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  • Photos « réalisation du rêve des trois gorges », Ouyang Weihong

    Photos « réalisation du rêve des trois gorges », Ouyang Weihong

    Photos de Ouyang Weihong,« réalisation du rêve des trois gorges »

    ( les carnets de Lila Pik)

    Quelques photos de Ouyang Weihong:« réalisation du rêve des trois gorges »

    En gros, un énooorme chantier de construction sur le Yang Tsé qui a duré 17 ans pour protéger des inondations, produire de l’électricité et permettre la navigation. Résultat : un barrage, une centrale hydraulique et une écluse navigable.

    Un photographe, Ouyang Weihong, a suivi le déroulement de ces travaux colossaux. Et c’est une partie de ces photos.

    Bien … Sur le moment, un doute m’envahit : pour avoir connu (dans une autre vie !) quelques chantiers industriels, j’ai du mal à penser qu’on puisse extraire du beau dans un tel contexte. C’est sûr, on va voir des photos de travaux où la lumière ne sera pas optimale, où dans le cadre il y aura une foultitude de choses qui gâcheront la prise de vue, des grues, des camions, des citernes, des structures métalliques, des câbles, de la poussière, de la boue … certes, la mémoire visuelle d’un grand projet industriel mais sûrement pas d’émotion artistique. Donc à recommander exclusivement aux ingénieurs fanas de construction !!

    Et bien, pas du tout !!!! le travail photographique que j’ai découvert m’a carrément sidérée ! Les photos sont belles, puissantes. Elles saisissent différentes étapes de l’ouvrage d’art dans sa verticalité, son horizontalité, sa singularité. Toute la vie du chantier est là, bruissante et fluctuante : Les pelleteuses, le nuage de poussière, les ouvriers, les containers, les grues, les échafaudages…, et pourtant l’objectif la fixe en une composition unique, esthétique et intense. Les angles de vue et le cadrage sont travaillés en finesse. Ce sont des photos d’une grande qualité qui dépassent largement le cadre du reportage.

    J’ai rêvé devant les photos de Ouyang Weihong.

    Présenté par le Musée d’Art de la province du Hubei.

    Les Clowns de Paris représentaient pour l’occasion la France à l’inauguration du barrage des 3 gorges.

    lila pik

  • Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Chu Teh-Chun , « œuvres sur papier »

    Les petits carnets de Lila Pik: Chu Teh-Chun

    lila pik

    Ce 28 septembre dernier, vernissage de l’exposition « œuvres sur papier » du peintre chinois Chu teh- Chun naturalisé français. A cheval sur les deux cultures, il a su trouver sa voie notamment dans la peinture abstraite.chu-teh-chun-2

    Le centre culturel de Chine a choisi de montrer une facette plus secrète de Chu Teh-Chun, peintre plus connu pour ses abstractions lyriques où l’inspiration spontanée guide le pinceau.C’est un parcours « off » qui donne un éclairage intéressant sur le travail de ce peintre arrivé en 1955 en France après avoir étudié et professé en Chine et à Taiwan. Dans la première salle, de grandes peintures au lavis renouent avec la calligraphie chinoise traditionnelle. Formes abstraites inspirées de poèmes classiques chinois, les compositions sont esthétiques et harmonieuses. Viennent ensuite des gouaches, calligraphies, croquis et lithographies qui retracent ses recherches picturales depuis son enfance. On y voit bien l’influence qu’a eu la peinture occidentale dans sa quête. Il a su, par la suite, fusionner les différents apports orientaux et occidentaux pour faire émerger son style vif et coloré, notamment dans l’abstraction. On rentre très facilement dans ses tableaux, et la promenade y est personnelle et très enrichissante.

    chu-teh-chun-3

    C’est une exposition qui donne envie d’aller voir plus de l’œuvre de ce peintre, très connu et apprécié en Chine, assez discret encore ici. Bien qu’il y ait eu déjà de belles expositions précédentes  au musée Guimet, à la pinacothèque de Paris et à Marseille.Le centre culturel de Chine ouvre le chemin de la découverte, c’est bien ! Si le soleil vous fait sortir et que vos pas vous amènent près du boulevard de la Tour- Maubourg, poussez la porte et regardez !

    chu-teh-chun-1

      Lila Pik 

    Du 28 septembre au 30 novembre 2016. Entrée libre. Centre Culturel de Chine à Paris, 1 bd de la Tour- Maubourg, 75007 Paris. Lundi au samedi 10h30- 12h30 et 14h-18H

     

     

  • Images d’asie

    Images d’asie

    Carnets de voyage Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Des photos de voyages au cœur de l’Orient, des souvenirs lointains aux couleurs passées, seront distillés avec tendresse pour nous faire vivre ou revivre des émotions extrêmes et aussi de succulentes anecdotes.

    Quelques photos …quelques moments d’évasion…

    Cavaliers (Wu- han/ Chine)

    Ce défilé de chevaux se déroulait durant la parade du festival touristique de Wu han et derrière ces il y avait une escouade de « d’éboueurs » aussi déguisés qui faisaient les « ramasse- crottes » afin de rendre la chaussée propre. C’était très, très étonnant!!!

    Les 2 tours- Kuala lumpur (Malaisie)

    Marché flottant ( Thaïlande)

     

    boat.(Nga-trang/ vietnam)

    Tous ces bateaux se ressemblent tous, à croire qu’ils sont faits à la chaîne!

     

    Entrée du parc ( Yu-Ci/ Chine).

    Ville fortifiée aux épaisses et hautes murailles armées de gros canons. Cette ville est proche de de Ping Yao (Chine)

     

    Delta du mékong ( My tho/ Vietnam)

    C’est ici dans cette ville de My tho que vivait ma maman.

     

    Echope ( Ping Yao/ chine).

    Magnifique petite ville préservée où a été tourné le film « femmes et concubines ».

     

    Aux alentours (Nga tran/ Vietnam).

    Nga tran est une ville aux nombreuses et magnifiques plages. Ici c’est tout le contraire car on y voit une femme à la recherche de quelques objets à récupérer.

     

    Marché aux poissons (Hoï-an/ Vietnam).

    C’est le marché aux poissons du jour. Hoï-an est une charmante bourgade préservée car on peut encore y voir des demeures coloniales

     

    Bâtisse du Parc (Ping-Yao/ Chine).

     

    Sampang sur le Yang Tsé (Chine).

     

    Temple (Bangkok Thaïlande).

    Impressionnant et vénéré Bouddha

     

    Place Tien An men (Pékin/ Chine).

    Près de là on pouvait trouver avant 2008 ( les JO de Pékin) de pittoresques « Hutongs (vieille ville) détruits à l’occasion de cet évènement. Quel dommage!

    La gare ( Kuala lumpur/ Malaisie)

     

    Eléphant de la cité Impériale (Hué/ Vietnam).

    Dans le parc du palais impérial (surtout pour les touristes)

    Pagode (rivière des parfums/ Vietnam).

    Là nous avions acheté des fruits exotiques et nous en avions mangé tellement que… Vous devinez la suite…

  • L’acupuncture et médecine traditionnelle chinoise..

    L’acupuncture et médecine traditionnelle chinoise..

    L’acupuncture et médecine traditionnelle chinoise.

    yin-yang

    L’acuponcture.

    (Casimir, le fait du Dragon.)

    Les principes fondamentaux de l ’acuponcture sont décrits dans le Huangdi Nei jing (Classique interne de l’empereur jaune), c’est un ouvrage composite dont les parties les plus anciennes remonteraient au III siécle avant J.-C.

    * Concept des méridiens et vaisseaux secondaires.

    La médecine traditionnelle Chinoise considère que les méridiens (Jing) et les vaisseaux secondaires (Luo), sont des trajets répartis dans le corps humain, et dans lesquels circulent le sang et le qi (énergie vitale). Ils forment un réseau reliant les régions superficielles et les régions profondes du corps, équilibrant le fonctionnement de l’ensemble de l’organisme.

    Les méridiens sont les troncs principaux et circulent longitudinalement, alors que les vaisseaux secondaires sont leurs branches.

    L’on peut considérer deux groupes :

     Les méridiens réguliers (Les Douze Méridiens )

      Les méridiens extraordinaires (Les Huit Méridiens Extraordinaires)

    Pour les vaisseaux secondaires, il y a les majeurs et les accessoires. Ils permettent la communication d’un méridien à l’autre. Les méridiens sont répartis symétriquement sur l’ensemble du corps. A l’intérieur, ils se relient avec les viscères, et à l’extérieur avec les quatre membres, la peau, les organes des sens, faisant du corps un ensemble organisé.

    * (source : Précis d’acuponcture Chinoise, Académie de médecine traditionnelle chinoise Edition Dangles)

    C’est de manière empirique et au cours des siècles, que les anciens ont découvert, de proche en proche, que la stimulation de certains points du corps avec des aiguilles, pouvait améliorer l’état de santé des malades. Il n’est pas exclu de penser que la pratique de la méditation ait joué un grand rôle dans ces découvertes. (la méditation en Asie est considérée comme un état actif du corps et de l’esprit ; à ne pas confondre avec la contemplation qui est un état passif.)

    Ainsi s’est formée cette représentation du corps en méridiens et vaisseaux reliés aux viscères ; le tout constitue ainsi une unité homogène.

     L’intérieur (le corps)

     L’extérieur (l’espace de la vie)

     La fluidité, intérieure et extérieure (qui est appelé le qi ou l’énergie vitale), forme un tout en osmose. . L’information est transmise aux frontières de ces deux couches par la peau et les organes des sens.

    L’aiguille, en un point bien choisi, stimule le qi intérieur. Il y a de la sorte un rééquilibrage entre le qi intérieur et le qi extérieur, parce qu’ils ne sont pas différents, mais complémentaires entre eux et de même nature.

    J’entends déjà cette petite voix, qui dit et répète toujours sur le même ton, les mêmes arguments en toute circonstance et cela quel que soit le sujet que l’on aborde :

    « Oui mais les anciens ont pu se tromper, leur connaissance ne portait pas sur un raisonnement prouvé scientifiquement, et plus est, ils n’avaient pas la technologie. Nous avons la technologie, et pourtant les fameux méridiens n’ont toujours pas été détectés à ce que je sache, pas plus que cette hypothétique énergie, le qi , alors ? »

    Alors, ça suffit ! Je vous dis que cette énergie existe, les physiciens ne parlent que de ça !!

    Le zéro quantique : infinité de l’énergie

    Pour les physiciens, le vide contient toutes les particules et les forces à l’état latent. C’est une substance bien plus riche que le néant des philosophes. Sir Martin Rees.

    A qui reviendra le privilège de nous expliquer, le fonctionnement de la bienveillante corne d’abondance ? Cette personne viendra de la physique sans aucun doute. Mais non ? Mais si …

    JPB.

    Pour en savoir plus. Livres cités dans l’article :
    Huangdi Nei jing (Classique interne de l’empereur jaune).
    Canon de médecine. L’un des plus important livre de la culture classique chinoise.

     Précis d’acuponcture Chinoise.
    Académie de médecine traditionnelle chinoise Edition Dangles Livre récent qui répertorie toutes la connaissance actuelle sur ce sujet. Très technique s’adresse aux professionnels de la santé.

    ***

    Je vous conseille, si le sujet vous intéresse, tel qu’il est présenté dans cet article, deux livres, qui ne traitent pas de l’acuponcture mais qui pourront en éclairer le dessin et les contours . Les grands principes de l’acuponcture ne sont pas affaire de raison, mais de résonance. Deux livres pour trouver le juste milieux.

     Le premier livre en éclaire le dessin . Garder l’un,

    Le livre de la cour jaune

    Présenté, traduit du chinois et annoté par Patrick Carré.

    Classique taoïste des IVe – Ve siècles Edition point sagesse Sa146

    Le corps et ses organes décrit de manière visionnaire et poétique.

    Ce livre nous fait entrer dans un monde complexe fait d’image hautement symbolique.

    Le corps vu autrement que par l’intermédiaire de machine, qui ne restitue froidement, que la connaissance technologique quelles en ont.

     Le second livre en dessine les contours. Retourner le zéro à l’infini,

    Charles Seife Zéro La biographie d’une idée dangereuse Pluriel Hachette Littératures

    La grande aventure des chiffres, des nombres et du zéro à commencé à Babylone il y à très longtemps, probablement cherchait on un moyen pour compter les moutons . La grande aventure du zéro continue aujourd’hui, mais les moutons sont virtuels…

    Math / Physique ou en est t’on ?

    Pour ceux qui douteraient encore, qu’il existe une énergie de type qi , tel qu’ elle est décrite par les anciens.

    Pour ceux qui ne font aucune distinction entre le néant et le vide.

    Pour ceux qui bien pensant se représentent le monde de manière déterministe, et qui ont des idées bien arrêtées, concernant ce que sont ou doivent êtres les lois naturelles. Pour ceux qui parlent avec déférence de l’esprit cartésien. Ce livre n’est pas pour vous, il peut même être nocif pour votre bien être et nuire à votre équilibre.

    Pour les autres lisez le c‘est superbe. Tour de passe-passe des gens qui savent rendre accessible au grand public, ce que la science actuelle à de plus pointu ( avec quand même un petit effort de votre part).

    Devinette : Qui à inventé le zéro ? Les ostrogot ? Les américains ? Les russes ? Les aztèques ? Les chinois ? Les grecques ? Les arabes ? Les indiens ? Les hébreux ? Les romains ? Les égyptiens ? Les gaulois ? Les mongoles ? Les turcs ? Les babyloniens ? Les néandertaliens ? Les stroumphs ? Les atlantes ? Les premiers ordinateurs ?

    Annexe

     L’odyssée de l’espèce, au seuil de la porte de jade.

    Un bébé babille à Babylone.

    Comme un trésor, la noix cache son fuit !

    Ainsi sous l’eau bleu, l’huître, protège sa vie !

    Chambre d’or et perle de nacre …

    Ce n’est ni rond ni lisse une noix, mais plein de bosses.

    Deux hémisphères parfaitement jointes en scellent les parties.

    Un anneau de vide, les unis …

    Pour s’emparer du fruit, il faut presser la coque aux endroits choisis, autrement tout fini en bouillie.

    De matière en lumière de lumière en poussière…

    S’emparer du fruit, sans en altérer la coque, tel est le défit !

    Le bébé à grandit, une multitude babillent à l’infini …

     A l’aube des perles de nacre.

    Garder l’un, éprouver le tout.

    Circonspect et serein, il va il vient, le centre est partout, engendrant de rien, raisonnant sans raison …

    Bulles de vie, perles de nacre, gravitent dans vide à l’infini.

    la nature zen

    Jean-Pierre

  • Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    Anh QUACH et Van Chi WEI ou la peinture à 4 mains

    LES CYCLOOOPIES ET VOUS

    Des beautés toujours plus belles. Les cyclooopies sont sur une mission. Exposer une beauté vive et libre. Du monde entier, les miroirs vont se répondre en échos « Je suis la plus belle… », et les cœurs vont se remplir de satisfaction et de sérénité.

    Les cyclooopies…avec trois « o ». Elles ont un œil bleu qui favorise la Chance et trois seins qui apportent Bonheur, Richesse et Longévité. Et elles sont très très belles, parce qu’elles se sentent belles.

    « D’une beauté vive et libre… » Elles expriment un élan vers une beauté vive et libre selon l’inspiration personnelle de chacun.

    Vous l’avez pressentie, les cyclooopies révèlent votre beauté extrême à vous.

    Anh QUACH et Van Chi WEI

    Qui sommes nous ?

    Nous sommes chinoises mais nées au Vietnam, et naturalisées françaises depuis !

    Nous sommes mère et fille, la création est pour nous une joie familiale ! Maman, dans sa jeunesse, a eu une formation de professorat de haute couture à la Paris, elle est retraitée maintenant. Moi, dans ma jeunesse : )), j’ai fait des études supérieures en mathématiques, et je travailleactuellement dans le management de projets informatiques.

    C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les cyclooopies : Tirosie est joyeuse, Moontaxie rêve, Aïmie est sereine, Dorémie Chante, Pitchoulie est gracieuse et glamour, Paomie s’affaire sans cesse, Toobie et Nottoobie sont comédiennes…

    tableau asiatiquestableau asiatiquestableau asiatiques

  • Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2016, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Aujourd’hui nous sommes en 2016 et je me rappelle encore du grand chamboulement pour les jeux de 2008: les chinois, dans une frénésie incontrôlée, ils avaient commencé à détruire des joyaux ancestraux.

    Bientôt ils nous démontrèrent leurs capacités à éblouir à travers des spectacles « grandioses ».

    Par une belle soirée de septembre, des artistes venant des quatre coins de l’hexagone furent invités à découvrir un spectacle dont le décors était le fameux barrage des « 3 gorges » où nous étions aussi conviés.

    Nous découvrîmes une scène gigantesque entourée de quatre immenses grues qui surplombaient des rampes de jeux de lumières colossales aux couleurs irréelles. Tels des géants de la guerre des étoiles, les grues se mirent en mouvement comme mues par une force invisible.

    Bientôt, une musique titanesque et grandiose, nous enveloppa, enserrant nos oreilles d’un étau de plaisir : le spectacle commença. Des murs de baffles nous distillait un torrent de cuivres aux accents de péplum, les grues se mirent à s’affoler et soudain un silence de plomb nous cloua sur place. Des centaines de comédiens, danseurs, jongleurs, acrobates et figurants ,environ mille personnes, surgirent de nulle part ou de tous les coins à la fois. Nos yeux ne savaient pas où regarder, notre attention attirées par tant de mouvement, s’affolaient ivres de couleurs et de magie. Une grue enleva une jongleuse et la transporta dans les airs, une autre souleva une jonque qui navigua en plein ciel, et une troisième emporta un immense tambour sur lequel une danseuse effectua une danse délicate…

    Nous étions happés par ce spectacle où se détachait le fameux barrage grandiose et effrayant à la fois. La fin de cet incroyable débauche de moyens se termina par l’arrivée spectaculaire des mascottes de jeux olympiques de Beijing 2008, Pékin 2008.

    Des étoiles plein la tête et après cette « petite » mise en bouche, nous songions avec une certaine circonspection à la dimension pharaonique des festivités prévues pour l’ouverture des jeux de Beijing 2008, Pékin 2008.

    Et que cela reste entre nous, il nous a été confié que ce spectacle auquel nous avons été conviés aurait coûté, juste pour 12 jours, la bagatelle de 3 millions d’euros. Une bagatelle, quand l’on sait que de telles représentations sont réalisées dans de nombreuses villes de Chine.

    Bien sûr les Jeux Olympiques à Pékin ce n’est pas tous les jours.

    Beijing 2008, Pékin 2016

    Beijing 2008, Pékin 2016 fait son cinéma

    Beijing 2008, Pékin 2016, fait son cinéma

    J’étais un des privilégiés à pouvoir assister au spectacle de « TURANDOT » le fameux opéra au STADE DE FRANCE le 28 mai 2005. Une seule représentation, un délire de moyens, des divas, des cohortes de figurants, un décor féerique et un metteur en scène, ZHANG YIMOU, tout droit sorti d’un monde magique celui du cinéma.

    En 2007 un film flamboyant aux couleurs chatoyantes, CITE INTERDITE permet à ZHANG YIMOU de nous distiller sa maîtrise de la réalisation. Choisi par le COMITE OLYMPIQUE CHINOIS pour la mise en œuvre de la cérémonie d’ouverture de BEIJING 2008, Pékin 2008, ZHANG YIMOU nous assénera inéluctablement un show fastueux à la dimension de la Chine. Cette inauguration aura pour cadre, la fameuse CITE INTERDITE, un lieu à la fois prestigieux empreint d’histoire et de solennité.

    La Chine est rentrée de plein- pied dans l’ère de la communication. Elle a su imposer un metteur en scène, préparer son ascension, lui créer une image auréolée de talent, l’imposer et ainsi donner aux Jeux Olympiques de BEIJING 2008, Pékin 2016 un supplément d’âme.

     

  • Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    La carpe et le pécheur.

    Dans un étang vivait une carpe, en compagnie de brèmes, de gardons, de brochets et de perches. Une petite rivière alimentait cet étang et emmenait dans ses eaux, toujours plus de nouveaux de locataires ; pour un temps ceux ci y résidaient, puis ils repartaient, suivant leur bon plaisir. La carpe, elle, y demeura.

    Un honnête homme, amoureux de la nature, y venait pêcher. Notre homme connaissait bien son étang, des berges jusqu’au fond de l’eau, du plus petit des brins herbes, aux plus gros des insectes . Il connaissait tous les secrets de la faune et la flore qui y vivait. Aucun oiseau ne lui était étranger.

    Il fit l’acquisition d’une petite barque en bois. Ainsi il put admirer le charme de la brume du matin, ce rideau de fumée qui souvent attendait sa venue. Sa façon de faire était toujours la même, à tâtons de la berge, il poussait sa barque dans l’eau, montait dedans se rétablissait, s’asseyait , pour se baisser, et ensuite inéluctablement, il cherchait sa rame, du bout des doigts, la saisissait, puis doucement il se redressait, la plongeait dans l’eau presque sans bruit juste un petit clapotis, une fois à droite une fois à gauche et dirigeait sa barque ainsi à son gré, jusqu’à l’endroit choisi. Il attendait, que le brouillard se dissipasse, offrant le merveilleux spectacle de la vie. Enfin il commençait sa pêche.

    Il fut témoin du cycle des saisons, le printemps quand commençait le vol stationnaire des premières libellules, les chaudes après- midi d’été où se prélassaient sur la rive quelques lézards inquiets, la tristesse du saule qui pleure ses feuilles à l’automne, la morsure du froid de l’hiver quand il plongeait ses mains dans l’eau glacée.

    Mais l’objet de toutes ses préoccupations, c’était la carpe, cette coquine, qui n’avait encore jamais mordu l’hameçon. Elle ondulait, nageait calmement, s’approchait, de sa barque, passait ses lèvres hors de l’eau, faisait sa bulle mais toujours, repartait indifférente et royale.

    Il avait tout essayé, les appâts, les leurres et nombreuses sortes d’hameçons, mais rien n’y faisait.

    Le jour comme la nuit, la carpe le poursuivait de ses baisers mouillés. Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa vie, elle était toujours présente, mais invariablement insaisissable. Comment l’attraper, comment enfin l’attirer à lui, la saisir ? Il persévéra dans cette terrible obsession pendant des années avant d’y renoncer définitivement.

    Au fil du temps, s’était établie une sorte d’amitié entre le pêcheur et la carpe. Aussitôt sa barque était-elle mise à l’eau, que cette dernière passait et repassait pour s’évanouir soudain dans les profondeurs et réapparaître de nouveau comme par magie. Parfois elle frôlait la barque comme pour demander une caresse improbable.

    Les années passèrent le pêcheur était devenu vieux et malade, il restait chez lui au chaud, sa barque pourrissait à demi- immergée, le nez dans la vase. Un jour il se sentit mieux, il décida de se rendre à l’étang, s’habilla chaudement, prit quelques provisions, les mit dans sa besace, et partit sans canne à pêche ni même un filet.

    Arrivé au pied de sa barque, il s’assit sur l’un des rebords encore resté solide. D’un filet d’onde, la carpe s’approcha, difficilement il se baissa et s’accroupit, mit ses deux mains dans l’eau, les rapprocha comme un coussin, fit un creux et doucement la carpe y prit place, il la souleva presque entièrement, la regarda un instant et la replongea délicatement dans l’eau. La carpe resta immobile, il retira ses mains de l’eau et d’un coup de nageoire elle disparue .

    Notre honnête homme se releva rayonnant. Son vœu le plus cher s’était enfin réalisé.

    JPB .

  • Tao Te King

    Tao Te King

    Le Tao Te King.

    Le tao te king « Classique de la voie de la vertu », dit encore livre de Lao Tseu.

    Lao Tseu.. Le vieux Maître aux longues oreilles qui vécut au VI ou V siècle avant notre ère.

    Tao Te King

    De quoi parle ce livre comment se structure t’il ?

    Comme souvent en chine ce sont les chiffres, qui prédominent sur les lettres. Un livre étant considéré comme une construction géométrique, le tao te King n’échappe pas à la règle et il est en deux parties :
    LA VOIE trente sept chapitres
    LA VERTU quarante quatre chapitres

    … Soit quatre vingt un chapitres en tout.

    Ce nombre n’est pas choisi au hasard quatre vingt étant considéré comme représentant le grand Yang, (c’est lié à la numérologie chinoise : yang c’est neuf, neuf au carré c’est le grand Yang ).

    Le mode choisi est l’aphorisme (maxime énoncé en peu de mot, adage), ce sont donc quatre vingt un aphorismes, qui ce lisent rapidement et dont le sens est évident, ça coule de source. Ce livre traite de la conduite de l’état, comment diriger un pays, et aussi comment se diriger soit même. Sous-tendant qu’il existe un savoir authentique, une compréhension ultime ordonnée et globale. Manient le paradoxe pour mieux stimuler la réflexion, le tao te king n’est pas toujours aisé à pénétrer, Lao Tseu, brise les habitudes de pensée conventionnelle.

    Ce livre est plus subtile qu’il n’y paraît. D’abord, par ce que, ces petits textes se succèdent les uns après les autres, comme s’ils étaient reliés entre eux, mais aussi, ce qui est énoncé à un chapitre se retrouvera développé ou complété à un autre chapitre ou bien en sera l’aboutissement, la terminaison. De plus, trois, niveaux, de lecture sont possible : Lecture de l’aphorisme comme simple conseil de bon sens. L’aspect philosophique et métaphysique (la sagesse et au-delà du monde des apparences). Et en troisième lecture quelque que chose qui est de l’ordre de l’esthétique, qui est davantage du domaine du ressenti que de l’explicable.

    Pour résumer et être plus précis sans rentrer dans l’intellectualisme austère et desséché, on pourrait dire, il y a la forme, ce qui est évident, la subtilité de la forme au-delà des apparences et le secret de la forme c’est à dire le vide et le plein (le vide et la chose tangible). Le vide ne serait pas vide mais bourré d’énergie et le plein serait son apparence la toile de la vie ( patterns).

    Ho la la, après ça va falloir, dire quelques, plaisanteries et faire preuve de fantaisie, on n’est pas loin de friser, la prise de tête, du genre gros melon.

    Alors quelques petites galéjades :

    Deux choses lune, l’autre c’est le soleil. (Jacques Prévert)

    L’ennui de l’huître produit des perles. (José Bergamin)

    Dans le passé, il y avait beaucoup plus d’avenir que maintenant. (le Chat)
    On est peut-être con, mais pas au point de voyager pour le plaisir. (Samuel Beckett)
    Madame est en retard. C’est donc qu’elle va venir. (Sacha Guitry)
    Est-ce que j’ai bien fait de sortir la pendule et de remonter le chat. (Groucho Max)
    La bonne hauteur, c’est quand les pieds touchent bien le sol. (Coluche)
    Il est plus facile de ne laisser aucune trace, que de marcher sans toucher le sol.(Tchouang Tseu)
    Sur tout les continents il y à des singes, sauf en Europe, mais en Europe ils y à les français ! (Arthur Schopenhauer)
    C’est un coup du sort étrange : tous les hommes dont on a ouvert le crâne avaient un cerveau ! (Ludwing Wittgenstein)
    700 millions de petits chinois et moi et moi et moi, j’y pense et puis j’oublie c’est la vie, c’est la vie. (Jacques Dutronc)

    Et moi ? (JPB)

    Et pour terminer sur une note qui teinte juste.

    Voir la montagne

    Ne plus voir la montagne

    Re-voir la montagne

    Qing Deng

  • Germes de soja sautés au gingembre (Recette chinoise/ cuisine chinoise)

    Germes de soja sautés au gingembre (Recette chinoise/ cuisine chinoise)

    Germes de soja sautés au gingembre (Recette chinoise/ cuisine chinoise)

    Recette chinoise/ cuisine chinoise

    germes de soja sautés au gingembre

    Recettes asiatiques « light »et « diététiques » faciles

    Ingrédients

    500g de germes de soja frais

    3 c à soupe de sauce de soja

    2 c à soupe de sauce d’huitre

    2 c à café d’huile de sésame (facultatif)

    2 c à café de gingembre frais passé à la moulinette (enlever la peau au préalable)

    3 gousses d’ail hachées

    persil chinois (coriandre)
    Préparation

    jeter dans de l’huile d’arachide brûlante ail+gingembre 1mn maxi

    puis y mettre les germes de soja et bien remuer

    quand les germes de soja sont cuits mais encore fermes et croquants sous la dent rajouter sauce de soja+sauce d’huitres+huile de sésame+sel et cuire 1mn

    présenter sur un plat saupoudrés de coriandre+ poivre

    La cuisine asiatique est facile

    Vous saurez tout sur LA CUISINE ASIATIQUE

    Si vous avez une recette light, diététique et facile n’hésitez pas à nous la faire connaître et nous nous ferons un plaisir de la mettre illico presto en ligne. Merci

  • La cuisine asiatique et ses astuces, éplucher l’ail facilement

    La cuisine asiatique et ses astuces, éplucher l’ail facilement

    • Prendre un gros hachoir
    • Ecraser les gousses d’ail avec le « plat » du hachoir
    • Enlever les épluchures d’ail, reste un jeu d’enfants