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  • Musée du Louvre expositions 2016

    Musée du Louvre expositions 2016

    Musée du Louvre expositions 2016

    ExpositionÀ l’ombre des frondaisons d’Arcueil
    Dessiner un jardin du 18e siècle

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    du 24 Mars 2016 au 20 Juin 2016

    Le domaine d’Arcueil connut son âge d’or au début du 18e siècle. Proche de l’aqueduc construit pour Marie de Médicis entre 1613 et 1624, le château était entouré par un vaste jardin comportant parterres, surfaces boisées, galeries couvertes et escaliers, et traversé par la Bièvre, canalisée et bordée par des parterres et des potagers.

    Après la mort du prince de Guise en 1739, le domaine fut peu à peu morcelé par ses héritiers. Après leur vente en 1752, le château et le parc furent progressivement  détruits. On rasa la maison principale et l’orangerie, on combla les bassins, on coupa les arbres. Entre les 19e et 20e siècles, aux alentours de l’aqueduc, surgit la ville  d’Arcueil et, de ce grand ensemble aux jardins somptueux et aux nombreuses dépendances, il ne reste aujourd’hui que des fragments. Cependant, la mémoire historique de ces lieux demeure dans les dessins exécutés dans les années 1740-1750 par quatre artistes, Jean-Baptiste Oudry, Charles-Joseph Natoire, François Boucher et Jacques-André Portail. L’exposition réunit pour la première fois la quasi-totalité de ces dessins et témoigne de la splendeur passée des lieux.

    ExpositionArt contemporain – JR au Louvre
    Installation sur la pyramide du Louvre

    du 25 Mai 2016 au 27 Juin 2016

    Aujourd’hui invité par « le plus grand musée du monde », JR jette son dévolu sur l’un de ses symboles, la pyramide du Louvre, pour lui faire subir une surprenante anamorphose.

    JR exerce son art dans la plus grande galerie du monde, l’espace public. Depuis une dizaine d’années, ses collages photographiques monumentaux apparaissent sur les murs des villes aux quatre coins de la planète. « Le plus important, déclare-t-il, est l’endroit où je place mes photos et le sens qu’elles prennent en fonction du lieu. »

    Au Proche-Orient, dans les favelas de Rio, dans un bidonville au Kenya, à New York, au Havre ou à Shanghai, les œuvres de JR ne laissent personne indifférent car elles nous regardent, au plus profond de nous-mêmes. Son mode d’intervention spectaculaire met en exergue la question du rôle des images à l’ère de leur globalisation et de leur multidiffusion, de la sphère intime à l’usage de masse.

    ExpositionMythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador

    du 17 Octobre 2015 au 4 Juillet 2016

    Ouverte tout au long de l’année scolaire, l’exposition « Mythes fondateurs. D’Hercule à Dark Vador » raconte comment dessinateurs, sculpteurs, peintres, marionnettistes, cinéastes ou musiciens du monde entier se sont nourris des mythes et leur ont donné forme et vie.

    Qu’est-ce qu’un mythe ? Comment les mythes sont-ils représentés ? Comment les artistes s’en sont-ils emparés ? Racontés, chantés, transcrits, illustrés, les  mythes sont présents dans toutes les cultures et civilisations, jusqu’à la culture populaire contemporaine.

    L’exposition présente environ 70 oeuvres, réparties en quatre sections. Découvrez les récits imaginés par différentes civilisations pour tenter d’expliquer la création du monde. Laissez-vous conter les cycles de la nature dans le monde grec, égyptien, ou dans les civilisations de l’Islam ; partez à la rencontre des héros mythologiques, comme Gilgamesh, Orphée, Hercule ou Icare, et observez comment les artistes de l’Antiquité ou de l’époque moderne les ont représentés ; interrogez-vous sur l’interprétation contemporaine des mythes et métamorphoses… De Jean Cocteau à Star Wars, des mangas japonais à Fantômas, les mythologies de la culture populaire ne puisent-elles pas toujours dans le même répertoire d’histoires et de récits ?

    ExpositionUn musée révolutionnaire
    Le musée des Monuments français d’Alexandre Lenoir

    du 7 Avril 2016 au 4 Juillet 2016

    Le musée des Monuments français, fondé par Alexandre Lenoir en 1795, fut le deuxième musée national après le musée du Louvre en 1793. Il a joué un rôle fondamental dans l’histoire de la redécouverte et de l’appréciation du patrimoine français. Fermé en 1816, les oeuvres qu’il abritait sont actuellement conservées dans divers lieux en France (notamment au musée du Louvre) ainsi qu’à l’étranger.

    Le département des Arts graphiques du Louvre a sélectionné les plus belles vues du musée disparu tirées du très riche fonds de dessins donné par les héritiers d’Alexandre Lenoir. L’exposition présente le rôle pionnier qu’a eu Alexandre Lenoir, fervent défenseur du patrimoine, en tant que conservateur de musée et muséographe. Elle explore aussi l’implantation et l’histoire du musée des Monuments français, dont la présentation eut une influence notable sur la sensibilité et les arts de l’époque. La visite de l’exposition se poursuit dans les salles du département des Sculptures, principal héritier de l’œuvre d’Alexandre Lenoir.

    D’autres œuvres ont été replacées au XIXe siècle dans des églises parisiennes. Le musée du Louvre et le service de la Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles de la Ville de Paris ont créé une signalétique spécifique, en écho et en lien avec l’exposition du musée du Louvre, dans les églises Saint-Roch, Saint-Eustache et Saint-Sulpice.

    La visite se prolonge également au musée de Cluny où une signalétique indique les œuvres passées par le musée des Monuments français, et, grâce au Centre des monuments nationaux, à la basilique Saint-Denis, dont Alexandre Lenoir fut le premier administrateur et qui a accueilli les tombes royales en 1816, lors de la fermeture du musée des Monuments français.

    ExpositionArt contemporain – Eva Jospin – Panorama

    du 12 Avril 2016 au 28 Août 2016

    Placé au coeur de la Cour carrée, sur la fontaine, le Panorama de l’artiste Eva Jospin est conçu comme une architecture artistique. Le côté minéral de la ville, du palais et le décor du musée du Louvre se reflètent sur les parois habillées d’acier poli-miroir. À l’intérieur, le côté végétal, avec le panorama, reflète l’univers des forêts et des grottes.

    Le Panorama de l’artiste se comprend dans la continuité des panoramas traditionnels qui, au XVIIIe siècle, ont connu un intérêt public croissant. Ce sont les précurseurs de spectacles en ville, de foires, de manèges et de cinéma, de toutes sortes de divertissements payants que la ville offre à ses habitants. Le plus ancien panorama connu  en France a été réalisé par Pierre Prévost (1764-1823), Le Panorama de Constantinople, conservé par le musée du Louvre et présenté lors de l’exposition « Philippe Djian au Louvre » (27 novembre 2014 – 23 février 2015).

    Eva Jospin sculpte le carton, médium rarement utilisé, pour créer des oeuvres sous forme de haut-reliefs. Avec Panorama, la perspective et la profondeur  sont travaillées à une échelle plus grande et nous livrent une spatialité en trois dimensions. L’oeuvre est spécialement conçue pour la Cour carrée du musée du Louvre et entamera ensuite un tour du monde dans plusieurs villes.

    ExpositionCharles Le Brun
    Le peintre du Roi-Soleil

    du 18 Mai 2016 au 29 Août 2016

    Le peintre Charles Le Brun (1619-1690) est à l’honneur au Louvre-Lens. À l’instar de Delacroix pour le romantisme ou de Monet pour l’impressionnisme, Le Brun incarne à lui seul l’art d’une époque : le Grand Siècle.

    Fils d’un modeste sculpteur de pierres tombales, il fut premier peintre de Louis XIV pendant près de trente ans. On lui doit notamment le décor de la galerie des Glaces du château de Versailles. Principal artiste de la seconde moitié du 17e siècle français, il fut également chancelier-directeur de l’Académie royale de peinture et de sculpture et de la Manufacture royale des Gobelins.

    L’exposition du Louvre-Lens rend justice à son talent polymorphe qui s’exprime aussi bien dans le très grand format – comme la tapisserie et les cartons à échelle du grand décor – que dans des esquisses plus intimes qui mettent en valeur la justesse et l’émotion de sa touche. Elle restitue la variété de ses dons, la vivacité de son imagination et son talent d’organisateur. Autant de qualités qui justifient l’ampleur des attributions que lui ont confiées Louis XIV et Colbert. Car si Charles Le Brun ne fut pas le « dictateur des arts » d’une monarchie absolue, il en fut sans conteste le chef d’orchestre.

    ExpositionAccrochage – Delacroix en modèle

    du 16 Mars 2016 au 15 Septembre 2016

    Si Eugène Delacroix ne fonda pas d’atelier, il fut, très tôt, considéré comme un modèle par bien des artistes plus jeunes, des futurs impressionnistes à Picasso et Matisse. Son talent, sa fidélité à son propre idéal, l’originalité de ses sujets et de leur traitement, la part donnée à l’imagination ont suscité, et suscitent toujours, une très vive admiration de la part des créateurs, peintres, graveurs, photographes.

    Fondé à la fin des années 1920 à l’initiative de la Société des Amis d’Eugène Delacroix, présidée par Maurice Denis, le musée Delacroix est le fruit de cet hommage persistant et vibrant. La collection du musée est riche d’oeuvres pour  lesquelles Delacroix, l’artiste et l’homme, a été pris pour modèle. Cet accrochage exceptionnel, organisé dans l’atelier du peintre, sera l’occasion de la première présentation d’acquisitions récentes, dont la magnifique interprétation des Femmes d’Alger dans leur appartement par Henri Fantin-Latour (1836-1904), acquis grâce à un don généreux de la Société des Amis du musée Eugène-Delacroix.

    ExpositionRC Louvre

    du 20 Avril 2016 au 7 Novembre 2016

    Créé en 1906, le Racing Club de Lens – couramment appelé RC Lens – est le club de football emblématique de la ville.  Tout comme ses joueurs, ses supporters sont surnommés les « Sang et Or » et sont connus pour leur immense ferveur.

    Dans le cadre des manifestations accompagnant l’UEFA Euro 2016, dont Lens accueille quatre matchs en juin, le musée du Louvre-Lens a souhaité rendre hommage à ces supporters, à travers une exposition révélant différentes facettes du lien très fort qui les unit au club. Ainsi présente-t-elle des objets et des témoignages de passionnés, rassemblés grâce à une collecte organisée au cours de l’été 2015, en association avec le musée national du Sport de Nice. Ces souvenirs personnels sont complétés par des documents d’archives et quelques oeuvres d’art contemporain. Ensemble, ils évoquent également de grandes figures du club – qui fête cette année ses 110 ans – et des souvenirs marquants au stade Bollaert-Delelis, tout juste rénové, voisin du musée et visible depuis le Pavillon de verre qui accueille l’exposition.

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  • Palais de Tokyo programme des expositions

    Palais de Tokyo programme des expositions

    VIVIEN ROUBAUDVIVIEN ROUBAUD

    Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

    * « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
    « C’est la face cachée des objets banals qui m’intéresse, […] pour en tirer des principes qui sont inclus dans le matériau mais qui ne sont pas révélés. » (1)
    Vivien Roubaud (né en 1986, vit à Nice) a conçu pour le Palais de Tokyo une installation inédite : évanescente, son œuvre rejoue à l’infini l’instant hasardeux et fugace d’une bâche qui s’envole sur un chantier.

    (1) Entretien avec Aude Lavigne dans l’émission « Les Carnets de la Création », France Culture, 7 janvier 2015.

    Commissaire : Daria de Beauvais

    Biographie

    Né en 1986, Vivien Roubaud s’est d’ores et déjà confronté à l’architecture du Palais de Tokyo lors de son exposition personnelle au sein des Modules Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent (2014). Il y avait notamment créé des sculptures-temps en fixant l’instantanéité d’une explosion dans de la gelée de pétrole – il s’agit là encore d’encapsuler un phénomène passager et de le rendre autonome.

    Depuis l’obtention de son diplôme de la Villa Arson en 2011, son travail a été inclus dans des expositions collectives telles que Demain c’est loin (Villa Arson, 2011) et Le Parfait Flâneur à la Biennale de Lyon (2015).

    En 2014, il a obtenu le prix Révélations Emerige. L’artiste est représenté par la galerie In Situ Fabienne Leclerc (Paris).

     LES ROSES ET LES VERTS (UNE FÊTE GALANTE) ET AUTOMNE HIVER

    Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

    * « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
    « Je n’envisage les pièces que d’une façon efficace par rapport à mes engagements. Naturellement le dessin, mon outil premier, me permet de naviguer dans les différents champs qu’il traverse : c’est-à-dire tous. Les questions qui se posent ensuite en fonction des médiums utilisés (peinture, dessins muraux, collages d’objets ou d’images…) sont des questions classiques, Mais c’est dans leur réunion, leur proximité, que se jouent des tensions, des ellipses ou des raccourcis. » (1)

    Stéphane Calais (né en 1967, vit à Paris) a imaginé pour le Palais de Tokyo deux œuvres jouant entre l’intérieur et l’extérieur, la couleur et le noir et blanc.

    Les roses et les verts (une fête galante)
    Lieu : niveau 2, Fenêtres Wilson

    Automne Hiver
    Lieu : niveau 2, Hall Wilson

    En agrandissant des fragments de ses peintures sur papier au format des fenêtres du Palais de Tokyo longeant l’avenue du Président Wilson, Stéphane Calais donne à voir un geste pictural et sa matière.

    Dans le hall d’entrée, un collage mural monumental réalisé par l’artiste est constitué de plus d’une centaine de sérigraphies uniques, de même format. Oscillant entre abstraction et figuration, leurs motifs – des fleurs, des tâches et autres formes diverses – sont repris sur une dizaine de bâches suspendues.

    (1) Citation de l’artiste extraite de la présentation de son travail dans le cadre de sa nomination au Prix Marcel Duchamp, en 2008.

    Biographie

    Considéré comme l’un des artistes français les plus importants de sa génération, Stéphane Calais a été nommé pour le Prix Ricard en 2007, puis pour le Prix Marcel Duchamp en 2008. Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections muséales, dont celles du Musée National d’Art Moderne, ainsi que dans de nombreuses collections privées.
    Ces dernières années, il a multiplié les projets en France et à l’étranger, en galerie ou dans le cadre de commandes privées, comme les peintures murales monumentales qu’il est invité à réaliser en 2012 pour la Tour Havas, à Puteaux.

    Des expositions personnelles de son travail ont notamment été organisées à la Galerie Zieher Smith & Horton (New York, 2014, 2009, 2006), à la Galerie Aliceday (Bruxelles, 2012, 2008, 2005), au Centre d’art Passerelle (Brest, 2014), au CCC (Tours, 2013), à l’Espace Claude Berri (Paris, 2009) et au Crédac (Ivry-sur-Seine, 2008).
    On a également pu découvrir ses œuvres dans le cadre de nombreuses expositions collectives, dont Doré & Friends au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg (2014), La vie des formes aux Abattoirs, à Toulouse (2012), Paris-Delhi-Bombay au Centre Pompidou, à Paris (2011), In the studio à la Kunsthalle Athena, à Athènes (2013), Le Centre Pompidou au Musée de l’Ermitage à l’Ermitage, Saint-Pétersbourg (2010) ou La Force de l’art au Grand Palais, Paris (2009).

    Diplômé de l’École Supérieure des Beaux Arts de Nîmes puis résident à l’Institut des Hautes Études en Arts Plastiques à Paris, il enseigne depuis 2009 à la Rijksakademie, à Amsterdam.

    SHANA MOULTON SHANA MOULTON

    Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

    * « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
    « Je suis toujours en quête de magie, c’est une manière d’échapper à la banalité. Pour accentuer cette quête, j’ai recours aux fantasmes et aux hallucinations. Parfois, dans la routine, on arrive malgré tout à percevoir des ouvertures à la rêverie. Votre esprit, ou l’intérieur de votre corps peuvent être des portails symboliques propices à l’évasion. » (1)

    Shana Moulton (née en 1976, vit à Münster) crée une installation au sein de laquelle sculpture, vidéo et performance sont intimement liées, décrivant à travers un personnage féminin, son alter ego, les aspirations et les rituels d’une société en quête de spiritualité.

    (1) Shana Moulton interviewée par Lia Rochas Paris, « Shana et les objets parlant », In Standard Magazine, 6 décembre 2011.

    Commissaire : Daria de Beauvais

    Biographie


    Shana Moulton, Swisspering, 2013, video still. Courtesy of the artist, galerie Crèvecœur (Paris) and galerie Gregor Staiger (Zurich).

    Depuis la fin de ses études en 2006, Shana Moulton a bénéficié d’une attention grandissante de la part d’institutions telles que la Tate Modern (Londres), le Yerba Buena Center for the Arts (San Francisco), le Migros Museum (Zurich) ou encore le New Museum (New York).

    Mobilisant la vidéo et la performance, le travail de Shana Moulton a également été présenté au sein de festivals dédiés à ces médiums comme Performa 2013 (New York) ou lors de la Biennial of Moving Image à l’ICA (Londres, 2011). Elle est représentée par les galeries Crèvecœur (Paris) et Gregor Staiger (Zurich).

     FRENETIC GOSSAMER

    Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

    * « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
    « Je considère mon travail comme résultant d’une énergie féminine, car il s’assimile à une transformation sans endommagement ni pénétration. » (1)

    Martin Soto Climent (né en 1977, vit à Mexico) inaugure un nouveau lieu de détente au cœur du Palais de Tokyo : le Bas-Bar. Mobilisant un élément emblématique de son travail, les collants pour femme, l’artiste les tend dans l’espace en un réseau de lignes droites, formant une voute au-dessus du café.

    (1) Martin Soto Climent interviewé par Oliver Kielmayer, In ArtPulse, 2012.

    Commissaire : Daria de Beauvais

    Biographie

    Martin Soto Climent est né en 1977 à Mexico, où il vit et travaille. Dès 2002, il présente son travail dans des institutions mexicaines et fait depuis dix ans l’objet d’expositions à l’international.

    Inclus au sein de The Black Moon au Palais de Tokyo en 2013 dans le cadre du programme Nouvelles Vagues, il a également pris part à des expositions à l’ICA (Londres, 2015), au Museum of Contemporary Art (Chicago, 2014) et au Migros Museum (Zurich, 2010).

    Il est représenté par les galeries Clifton Benevento (New York), Michael Benevento (Los Angeles), Karma International (Zurich), T293 (Rome & Naples) et Proyectos Monclova (Mexico).

     FOR THE WALL, FOR THE WORLD

    Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.

    * « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à  fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.

     

    « Les mots sont de puissants outils et font partie d’un langage universel se situant à quelques pas d’un monde idéal, car la poésie est dialogue. »

    Babi Badalov (né en 1959, vit à Paris) investit quatre murs du Palais de Tokyo pour en faire le support de ses jeux sémantiques et graphiques. Avec cette installation, il puise dans le contexte socio-culturel de Paris et entend réunir les opposés par le collage de concepts, de mots et de papiers trouvés.

    Biographie


    © Silver Simphor
    Né en 1959 à Lérik, en Azerbaïdjan, Babi Badalov vit et travaille à Paris depuis 2008. Il s’installe à Leningrad dans les années 1980, où il découvre la scène artistique russe alternative. En 1990, il participe à l’exposition « The New Artists from Saint Petersburg » au Mucsarnok (Budapest) et réalise sa première exposition personnelle l’année suivante en Oregon. Ses voyages et sa situation d’immigré aux Etats-Unis et au Royaume-Uni nourrissent sa pratique. Il présente sa « poésie visuelle » notamment à Manifesta 8 (2010), à l’occasion de « Disparity and Demand » à la Galerie (Noisy le Sec, 2014) ou encore à la Biennale d’art contemporain de Moscou en 2015. Parmi ses expositions personnelles, il réalise « MIGRANT POETRY » à La Station (Nice, 2015) et « Poetical Activism » à tranzit.hu (Budapest, 2015-2016). Ses œuvres sont dans les collections du Russian Museum de St. Petersburg (Russie), du MuHKA Museum Contemporary Art d’Anvers (Belgique) ou encore du Zimmerli Art Museum (New Jersey, Etats-Unis). Il est représenté par Gandy gallery (Bratislava) et Jérôme Poggi (Paris).