Fantin Latour

    Les petits carnets de Lila Pik

    fantin-latour-1

    Fantin Latour s’installe au Musée du Luxembourg à Paris jusqu ‘au 12 février 2017.

    Peintre du milieu XIX ème, on le connaît plutôt pour ses portraits de groupe des célébrités des arts et des lettres : Verlaine, Rimbaud, Manet, Baudelaire …

    Ainsi que pour ses natures mortes, des fleurs, des fleurs et des fleurs !

    fantin-latour-4

    Plutôt dans le réalisme, il finira pas se « lâcher », un peu, à partir de 1860 en peignant ses songes … remplis de naiades. Tout y est au Musée du Luxembourg. Les trombinoscopes, les auto- portraits, les portraits familiaux, les bouquets et les expressions oniriques. De quoi apprécier sûrement le travail d’une vie d’un peintre, doué assurément. Quant à être transporté, c’est une autre histoire …

    Ma préférence est allée aux portraits de famille, surtout ceux de sa belle- sœur, assez dépouillés, austères et énigmatiques.

    Lila Pik

    Biographie FANTIN LATOUR

     SOURCE WIKIPEDIA

    Né à Grenoble, Fantin Latour

    étudie avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), artiste, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron etHorace Lecoq de Boisbaudran. Il entre à l’École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l’atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs1. Il épouse l’artiste peintre Victoria Dubourg en 1876. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.

    fantin-latour-2

    Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d’où surgira l’Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d’aujourd’hui à la peinture romantique2. En 1867, il fait également partie des 9 membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Félix Bracquemond et Marc-Louis Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l’abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d’une noble indépendance », dira Blanche, un ami peintre de la génération suivante3.

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    Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix, 1864 ; Le Toast4, hommage aux peintres réalistes, 1865, qu’il détruisit lui-même en ne conservant que les fragments de trois portraits conservés à la Freer Callery de Washington5, au musée d’Orsay6 et son autoportrait dans une collection privée néerlandaise ; L’Atelier des Batignolles, hommage à Manet, 1870 ; Un coin de table, hommage aux poètes parnassiens, 1872, dont Verlaine et Rimbaud ;Autour du piano, hommage aux musiciens et musicologues, 1885.

    Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur ; ses scènes d’intérieur sont réalisées dans une gamme quasi monochrome de gris et de brun. C’est son ami Whistler qui a attiré en Angleterre l’attention sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays. Il l’a ainsi mis en relation avec son beau-frère Francis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards. Passionné de musique, notamment de Berlioz, Schumann et Wagner, Fantin cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches (Trois filles du Rhin, 1876), et lui consacre la plupart de ses lithographies. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif.

    Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.

    Œuvres[modifier | modifier le code]

    SOURCE WIKIPEDIA 

  • Carnet DE VOYAGE, Chine

    Carnet DE VOYAGE, Chine

    Carnet DE VOYAGE, Chine – Septembre

     « Festival international du tourisme et de la culture »

    vu

    par Michel Recullet

    VOYAGE EN CHINE

     Mercredi :

    Notre avion part pile à l’heure et tel un oiseau tranquille l’Airbus A 340 nous conduit vers une nouvelle aventure vers la Chine…

    Nous changeons d’avion à Hong Kong : un jumbo nous mènera à Pékin, notre première destination.

    Le trajet m’a semblé court. A bord, nous avons commencé à regarder le programme musical. J’ai sorti la guitare de sa housse pour lui donner un avant goût de l’air chinois.

    Nous arrivons à notre hôtel vers 22 h 30, et nous rencontrons les danseurs de hip hop de Nice.

     Jeudi :

    Matin : répétition générale dans la cour de l’hôtel en vue du grand spectacle de Pékin. L’orchestre apprend très vite à jouer la chanson qu’Henri va chanter. Il souffre beaucoup quand il la chante : urgence, besoin d’amour… On prend conscience parfois que derrière les carapaces se cache un coeur sensible.

    Ensuite nous répétons notre répertoire plus traditionnel voire musette. Ca prend vite tournure car je suis venu en Chine avec des musiciens qui savent bien s’adapter..

    Ca marche ! Quelques couples dansent autour de nous c’est encourageant.
    Vendredi :

    Nous sommes allés l’après-midi au marché aux perles. La plupart ont acheté des bijoux, pierres, bagues.

    Nous avons ensuite pris la direction du temple du soleil, véritable joyau au coeur d’un parc verdoyant et regorgeant de belles espèces d’arbres.

    A 17 h Serge entre en liaison avec sa radio RVM FM (93,7) ou www.rvmfm.com.

    Allo Allo Fred, m’entends-tu ?

    et c’est parti pour une émission spéciale :  » les tribulations d’un crépinois en Chine », et soudain Serge se lance.

    « Chers auditeurs bonjour, Serge vous parle en direct de Pékin. » Je suis stupéfait, la liaison est excellente, puis il me passe le téléphone pour exprimer mon avis.

    Ensuite l’animateur nous demande d’interwiever des autochtones. Les interwievés se prêtent au jeu.

    L’atmosphère dans le parc était bien festive en cette belle journée ensoleillée. Nous écoutons une chorale, admirons l’habileté des joueurs qui s’envoient avec les pieds un gros volant de badminton.

    Le soir, nous prenons le métro pour aller flâner dans le centre de Pékin et en profitons pour tourner un clip sur le quai devant une foule de chinois médusés par le caractère insolite d’un tel évènement.

    Notre reporter Ilyana a immortalisé ce moment de folie avec sa camera. Visite nocturne de la place emblématique de la Chine : la place Tien An Mien. Retour un peu cahotique à l’hôtel, métro en réparation, difficulté pour trouver un taxi…

     Samedi :

    Lever de bonne heure car nous allons visiter la grande muraille, de Chine ,monument incontournable dans tous les sens du terme …

    Je pars sur la droite (j’avais fait la partie gauche la dernière fois ), les marches sont hautes et inégales et il faut reconnaître que l’exercice physique était assez difficile. Néanmoins le panorama le valait bien et récompensait l’effort fourni.

    Après le déjeuner, nous partons vers le podium où nous allons nous produire bientôt dans Pékin.

    Avant de monter sur scène, nous nous mêlons à la foule et leur jouons quelques airs de musette dans une ambiance de rue festive. Nous rencontrons beaucoup de chinois et discutons avec eux par les gestes et le sourire ou l’anglais s’il était compris, ensuite nous nous livrons aux rituelles séances photos …

    Cette ambiance est sympathique et chaleureuse. Notre passage sur scène a été réussi : l’objectif a été atteint.

    Nous rentrons à l’hôtel.

    Le diner est le bienvenu car la journée a dévoré nos calories.

     Dimanche:

    Comme beaucoup de pékinois, nous allons au marché aux puces. Nous achetons quelques habits et livres (pour ma part, livre des affiches de propagande lors de la réforme agraire, ou encore Tintin en chinois !).

    Après ces achats nous déjeunons dans un restaurant spécialisé dans le canard laqué. Hélas le temps de préparation étant d’une heure, nous devons nous rabattre sur d’autres mets (aussi bons !).

    L’après-midi, nous rejoignons la place Tian An Mien toujours sous un beau soleil, la visite de la cité interdite a été interrompue car l’heure de la fermeture avait sonné. Les couleurs mordorées de fin de journée rajoutent au spectacle une ambiance de bien-être.

    Nous allons nous promener le long d’un canal et respirons avec plaisir dans la fraîcheur de l’après-midi.

    Ensuite promenade dans le centre de Pékin, le coeur de la ville « branché » avec toutes les enseignes à la mode pour les chinois du haut de la pyramide sociale : Ferrari, Rolls Royce, Rollex, Gucci et bien d’autres.

    La soirée est clémente et je profite pleinement de ma promenade. j’observe les lieux avec étonnement :

    Le développement économique chinois est fulgurant, la construction dans les villes avance à pas de géant.

     Lundi:

    Nous nous rendons dans un beau square, joliment arboré, avec au milieu un grand lac.

    Au cours de la promenade, des accordéonistes débutants et studieux sur des bancs s’essayant à de nouveaux morceaux.

    Si Alain avait été là, il aurait peut-être pu leur prodiguer quelques conseils… Plus loin des joueurs de volants me convient à leur jeu : on doit rattraper le volant et le relancer avec le pied.

    Malgré mes efforts soutenus, suivant leurs directives je ne fais guère de prouesses et ma maladresse pour ce nouveau jeu les fait bien rire et rend la partie sympathique.

    Ensuite, nous sommes conviés à faire tourner des banderoles multicolores dans le ciel et avec quelques mouvements souples du poignet on arrive à décrire de belles arabesques.

    Serge a même réussi à en faire virevolter deux à la fois Nous avons plaisir à participer à ces différents jeux aussi compte tenu de leur extrême gentillesse et de leur patience à nous prodiguer les conseils nécessaires pour ces jeux.

    Après le déjeuner, nous prenons l’autocar pour notre nouvelle destination SHI ZIA ZHENG.

    Nous arrivons le soir pour diner et dès notre arrivée, on nous annonce que la première répétition aura lieu le lendemain à 14 h en vue de la préparation de quelques spectacles à venir. Notre hôtel est un très bel établissement de 5 * Dernières mises au point du spectacle dans les chambres : clowns et musiciens.

     Mardi:

    Journée noire !

    A la suite d’incidents survenus dans la ville : manifestation violente et voitures brûlées (Henri les a filmées), notre spectacle est annulé. Nous n’avons pas de chance.

    Alors le matin nous partons en car dans un gigantesque centre commercial ultra moderne dont la spécialité est la confection d’articles en cuir « le bonheur des dames » : sacs, chaussures, ceintures, casquettes…

    L’après-midi nous irons nous promener au centre ville, là même où se sont déroulées les manifestations précédemment.

    Après le diner dans un restaurant de qualité, nous rentrons à l’hôtel et en chemin nous tombons sur une « dance party » improvisée sur un trottoir, il y a une sono sur une charrette et l’on danse de partout – tango – madison – disco – c’est spontané informel et très agréable.

    Plus loin un karaoké hurle dans l’air avec un écho artificiel – ce sont des chants chinois, nous ne pouvons donc pas y participer.

    Demain, ce sera la triste séparation entre clowns et musiciens…les groupes se séparent pour des destinations très différentes.

     Mercredi:

    Au matin nous sommes conviés à une cérémonie avec remise de médailles. Nous faisons une photo officielle avec tous les groupes réunis : cercle celtique de Quimper (KENREN), la troupe hip hop de Nice et nous mêmes, tout ceci dans la galerie d’un peintre célèbre : LIANG YAN.

    Pendant les festivités Karl et moi lançons un blues bien nostalgique annonciateur de l’amertume due à la séparation de notre groupe, certains partent dans le sud de la Chine, les musiciens et quelques clowns à la montagne.

    Arrivés sur les lieux, plus exactement à San Feng Palace, nous attend une scène ronde ou nous commençons un set de chansons typiquement françaises ce qui semblait ravir le public. Le groupe hip hop se produit ensuite sur notre musique un peu funky comme il le souhaitait. Les bretons de Quimper font une belle démonstration de danses. Leurs costumes sont superbes.

    Nous reprenons la main avec une bonne série de chansons. Les clowns qui ne sont plus que quatre déambulent, font des gestuelles pour chauffer le public et nous terminons sur un air breton emblématique : le loup, le renard et la belette pour que nos amis bretons viennent nous rejoindre pour la finale. Nous avons produit une prestation festive et joyeuse, c’était le but essentiel recherché. Monsieur le maire de Moret applaudissait notre intervention, c’était un signe encourageant. Après cela nous prenons un petit funiculaire qui nous emmène vers les sommets et le temple de Quinlong. Nous nous promènerons dans la fraîcheur boisée des cimes. Retour à notre ville étape pour un bon diner. Demain nous quitterons l’hôtel à 8 h 30.

     Jeudi : Journée marquée essentiellement par un voyage de 9 h en autocar. Arrivée à LUOYANG en fin de journée. Cette ville est la capitale de la pivoine et organise chaque année des festivals réputés.

    Diner, puis un petit tour dans la ville…

    Petite réunion sympathique du groupe autour d’un verre d’alcool de riz qui doit être bu très doucement compte-tenu de sa teneur en alcool.

     Vendredi :

    Nous allons dans le stadium où se déroulera la grande fête de clôture du festival de Luoyang. Afin de répéter – la scène est immense – il faut s’étaler le plus possible pour remplir l’espace. Il faut dire que nous ne sommes plus que dix ( 5 musiciens et 5 clowns).

    La répétition terminée nous rentrons à l’hôtel pour déjeuner rapidement car en début d’après-midi, nous allons nous produire à nouveau.

    Nous arrivons sur les lieux et ô comble de surprise, sur le fond de la scène, j’aperçois ma photo prise lors de notre précédente venue en Chine. Je n’en reviens pas !

    Cette fois-ci nous allons jouer live « à la force du poignet ». On met à notre disposition des micros et dès que j’entonne « l’amant de St Jean », j’apprécie la qualité de la sonorisation (voix, guitare, accordéon, cuivres et batterie) sonnent au mieux, ce qui nous encourage à faire avec énergie tout le programme. Les musiciens ont bien assuré la prestation , Les clowns ont également donner le meilleur d’eux-mêmes.

    Le public était en liesse, ce soir à l’hôtel il va falloir ouvrir une bouteille de saké pour fêter ça, cela s’impose !

    Après le diner, nous nous promenons dans un vieux quartier de la ville : le spectacle est intéressant : des boutiques, des commerces en tous genres s’offrent à nos yeux : légumes, fruits, poissons…, une image plus traditionnelle et vétuste de la Chine fait le bonheur de nos appareils-photos.

    Nous avons donc fini cette belle journée par un pot de l’amitié dans notre chambre d’hôtel, car il ne faut pas perdre les bonnes habitudes !

     Samedi :

    Une journée bien remplie nous attend.

    Après un petit déjeuner matinal ; nous voici à nouveau aux portes du stadium pour un immense show télévisé.

    En attendant notre tour, nous sympathisons avec différents groupes folkloriques. Avec une compagnie russe, nous créons la surprise en leur jouant quelques morceaux de chez eux. Les belles chantent joyeusement avec nous, c’est un échange bien sympathique quifait tomber les barrières artificielles entre les peuples.

    Ensuite, voici quelques enfants très « assurés » qui demandent à essayer nos instruments. Nous ouvrons alors 4 ateliers à leur intention : trompette, trombone, batterie et guitare. Leurs essais sont prometteurs, ils apprendront vite car ce sont des habitués du spectacle et de la scène.

    Nous rentrons dans le stadium où mille projecteurs multicolores vont balayer notre prestation. Notre troupe est en place et très motivée malgré le gigantisme des lieux. Les applaudissements crépitent de toutes parts .

    Notre passage a eu le succès escompté, ensuite tous les groupes partent en parade dans la ville et nous devons nous arrêter à 8 podiums successifs pour produire notre show. La température est élevée mais les ovations du public nous encouragent à poursuivre sans relâche…

    Et voilà, c’est terminé !

    Le repas bien mérité, arrosé de bière bien fraîche et gouleyante couronne cette matinée très active.

    Et voici le temps de la visite : nous découvrons un superbe temple (celui du général GUAN YU) dont je ne vous ferai pas l’historique, reportez-vous à vos guides favoris !

    C’est bien sur dans la sérénité que nous traversons cet endroit. Des fumées montent vers le ciel, les cierges brûlent pour exhausser les voeux…on vient ici pour prier et se recueillir.

    Nous allons à la cité troglodyte de Long Men. Je l’avais déjà vue. C’est un plaisir de la redécouvrir avec ces milliers de sculptures à même la roche. C ’est un merveilleux travail d’orfèvre. Les siècles sont passés par là et toute une histoire des civilisations a traversé ces lieux magiques.

    Retour en bateau sur le fleuve YU.

    Un petit verre d’alcool de riz pour clôturer cette journée riche en évènements.

     Dimanche:

    Départ matinal pour des régions montagneuses, c’est le brouillard complet mais c’est magique. Les tunnels s’enchaînent et bientôt c’estL320xH240_jpg_CHINE5-1c1ce7 l’arrivée au manoir superbe d’un professeur officiel du premier empereur Ming : HUANGCHEN village Nous visitons tout le village avec ses multiples temples, jardins, cours intérieures, villas. C’est une succession de merveilles, l’édifice est vaste et grandiose.

    Voici que la télévision m’interwieve et l’on me demande mes impressions sur ce site, je ne peux que multiplier les commentaires favorables et j’ exprime toute l’admiration que je porte à cette culture asiatique insistant sur la grande sérénité qui se dégage de cet endroit magique.

    Après un déjeuner tumultueux au milieu de 1600 festivaliers venus de tous les coins du monde, nous allons vers l’amphithéâtre où tous vont se produire. Nous monterons sur scène après nos amis belges, et la prestation est concluante, les applaudissements nous font chaud au coeur, chacun ayant donné le maximum.

    Nous faisons quelques photos puis nous reprenons une longue route de 2 h 30 pour rejoindre notre hôtel pour un diner tardif. A la fin du diner, notre charmante guide nous remet nos diplômes honorifiques de festivaliers et puis surtout la coupe que nous avons remportée récompensant l’ensemble de nos prestations.

    Journée fatigante mais qui laissera de beaux souvenirs.

    Il faut faire les bagages car demain, nous repartons en train à Pékin. Ne prononcez pas le mot  » valise » car sans clef vous ne pourrez plus l’ouvrir à moins qu’un serrurier malin ne vienne vous prêter main forte !

     Lundi:

    Dernière visite : le temple du cheval blanc qui nous plonge à nouveau dans la méditation et la sérénité.

    Après le déjeuner, les valises s’entassent méthodiquement dans notre minibus, il nous faut partir à la gare.

    Départ pour Pékin à 19 h (c’est un train de nuit). Nous prenons dans le compartiment le dernier verre de l’amitié : un alcool de riz encore nettement plus violent que ceux que nous avions goûtés précédemment, mais avec les amuse-gueules, le liquide s’adoucit sur nos papilles.

    Arrivée à Pékin à 6 h du matin, nous prenons le bus de l’aéroport, l’ambiance est glauque, il pleut. Nous passerons presque toute la journée dans ces lieux à attendre l’avion du soir.

    Dragon air nous emmène à Hong Kong, transfert, et direction finale sur Cathay Pacific pour Paris.

    Bien entendu nous arrivons à Roissy sous la pluie.

    Ma guitare n’est pas là à l’arrivée à Roissy,( elle n’avait pas envie de rentrer à Paris), elle reviendra finalement le lendemain. L’accordéon d’Alain qui a rendu de bons et loyaux services en Chine n’a pas supporté le retour et a rendu l’âme victime probablement d’une manutention brutale. `

    Ainsi s’achève le séjour 2012, et ma conclusion sera de dire que les participants avec leurs personnalités différentes ont constitué un groupe soudé, amical et bien sympathique, tout le monde ayant accompli sa tâche avec motivation et bonne humeur.

    LE VOYAGE cette année, un bon cru !

    Contrat rempli, mon cher Henri !

    Un grand bravo à tous les artisans de cette réussite.

    Michel RECULLET

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