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  • Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Festival de Wuhan, événement en Chine et humour jaune!

    Carnets de voyage en Asie, Chine : les Joyeux vignerons ou une banda en Chine.

    Festival de Wuhan

    Carnets de voyage en asie

    Une Banda décoiffante, les joyeux vignerons de Bagneux, est partie en chine….voilà leur histoire… la France s’exporte !

    En attendant les feux de la rampe, back- stage avant que les fans nous assaillent…


    La garde rapprochée des belles titi parisiennes pour le festival de Wuhan.


    On y va le monde n’tten que nous (festival de Wuhan)!


    On a été bien ? Pourquoi je pose cette question stupide…mais c’est sûr !


    Ces français quel charme, un accueil hors du commun pour le festival de Wuhan !


    Les meilleurs c’est nous ! Le grand et le petit; On se fait passer pour Laurel et Hardy !


    Lequel de nous deux va t-elle choisir (festival de Wuhan) ?


    Au secours encore des paparazzis…. Au secours c’est un photographe de Gala!


    Voilà la télé maintenant …trop c’est trop. Le droit à l’image alors!


    Va falloir se frayer un chemin pour s’tirer, un succès fou alors qu’on passent inaperçus en France!


    Une dernière photo avec un fan.


    Bon c’est tout vu, nous on reste en Chine, c’est bête que la polygamie soit interdite pour des beaux gosses comme nous.


    Ici je frappe fort si on me drague trop !


    Où ai-je bien pu égaré ma casquette ? Elle est en haut!

    Carnets de voyage en Asie

     

  • Hutong à vélo, sur les traces de Victor Segalen

    Carnets de voyage en asie, Chine : sur les traces de Victor Segalen ( les hutong à vélo).

    Carnets de voyage en asie

    Pour résumer mon voyage à Pékin, il était lié à Victor Segalen sur les traces duquel j’ai écrit. Il était aussi l’occasion de rencontrer le milieu de l’art contemporain chinois puisque je travaille dans l’édition de livres d’art.

    Ces trois semaines étaient urbaines, avec évidemment une excursion sur la Grande Muraille. J’ai principalement été dans les hutongs et sur les zones de frontières entre buildings modernes et habitats traditionnels. Le rythme chinois tel que je l’ai vécu était : parc, vélo, galerie, cours intérieures.

     » C’est moi, avec un pote, je l’avoue pas très décontracté ! ».

    Un hutong bien coloré… cest la journée du blanc !

    Que se cache t-il derrière cette affichette ?

    Des tags à la pékinoise dans un hutong !

     » Jours tranquilles à Beiging. » hutong de Pékin

    « Je laisse aller le pas

    et longer les parois

    étonnament prises entre

    les pins, les porches, les tuiles vieillies

    Je laisse aller les mots

    et s’aligner les phrases

    étonnament surgies

    entre les signes, le passé à peine visible

    et cette brume qui dit à elle seule

    l’épaisseur du temps

    Je laisse aller la ville

    aux quatre coins de la fulgurance »

    « J’ai échouée là

    à hauteur de cerfs-volant

    très désoccidentée

    à l’endroit d’une prière

    douce et aérienne »

    Carnet de voyage de Kaly/ Contact email Carnets de voyage en asie

  • Article sans titre 76615

    Chine, le bond en avant

    Le Grand Bond en avant

    liujingjing201609 / Pixabay

    _Au nom de l’ idéologie, cette période constitue une première rupture avec le modèle soviétique. L’avènement de Khrouchtchev et le voyage de Mao à Moscou en 1957 marquent la fin d’un axe stratégique. Mao lance un gigantesque mouvement volontariste visant à abolir les « contradictions au sein du peuple », c’est-à-dire les oppositions fondamentales entre les villes et les campagnes, l’industrie et l’agriculture, les intellectuels et les travailleurs manuels. L’objectif est de « rattraper la Grande-Bretagne en quinze ans ». Il devient alors nécessaire d’industrialiser les campagnes et de ruraliser les villes. Les communes populaires rurales sont créées en 1958. Le processus de collectivisation est renforcé : suppression des lopins et du bétail privés, multiplication des équipements collectifs (crèches, cantines). Le pouvoir cherche ainsi à briser la cellule familiale – foyer de résistance passive – tout en « libérant » les femmes pour les activités productives. La généralisation des petits hauts-fourneaux inaugure l’industrialisation des campagnes.

    Le contrôle du parti est renforcé ; les cadres et les étudiants sont astreints au travail manuel. Les résultats s’avèrent catastrophiques, en particulier pour l’agriculture (1959 et 1961 sont des années de famine). Mao choisit de faire son autocritique, et doit abandonner la présidence de la République à Liu Shaoqi, un dirigeant plus modéré, en 1959. Il contre-attaque en lançant le « mouvement d’éducation socialiste ».

    PublicDomainPictures / Pixabay

    La révolution culturelle
    La Chine connaît de 1965 à 1971 les bouleversements les plus profonds depuis 1949. Il s’agit pour Mao et ses partisans d’écarter les « responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste », par un processus inédit dans l’histoire du socialisme, la « grande révolution culturelle prolétarienne ». Après les mois de campagne « antirévisionniste », le mot d’ordre de Mao « Feu sur le quartier général » jette les jeunes à l’assaut des cadres en juillet 1966. Des universités, la contestation gagne les entreprises et déclenche une lutte armée entre diverses factions. L’économie est désorganisée durant toute cette période. Une fois l’aile droite du parti écartée – à commencer par Liu Shaoqi et Deng Xiaoping -, l’armée se livre, en 1968, à une remise en ordre, en renvoyant les étudiants à la campagne et les ouvriers à l’usine. Mao reconstruit le parti autour d’une alliance « paysans-ouvriers-soldats ». Il s’appuie alors sur le maréchal Lin Biao, qu’il présente même comme son successeur. Mais bientôt on apprend la mort de ce dernier, sans doute à la suite d’un coup d’Etat manqué, et peu après Mao lance une nouvelle campagne (« Critiquer Lin Biao, critiquer Confucius ») qui permet de modérer les ambitions des chefs militaires tout en liquidant les opposants, tant à gauche qu’à droite. Pour éviter la restauration d’une classe de « nouveaux lettrés », le pouvoir cherche systématiquement à briser les élites.

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    La « pensée Mao-Zedong » est présentée comme l’« arme idéologique des masses ». L’intervention de Zhou Enlai ne peut empêcher que de nombreux monuments et bibliothèques soient saccagés. La Révolution culturelle apparaît à la fois comme une manœuvre tactique de Mao pour renforcer son pouvoir et comme une tentative d’éliminer définitivement les tendances bureaucratiques en mettant « la politique aux postes de commande ». Le rapprochement avec les Etats-Unis, à partir de 1972, amorce un rééquilibrage que désapprouve l’aile gauche du Parti. La mort de Zhou Enlai, qui est suivie d’une très importante manifestation contre les radicaux, est suivie de la mise à l’écart de Deng Xiaoping par les « gauchistes ». Lorsque Mao disparaît, en septembre 1976, sa succession est loin d’être réglée. ?

     

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     La politique d’ouverture Au nom cette fois de la priorité à l’économie, une seconde série de ruptures tranche avec le modèle soviétique. Hua Guofeng accède au pouvoir, mais la lutte au sein du parti reste féroce et conduit à l’élimination de la « bande des Quatre », nom sous lequel furent critiqués des dirigeants « gauchistes », dont Jiang Qing, la veuve de Mao Zedong. Le processus de stabilisation est confirmé par le retour de Deng Xiaoping, dès 1977, puis par l’élimination de Hua Guofeng. Le mouvement des « quatre modernisations » (agriculture, industrie, défense, technologie) – déjà tentées par Zhou Enlai en 1964 – définit deux nouvelles orientations : la création de pôles de développement et l’ouverture aux investisseurs étrangers. La sélection est réintroduite dans le système éducatif ; les intellectuels sont réhabilités. Toutefois, le monopole du parti n’est en aucun cas remis en cause. La Chine réaffirme sa position internationale en normalisant ses relations avec les Etats-Unis et en lançant une attaque sans lendemain sur le Viêt-nam. La petite entreprise et les marchés libres sont encouragés. Quatre zones économiques spéciales sont créées dans l’espoir d’attirer les investissements étrangers. Malgré l’opposition des conservateurs, les réformes se poursuivent après la nomination de Hu Yaobang au poste de secrétaire général du PCC. Les entreprises publiques deviennent responsables de leur financement et de leur chiffre d’affaires (ce qui suscite, notamment, la diffusion du crédit). Quatorze villes côtières sont ouvertes aux investissements étrangers, ainsi que deux zones « triangulaires ».

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    La chute de Hu Yaobang en 1987, le Printemps de Pékin et la répression sanglante de la place Tian An Men le 4 juin 1989, le départ de Zhao Ziyang la même année témoignent de l’importance des déséquilibres que connaît la Chine des années 1990. L’Etat veut se donner une économie libérale, introduisant en 1993 la notion d’« économie de marché socialiste » dans la Constitution, tout en conservant une structure étatique rigide et centralisée. Plus que jamais, la Chine apparaît comme la grande puissance de demain. Elle fait fi de l’image que donne à l’extérieur la question des Droits de l’Homme et se place en partenaire incontournable dans la région. Si elle entend dicter sa loi dans le cadre des grands accords commerciaux, la Chine, au moment où le rattachement de Hongkong se précipite sur fond de croissance économique sans précédent (11,8 % en 1994), conteste toujours l’idée de la souveraineté taiwanaise, s’il le faut avec les armes, comme en 1996. Jiang Zemin remplace Deng Xiaoping, décédé en février 1997, et le 30 juin de la même année, Hongkong redevient chinoise. Les dirigeants chinois sont désormais de la génération qui suit celle des vétérans de la Longue Marche, et les conditions sont réunies pour qu’ils appréhendent différemment la confrontation de la tradition communiste chinoise et de la modernité.

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    Symbole du changement amorcé, Jiang Zemin, dominant désormais la scène politique, se prononce, lors du XV e Congrès du Parti communiste chinois, pour la mise en place d’un système d’actionnariat privé dans les entreprises d’Etat. Le 5 mars 1998, le Premier ministre Li Peng annonce une restructuration de l’administration accompagnée de licenciements massifs. Cette décision est suivie, quelques jours plus tard, d’élections, au terme desquelles, Zhu Rongji est nommé Premier ministre par l’Assemblée du peuple. Sur le plan diplomatique, une politique d’ouverture est également mise en œuvre. Ainsi en juillet 1998, la signature à Alma-Ata d’un traité de démarcation, met fin au contentieux qui opposait le pays au Kazakhstan, au sujet de la propriété des territoires situés aux abords de leur frontière commune. L’année 1999 est également marquée par des tentatives d’assouplissement du régime, qui s’efforce de renouer et de multiplier ses relations diplomatiques avec d’anciens partenaires. Sur le plan économique, la politique de libéralisation mise en œuvre, est concrétisée par un amendement à la Constitution reconnaissant le secteur économique privé. Par ailleurs, la signature, en novembre, avec les Etats-Unis, d’un accord abaissant les droits de douane (de 22,1 % à 17 %) et facilitant l’accès des entreprises américaines à des secteurs jusqu’alors réservés (télécommunications, finance), entérine l’entrée de la Chine dans l’économie mondiale, tout en lui assurant une meilleure place sur le chemin de l’OMC. Enfin, la rétrocession de Macao (décembre), est perçue comme un changement favorable au redressement économique. Ce nouvel élan est cependant tempéré par un ralentissement de la croissance, illustré par la faillite de nombreuses entreprises et la hausse importante du taux de chômage, phénomènes qui ont pour effet d’accentuer le mécontentement de la population. En deux ans, 15 millions de personnes ont effectivement perdu leur emploi. Sur le plan diplomatique, l’annonce de la maîtrise technologique de la bombe à neutrons par les scientifiques chinois et les essais de nouveaux types d’armes à longue portée, destinées, aux yeux du régime, à la préservation de l’intégrité territoriale du pays, entraînent un regain de tension avec Taiwan et les Etats-Unis. Par ailleurs, les efforts annoncés par le régime pour la préservation des droits de l’homme, sont éclipsés par la multiplication des arrestations de dissidents ou d’opposants (membres de la secte Falungong). Seule, la signature, à la fin de l’année, avec la Russie, puis avec le Viêt-nam, d’accords mettant formellement fin à des différends frontaliers, est perçue comme un signe notable d’amélioration des échanges internationaux.

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    Lors du premier semestre 2000, la victoire de Chen Shui-bian, candidat du Parti démocratique progressiste (DPP), formation indépendantiste, face au candidat officiel du Kouomintang (KMT), lors des élections présidentielles organisées en République de Chine met fin à la domination du parti communiste chinois, au pouvoir dans l’île depuis la victoire communiste en Chine continentale. Cette nouvelle donne politique perturbe les relations diplomatiques entre Pékin et Taipei, d’autant que le nouveau chef de l’Etat taiwanais ne cache pas ses intentions de voir se constituer une « république de Taiwan souveraine et indépendante », contrairement à la formule d’« un pays, deux systèmes », imposée par le gouvernement de Zhu Rongji pour la réunification des deux Chine. Soucieux de préserver l’équilibre politique, le pouvoir communiste demeure toutefois sur ses positions. ?

    © Hachette Livre et/ou Hachette Multimédia

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  • Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Je suis un adepte des voyages en Asie (Photos)

    Etat d’âme d’un amoureux de l’Asie.

    Carnet de voyage en Asie

    Partir au bout du monde c’est déjà me noyer dans les nuages que me dessinent les avions en partance. En route vers cette asie grouillante, colorée et pleine de vie. Jamais de mauvaises surprises car les sourires seront certainement au rdv. Une végétation luxuriante nous attend à l’orée des rêves si longtemps imaginés mais sans commune mesure avec une réalité chaque fois plus étonnante et attachante.

    J’aime me perdre dans cette foule active, vivante qui me rappelle que vivre ce n’est pas survivre dans l’ombre d’un futur qui nous devance et qui restera loin, très loin devant nous. A l’affût de senteurs nouvelles je recherche sans cesse des lieux étranges perdus loin des chemins touristiques. En Asie je me sens serein, zen et en accord avec moi- même.

    Bien sûr il est indispensable de visiter certains sites incontournables bien que rester dans les traces des agences de

    voyages est une incongruité insupportable. Une senteur a détourné mon odorat m’emportant vers un lieu étrange mais sympathique…Un visage peu ordinaire me rappelle que la France est si loin. J’aime me promener à la découverte de ce petit supplément d’âme que me procurent ces pays que j’adore. J’ai juste l’impression, enfin, que je vis. Mais à travers des  films comme , l’auberge du 7ème bonheur, la canonnière du Yang Tsé ou les 55 jours de Pékin je me surprends à voyager dans le temps aux frontières du passé. L’Asie restera toujours mystérieuse  et énigmatique.

    Carnets de voyage en Asie

  • Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Les clowns de Paris, les festivals en Chine, une autre aventure

    Festivals en Chine, des clowns en Chine

    Carnets de voyage en Asie

    Festivals en Chine, des clowns en Chine les ambassadeurs de la bonne humeur, une autre aventure des clowns de Paris

    Mercredi 13/09

    Roissy Charles De Gaulle :11 h .
    Rassemblement en douceur des anciens « chinois » et des nouveaux ;après les formalités,la bande des quarantes , breakers , clowns et banda des joyeux vignerons se retrouvent à bord de l’A 340 du China Eastern.Décollage vers 14h15 vol lisse et cool..

    Jeudi 14/09

    .Shanghaï Airport.
    Arrivée 7h30 heure locale (1h30 heure de Paris) .
    Brouillard, humidité et pluie plantent un décors »tristounet » . Formalités longues, récupération des bagages laborieuse, un tronbonne égaré, une valise explosée ; 9h30 problèmes réglés, nous partons en bus pour l’hôtel Windsor Evergreen .Installation puis repas en ville .Retour à notre gîte pour la mise en place et l’élaboration de notre futur spectacle,la fusion des trois groupes et la répétition du « show » sous la menace d’averses car le ciel nous envoie quelques gouttelettes de temps en temps .Cela doit ètre carré et abouti pour la 1ère présentation du lendemain.
    .

    Vendredi 15/09

    Le beau temps est là .Après une nuit réparatrice et un lever matinal, quartier libre consacré à la découverte de la ville et … de ses commerces !!!!Leçons de marchandages prodiguées par les « anciens » qui en maîtrisent la technique et connaissent le jeu du négoce asiatique avec un soupçon de complicité souriante des commerçants ._ Souper au restaurant Mei Huan .Retour a l’hôtel pour enfiler nos costumes et répèter dans Shanghaî.1er passage vers 23h30, 2ème vers 1h du matin retour 2h30 ;La nuit sera courte.

    Samedi 16/09

    Réveil 7h .
    Rendez-vous pour les plus insomniaques chez Michel patron des « vi- gnerons » ;challenge réflexion : comment mettre en adéquation dans un temps minimum et une alchimie parfaite musiciens , danseurs,chanteuse,clowns,breakers ? Après une heure de confrontations et d’idées la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien modifier ou si peu.
    .
    Il y a quelques absents qui flirtent avec morphée et un suraigu explosif d’un trompette règle le problème .C’est l’effervescence, la cavalcade après le temps perdu, petit dej. « squeezé » pour certains.Le repas est pris très rapidement toujours à l’extérieur,puis nous retournons au Windsor enfiler nos tenues. Chantale et Eve se chargent de nous maquiller dans le bus qui nous transporte dans Shanghaï.C’est un grand lycée qui sera,pendant quelques heures notre loge.Les vignerons se déchaînent et passent en revue les succès inoxydables du répertoire populaire,ça pulse chez les « monégasques » !!Aming veille au grain et donne une leçon de solfège au tableau noir : les premières notes de l’hymne du Yang Tsé.
    18h. nous descendons rejoindre notre emplacement .La foule compacte nous réserve un accueil complice et sympa.

    QuickTime - 843.7 ko

    _ L’attente et la fête commencent Tous les groupes se mélangent et fraternisent dansent avant de parader ,se photographient,créant ainsi un magnifique patchwork de sons et de couleurs._ Les musiques mexicaines répondent aux fanfares suisses les mélodies d’Asie aux accents du Magreb,ambiance conviviale superbe qui enchante les nouveaux participants. Les chars de la ville somptueusement décorés et illuminés nous précèdent. A notre tour enfin de présenter notre programme. Le show débridé que nous offrons aux regards des officiels dans la tribune suscite l’enthousiasme des spectateurs .Le monde est énorme et participe à fond à nos facéties et nous nous en donnons à coeur joie. Nous rentrons dans la foule,faisant les pitres,assommant à coup de marteau (baudruche) le public, les policiers sous les regards médusés et incrédules des chinois.Le bonheur est dans la rue .
    Les vignerons musiciens ,danseurs et breakers,créent l’ambiance, en installant leur musique joyeuse ; la joie ,le rêve ,la surprise, l’étonnement, se lisent dans les yeux des spectateurs,les flash explosent de toutes parts .Enfants et adultes jouent le jeu et un dialogue débridé s’installe,bousculant les conventions ,avec la complaisance souriante du seivice d’ordre.Le public est déchaîné, happant les mains des clowns, photographiant , recevant des rafales de coups de marteau (baudruche) de ces « gugusses » qui apportent tant de monde. Une deuxième présentation connaît le même succès.Les breakcers sidèrent et épatent le public .
    ._ Et c’est un déluge d’applaudissements qui ponctuent les figures qu’ils enchaînent, les équilibres extrêmes défiant les lois de la pesanteur. La foule est énorme, des milliers de mains tout le long des parcours , des photos, de la joie, du bonheur à chaque instant, et nous terminons cette parade littéralement happés par les spectateurs, puis par les « carnavalleux » des autres délégations qui nous veulent sur leurs clichés souvenirs, prestige du costume et de notre show burlesque.
    Comment résister à cette euphorie et c’est vannés et aphones que nous regagnons notre bus.Nous soupons hors hôtel et, vers 1h 30 le coucher pour certains et aux autres, l’aurore n’est pas loin.

    Dimanche 17/10

    Matinée libre dans Shanghaï. Rendez-vous à 15h. à l’hotel . Départ 16h.en bus pour la site de la deuxième parade .La foule est déja là..L’habillage se fait dans une salle de conférence au 19ème étage. La parade connait le même succès que la veille dans un lieu éloigné de la précédente.
    Après ce spectacle nous donnons un concert improvisé dans grand magasin du genre Galeries Lafayette,à la grande joie des employés et des clients médusés. Démaquillage, deshabillage dans la salle de conférence et nous partons souper .Il est bien1h ;30 quand nous regagnons notre hôtel.

    Lundi 18/10

    .
    7h. Le temps est au grand bleu.8h30 ; Chantale maquille son petit monde et nous partons pour une école maternelle située dans un joli quartier ombragé du vieux Shanghaï..Nous offrons aux enfants notre joyeux charivari et le bonheur est dans le pré…au ; la joie sur ces petits visages étonnés nous pousse à donner encore plus de nous même. A leur tour ils entament une danse et nous chante en français Frère Jacques.
    Ce fut un grand moment. La presse la TV se firent l’écho de cet évènement qui dura 2 heures. _ Le repas de midi est pris dans un restaurant au pied de la tour de la Télévision que nous visiterons _ Et d’ou survolons à 289m. de haut,360° de panorama de Shanghaï ;époustouflant. Une nouvelle parade,mini cette fois, dans le hall de la tour, nous permet de délirer à nouveau sous _ les yeux ébahis des visiteurs. _ La soirée après retour à l’hôtel sera libre et consacrée à Shanghaï « by night ».Magie de la nuit et des lumières, le Bund, le Fleuve ,féeries, superbe. !!

    Mardi 19/10

    Beau temps chaud. Réveil 7h. A 8h. le bus nous conduit vers la Pagode du Boudha de Jade que nous visitons.
    Nous partons ensuite pour déjeuner dans un trés beau restaurant immense dont les serveurs circulent en « skate » et nous gratifient d’une exhibition en patin à roulette sur une petite piste.Des viviers hébergent des créatures étranges que l’on peu consommer sur place nous laissent perplexes.
    Repas pris nous partons pour la vielle ville parcourir le jardin Hu, très caractéristique de l’art des jardins chinois. Après cette visite nous allons souper et nous habiller dans le restaurant « Le moulin rouge » à la grande joie et surprise du personnel. Voir les beaux « vignerons » se transformer en poupons et les clowns se grimer c’est quand même quelque chose d’inédit !! Départ pour la parade sous un fou rire général. _ Ce show est encore là un succès énorme,l’ambiance toujours aussi sympa mais différente,plus proche de nous ,car il a lieu dans un quartier avec des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule,dansons avec les spectatrices sur la musique des vignerons ;quelle joie, atmosphère de fète,débridée,tous participent,c’est extra.Tv et médias sont là
    .
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    Retour à l’hôtel pour préparer nos valise puis un pot chez Eve et Henry ,la nuit est bien entamée se transformer en poupons,barboteuse vichy rose,socquette et bonnet dentelle, barbus, poilus, c’est quand même quelque chose d’inédit !!
    Le show,là encore, connaît un grand succès, ambiance toujours aussi sympa mais différente, plus proche de nous car il se déroule de nuit dans un quartier moderne mais dans des rues et non des avenues. Nous fendons littéralement la foule en attrapant au passage des spectatrices avec lesquelles nous dansons sur la musique des vignerons,joyeuse et complice folie de tous les participants. Presse et médias exultent.

    Retour à l’hôtel, pot chez Eve et Henry puis corvée de valises car demain nous partons pour Pekin en train et le voyage sera long.

    Mercredi 20/10

    Le temps est beau et chaud, et la matinée libre Dernières ballade et achats dans cette ville si attachante et gigantesque.
    17h30 :arrivée à la gare ; ça y est nous partons pour la capitale de la Chine en wagon couchette et en fanfare , les musiciens en pleine forme enchaînent « les tubes » chants, rires, musique transforment le train en boite de nuit déjantée.Les voyageurs chinois participent à cette folie ;ils ne seront pas prèts d’oublier cette nuit.

    Jeudi 21/10


    .
    Après dissipation des « vapeurs » nocturnes, du brouillard matinal, et passage au wagon restaurant pour un petit dej. nous arrivons à Pekin. Le temps est beau. Nous prenons nos quartiers à l’hôtel Jing de Huan,proche du centre ville et à proximité du ministère de la justice. Après le repas nous allons visiter la cité interdite en pleine restauration avant les JO .
    .
    Quartier libre ;ballade place Tien an Men et les Hutongs ou on achète et marchande sur tout ce qui fait envie. Certains vont se délecter avec le célèbre canard laqué qui cause quelques soucis au moment de l’addition, problème vigoureusement réglé avec une grande courtoise et diplomatie.

    Vendredi 22/10

    Réveil 5h30. Temps brumeux .Départ pour la grande muraille ; impressionnant
    On grimpe vers un poste de guet, c’est sportif,mais la vue sur les montagnes surlignées par la Grande Muraille. est magnifique,le ciel étant redevenu bleu.
    11h. Déjeuner pris dans une fabrique de cloisonné , porcelaine rare de chine que nous visitons.Retour vers Pekin pour répéter avec d’autres délégations et dégustation de thé dans un salon avec démonstratrice spécialiste des thés chinois. Le souper est pris dans un restaurant que certains ont fréquenté l’année 2005 ,façade très illuminée, ascenseur bulle et monde fou à l’étage,dans un brouhaha indescriptible.

    Samedi 23/10


    Très beau temps. Réveil 6h30. Départ 7h30 en bus , pour un village à vocation écologique, dans la banlieue de Pekin. Accueil et cortèges, décors chatoyants.Grande scène sur l’agora , discours de bienvenue des officiels, plusieurs troupes étrangères ( avec nous y compris) se donnent en spectacle à la foule des habitants et des villageois._ Notre show est apprécié et la ruée vers la foule des clowns offrant des souris baudruche qu’ils donnent aux enfants et au public déclanche une joyeuse effervescence. Nous sommes invités à déjeuner chez l’habitant.Ils nous offrent le traditionnel thé, font visiter leur maison individuelle ;nous passons à table. Le repas est classique,:raviolis déclinés à toutes les manières.Après ce bon moment ,le temps des adieux est venu.Ils nous remettent divers souvenirs et posent pour la photo souvenir.
    .
    L’après midi libre sera consacrée au négoce et aux achats âprement marchandés au Marché aux perles

    Dimanche 24/10.

    Lever 6h.Le temps est toujours aussi beau. Petit dej. Copieux comme d’habitude
    Départ en costumes et maquillés par Chantale et Sibylle dans le bus (chapeau).et préparation des souris en latex que nous distriburons .9h. arrivée sur les lieux de la parade. bain de foule toujours aussi apprécié 10h. en avant et…. la folie à nouveau s’installe , nous devennons des pros.
    11hFin du « show » nous sommes invités à déjeuner dans un immense restaurant- serre tropicale ;une scène y est dressé pour le passage des groupes.Nous nous y produisons à notre tour et gros succès .Le « ce n’est qu’un au revoir » joué par les vignerons est repris en coeur par tous ,séquence émotion. Nos « joyeux » donnent de mini concerts et nous quittons en musique et chenille,le lieu du repas pour aller répèter en Pekin, devant les vestiges d’une porte des fortifications de la ville ancienne .Le souper pris dans les sous-sols d’un parc de voitures !Bizarre. !!
    Nous donnons deux spectacles ;sono d’enfer,projecteurs,lasers, devant un public choisi et assis. La nuit est tombée quand nous finissons par un bain de foule et regagnons le bus .

    Lundi 25/10

    Lever 6h. Faire les valises quel problème !! Le bus se charge de les transporter à la gare,ouf !!
    .
    11h. Nous partons pour la plus grand gare d’Asie, la gare ouest. Foule énorme, un tohu bohu infernal,marathon,chutes dans les escalators ,bref ce sera un sacré souvenir qui marquera nos esprits..Nous trouvons enfin le train et nos couchettes (les breakers ne partent pas avec nous) Hommage est rendu à Eve et Henry , la fête commence ,musique , chenille ,le délire est total.
    20h.Défilé à travers les wagons pour le restaurant et tous les voyageurs chinois applaudissent au passage de notre cortège endiablé, bière ,musique ,le personnel est en symbiose avec nous
    Cela se termine enfin tard dans la nuit.

    Mardi 26/10

    8h. premiers réveils.9h.p’tit dej.en retraversant les 7 wagons qui nous séparent du restaurant
    La fête recommence à la grande joie des cuistots et serveurs ;c’est fou.
    10h. Arrivée en gare d’Hi Chang , ville d’un million 300 mille habitants. Direction Hôtel des Trois Gorges (fréquenté par le 1er ministre Chinois qui y a une suite). Repas pris dans l’hôtel puis départ pour le centre ville ou nous allons répèter. Retour à l’hôtel. Dans les jardins à l’abri des regards.nous peaufinons notre sujet pendant ¾ d’heure.Après souper départ pour le spectacle donné par une troupe chinoise. Hommage au fleuve Yang Tsé, à l’eau et au barrage, par un poète chinois très renommé .Ceci est monté en plein air au bord du barrage et fleuve , décor naturel, sur une immense scène. Splendide performance d’une compagnie de plusieurs centaines de participants magnifiquement costumés, scénographie époustouflante,pyrotechnie lasers,symbolique, costumes,mythe , tout y était : bluffés. !!
    .
    21h.30 Retour à l’hôtel,visionnage des vidéos, pot, 23h.30 la fête s’achève.

    Mercredi 27/10

    6h.30 Réveil. Un peu de brume temp. 26°. Départ 8h. pour la visite du barrage des Trois Gorges. Le brouillard nous empêche ,hélas d’apercevoir convenablement le gigantesque ouvrage. Déjeuner à l’hôtel puis le bus nous mène à 13h.pour la parade dans l’immense avenue principale d’Yi chang.noire de monde Foule,nombreuses délégations,toutes les races , nationalités, cultures, costumes se mélent.
    Dans une atmosphère festive.L’attente est longue et propice aux échanges aux contacts et bien sûr aux milliers de photos et de vidéos ;le numérique est roi.et les chinois en sont des utilisateurs hyper pointus. La complicité avec la foule déborde parfois l’organisation et la joie règne sur plus des deux kilomètres du parcours.La parade se termine sur les bords du Yang Tsé,mais ne s’achève que lorsque nous avons enfin regagné nos bus. Nous sommes à tordre tellement nous nous sommes « donnés ». Le temps de se changer et nous partons assister enVIP à un feu d’artifice tiré sur le fleuve
    Il dure ¾ d’heure !!! Ahurissant,géant et se termine à 21h. Quelques uns d’entre nous sont invités par les autorités à souper en ville. Après discours des officiels , les chiffres :60 millions de téléspectateurs et 600 milles personnes ont suivi le spectacle d’Yi Chang . C’est un autre monde, une autre dimension.

    Jeudi 28/10


    Temps couvert doux.. _ 6h.30 réveil. 8h.30 départ en bus vers le Yang Tsé sur lequel nous allons naviguer.Nous abordons la rive opposée et nous balladons le long d’un torrent. Déjeuner (le dernier en Chine) au restaurant des Trois Gorges puis partons par la route pour l’aéroport Xanxia.

    Après quelques péripéties nous décollons à 16h.15 pour atterrir à Shanghaï à 17h.45.La navette aéroportuaire embarque une sacrée bande de« zoulous » bagages dans les allées sur les genoux, bref un « foutoir » qui ne dure que le temps de rejoindre Shanghaï international . Nous attendons 5 heures avant de décoller à 0h.25 pour Roissy C de G, ou nous atterrissons le 29 sept. 6h.30 heure de Paris (12h.30 heure de Pekin). La fanfare des joyeux vignerons est partie seule pour une autre aventure sur les bords du Yang-Tsé. Un reportage photos leur est consacré Cliquez ici
    . _

    Reportage de notre ami Serge Sentflé

  • Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Trains chinois, un voyage au pays de l’humour et aventure

    Carnets de voyage en Asie, train de nuit en Chine, les trains chinois

    ©Reportages d’asie et asie reportages

    CodeCondo / Pixabay

    Carnets de voyage en asie

    Trains chinois, trains lents et « bridés ».

    Trains- trains chinois
    Parcourir 2800 kms à travers la Chine dans des trains de nuit me semblait un acte de courage à inscrire dans le Guiness des Records. Une expérience en 2002 avec comme compagnons de voyage des cafards dans les couchettes avait suffi à imprégner, dans mon subconscient d’Européen aseptisé, un effroi qui pouvait ressembler à une maladie mentale. Des sols glissants, des siéges collants et une climatisation omniprésente restent des souvenirs inconfortables et grinçants… C’est reparti pour un tour ! Ce voyage pouvait bien se transformer en cauchemar pour occidentaux…
    Départ Shanghaï…Pékin…Puis le Yang-Tsé mythique…

    Sur les quais…quelque part en chine entre 2 trains chinois!

    Vite, vite L’heure c’est l’heure ! va falloir courir mon poulet !

    Nous, nous sommes en avance et déjà bien installés ! Il reste les wagons de 3éme classe !

    Miam, miam pourquoi pas nous préparer une petite réserve… Du canard laqué !

    Salut la compagnie !

    Les groupes c’est toujours la galère…

    Où est-il mon wagon, trop lourds ces deux sacs à main !

    Il ne faudrait pas que je me trompe de train…sinon je me retrouve à Limoge.

    Je pars à pékin pour un casting de mannequin chez Elite et ma copine chez Fleury michon !

    Mon chef a un beau chapeau, j’en aurai bientôt un quand je lui piquerai sa place !

    Ca bouge dans les wagons couchettes des trains chinois!

    Certains dorment déjà…couchettes molles ou dures. Et je peux vous assurer que ce ne sont pas des cages à poules.

    Pour nous des sièges, mais confortables.

    C’est parti mon kiki, tout roule.

    Des nettoyages et des re-nettoyages…dans les trains chinois les wagons sont propres à souhait.

    Un responsable par wagon qui vérifie, supervise…

    Des lavabos « nickels » pour une dernière toilette…

    Des policiers sympas pour la sécurité de tous !

    Le commerce est la mamelle de la chine.

    Dans le wagon restaurant du personnel jovial.

    Plein de bons petits plats, des fleurs sur la table. On peut trouver de tout même du poulet au curry

    Que de personnel…ils sont plus d’un milliard…pas de problème de main d’oeuvre !

    Les toilettes…à voir…mais très propres…la rouille s’est invitée.

    Bon le monde change et les trains chinois aussi. Je n’ai pas revu mes copains les cafards, ils ont dû partir faire du tourisme en France car le visa est plus facile à obtenir. Une propreté à toute épreuve a fait place à un laisser- aller ostentatoire. On ne meurt jamais de faim dans ces longues nuits de chine, nuits câlines….un restaurant bien achalandé, des marchands ambulants, de l’eau chaude en permanence pour préparer de délicieuses soupes instantanées. En plus aucune notion d’insécurité ne plane dans ces voyages au cœur de la nuit. Je suis prêt à repartir pour une nouvelle aventure…Tout a changé et les trains de nuit restent pour moi un souvenir empreint de plaisir et de rêve. Bientôt Beijing 2008 !
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  • Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Pourquoi les asiatiques ne veulent pas bronzer (Shanghaï)

    Carnets de voyage en Asie, les parapluies de Shanghaï.Résultat de recherche d'images pour "photos gratuites parapluie"

    Carnets de voyage en asie

    Les parapluies de Shanghaï.

    Il ne pleut pas et pourtant les parapluies sont de sortie. A Cherbourg quand l’on ouvre son « umbrella », les grenouilles sont à la fête, car la pluie sans aucune invitation sonne à notre porte et nous oblige à nous protéger, sinon gare à la mise en plis.

    A Shanghaï en revanche, l’apparition de ces ustensiles colorés n’est pas toujours le signe d’une pluie dense. Le soleil par trop agressif en est souvent la raison principale.

    De jolies demoiselles, coquettes et féminines affublées de parapluies, déambulent langoureusement dans les rues Shanghaï cette ville tentaculaire. Oh non pas qu’elles craignent la chaleur produite par ce coquin de soleil qui darde ses rayons, mais plutôt le bronzage qui est redouté comme la peste dans tout l’extrême- orient.

    Ne pas ressembler à une paysanne qui travaille dans les champs est une priorité. La peau d’une jolie fille doit être blanche, et le soleil représente chez nos amis asiatiques, un ennemi mortel redouté par nos coquettes demoiselles aux yeux bridés. Vous remarquerez que même dans les rizières, les paysannes se protègent du soleil en se couvrant le visage, les bras et même les mains.

  • Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Carnets de voyage en Asie, la grande muraille de Chine

    Carnets de voyage en asie

    La grande muraille de Chine


    Construction monumentale édifiée par tronçons dans plusieurs régions de la Chine du Nord et de la Chine centrale. La Grande Muraille de Chine a été inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine mondial en 1987.

    Coupée à intervalle régulier par des tours de guet, elle part de Shanhaiguan sur le golfe du Bohai à l’est, passe au nord de Pékin pour se prolonger à l’ouest, jusqu’à la Passe Jiayu (Jiayugan) dans le Gansu. Si on tient compte de toutes ses ramifications, la Grande Muraille mesure plus de 6000 km. Il ne subsiste pourtant, de nos jours, aucun tronçon original du premier grand mur.

    L’utilité militaire de la Grande Muraille a considérablement varié selon les périodes. La Grande Muraille doit son origine à des levées de terre édifiées par les principautés de la période des Printemps, des Automnes (Chunqiu, 722-481 av. J.-C.) et des Royaumes combattants (453-222 av. J.-C.), pour protéger leurs frontières contre les principautés voisines et les pillards du Nord (d’origine turco-mongole) ou de l’ouest (populations tibétaines).

    Au IIIe siècle av. J.-C., Shi Huangdi, le fondateur de la dynastie Qin, absorba les royaumes rivaux (Han, Zhao, Wei, Chu, Yan et Qi), réalisant ainsi la première unification de la Chine. Il ordonna que les murs construits précédemment fussent reliés entre eux, renforcés et étendus. Telle fut la première « Grande Muraille », longue selon la tradition de 10’000 lis (c’est-à-dire « infiniment longue », selon le sens de « dix mille » en chinois), qui s’étendait de Lintao (actuelle Minxian, dans le Gansu), à l’ouest, jusqu’à Liaodong à l’est. Il ne reste plus aucune trace de cette muraille, décrite dans les Mémoires historiques de Sima Qian.

    Sous les Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), la muraille fut renforcée grâce à divers ouvrages défensifs : châteaux, fortifications, tours de guet. La muraille des Han s’étendait de Liaodong, à l’est, jusqu’à l’ouest du Xinjiang, soit sur plus de 10’000 km. Jusqu’au VIe siècle (dynastie des Sui), la Grande Muraille fut une importante pièce du système défensif des empereurs chinois contre les peuples du Nord. Par la suite, elle tomba en désuétude. Durant plusieurs siècles, les empereurs eurent recours à d’autres moyens pour défendre leurs frontières : commerce, alliances matrimoniales, expéditions militaires sporadiques, etc.

    Sous la dynastie des Yuan (1260-1367), les Mongols, qui gouvernaient eux-mêmes les périphéries de la Chine, s’en souciaient si peu qu’ils n’en soufflèrent mot à Marco Polo.

    Le renversement s’opéra sous les Ming. Les Mongols, chassés du pouvoir, redevinrent une menace, et la Grande Muraille retrouva son rôle de dispositif stratégique. Mais, cette muraille n’avait plus rien à voir avec celle des Qin. Elle était maçonnée en appareil monumental sur de longues distances (grandes dalles de granit et de briques, maçonnées avec des pierres broyées et de la terre). Légèrement inclinés et surmontés d’un chemin de ronde pavé et crénelé, les murs faisaient 7 à 9 m de haut et 7 à 10 m d’épaisseur. À l’intérieur, des passages voûtés furent aménagés tous les 100 ou 200 m pour accéder aux escaliers menant au chemin de ronde, sur lesquels pouvaient circuler cinq chevaux ou dix hommes de front. Les plates-formes, construites tous les 5 à 10 lis (2,5 à 5 km), également crénelées, servaient d’entrepôts d’armes. La transmission des informations se faisait par un système de signaux (feu la nuit, fumée le jour).

    Cette grande muraille des Ming s’étendait depuis le fleuve Yalu, à l’est, jusqu’à Jiayuguan, à l’ouest. Elle était divisée en neuf secteurs de garnison, auxquels incombaient les tâches militaires mais aussi de réfection et de reconstruction. C’est cette muraille dont on peut visiter aujourd’hui certains tronçons.

    Sous les Qing, la grande muraille fut consolidée autour de Pékin, mais elle ne jouait plus de rôle défensif.

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  • Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Photos prises sur le vif d’enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en Asie, enfants d’Asie/Enfants chinois aux yeux bridés

    Carnets de voyage en asie

    Enfants chinois aux yeux bridés.

    Faut sourire un p’tit peu !


     Mal coiffé moi ? J’viens just’ d’enlever mon casque de vélo !


     Papa j’ai pas soif.


     Tu veux ma photo ?


     Je ne suis pas timide pour un Enfants chinois !


     Moi je suis très timide.


     Maman c’est moi qui doit poser !


     Papa bouge de là !


     Maman est fière comme un bar tabac.


     Je me suis faite belle pour l’occaz…


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    Children with the attached eyes.

    - Is necessary to smile unp’ tit little !


    - Badly capped me ? I just’ have just removed my helmet of bicycle !


    - Dad I am not thirsty.


    - You want my photograph ?


    - I am not timid !


    - Me I am very timid.


    - Mom it is me which must pose !


    - Dad moves from there !


    - Mom is proud like a bar tobacco.


    - I was done beautiful for the occaz…

  • Shanghaï un bal hors du commun Rolls Royce et Bentley

    Shanghaï un bal hors du commun Rolls Royce et Bentley

    Shanghaï ou le bal des Rolls Royce et des Bentley

    Shanghaï, la nuit est douce, et dans le « Fortune Hôtel » se prépare un événement prestigieux. Dans les salons du dernier étage, accessible seulement par un ascenseur privé, une foule de cuisiniers, personnel de salle s’active et dresse pour les convives, des tables royales où seront servis des plats fins et recherchés. Tous savent que les futurs convives investiront bientôt les lieux et ils se préparent, dans une fébrilité toute chinoise, à recevoir avec diligence ces invités de choix.

    Devant l’hôtel illuminé de mille feux, c’est la cohue des grands soirs. La foule des invités, des photographes, des journalistes et des badauds se presse en

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    extase devant ces vieilles dames élégantes et soignées comme de jeunes midinettes.

    Des Rolls-Royce, des Bentley, toutes de collection, de belles voitures rares et chères paradent devant nos yeux émerveillés. Elles viennent de loin,

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    des USA, des Pays bas, des Emirats et même de Chine. Elles se laissent admirer comme des stars élégantes et hautaines, pas tout à fait blasées juste un peu distantes.

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    Le temps n‘a laissé que prestige et gloire à ces magnifiques automobiles.

    CCTV est présente et veut participer à cette fête qui marque la frontière entre l’ancienne et la nouvelle Chine car aujourd’hui le luxe et l’argent sont de nouveau des valeurs sûres. Tous les propriétaires et les invités vont bientôt se retrouver autour d’un repas de gala à l’abri de certains regards .

    Au fait, Rolls -Royce va embaucher 200 personnes afin de faire face à la demande chinoise. Vraiment Rolls -Royce en Chine c’est une vraie histoire d’amour !