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  • Recette soupe pho en sachet améliorée..

    Recette soupe pho en sachet améliorée..

     Initiation à la cuisine asiatique de Henri- Victor

     

    Recette asiatique, nos astuces pour améliorer votre soupe pho en sachet

    Recettes de cuisine asiatiques/Cuisine asiatique, les astuces !

    Améliorer votre soupe pho en sachet

    Les ingrédients à ajouter afin que cette modeste soupe pho en sachet devienne presque divine :

     Persil chinois (coriandre) finement haché

     Oignons émincés

     Sauce de poisson (nuoc mam)

     Poivre noir

     Boeuf en fines tranches (facultatif)

    Un pho délicieux et rapide

    + 5 parfums( si vous en avez)

    Le PHO est meilleur comme ça !

  • L’argent et la sagesse asiatique, une autre philosophie

    L’argent et la sagesse asiatique, une autre philosophie

     

    SAGESSE ASIATIQUE

    SAGESSE ASIATIQUE et L’ARGENT

    Voici un gentil petit poème sur l’argent

    L’argent peut acheter une maison, mais pas un foyer

    L’argent peut acheter un lit, mais pas le sommeil,

    L’argent peut acheter une horloge, mais pas le temps

    L’argent peut acheter un livre, mais pas la connaissance

    L’argent peut acheter une position, mais pas le respect

    L’argent peut payer le médecin, mais pas la santé.

    L’argent peut acheter du sang, mais pas la vie

    L’argent peut acheter du sexe, mais pas de l’amour

  • Phytothérapie

    Phytothérapie

     

    Phytothérapie

    Phytothérapie

    La phytothérapie, étymologiquement le traitement par les plantes, est une méthode thérapeutique qui utilise l’action des plantes médicinales. On compte environ 2 000 plantes médicinales utilisées en herboristerie. La médecine par les plantes est l’une des plus vieilles médecines du monde ; depuis plus de 6000 ans des hommes du monde entier ont testé et sélectionné les meilleures plantes médicinales pour se soigner.

    La plante constitue un ensemble riche et complexe, composé de parties aériennes (feuille, fruit, fleur…) et de parties souterraines (racine, rhizome…). La plante médicinale peut avoir une ou plusieurs parties actives. Agissant en profondeur, à la base du problème, une plante peut avoir de multiples indications qui peuvent sembler très éloignées mais qui ont toutes une origine commune.

    La recherche en phytothérapie sélectionne les plantes les plus actives et les plus efficaces pour lutter contre les maladies, et aujourd’hui les progrès de la science sont tels que de nouveaux horizons s’ouvrent. Nouvelles méthodes scientifiques, découverte de nouvelles propriétés, nouvelles formes d’utilisation, désormais les plantes peuvent être considérées comme de véritables médicaments.

    Traditionnellement, les plantes étaient consommées en infusion. Aujourd’hui, il existe la poudre de plante totale cryobroyée, plus pratique et plus concentrée, proposée sous forme de gélules. La poudre de plante cryobroyée est obtenue par pulvérisation de la partie active de la plante sèche, par un broyage à froid sous azote liquide.

    Phytothérapie:

    Le mot phytothérapie provient de 2 mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ». Il s’agit d’une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s’est transmis et enrichi au fil d’innombrables générations.

    Aujourd’hui, la phytothérapie s’appuie à la fois sur cette sagesse traditionnelle et sur les découvertes de la médecine moderne. La rencontre relativement récente de ces 2 mondes et le peu de normes qui régissent le domaine font en sorte que la pratique et la formation sont encore très disparates.

    Dans le domaine du soin par les plantes, on remarque 2 tendances majeures. Certains intervenants mettent surtout l’accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une approche holistique, ils s’intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l’individu. D’autres se basent davantage sur les connaissances biochimiqueset se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l’action des principes actifs des plantes.

    L’herboristerie est plutôt associée à l’école empirique et la phytothérapie à l’école scientifique, mais cette distinction tend à s’amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l’une de l’autre. D’autre part, les herboristes s’occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.

    Source

  • Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Pâtés impériaux, nems, les astuces pour réussir la cuisson

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson (cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne)

    cuisine vietnamienne, recettes vietnamienne

    Nems, pâtés impériaux les astuces pour réussir la cuisson

    Parfois la préparation des pâtés impériaux (nems) devient un véritable parcours du combattant :

    – les nems explosent, se déchirent et tombent en miettes

    – les nems se gonflent

    – ils noircissent trop ces sacrés nems

    Des raisons à cet hécatombe des nems c’est la mauvaise préparation des nems.

    – Il faut que les légumes (carottes, oignons etc…) soient laissés une nuit entière à l’air libre afin d’évacuer leur trop plein d’eau

    – La galette de riz ne doit être pas trop humidifiée car elle de l’eau se mélanger à l’huile

    – Enfin pour tremper la première fournée de pâtés impériaux il faut que l’huile ne soit pas chaude et que la température monte petit à petit

    – Il faut en plus avoir 2 poêles car si l’huile est trop chaude dans l’une il vous faudra mettre les nems dans l’autre.

    – Il aussi ne pas oublier de passer l’huile dans un chinois afin d’enlever les impuretés dues à la cuisson succécive des nems

    Alors amusez vous bien car c’est un vrai travail de professionnel qui nécessite un vrai savoir faire et une attention de tous les instants!

    En savoir plus sur le nem: on l’appelle aussi pâtés impériaux mais c’est une erreur car la vraie dénomination est « pâtés impérial » car cela ne s’accorde pas. Les nems sont « impérial » soit à la mode de l’empereur. Bref c’est sans importance ce sont des nems et si c’est bon c’est royal, ces nems. En plus les nems ne sont pas les pâtés impériaux ce sont des petits carrés… On va laisser cette histoire ici car c’est vraiment compliqué et sans grande importance.

    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
    pho et son nuoc mam ou sauce de poissons
  • Humour, blagues et dictons d’Asie

    Humour, blagues et dictons d’Asie

    Dictons drôles d’Asie

    – « Si ce que tu as à dire n’est pas mieux que le silence, alors tais toi »

    – « C’est difficile de trouver un chat noir dans le noir surtout quand il n’est pas là »

    – Un proverbe chinois dit que lorsqu’on a plus rien à dire, on cite généralement un proverbe chinois…

    – Si tu cherches un grain de riz dans un sac de sable, trouve d’abord le sac de sable (proverbe japonais)chien drole

    – Les chinois mangent tout ce qui a 4 pattes sauf les bancs

    – Les chinois mangent tout ce qui vole sauf les avions

    – On se couche avec le cul qui gratte et l’on se réveille avec les mains qui pues

    – Les chinois ont des petites mains car les chinoises ont de petites mainshumour asie

    – L’homme qui se gratte le cul ne doit pas se ronger les ongles `

    – L’homme qui a mis la tête sur les rails de chemin de fer aura la migraine.

    – L’homme qui gardent les pieds sur terre ont du mal à mettre son pantalon

    Blagues et humour d’Asie

     

  • Humour d’Asie en photos, rires et bonne humeur

    Humour d’Asie en photos, rires et bonne humeur

    Asie humour en photos

     

     Les 2 poissons


     » ça va mon pote la compote ? »
     » couci, couça ! t’es vachement optimiste toi alors, j’ t’rappelle quand même qu’on est mort et qu’on va être bouffés vite fait, bien fait… ! »
     » J’savais bien que c’ fameux barrage des 3 gorges c’était un vrai coupe-gorge… ».
    « chut, tu le fermes ton clac-museau, dès qu’ils tournent la tête, on’ s’ tire en louzdé ! » Humour d’Asie (Chine)

    Je vis pour manger

    –  » Moi, je vis pour manger et j’aime ça… des vers bien gras, des oeufs centenaires, des scorpions, des méduses, des pattes de poulets non manucurées, langues de canards…( En chine tout ce qui a des pattes se mange, sauf les bancs /dicton chinois.  » Humour d’Asie (Chine)

    Grosses cylindrées
    Les malfrats n’ont qu’à bien se tenir, désormais les policiers sont équipés de voitures surpuissantes au look agressif ( Wuhan-Chine).

    New look pour la policeNouveaux uniformes pour les forces de l’ordre, à droite la tenue de tous les jours et à gauche celle destinée aux parades.(Chine- I.chang)

    Spermatozoïdes géants

    retrouvés en chine du côté de Pékin ! Attention ils sont très agressifs et peuvent mordre…

    Humour d’Asie (Chine)

     

    On nous espionne ?Mais c’est quoi ce petit rocher au beau milieu du gazon ? Simplement un haut- parleur camouflé pour ne pas ne pas défigurer le site …Malins, malins ! ( Chine, barrage des 3 gorges).

    Humour d’Asie (Chine)

    Avis de recherche


    Où sont- ils passés nos supers héros ? ( Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    Dispute d’amoureux
    Partout dans le monde les histoires d’amour se terminent toujours « mâles » .(Wuhan- Chine).

    Humour d’Asie (Chine)

    Jeu
    Quel est le faux asiatique ? Observez bien-1er prix votre poids en choux chinois .( Chine)

    Attention danger
    Zone à risque ; vous pouvez glisser sur un slip !(Aéroport de Shanghaï).

    Humour d’Asie (Chine)

    Tueur en série
    « Chéri, si tu m’appelles encore ma poulette je te quitte… »(Kuala-lumpur/ Malaisie)

    Humour d’Asie (Malaisie)

    Sous le seiche cheveux
    « ce seichoir à cheveux sur la tête tu’ n’ trouves pas qu’ ça fait ridicule ?On va bientôt ressembler à des calamards au carnaval de rio. » marché aux poissons-malaisie) Humour d’Asie 

     

    SOS cuisineY’a du boulot, par où commencer, même un cuisiniste en perdrait son latin ?!!! (I.Chang- Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    La roulotte du fleuveLes gens du voyage ont acheté un nouveau modèle de camping-car au salon du véhicule de loisirs maritimes … !!! (Yang tsé- Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    L’imposteurOù est le truand ? Un faux guerrier s’est-il glissé parmi les combattants de terre cuite. On t’a repéré, t’es cuit !!! (Pékin-Chine)

    Humour d’Asie (Chine)

    L’opticienC’est dur de lui mettre des lentilles de contact !!!(Ferme des serpents-Bangkok)

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    Besoin d’amourQui veut me faire un big bisou ? (Bangkok).

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    My tailor is rich
    Il paraît que la Thaïlande est réputée pour la fabrication des costumes sur mesure. Je crois bien que je me suis bien fait aaavoir ?! Ce n’est que de la demi- mesure ! (Bangkok).

    Humour d’Asie (Thaïlande)

    Attention nouvelle arme de destruction massive.
    Bardée de missiles sol/sol et sol/air cette terrifiante machine du 3ème millénaire se présente comme la nouvelle génération d’arme de dissuation. Crée par EADS elle sera sur le marché de l’armement vers 2009 ou 2010…ou plus tard… Selon des sources autorisées une version pour la marine est déjà à l’étude sur une planche de surf.(Corée du Nord?)

    Humour d’Asie (?)

    De l’humour , encore de l’humour

  • Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam)

    Coup de foudre en Indochine

     Vietnam ou Coup de foudre en Indochine

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

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    Autres histoires vraies d’Asie

  • Histoire vraie d’asie Asie ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie d’asie Asie ou le cauchemar de l’estomac !

    Carnets de voyage en Asie, tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie

     Carnets de voyage en asie

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Histoire vraie (le début)

    Cette histoire est une histoire vraie, vécue comme un supplice chinois. Je vais vous la raconter.

    Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir… Direction Pékin!

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Histoire vraie (la suite)

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    Ceci est une histoire vraie, vécue au détriment de mon estomac!!!

    Photo à la une de Thierry Beyne

     Autre histoire vraie d’Asie

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  • Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Les petits carnets de Lila Pik: Chu Teh-Chun

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    Ce 28 septembre dernier, vernissage de l’exposition « œuvres sur papier » du peintre chinois Chu teh- Chun naturalisé français. A cheval sur les deux cultures, il a su trouver sa voie notamment dans la peinture abstraite.chu-teh-chun-2

    Le centre culturel de Chine a choisi de montrer une facette plus secrète de Chu Teh-Chun, peintre plus connu pour ses abstractions lyriques où l’inspiration spontanée guide le pinceau.C’est un parcours « off » qui donne un éclairage intéressant sur le travail de ce peintre arrivé en 1955 en France après avoir étudié et professé en Chine et à Taiwan. Dans la première salle, de grandes peintures au lavis renouent avec la calligraphie chinoise traditionnelle. Formes abstraites inspirées de poèmes classiques chinois, les compositions sont esthétiques et harmonieuses. Viennent ensuite des gouaches, calligraphies, croquis et lithographies qui retracent ses recherches picturales depuis son enfance. On y voit bien l’influence qu’a eu la peinture occidentale dans sa quête. Il a su, par la suite, fusionner les différents apports orientaux et occidentaux pour faire émerger son style vif et coloré, notamment dans l’abstraction. On rentre très facilement dans ses tableaux, et la promenade y est personnelle et très enrichissante.

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    C’est une exposition qui donne envie d’aller voir plus de l’œuvre de ce peintre, très connu et apprécié en Chine, assez discret encore ici. Bien qu’il y ait eu déjà de belles expositions précédentes  au musée Guimet, à la pinacothèque de Paris et à Marseille.Le centre culturel de Chine ouvre le chemin de la découverte, c’est bien ! Si le soleil vous fait sortir et que vos pas vous amènent près du boulevard de la Tour- Maubourg, poussez la porte et regardez !

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      Lila Pik 

    Du 28 septembre au 30 novembre 2016. Entrée libre. Centre Culturel de Chine à Paris, 1 bd de la Tour- Maubourg, 75007 Paris. Lundi au samedi 10h30- 12h30 et 14h-18H

     

     

  • EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR

    Exposition FANTIN LATOUR

    « à fleur de peau » au Musée du Luxembourg

    du 14 Septembre 2016 au 12 Février 2017.

     LES CARNETS DE LILA PIK

    A fleur de peau, Fantin Latour

    Les petits carnets de Lila Pik

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    Fantin Latour s’installe au Musée du Luxembourg à Paris jusqu ‘au 12 février 2017.

    Peintre du milieu XIX ème, on le connaît plutôt pour ses portraits de groupe des célébrités des arts et des lettres : Verlaine, Rimbaud, Manet, Baudelaire …

    Ainsi que pour ses natures mortes, des fleurs, des fleurs et des fleurs !

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    Plutôt dans le réalisme, il finira pas se « lâcher », un peu, à partir de 1860 en peignant ses songes … remplis de naiades. Tout y est au Musée du Luxembourg. Les trombinoscopes, les auto- portraits, les portraits familiaux, les bouquets et les expressions oniriques. De quoi apprécier sûrement le travail d’une vie d’un peintre, doué assurément. Quant à être transporté, c’est une autre histoire …

    Ma préférence est allée aux portraits de famille, surtout ceux de sa belle- sœur, assez dépouillés, austères et énigmatiques.

    Lila Pik

    Biographie FANTIN LATOUR

     SOURCE WIKIPEDIA

    Né à Grenoble, Fantin Latour

    étudie avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), artiste, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron etHorace Lecoq de Boisbaudran. Il entre à l’École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l’atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs1. Il épouse l’artiste peintre Victoria Dubourg en 1876. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.

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    Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d’où surgira l’Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d’aujourd’hui à la peinture romantique2. En 1867, il fait également partie des 9 membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Félix Bracquemond et Marc-Louis Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l’abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d’une noble indépendance », dira Blanche, un ami peintre de la génération suivante3.

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    Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix, 1864 ; Le Toast4, hommage aux peintres réalistes, 1865, qu’il détruisit lui-même en ne conservant que les fragments de trois portraits conservés à la Freer Callery de Washington5, au musée d’Orsay6 et son autoportrait dans une collection privée néerlandaise ; L’Atelier des Batignolles, hommage à Manet, 1870 ; Un coin de table, hommage aux poètes parnassiens, 1872, dont Verlaine et Rimbaud ;Autour du piano, hommage aux musiciens et musicologues, 1885.

    Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur ; ses scènes d’intérieur sont réalisées dans une gamme quasi monochrome de gris et de brun. C’est son ami Whistler qui a attiré en Angleterre l’attention sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays. Il l’a ainsi mis en relation avec son beau-frère Francis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards. Passionné de musique, notamment de Berlioz, Schumann et Wagner, Fantin cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches (Trois filles du Rhin, 1876), et lui consacre la plupart de ses lithographies. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif.

    Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.

    Œuvres[modifier | modifier le code]

    SOURCE WIKIPEDIA