Étiquette : culturelle

  • LE CRAFV organise son Gala annuel, Dimanche 2 Juillet 2017

    LE CRAFV organise son Gala annuel, Dimanche 2 Juillet 2017

    CONCOURS « LA VOIX FRANCO-VIETNAMIENNE » – GALA du CRAFV dimanche 2 juillet 2017

    Communiqué du CRAFV

    Le CRAFV (Conseil Représentatif des Associations franco-vietnamiennes de France) organisera un GALA le Dimanche 2 Juillet 2017 au restaurant CHINE MASSENA  (96, Boulevard Masséna, Porte de Choisy Paris 13è).

    L’objectif du gala est de promouvoir la double culture et l’ouverture d’esprit du CRAFV à toutes les Associations franco-vietnamiennes en prolongement de la fête de la musique.
    Le gala sera organisé autour d’un concours de chant réservé uniquement aux amateurs d’origine vietnamienne et se déroulera comme suit :

    • de 16h à 19h: sélection des 10 finalistes sur les 20 candidats qui auront été préalablement retenus à partir de leur vidéo
    • de 19h à 21h: dîner dansant avec orchestre et la chanteuse Thanh Thanh ;
    • de 21h à 22h30: sélection du gagnant dans chacune des deux catégories (« Chanson vietnamienne » et « Chanson française ») ; les 10 finalistes chanteront une chanson différente de celle de la précédente sélection afin de les départager ;
    • de 22h30- 23h30: Bal avec THANH THANH et annonce des 2 GAGNANTS.

    (PRIX: 1 billet aller/retour Paris-CDG/Vietnam pour chaque gagnant)

    Les candidats doivent envoyer la vidéo ou le lien YouTube de leur chanson choisie par e-mail à hung.dinh@free.fr au plus tard le 31 mai 2017.

    La pré-sélection des 20 candidats (via les vidéos) qui se présenteront en ‘live’ lors du gala, sera assurée par un Jury composé de :

    – M. TRAN DINH Nam Anh: musicien, directeur de la chorale J.VOX

    – M. Jules TAMBICANNOU: musicien

    – Mlle Marie Ann TRAN: Comédienne /Chanteuse

    – Mlle THANH THANH: chanteuse

    – M. DINH Hung: Coordinateur du Comité d’organisation du GALA.

    Chaque membre du Jury notera les participants de 1 à 10 suivant trois critères:

    –        la voix, le rythme et l’interprétation de la chanson.

    Les 20 candidats qui auront obtenu les meilleures notes seront retenus pour la présentation en public le Jour du gala, le dimanche 2 juillet.

    Le 15 juin 2017 au plus tard, les noms des 20 chanteurs amateurs retenus pour le concours final lors du gala seront annoncés sur le site internet du CRAFV www.crafv.org.

    La nomination des 10 finalistes et le choix des gagnants de chaque catégorie (Chanson française ou vietnamienne) sera assurée par un Jury professionnel composé de 6 membres (dont les membres du jury de pré-sélection disponibles le 2 juillet renforcés par d’autres professionnels du monde musical).

    Le CRAFV remercie d’avance toutes les Associations franco-vietnamiennes de communiquer sur le GALA et le CONCOURS DE CHANT et de motiver tous leurs membres à partager cette information sur les réseaux sociaux, les sites internet et par e-mail ou d’autres canaux de communication.

    – Ce communiqué est téléchargeable : COMMUNIQUE CONCOURS LA VOIX FV 2017 version finale

  • La Yoyette, un groupe folklorique Auvergnat en Chine

    La Yoyette, un groupe folklorique Auvergnat en Chine

     

    Carnets de voyage en Asie, Chine, l’Auvergne aux yeux bridés

     Carnets de voyage en Asie

    Des auvergnats, La Yoyette à Pékin déjà dès 2002, ils ont débarqué, colonisé la Chine, sans fusil mais seulement avec des danses, de la musique et leur gentillesse naturelle. Ils sont entrés en rangs serrés dans leurs habits si typiques, ils ont tournoyé au son de cette musique si festive et si conviviale.

    Les chinois ont capitulé, ont déposé les armes pour les accueillir comme des amis. Des amis qui sont revenus en 2006 à Shanghaï invités par la ville, au plus grand festival de chine. Plus de 3000 participants pour cette gigantesque parade où s’ébrouaient des chars innombrables aux couleurs chatoyantes, des danseurs aux costumes multicolores et royaux. Une vraie féerie de joie et de partage où les groupes folkloriques du monde entier ont pu s’exprimer.

    La « Yoyette », une fois de plus, est venue heureuse de montrer tout son savoir- faire et aussi a su créer avec ses amis chinois un espace d’échange et de fraternité. Des hôtels de grand standing, des parades fantastiques, des scènes grandioses, des repas de gala, des visites enthousiasmantes et un accueil chaleureux, voilà ce que fut « le chemin de croix » de nos auvergnats !

    J’ai comme l’impression étrange que ces derniers sont prêts à repartir pour une nouvelle aventure!. Toute l’équipe de OpenMag souhaite bon vent à la yoyette qui sait distiller partout dans le monde un peu de cette France que l’on aime tant et qui mérite d’être connue et reconnue.

     La Yoyette avec Eve- Elisabeth Martin (à gauche) qui a introduit, grâce à ses contacts personnels avec des responsables culturels Chinois, la Fédération du Folklore Français en Chine. Sur cette photo nous pouvons aussi apercevoir Aiming Tong Picard présidente du Centre d’Echange Culturel et Artistique Franco- Chinois très investie dans toutes les différentes manifestations événementielles.

    Carnets de voyage en asie

  • Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Carnets de voyage en Asie, Chine : les Joyeux vignerons ou une banda en Chine.

    Festival de Wuhan

    Carnets de voyage en asie

    Une Banda décoiffante, les joyeux vignerons de Bagneux, est partie en chine….voilà leur histoire… la France s’exporte !

    En attendant les feux de la rampe, back- stage avant que les fans nous assaillent…


    La garde rapprochée des belles titi parisiennes pour le festival de Wuhan.


    On y va le monde n’tten que nous (festival de Wuhan)!


    On a été bien ? Pourquoi je pose cette question stupide…mais c’est sûr !


    Ces français quel charme, un accueil hors du commun pour le festival de Wuhan !


    Les meilleurs c’est nous ! Le grand et le petit; On se fait passer pour Laurel et Hardy !


    Lequel de nous deux va t-elle choisir (festival de Wuhan) ?


    Au secours encore des paparazzis…. Au secours c’est un photographe de Gala!


    Voilà la télé maintenant …trop c’est trop. Le droit à l’image alors!


    Va falloir se frayer un chemin pour s’tirer, un succès fou alors qu’on passent inaperçus en France!


    Une dernière photo avec un fan.


    Bon c’est tout vu, nous on reste en Chine, c’est bête que la polygamie soit interdite pour des beaux gosses comme nous.


    Ici je frappe fort si on me drague trop !


    Où ai-je bien pu égaré ma casquette ? Elle est en haut!

    Carnets de voyage en Asie

     

  • Article sans titre 76615

    Chine, le bond en avant

    Le Grand Bond en avant

    liujingjing201609 / Pixabay

    _Au nom de l’ idéologie, cette période constitue une première rupture avec le modèle soviétique. L’avènement de Khrouchtchev et le voyage de Mao à Moscou en 1957 marquent la fin d’un axe stratégique. Mao lance un gigantesque mouvement volontariste visant à abolir les « contradictions au sein du peuple », c’est-à-dire les oppositions fondamentales entre les villes et les campagnes, l’industrie et l’agriculture, les intellectuels et les travailleurs manuels. L’objectif est de « rattraper la Grande-Bretagne en quinze ans ». Il devient alors nécessaire d’industrialiser les campagnes et de ruraliser les villes. Les communes populaires rurales sont créées en 1958. Le processus de collectivisation est renforcé : suppression des lopins et du bétail privés, multiplication des équipements collectifs (crèches, cantines). Le pouvoir cherche ainsi à briser la cellule familiale – foyer de résistance passive – tout en « libérant » les femmes pour les activités productives. La généralisation des petits hauts-fourneaux inaugure l’industrialisation des campagnes.

    Le contrôle du parti est renforcé ; les cadres et les étudiants sont astreints au travail manuel. Les résultats s’avèrent catastrophiques, en particulier pour l’agriculture (1959 et 1961 sont des années de famine). Mao choisit de faire son autocritique, et doit abandonner la présidence de la République à Liu Shaoqi, un dirigeant plus modéré, en 1959. Il contre-attaque en lançant le « mouvement d’éducation socialiste ».

    PublicDomainPictures / Pixabay

    La révolution culturelle
    La Chine connaît de 1965 à 1971 les bouleversements les plus profonds depuis 1949. Il s’agit pour Mao et ses partisans d’écarter les « responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste », par un processus inédit dans l’histoire du socialisme, la « grande révolution culturelle prolétarienne ». Après les mois de campagne « antirévisionniste », le mot d’ordre de Mao « Feu sur le quartier général » jette les jeunes à l’assaut des cadres en juillet 1966. Des universités, la contestation gagne les entreprises et déclenche une lutte armée entre diverses factions. L’économie est désorganisée durant toute cette période. Une fois l’aile droite du parti écartée – à commencer par Liu Shaoqi et Deng Xiaoping -, l’armée se livre, en 1968, à une remise en ordre, en renvoyant les étudiants à la campagne et les ouvriers à l’usine. Mao reconstruit le parti autour d’une alliance « paysans-ouvriers-soldats ». Il s’appuie alors sur le maréchal Lin Biao, qu’il présente même comme son successeur. Mais bientôt on apprend la mort de ce dernier, sans doute à la suite d’un coup d’Etat manqué, et peu après Mao lance une nouvelle campagne (« Critiquer Lin Biao, critiquer Confucius ») qui permet de modérer les ambitions des chefs militaires tout en liquidant les opposants, tant à gauche qu’à droite. Pour éviter la restauration d’une classe de « nouveaux lettrés », le pouvoir cherche systématiquement à briser les élites.

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    La « pensée Mao-Zedong » est présentée comme l’« arme idéologique des masses ». L’intervention de Zhou Enlai ne peut empêcher que de nombreux monuments et bibliothèques soient saccagés. La Révolution culturelle apparaît à la fois comme une manœuvre tactique de Mao pour renforcer son pouvoir et comme une tentative d’éliminer définitivement les tendances bureaucratiques en mettant « la politique aux postes de commande ». Le rapprochement avec les Etats-Unis, à partir de 1972, amorce un rééquilibrage que désapprouve l’aile gauche du Parti. La mort de Zhou Enlai, qui est suivie d’une très importante manifestation contre les radicaux, est suivie de la mise à l’écart de Deng Xiaoping par les « gauchistes ». Lorsque Mao disparaît, en septembre 1976, sa succession est loin d’être réglée. ?

     

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     La politique d’ouverture Au nom cette fois de la priorité à l’économie, une seconde série de ruptures tranche avec le modèle soviétique. Hua Guofeng accède au pouvoir, mais la lutte au sein du parti reste féroce et conduit à l’élimination de la « bande des Quatre », nom sous lequel furent critiqués des dirigeants « gauchistes », dont Jiang Qing, la veuve de Mao Zedong. Le processus de stabilisation est confirmé par le retour de Deng Xiaoping, dès 1977, puis par l’élimination de Hua Guofeng. Le mouvement des « quatre modernisations » (agriculture, industrie, défense, technologie) – déjà tentées par Zhou Enlai en 1964 – définit deux nouvelles orientations : la création de pôles de développement et l’ouverture aux investisseurs étrangers. La sélection est réintroduite dans le système éducatif ; les intellectuels sont réhabilités. Toutefois, le monopole du parti n’est en aucun cas remis en cause. La Chine réaffirme sa position internationale en normalisant ses relations avec les Etats-Unis et en lançant une attaque sans lendemain sur le Viêt-nam. La petite entreprise et les marchés libres sont encouragés. Quatre zones économiques spéciales sont créées dans l’espoir d’attirer les investissements étrangers. Malgré l’opposition des conservateurs, les réformes se poursuivent après la nomination de Hu Yaobang au poste de secrétaire général du PCC. Les entreprises publiques deviennent responsables de leur financement et de leur chiffre d’affaires (ce qui suscite, notamment, la diffusion du crédit). Quatorze villes côtières sont ouvertes aux investissements étrangers, ainsi que deux zones « triangulaires ».

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    La chute de Hu Yaobang en 1987, le Printemps de Pékin et la répression sanglante de la place Tian An Men le 4 juin 1989, le départ de Zhao Ziyang la même année témoignent de l’importance des déséquilibres que connaît la Chine des années 1990. L’Etat veut se donner une économie libérale, introduisant en 1993 la notion d’« économie de marché socialiste » dans la Constitution, tout en conservant une structure étatique rigide et centralisée. Plus que jamais, la Chine apparaît comme la grande puissance de demain. Elle fait fi de l’image que donne à l’extérieur la question des Droits de l’Homme et se place en partenaire incontournable dans la région. Si elle entend dicter sa loi dans le cadre des grands accords commerciaux, la Chine, au moment où le rattachement de Hongkong se précipite sur fond de croissance économique sans précédent (11,8 % en 1994), conteste toujours l’idée de la souveraineté taiwanaise, s’il le faut avec les armes, comme en 1996. Jiang Zemin remplace Deng Xiaoping, décédé en février 1997, et le 30 juin de la même année, Hongkong redevient chinoise. Les dirigeants chinois sont désormais de la génération qui suit celle des vétérans de la Longue Marche, et les conditions sont réunies pour qu’ils appréhendent différemment la confrontation de la tradition communiste chinoise et de la modernité.

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    Symbole du changement amorcé, Jiang Zemin, dominant désormais la scène politique, se prononce, lors du XV e Congrès du Parti communiste chinois, pour la mise en place d’un système d’actionnariat privé dans les entreprises d’Etat. Le 5 mars 1998, le Premier ministre Li Peng annonce une restructuration de l’administration accompagnée de licenciements massifs. Cette décision est suivie, quelques jours plus tard, d’élections, au terme desquelles, Zhu Rongji est nommé Premier ministre par l’Assemblée du peuple. Sur le plan diplomatique, une politique d’ouverture est également mise en œuvre. Ainsi en juillet 1998, la signature à Alma-Ata d’un traité de démarcation, met fin au contentieux qui opposait le pays au Kazakhstan, au sujet de la propriété des territoires situés aux abords de leur frontière commune. L’année 1999 est également marquée par des tentatives d’assouplissement du régime, qui s’efforce de renouer et de multiplier ses relations diplomatiques avec d’anciens partenaires. Sur le plan économique, la politique de libéralisation mise en œuvre, est concrétisée par un amendement à la Constitution reconnaissant le secteur économique privé. Par ailleurs, la signature, en novembre, avec les Etats-Unis, d’un accord abaissant les droits de douane (de 22,1 % à 17 %) et facilitant l’accès des entreprises américaines à des secteurs jusqu’alors réservés (télécommunications, finance), entérine l’entrée de la Chine dans l’économie mondiale, tout en lui assurant une meilleure place sur le chemin de l’OMC. Enfin, la rétrocession de Macao (décembre), est perçue comme un changement favorable au redressement économique. Ce nouvel élan est cependant tempéré par un ralentissement de la croissance, illustré par la faillite de nombreuses entreprises et la hausse importante du taux de chômage, phénomènes qui ont pour effet d’accentuer le mécontentement de la population. En deux ans, 15 millions de personnes ont effectivement perdu leur emploi. Sur le plan diplomatique, l’annonce de la maîtrise technologique de la bombe à neutrons par les scientifiques chinois et les essais de nouveaux types d’armes à longue portée, destinées, aux yeux du régime, à la préservation de l’intégrité territoriale du pays, entraînent un regain de tension avec Taiwan et les Etats-Unis. Par ailleurs, les efforts annoncés par le régime pour la préservation des droits de l’homme, sont éclipsés par la multiplication des arrestations de dissidents ou d’opposants (membres de la secte Falungong). Seule, la signature, à la fin de l’année, avec la Russie, puis avec le Viêt-nam, d’accords mettant formellement fin à des différends frontaliers, est perçue comme un signe notable d’amélioration des échanges internationaux.

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    Lors du premier semestre 2000, la victoire de Chen Shui-bian, candidat du Parti démocratique progressiste (DPP), formation indépendantiste, face au candidat officiel du Kouomintang (KMT), lors des élections présidentielles organisées en République de Chine met fin à la domination du parti communiste chinois, au pouvoir dans l’île depuis la victoire communiste en Chine continentale. Cette nouvelle donne politique perturbe les relations diplomatiques entre Pékin et Taipei, d’autant que le nouveau chef de l’Etat taiwanais ne cache pas ses intentions de voir se constituer une « république de Taiwan souveraine et indépendante », contrairement à la formule d’« un pays, deux systèmes », imposée par le gouvernement de Zhu Rongji pour la réunification des deux Chine. Soucieux de préserver l’équilibre politique, le pouvoir communiste demeure toutefois sur ses positions. ?

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  • Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Etat d’âme d’un amoureux de l’Asie.

    Carnet de voyage en Asie

    Partir au bout du monde c’est déjà me noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette asie grouillante, colorée et pleine de vie. Jamais de mauvaises surprises car les sourires seront certainement au rdv. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous. A l’affût de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques. En Asie je me sens serein, zen et en accord avec moi- même.

    Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables bien que rester dans les traces des agences de

    voyages est une incongruité insupportable. Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique…Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ce petit supplément d’âme que me procurent ces pays que j’adore. J’ai juste l’impression, enfin, que je vis. Mais à travers des  films comme , l’auberge du 7ème bonheur, la canonnière du Yang Tsé ou les 55 jours de Pékin je me surprends à voyager dans le temps aux frontières du passé. L’Asie restera toujours mystérieuse  et énigmatique.

    Carnets de voyage en Asie

  • Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Carnets de voyage en Asie, la grande muraille de Chine

    Carnets de voyage en asie

    La grande muraille de Chine


    Construction monumentale édifiée par tronçons dans plusieurs régions de la Chine du Nord et de la Chine centrale. La Grande Muraille de Chine a été inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine mondial en 1987.

    Coupée à intervalle régulier par des tours de guet, elle part de Shanhaiguan sur le golfe du Bohai à l’est, passe au nord de Pékin pour se prolonger à l’ouest, jusqu’à la Passe Jiayu (Jiayugan) dans le Gansu. Si on tient compte de toutes ses ramifications, la Grande Muraille mesure plus de 6000 km. Il ne subsiste pourtant, de nos jours, aucun tronçon original du premier grand mur.

    L’utilité militaire de la Grande Muraille a considérablement varié selon les périodes. La Grande Muraille doit son origine à des levées de terre édifiées par les principautés de la période des Printemps, des Automnes (Chunqiu, 722-481 av. J.-C.) et des Royaumes combattants (453-222 av. J.-C.), pour protéger leurs frontières contre les principautés voisines et les pillards du Nord (d’origine turco-mongole) ou de l’ouest (populations tibétaines).

    Au IIIe siècle av. J.-C., Shi Huangdi, le fondateur de la dynastie Qin, absorba les royaumes rivaux (Han, Zhao, Wei, Chu, Yan et Qi), réalisant ainsi la première unification de la Chine. Il ordonna que les murs construits précédemment fussent reliés entre eux, renforcés et étendus. Telle fut la première « Grande Muraille », longue selon la tradition de 10’000 lis (c’est-à-dire « infiniment longue », selon le sens de « dix mille » en chinois), qui s’étendait de Lintao (actuelle Minxian, dans le Gansu), à l’ouest, jusqu’à Liaodong à l’est. Il ne reste plus aucune trace de cette muraille, décrite dans les Mémoires historiques de Sima Qian.

    Sous les Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), la muraille fut renforcée grâce à divers ouvrages défensifs : châteaux, fortifications, tours de guet. La muraille des Han s’étendait de Liaodong, à l’est, jusqu’à l’ouest du Xinjiang, soit sur plus de 10’000 km. Jusqu’au VIe siècle (dynastie des Sui), la Grande Muraille fut une importante pièce du système défensif des empereurs chinois contre les peuples du Nord. Par la suite, elle tomba en désuétude. Durant plusieurs siècles, les empereurs eurent recours à d’autres moyens pour défendre leurs frontières : commerce, alliances matrimoniales, expéditions militaires sporadiques, etc.

    Sous la dynastie des Yuan (1260-1367), les Mongols, qui gouvernaient eux-mêmes les périphéries de la Chine, s’en souciaient si peu qu’ils n’en soufflèrent mot à Marco Polo.

    Le renversement s’opéra sous les Ming. Les Mongols, chassés du pouvoir, redevinrent une menace, et la Grande Muraille retrouva son rôle de dispositif stratégique. Mais, cette muraille n’avait plus rien à voir avec celle des Qin. Elle était maçonnée en appareil monumental sur de longues distances (grandes dalles de granit et de briques, maçonnées avec des pierres broyées et de la terre). Légèrement inclinés et surmontés d’un chemin de ronde pavé et crénelé, les murs faisaient 7 à 9 m de haut et 7 à 10 m d’épaisseur. À l’intérieur, des passages voûtés furent aménagés tous les 100 ou 200 m pour accéder aux escaliers menant au chemin de ronde, sur lesquels pouvaient circuler cinq chevaux ou dix hommes de front. Les plates-formes, construites tous les 5 à 10 lis (2,5 à 5 km), également crénelées, servaient d’entrepôts d’armes. La transmission des informations se faisait par un système de signaux (feu la nuit, fumée le jour).

    Cette grande muraille des Ming s’étendait depuis le fleuve Yalu, à l’est, jusqu’à Jiayuguan, à l’ouest. Elle était divisée en neuf secteurs de garnison, auxquels incombaient les tâches militaires mais aussi de réfection et de reconstruction. C’est cette muraille dont on peut visiter aujourd’hui certains tronçons.

    Sous les Qing, la grande muraille fut consolidée autour de Pékin, mais elle ne jouait plus de rôle défensif.

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  • Echange culturel franco- chinois avec des enfants

    Echange culturel franco- chinois avec des enfants

    Une journée particulière pour un échange culturel franco- chinois

    Une journée particulière

    Ils arrivent, ils sont là dans les cars qui vrombissent comme des chevaux intrépides. Depuis plus de 3 mois, les enfants du centre de loisirs attendent et préparent cette journée très spéciale qui les transportera pour quelques heures dans un autre univers plein de rires, de couleurs, de chants, de danses, de musique et de dépaysement.

    Ils ont décoré la grande salle afin d’accueillir ces invités de choix qui viennent de si loin, 10 000 kms, pour les rencontrer. Des dessins de bienvenue, des tours Eiffel scintillantes seront des cadeaux appréciés par nos lointains convives. Un échange culturel franco- chinois hors du commun, voilà pourquoi tous sont si excités par cette rencontre.

    Quand la portière brusquement s’ouvre, l’excitation et l’effervescence font soudain place à un silence religieux.

    Le sourire aux lèvres, une quarantaine d’enfants chinois descendent du car, comme happés par la foule, ils sont incroyables, fiers de venir en France peut- être pour la première fois depuis des générations. Des petits yeux bridés et malicieux balaient l’auditoire subjugué par cette apparition tant espérée.

    Après quelques minutes d’observation, bientôt tous les enfants Chinois et Français jouent ensemble, se chamaillent comme si la langue n’était plus une frontière infranchissable. Les rires fusent, les groupes se forment dans la cour de récréation, tout paraît normal. Bientôt dans le réfectoire, tous s’attablent pour un repas amélioré. De l’eau tiède pour nos amis chinois a été prévue car il leur est impossible de boire glacé ou simplement froid. Ils hésitent un instant devant des plats inconnus et la curiosité restant toutefois la plus forte, ils s’emparent de ces ustensiles si étranges, fourchettes et couteaux, et dégustent ces plats si exotiques. Les petits artistes chinois enfin rassasiés sont fin prêts pour présenter leur show.

    Ils se maquillent, se parent de leurs habits chatoyants et se chauffent afin de présenter leur spectacle. Une fois sur scène ces enfants se transforment immédiatement en vrais professionnels et nous assènent un spectacle époustouflant. Comment pouvions nous imaginer que des enfants puissent atteindre ce degré de technicité et cette maîtrise de leur art. Ils sont incroyables, ils savent tout faire, chanter, danser, jouer la comédie, jongler, faire des acrobaties… Un show à la chinoise qui nous laisse tous pantois et dubitatifs. Encore sous le choc, les spectateurs, adultes et enfants laissent soudain éclater leur joie en faisant une « standing ovation » interminable et empreinte d’émotion.

    Leur route ne s’arrête pas ici car ces enfants artistes, vont faire le tour de l’Europe et offrir gratuitement des spectacles dans les plus grandes villes d’Europe. La séparation reste un moment difficile et des larmes vont couler sur les joues des petits Français et des petits Chinois.

    Une journée a suffi pour faire naître des amitiés et une vraie complicité . Certains enfants ont promis de s’écrire et d’autres de venir un jour revoir leurs petits amis dans l’empire du milieu. Des souvenirs indélébiles vont rester gravés dans les mémoires.

    Un échange culturel franco- chinois entre enfants est une rencontre toujours magique, qui a pu se réaliser grâce à une « osmose » inexplicable dont la barrière des langues n’a jamais été une frontière.

    Comme l’on pourrait dire en PNL (Programmation Neuro- Linguistique): « on ne peut pas ne pas communiquer ».

    ©Reportages d’Asie et Asie reportages

  • Ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    Ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    La reconnaissance du ventre

    La reconnaissance du ventre ou ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    A la mort de mon père nous ne savions rien de nos racines, sinon des bribes de souvenirs épars qui s’amoncelaient comme un édifice instable et bourré de mal-façons. Rêves ou fantasmes d’immigrés des années 50 où poussés par un instinct de survie ; ces premiers vietnamiens s’installèrent en France laissant derrière eux un magnifique pays prêt à se détruire, et déjà déchiré par des guerres fratricides et inutiles.

    Je suis effectivement né dans les années cinquante et mes parents ont oublié, par désir d’intégration ou par peur viscérale, de nous parler de ces racines qui donnent à chacun de nous une vraie identité.


    Nous avions dans la famille, autant les filles que les garçons une envie de nous éloigner de cette histoire qui semblait ne pas être la nôtre. Ainsi oublier notre langue maternelle en quelques mois, apprendre le français à la vitesse de l’éclair, devenir le premier en « rédaction, en français », avoir des prénoms français …Se marier avec un(e) asiatique semblait improbable et peut être même impossible. Nous étions nous devenu des extrémistes par désir de nous fondre dans la masse ou simplement pour oublier que nous étions jaunes, oublier d’où l’on venait, nos racines si lointaines ?!!!Cette quête de la totale intégration s’imposait à nous comme normale et nous trouvions même les femmes asiatiques ni attirantes, ni sexy…Le rouleau compresseur avait bien fait son office , il avait réussi à nous transformer, à nous métamorphoser en « plus royalistes que le roi ».


    La seule chose qui nous collait à la peau, qui s’acharnait à nous poursuivre jusqu’au plus profond de notre être comme un chasseur de prime opiniâtre était la « nourriture ». Les odeurs de curry, les nems au parfum délicieux, le canard au gingembre, les fruits exotiques aux senteurs enivrantes …toute cette culture culinaire ne voulait pas nous quitter, elle accompagnait notre vie avec joie et nous rappelait sans cesse que quelque chose en nous résistait à l’assaut du temps. Quand la culture disparaît restent ancrés les goûts, les odeurs et la délicate impression de bien-être que nous procure un bon plat. Demain je pars à la reconquête de mon autre chez moi !

  • Histoire vraie,nuits de de Mah-Jong et repas exotique

    Histoire vraie,nuits de de Mah-Jong et repas exotique

    Nuits de de Mah-Jong

    Nuits de de Mah-Jong et repas exotique…
    Papa passait des nuits entières à jouer au Mah-jong et aux 4 cartes de couleur dans la torpeur de cette époque coloniale si souvent décriée mais qui reste pour moi un moment de joie et de douceur. Pour nous la vie était facile, du personnel attachée à la famille, une vaste maison, des rivières gorgées de vie et une maman particulièrement attentionnée . Les hommes aimaient se retrouver entre eux à boire de la bière au rythme de mises parfois phénoménales, des millions de « piastres » passaient de main en main.

    Souvent vers 23h une petite faim venait titiller ces joueurs invétérés ; papa, illico presto, faisait venir un petit « boy » et lui demandait de préparer un plat afin d’assouvir leur appétit nocturne. Ce dernier se pressait de choisir dans le grand poulailler de la maison, des poulettes dodues et tendres, de les abattre afin de préparer un délicieux plat accompagné d’une soupe de riz aux herbes exotiques (recette dans la rubrique je cuisine facile). Quelquefois des écrevisses de la rivière faisaient les frais de cette petite fringale.

    Tout se trouvait à proximité, tous les produits étaient de qualité et pas besoin d’aller au super marché; il fallait juste se baisser et jouer au Mah-Jong… Les temps ont changé et moi aujourd’hui je suis une mamie qui prépare parfois à ses petits enfants un plat surgelé. Le monde a changé et moi aussi je me suis mise au « goût du jour ».

    Une grand-mère vietnamienne


    Mah-Jong Nights
    
    
    
    Mah-Jong nights and exotic meals ...
     Papa spent nights playing Mahjong and the four colored cards in the torpor of that colonial period so often decried but which remains for me a moment of joy and sweetness. For us life was easy, family-minded staff, a large house, rivers full of life and a particularly thoughtful mom. The men liked to meet each other to drink beer to the rhythm of sometimes phenomenal bets, millions of "piastres" passed from hand to hand.
    
    Often around 11 pm a little hunger came to titillate these players inveterate; Dad, illico presto, brought a little "boy" and asked him to prepare a dish in order to satisfy their nocturnal appetite. The latter was in a hurry to choose from the large henhouse of the house, plump and tender chickens, to cut them down in order to prepare a delicious dish accompanied by a soup of rice with exotic herbs (recipe in the heading easy cooking). Sometimes crayfish of the river were the expense of this little craving.
    
    Everything was nearby, all the products were quality and no need to go to the supermarket; You just had to bend down and play the Mah-Jong ... The times have changed and I am today a grandma who sometimes prepares a frozen dish for her grandchildren. The world has changed and I have also got into the "taste of the day".
    
    A Vietnamese grandmother
  • Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

    Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

     Les clowns de Paris en Mongolie Intérieure

    le tapis rouge de Cannes

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    du Vendredi 10 Juin au Mardi 21 Juin 2016

    Objectif du voyage des clowns de Paris: participer , avec l’équipe d’Eve et Henri *sourires sans frontière * au festival du Cinéma Chinois donné à Tongliao , sous le sponsoring du ministre de la Culture Chinoise , jumelé avec le Festival du Cinéma à Cannes …..ville dont .le Maire , Juliette Binoche et Gégé ,ainsi que des personnalités du cinéma,et ….nous , serons les représentants…thumbnail_2 Vendredi 10 Juin …21 h :

    Les clowns de Paris sont sur le pied de guerre, prêts pour de nouvelles aventures. Nous voici dans l’avion après bien des difficultés pour y parvenir ….

    Grèves obligent : du RER qui nous laisse en rade à la gare du Nord , des camionneurs qui bloquent les routes , et le début de l’Euro

    en prime …

    A Roissy nous avons, peu à peu reconstitué notre équipe toute enthousiasmée par ce départ…

    Maintenant donc, nous voguons:

    altitude 9449 m , température extérieure : -41° , vitesse au sol 954 km/h

    Nous avons survolé la Belgique , et allons vers les états Nordiques et le cercle Polaire , au dessus d’une mer de nuages éclairée par le soleil, qui moutonne….thumbnail_4

    Samedi 11 Juin : 4h20 heure Française ; 10h 24 à Pékin…

    Nous venons de dormir tant bien que mal , et l’avion se réveille avec un petit café….

    Nous survolons Oulan- Bator et la Mongolie, le désert de Gobi et, peu au Sud, Pékin se trouve à 1h31thumbnail_6 de vol…

    L’arrivée prévue est à 11h47…

    J’essaie de faire quelques photos….les paysages sont grandioses, et on distingue bien les hautes montagnes , avec, parfois, dans le creux des vallées , villages – rares- ou rivières .

    Nous devrons, attendre 5h notre correspondance pour Tongliao , lieu de notre destination 18h 15 Gate C13 Nous sommes toujours à l’aéroport de Pékin…

    On a traîné , mangé local , essayé de dormir sur une banquette,….

    et là, nous attendons l’avion…..non celui de Tongliao , mais de Chifeng , où un bus doit faire 100 km pour atteindre notre destination.

    Et la meilleure : on nous annonce que nous dormirons dans des containers !!!!Attendons pour voir….

    19h nous partons sur Chifeng, et voilà les clowns de Paris dans le car….

    Accueil de stars à l’aéroport, avec pancartes d’accueil, photographes nous mitraillant , journalistes ,et jolies jeunes filles ceignant chacun de nous d’une écharpe en soie bleue (le foulard bleu est offert aux invités de marque)….

    Thierry, jeune Chinois de Paris , proche d’Aiming nous a rejoint pour être notre guide et notre interprète durant le séjour…

    Le bus est escorté par trois voitures qui clignotent, et nous traversons , de nuit, routes puis chemins empierrés, croisons des yourtes et arrivons enfin dans un presque no man’s land , bien gardé à l’entrée , qui s’ouvre, sur un endroit en apparence , verdoyant…. avec passerelles , et murs bizarres aux couleurs de camouflage…. 22h, nous faisons halte dans un luxueux bâtiment, où des tables et de charmantes jeunes filles nous attendent pour le dîner: excellent….

    Les clowns de Paris sont enfin arrivés

    Ensuite , à l’assaut des passerelles et des containers , qui se révèlent être des chambres spacieuses , très bien aménagées avec une grande salle de bain et, à l’avant, une grande baie vitrée une terrasse d’où l’on entend croasser des grenouilles…

    Dimanche 12 : 4h du ….matin

    Le jour me taquine et m’incite à mettre mon blouson pour aller sur la terrasse …

    Merveille très progressive de l’aurore : l ‘on devine , avec les reflets roses , l’eau des étangs…

    Les collines découpées, en face , laissent peu à peu apparaître des masses importantes de grès , qui, plus tard, se révèleront….

    Des roseaux et des cris d’oiseaux , des bruissements d’insectes et du vent…

    Peu à peu le paysage se dessine , et l’on découvre des montagnes de sable parsemées de rochers roses…… Un moment magique , que je prolonge avec plaisir jusqu’au lever du jour…

    8h : une navette nous attend pour nous conduire vers un somptueux buffet de petit déjeuner à la chinoise: non pas à la fourchette, mais aux baguettes…

    10h : dans un kiosque ombragé au mi lieu des sables une répétition musicale , pour des morceaux, Chinois et Français, Alain R. à l’euphonium, Sophie au trombone ,Florence au saxo, Bernard à la flute, Jacques à la clarinette , Alain(le mien ) à la trompette , Patrick à la caisse claire , Christophe à la grosse caisse , et bibi, petites percussions:. un triangle , un tambourin et mes chères castagnettes….

    Nous avons été encouragés , applaudis, accompagnés par des chinois du coin ,qui accouraient au son des flonflons dont une petite mamie , et ils donnaient de la voix….

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    Nous dormons donc dans des containers qui, de loin ressemblent à un train ….les terrasses panoramiques surplombent un étang ….tout autour des dunes de sable , des rochers puis l’inconnu…

    Après un déjeuner toujours aussi varié et délicieux , et, dans l’après-midi nous errons pour explorer les possibilité du coin :

    balades à pieds ou à dos de chameaux dans les dunes , 4/4, ou, plus calme, méditation dans ce coin de Chine hors du temps et du monde

    Je vais donc faire des photos des gens pittoresques et souriants qui nous entourent , chameliers , touristes rares , personnel , et chercher de jolis cailloux….la température est excellente: entre 30 et 35° le jour, mais chute la nuit où nous supportons plus qu’une petite laine..

    Mais où sommes nous, les clowns de Paris sont perdus dans le fameux désert de Gobi

    ?? nous ne sommes pas à Naiman, comme prévu, mais à  » Hongshan Yulong Sand Lake international Eco-Culture Reserve « … » Desert and Hot spring resort « , comme l’indique la carte de visite…

    il semblerait qu’un problème interne à la municipalité de Tongliao ait annulé l’agrément du gouvernement . Le festival; par la même occasion , a dû, in extremis , puisque les invités et toute l’organisation était programmée trouver d’autres sponsors ,et, d’autres lieux possibles :, ceux où nous sommes !!! ,et, finalement , ce festival du Cinéma a bien lieu,, mais sans caméras, sans projection sans film donc !!….

    Ah! les deux jeunes lauréats de la Femis et le jeune cinéaste chinois prometteur doivent être bien déçus …

    L’équipe de Cannes est là, Grégoire de Gaulle , neveu de « notre » général est arrivé avec , dans ses bagages , ses photos à exposer, Rémy Aaron, président de  » la maison, des artistes à Paris » doit accrocher des toiles, un artiste Mongol qui peint sur cuir doit présenter ses œuvres , et notre Gégé , et Juliette Binoche sont attendus également , plus d’autres artistes à découvrir lors de la soirée de gala prévue pour Mardi….

    à 20h30 ,un concert improvisé sur une scène, installée près de la piscine  malheureusement inutilisable pendant toute le durée du séjour!!).

    Nous ouvrons la soirée par un paso , petite formation ,avec Alain et Sophie Roy , Alain,(l’autre) à l’accordéon, caisse claire et , vive mes castagnettes !,

    Notre magicien , Henri , entouré de ses clowns épate la galerie, Michel , chanteur de charme , séduit la foule de ses airs seventies …Un mongol , avec ses voix de basse et de contre alto haut perchée simultanées nous emballe sur des grands chevaux fringants….L’atmosphère est chaleureuse, déchaînée, nous dansons , chantons , buvons la bière généreusement disposée sur les tables , festivaliers et personnel de l’hôtel dans une même emphase..super sympa

    Lundi 13 23h30

    Nous revenons d’une ballade dans une petite ville chinoise distante de 25 km, dont la graphie chinoise du nom ne m’a permis , ni de le déchiffrer , ni de le retenir…..

    Il n’a pas été simple d’ obtenir un bus, et de récupérer nos passeports ; mais à 15h30 , après une répétition matinale , un déjeuner avec tables tournantes , nous voici embarqués vers l’aventure…. Thierry fait l’interprète , car un journaliste Mongol , fort sympathique, et participant au festival nous accompagne et nous éclaire sur les us et coutumes, l’éducation, dans son pays…Nous avons également fait connaissance avec Madame Li , qui habite Nice…elle va gentiment nous aider dans le déroulement du séjour, nous servir d’interprète … Tout d’abord nous mesurons l’isolement dans lequel se trouve notre site, avec, comme accès, des pistes et des routes en construction , plutôt chaotiques ; des dunes et des montagnes l’entourent, puis peu à peu apparaissent yourtes d’habitations (de chantiers) ou touristiques , et des champs cultivés et quelques troupeaux épars…

    Etonnamment, peu de voitures dans ces avenues…et, à notre descente de bus, nous photographions la façade de la boutique en face afin de nous repérer, car pas question de lire les adresses des devantures, écrites en Mongol, ce qui est du chinois pour nous !!

     

    La petite ville dans laquelle nous pénétrons a des rues tracées au cordeau , de larges avenues arborées , bordées de hauts immeubles , avec de petites boutiques à leur base , avec tuyaux, balais, serviettes qui sèchent et matériaux divers….tout est identique partout, ne cherchez pas l’authenticité et le pittoresque….les vieilles maisons d’antan , rasées, ont fait place au gigantisme…

    Je déambule armée de mon appareil de photo , et je rencontre des gens souriants , des parents qui me mettent leurs enfants dans les bras , des petites mamies ou des papis lézardant , assis au soleil sur les marches des devantures : tous posent très volontiers , mais aussi me photographient avec leur portable….nos échanges verbaux sont très limités , et je m’en tire en leur montrant les pictogrammes de mon T.shirt du festival , avec les drapeaux de nos deux pays réunis…

    Dans une petite boutique J’ai acheté des bracelets et des colliers qui font très mongol…

    On nous propose ,au retour, une option  » dîner Mongol typique dans une yourte », et nous y adhérons tous, naturellement….nous, c’est à dire l’équipe d’Henri, mais aussi Grégoire , ceux du cinéma, et , maître de cérémonie , le sponsor qui nous sert également de cicérone et nous initie à la délicieuse cuisine locale , faîte de laitages, de viandes grillées et de mets multiples.

    Notre chauffeur nous regarde manger …..il faudra que nous ayons fini pour qu’il accepte enfin de passer à table, se contentant de peu ,qu’il mange goulûment, car il a certainement très faim….

    Il paraît que demain, Mardi le festival débute….nous y jouerons, musique et clowns.

    Mercredi : conditionnel , car, ici, rien n’est sûr ….nous sommes là pour découvrir…puis nous pourrions aller à Pékin, paraît-il…..nous sommes là pour voir !!

    ( Mardi 14 )ou plutôt Mercredi 15…0h30

    Les clowns de Paris sont prêts, le grand jour est arrivé.

    et bien ce Mardi a débuté, après le petit déjà par une longue répétition, de 10h à 12 h car nous avons aussi joué pour Aiming, notre correspondante chinoise , apparaissant enfin , désireuse d’entendre les airs pour les sélectionner :p1100042

    1- le pot poup1100083rri français

    2-la chanson chinoise Aobao Xianghui , typique d’ici….

    A 15h , mise au point sur la grande scène , sise en face des dunes , pas loin des chameaux et des 4/4

     

     

     

     

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    A 18h, tenue chicos , pour le A 18h tenue chicos pour le vernissage des expositions …( les artistes ont bien récupéré leurs œuvres qui ont été accrochées dans la journée).thumbnail_48

    Inauguration du festival et vernissages avec donc les personnalités ,le maire de Cannes et son épouse , les artistes et Aiming

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    Des invités de marque ont des tenues fabuleuses ; Loboutin semble faire fortune ici , robes longues et falbalas , bijoux .

    Des photographes chargés de lourds objectifs mitraillent..dont une surprenante jeune chinoise en tenue rose bonbon , de haute couture et de longs cheveux blonds .

    Des limousines vont, peu à peu nous conduire, ainsi que les personnalités , au  » tapis rouge « , bien rouge, bordé de panneaux représentant Cannes avec le port et ses bateaux , ici en plein désert…

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    Pendant notre parcours sur le tapis rouge , nous sommes filmés et le film apparaît sur des écrans géants, de part et d’autre de la scène…puis nous signons sur des grands panneaux….les vedettes, vous dis-je !!! dans le public, notre Juliette, mais pas encore de Gégé national, il est en retard….

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    Enfin le spectacle commence ; une troupe de danseurs russes fabuleux, aux costumes superbes , des chanteurs , chinois , de grand talent et de grande renommée , semble-t-il, chinois , de grand talent et de grande renommée.

    Nous, bien franchouillards , avec nos marinières, bérets basques et foulards, nos clowns hilarants, et, bien sûr , notre Henri et ses tours magiques, les clowns de Paris,  Eve et son tour de chant !!

    Deux chanteurs français talentueux, Cécilia Cara ( vedette de la comédie musicale « Roméo et Juliette), et un autre charmant interprète(désolée d’en avoir oublié le nom), ah oui Cyril Nicolaï  ( Autant en emporte le vent et Roméo et Juliette) qui interprète   » notre Dame de Paris  » , puis , tous deux chantent ensemble aussi en chinois, le thème principal de Roméo et Juliette……. Deux artistes que nous connaissons bien pour avoir partagé des scènes chinoises ensemble.

    Le spectacle se prolonge , car les intervenants sont nombreux….et tout se termine comme d’habitude en Chine par un gigantesque « diner-buffet ».

    Nous allons ensuite faire un gros dodo, mais il paraît que certains ont poursuivi la fête , jusqu’à 1h30 du matin, de façon fort sympathique et dynamique ….

    Mercredi 15-15h

    De notre terrasse au milieu des chants d’oiseaux , du balancement des roseaux.

     

    Epiques, les discussions et les palabres pour sortir de notre farniente : oui, littéralement farniente!

    Rien à faire dans ce chaud désert , hors les chameaux et les dunes….et pourtant, je suis persuadée qu’il y a dans les environs des lieux dignes d’intérêt: anciennes demeures royales, vestiges du passé,; ici, parait-il, le premier dragon Chinois sortit des eaux du lac de Yulong, pas l’étang qui nous fait face, mais un grand lac , qui est, je suppose en regardant la carte , derrière les dunes qui bordent nos chambres.

    A l’époque Néolithique, ici se développait la culture Hongshan , caractérisée par des poteries peintes, en forme de bols, de bassines, de jarres à fonds plats…Des pierres étaient taillées pour constituer des outils agraires et des ossements prouvent le développement d’ une vie semi sédentaire alimentée par la pèche , l’élevage, avec des animaux domestiques.

    Le petit musée , dans le bâtiment de réception de l’hôtel présente joliment des objets résultant de fouilles ; on y voit notamment , découvertes en 1935 , ces curieuses formes de bracelet ouvert , avec une tête de dragon en jade , représentant donc cette divinité dragon serpent , sortie des eaux du lac , premier des dragons en Chine , symbole de cette culture Hongshan….. et représentée partout sur les bannières en ville….

    Tout cela laisse supposer qu’il y a beaucoup de choses à voir, mais encore faudrait-il que les organisateurs les connaissent !, Certains viennent pour la première fois en Mongolie , et notre changement de destination précipité n’a certainement pas permis des investigations….

    Nous sommes, il est vrai, dans un festival de cinéma, sans projecteur ni projections….nos deux jeunes lauréats de la Femis doivent être bien déçus !… Bon nous avons tous foulé le tapis rouge et c’est déjà ça de gagné!!!

    Bref, rien à faire, vous dis-je , dans ce désert…..

    La révolte grondait, ce matin, après la conférence de presse de Juliette Binoche , dans l’attente d’une entrevue avec Aiming ….At last , Henri a obtenu une excursion pour demain Jeudi…mais ce soir, on refait le spectacle …l’assemblée sera réduite, car beaucoup d’invités sont repartis….

    En attendant , nous allons, avec les moyens de bord, nous faire un apéro à 18h au kiosque…

    Vendredi 16 13h30

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    Nous roulons….vers où ?? Vers Pékin , mais nous ferons étape à Chengde, ah oui, réflexion faite , nous ne sommes qu’à 7h de route de Pékin ( un peu plus de 350km, je crois ) Les bagages…. ont été bouclés hier , à 2h du matin, après le spectacle…

    Le trajet par route nous permettra, outre la découverte de beaux paysages de visiter Chengde , ancienne ville impériale, où nous pourrons faire de belles excursions , découvrir temples et pagodes …..

    Nous admirons de grandioses chaînes de montagne , des défilés avant d’atteindre notre destination….

    A 16h22 , à « chengde mountain resort  » une guide prend globalement et rapidement nos billets, car le télésiège qui doit nous conduire au sommet d’une montagne où se trouve un gigantesque rocher vertical sur un bloc de grès rose , s’arrête à 17h..

    .

     

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    nous survolons des montagnes russes : montées, descentes à n’en plus finir…nous savons que nous devrons revenir à pieds, ce qui s’annonce problématique….

    Après l’ascension à la pierre avec de belles marches de pierre ( comment sont-elles arrivées là ?), nous commençons à descendre, pédibus, à remonter, à redescendre , sur des chemins parfois presque impraticables…des mulets chargés de dalles, de gravats nous demandent passage….nous comprenons qu’ils sont les ouvriers chargés des marches….ils ont encore du boulot !!!

    Trois heures seront nécessaires pour regagner le bus , ( si j’aurais su, j’aurais pas venu ….mais, en conclusion, j’aurais manqué quelque chose car cela valait la peine….).

    Les pagodes croisées étaient fermées….Demain nous devons poursuivre les visites. Les valises restent dans le bus et nous n’avons qu’un petit  « baise en ville » !

    Le dîner à l’hôtel se termine par le gâteau surprise d’anniversaire pour Henri qui ajoute un printemps à sa collection….tout le monde chante !!!

    Merci Madame Li pour cette initiative !..très sympa !

    Vendredi 16h05 sur la route entre Chengde et Pékin….

    Donc ce matin, nous sommes repartis à l’assaut des temples :

    Potala du Panchen Lama , à l’influence Tibétaine certaine, avec ses fenêtres trapézoïdales, les espèces de cheminées en forme de grosses cloches, sur les toits, les mats aux multiples fanions votifs multicolores , battus des vents, les moulins à prières , des parcs royaux ou impériaux aux espèces rares et vénérables l et temples , pagodes ,peintures à fresque magnifiques, malgré leur âge séculaires…. Bref, un émerveillement!!!…..

    et puis retour au bus, où beaucoup d’entre-nous somnolent ; dommage, car le paysage est splendide, surtout quand se profilent à notre gauche les créneaux de la grande muraille dominant la ligne de crête..

    L’entrée sur Pékin est problématique, avec ses embouteillages ,mais nous atteignons enfin l’hôtel Phénix , luxueux et très confortable….de belles chambres , mais le plus rigolo, c’est la paroi de verre qui la sépare de la salle de bain….point besoin d’être à Amsterdam; pour se mettre en vitrine….Fort heureusement un store peut venir judicieusement préserver notre intimité….

    Samedi et, Dimanche , nous « faisons » du Pékin » !

    Plus de spectacle en vue, la liberté d’explorer la ville et ses ressources; palais multiples , marchés pittoresques , quartiers à l’ authenticité restaurée , et  » magasinage » plein de tentations…

    Des groupes se sont formés en fonction de l’objectif désiré :

    -certains, qui viennent pour la première fois ne pourront tout visiter, tout explorer, mais s’émerveilleront devant la découverte d’une telle civilisation : cité interdite, temple du ciel, palais d’été , temple des lamas…..

    -Ceux qui ont déjà pratiqué  » sourires sans frontières  » à Pékin délaissent les visites culturelles pour courir marché aux perles, moderne , ou celui aux antiquaires , avec des trouvailles …

    Marché aux insectes, ou les scorpions embrochés vivants , agitent leurs pattes avant de se faire griller , hippocampes et sauterelles également, mets dont les chinois se délectent…

    -Il m’ a été dit qu’un certain d’entre nous , voulant recourir aux mains expertes de masseuses en avaient mal évalué la force et s’est fait pratiquement tabasser….

    Lundi 20, c’est le jour du départ…17h15

    Nous sommes assis dans de gros fauteuils confortables au bar l’hôtel…certains regardent l’euro à la télé…d’autres somnolent…

    Nous avons ce matin descendu et regroupé les bagages , puis profité de cette dernière journée pour une ultime évasion pékinoise…

     

    Et maintenant nous devons nous rassembler pour prendre le bus qui nous conduira à l’aéroport…

    Madame Li veille sur nous et compte ses moutons..

    .une surprise , à moitié révélée : notre dîner sera du  » canard laqué « , tradition oblige….

    Le bus confortable s’engage dans les méandres et les entrelacs de la ville , nous avons presque l’impression de faire du sur-place , et l’arrivée nous semble compromise !!

    Nous arrivons enfin au luxueux restaurant : la surprise ! nous ne nous attendions pas à une telle réception, dans une salle privée, avec des hôtes charmants et attentionnés :
    P1100262.JPGrien de moins que Monsieurthumbnail_88Long Yuxiang , président du centre de communication culturel international de Chine , et, à mes côtés une charmante dame dont je suppose les fonctions importantes , pleine d’attentions…

    Nous sommes répartis en trois tables , émaillées de personnalités….toasts, discours….puis, au cours du repas , des intermèdes musicaux avec Michel à la guitare, Bernard au saxo et Alain à l’accordéon…

    .Nous chantons, dansons ensemble , de façon spontanée et conviviale…..bien sûr, de nombreux photographes fixent la scène….C’est vraiment un bouquet final inattendu , qui vient clore magnifiquement ce voyage dans l’Empire du Milieu…

    Mardi 21 Juin…

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    Nous avons bien mérité notre avion…nous l’avons attendu 3h en salle d’embarquement, car nous sommes partis à 4h30 du mat et non à 1h30 comme prévu !

    Petits dodos difficiles, collations d’usage . le voyage se déroule bien…et doit se terminer à 9h , heure française , 15h, heure biologique chinoise pour nous….

    Une remarque: 21 Juin, solstice d’été, et fête de la musique !!!

    Nous récupérons nos bagages , et je pense que chacun est heureux de rentrer chez soi…

    Ce fût une très belle aventure humaine et culturelle….

    Dormir, au bout du monde, dans un container de luxe avec des aurores colorées sur les étangs bruissant ,d’où surgit le premier dragon de Chine , au milieu des dunes de sable parsemées de grès roses……Participer à ce pittoresque festival du cinéma , sans film,le dîner dans des yourtes , crapahuter sur des chemins escarpés parsemés de forêts millénaires et de pagodes , danser la java avec le directeur de la culture …..n’est-ce pas une aventure extraordinaire ???

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    Un grand MERCI à Aiming , l’instigatrice du projet , mais , surtout, mille et mille MERCIS à Henri et Eve, inquiets pour le déroulement incertain du programme , et insufflant l’énergie pour vivre cette belle aventure… Eve , une des plus jeunes d’entre nous, mais notre petite mère à tous, veillant avec préoccupation , malgré les problèmes, au bon déroulement et au confort de chacun avec bienveillance et efficacité Henri, soucieux de la qualité des prestations avec beaucoup de professionnalisme …Vive les clowns de Paris

    Et merci à vous tous pour votre entrain et votre bonne humeur..merci, amis anciens et nouveaux amis …et….prêts pour une nouvelle aventure ???

    Nicole Polge

    Association Sourires Sans Frontières

    Nous contacter: souriressansfrontieres@gmail.com

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