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    Retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : une traversée au coeur de mes souvenirs.

    -Carnets de voyage en asie

    Retour au Vietnam

    La traversée du Vietnam.

    J’avais envie de changer le cours de ma vie de faire des choses moins « raisonnables », partir, donner du bonheur aux autres et ne pas rester recroquevillé sur moi même et mon confort égoïste. Voilà qu’une idée saugrenue pour les uns et originale pour les autres, mes potes, germe dans mon esprit alambiqué, d’artiste un peu fol dingue. J’ai l’envie subite et incontrôlable de faire une virée à travers le Vietnam. Oh non pas comme tout le monde, pas une visite touristique style, « bonjour les retraités en mal de divertissement », mais quelque chose de plus « caractériel » où la folie de la découverte d’un magnifique pays peut se marier harmonieusement avec un besoin de faire quelque chose de bien particulier pour un pays qui a si souvent et si longtemps souffert.

    Je glisse insidieusement cette idée farfelue dans la tête de mes compagnons de voyage habituels. Comme prévu, ils sont rapidement enthousiasmés par ce projet encore mal calibré mais déjà si sympathique. Mais par quel bout commencer, peut- être envoyer des mails en proposant des spectacles gratuits à tous les orphelinats, organisations locales d’aide à l’enfance, ong…Nous recherchons sur le Web des adresses, des contacts, des plans afin de ficeler notre projet, pour qu’il aboutisse sur place et assister à la joie des enfants auxquels ils sont destinés. Ni une, ni deux, les réponses fusent comme une mitraille joyeuse et rassurante. Nous avons enfin réussi à mettre sur pied un véritable itinéraire, à la fois touristique, artistique, et farfelu, et celui-ci tient réellement la route ; une aventure extraordinaire se profile à nous, pleine d’imprévus et de promesses, du moins nous l’espérons.

    Billets, visas, matériel de magie, ballons à sculpter, costumes de clowns, maquillage, valises légères, tout un micmac nous accompagne partout, en avion, en train, en bateau, en car et à pied, à pied le moins souvent possible car nous ne sommes pas des sportifs ! Chacun de nous a des obligations et nous nous donnons rendez- vous à 15h, le 16 juillet dans la piscine du célèbre Hôtel de Saïgon, le fameux et historique Hôtel Majestic.

    photo t.Beyne

    Le vol se déroule dans la plus grande sérénité et quand nos pieds foulent enfin le sol, nous sommes immédiatement happés par une chaleur suffocante et un tintamarre digne de tous les grands aéroports internationaux du continent asiatique. Des agences de voyages malmènent de pauvres vieux panneaux griffonnés à la main au bord de la retraite anticipée, des guides sérieux comme des portes de prisons éructent des noms postillonnant tels des lamas en colère, , des cris stridents déchirent le brouhaha ambiant, des joies incontrôlées de retrouvailles familiales fusent gais et bruyants, vous l’avez compris, nous sommes arrivés au Vietnam.

    Certains chauffeurs de taxi, mi- officiels, mi- mafieux, s’empressent d’attirer des touristes peu avertis pour une course hasardeuse afin de récolter une somme fort juteuse bien au- dessus des tarifs normalement pratiqués. Sans perdre nos bagages de vue et après un change rapide sous très haute surveillance , nous trouvons, après maintes péripéties grotesques, un taxi qui bientôt nous conduit, dans un concert de klaxons, à bon port, vers le centre de la capitale économique duVietnam. De la poussière, du ramdam, des rais de soleil sur nos lunettes opaques, de l’émerveillement et soudain le Majestic se dresse, orgueilleux, devant nous, telle une page d’histoire, glorieuse et mouvementée. Des « dongs » , monnaie locale, plein les mains, je règle la course, quelque peu affolé par le nombre de zéros qui ne traduit guère qu’une érosion monétaire galopante.

    Après un regard admiratif, nous nous engouffrons à l’intérieur de l’hôtel, à la recherche de la fameuse piscine. Nous sommes fort déçus quand nous apercevons le panneau « closed » qui nous cloue sur place : comment retrouver nos potes dans cette ville inconnue ! Les roulettes de nos valises endurent une course effrénée, un calvaire olympique, sans jamais se briser sur les marches mythiques de l’escalier, et nous nous retrouvons à l’extérieur. Nos yeux se transforment immédiatement en radars ultra- sophistiqués, balayant le fronton avec minutie et en analysant méticuleusement chaque badaud, chaque évènement . Soudain nous aperçevons une forme bien familière cachée derrière un livre, Agnès nous attend mollo pommes frites, zen et souriante. Le quatrième larron, Pierre, nous rejoint ensuite au Hanoï hôtel, grand merci aux téléphones mobiles. Chambres propres sans cafard, climatisation en état de marche, tuyauterie entretenue, personnel souriant, ce havre de paix nous accueille pour la modique somme de 10 dollars la nuit soit à l’époque environ 8 euros. Une douche rapide, des vêtements légers, l’appareil photo en bandoulière et 30 petites minutes plus tard, le sirop de la rue nous submerge, nous broie délicieusement.

    Saïgon l’insouciante, Saïgon la festive, grenier du Vietnam nous distille ça et là sa vivacité et son âme joyeuse. Une ville jeune, colonisée par une fourmilière des piétons indisciplinés, passe devant nos yeux tel un long serpent de couleurs et de lumières. Un bruit assourdissant et omniprésent nous enveloppe dans un concert de klaxons, de sonnettes de vélos, de mobylettes nerveuses, de voitures pétaradant, de conversations tonitruantes et de musique…Si vous avez des problèmes d’audition, cette ville vous permettra de vous retrouver rapidement dans la norme standard des « bien- entendants ».

    photo t.Beyne

    La cathédrale construite par les Français, la poste majestueuse, le fameux marché Tanh binh où l’on déguste sur des mimis tables d’enfants en plastique d’excellents raviolis vietnamiens, la place de la Tortue, le marché aux antiquaires, rien ne nous échappe ou peut- être tout nous a échappé ! Tant de choses à admirer à la fois, tant d’images d’Epinal à se remémorer, que des instants de bonheur à siroter sans modération et à partager ensemble, nous étions dans le cœur de la vie.

    Il ne faut surtout pas rigoler, il va falloir bosser. Quelques coups de téléphone et bientôt nos contacts se manifestent, le Français ou parfois l’Anglais nous permettent de communiquer assez facilement. Une jeune fille nous donne rendez- vous et par une nuit douce et câline, nous nous retrouvons dans un restaurant au décor merveilleux et au charme désuet. Elle est là, jolie et conviviale, et nous accueille gentiment, nous propose de faire la commande, nous parle de son monde, celui du cinéma, peut- être même de la télévision… Des serveurs, dans un jeu touristique bien huilé, jettent en l’air du riz grillé d’un caquelon et le rattrapent in- extrémis dans un autre plat sous le feu nourri des applaudissements.

    photo t.Beyne

    Après des négociations étroites avec notre charmante interlocutrice, nous nous rendons compte par la suite que faire des spectacles à Saïgon restera impossible. Que d’aléas intempestifs, de tergiversations asiatiques, de « oui » qui sont des » non » et de « non » qui sont des « oui » ou qui , on ne sait jamais, sont des « peut- être ». Courage ne fuyons pas et essayons malgré tout, de continuer imperturbablement notre périple indochinois !

    Un coup de fil pour un deuxième contact à Nga tran, et là surprise, tout est prévu, on nous attendra à la gare. Il est vrai que cette rencontre a été organisée depuis La France par Enfants du Vietnam, une Petite ONG, bien implantée dans cette région. Les billets de train dans la poche, toujours nos valises collées à notre arrière- train et nous voilà partis pour une nouvelle aventure. Avant le départ, nous engouffrons des soupes, des brochettes et des fruits sur le quai transformé en grand restaurant enfumé par des barbecues au feu de bois. Après une nuit paisible peuplée de douceur, nous arrivons enfin à Nga-tran, une très belle ville bordée de magnifiques plages dorées.

    Un vrai comité joyeux et convivial nous accueille, souriant et déjà reconnaissant de ce que nous n’avons pas encore fait. Chacun de nous est accroché à son pilote- motocycliste vietnamien, comme la vermine sur le bas clergé, à califourchon sur de fiers destriers, oh pardon, pas très fiers, sur de vieilles mobylettes rouillées. Ce convoi exceptionnel, exceptionnellement farfelu, se dirige en grande pompe vers notre hôtel qui nous accueille tels d’importants émissaires, des ambassadeurs de la bonne humeur apportant de la joie et de la bonne humeur. Une vue lumineuse sur la plage égaie tout de suite nos yeux remplis de reconnaissance. A peine étions nous arrivés, que nous nous éjectons dans la rue propulsés par une curiosité incontrôlable. Une grande artère centrale bordée de cafés, des gargotes aux produits colorés, de laveries nous ouvre les bras… Au bout, une plage magnifique s’étend à perte de vue, délimitée d’un côté par une eau transparente et limpide et de l’autre par des arbres verts, exotiques et généreux. A cet instant précis, nous nous croyons comme par magie « téléportés » au paradis et, comme vous le savez peut- être pas, la magie, chers lecteurs, ça me connaît. Les gens nous sourient, la chaleur se fait plus supportable et la vie paraît plus douce, paisible même. Il est évident que derrière cette carte postale idyllique se cachent la pauvreté et parfois même le désespoir. C’est pour toutes ces raisons que l’association, les Enfants du Vietnam, a choisi de mener ici une action à long terme afin d’aider au niveau scolaire et matériel les enfants défavorisés ou abandonnés. Ces derniers errent souvent, mendiant par ci et par là quelques dongs aux rares touristes de cette basse saison. Je pensais qu’à cette époque de l’année, les « touristes » auraient simplement déjà colonisé les plages si magnifique qu’on appelle aussi la côte d’Azur du Vietnam.

    De nouveau nous enfourchons nos machines pétaradantes, toujours collés à nos pilotes, pour rendre visite aux enfants. Ils sont trop mignons, les yeux pétillants de malice, ils nous attendent pour rencontrer ces « drôles de clowns » dont ont leur a si souvent parlé. Leur bonheur n’est pas feint, ils sourient heureux mais aussi impressionnés. Des bisous pour tous, des moments inoubliables qui resteront éternellement gravés au fond du cœur.

    Le lendemain, le convoi de mobylettes se faufile dans la ville comme un long serpent se dandinant indifférent aux regards étonnés des badauds. Qui sont donc ces étrangers, habillés de beaux atours, que l’on transporte sur de si beaux « véhicules » ? Un auditoire d’enfants et d’adultes nous attend discipliné et fébrile. Nous enfilons nos costumes de lumière, faible lumière, et le spectacle commence sous un tonnerre d’applaudissements. Des rires éclatent comme un tir de missiles ponctués par des oh d’étonnement, la magie reste pour les Vietnamiens, une sorte de sorcellerie totalement incompréhensible. Les petits yeux bridés s’arrondissent et pétillent, les bouches restent grandes ouvertes, les grands et les petits ont tout oublié, ils ne sont que plus des spectateurs comblés voyageant dans un pays extraordinaire fait de rêves. C’est gagné, sans un mot de vietnamien, en utilisant exclusivement des onomatopées et des gags, nous avons donné pendant 45 minutes, un vrai instant de bonheur où la peine et la tristesse ont été momentanément bannies. Les spectacles se sont enchaînés, et toujours dans la bonne humeur, simple et communicative.

    Sachant qu’un bon salaire se situe aux alentours de 50 euros, notre pouvoir d’achat au Vietnamnous donne l’impression pas désagréable, de posséder une vraie fortune de vivre dans un autre monde si souvent souhaité. Souvent nous dînons dans la rue de plats simples et délicieux. Parfois, étant devenus momentanément de « nouveaux nababs », nous décidons de passer une soirée dans un restaurant huppé. Jamais nous n’avons regardé les prix comme à Paris, rien que le plaisir de choisir sans l’appréhension de l’addition par trop salée. Des restaurants en plein air, dans des jardins paradisiaques, une cohorte de serveurs qui s’évertuent à nous traduire une carte aux noms alléchants, des boissons à gogo, une température douce tel était notre purgatoire vietnamien. Un soir, las de nous goinfrer de mets plus succulents les uns que les autres, nous décidons de manger plus léger, un tant soit peu diététique. Nous achetons donc une énorme langouste, longue comme mon bras que vous ne connaissez sûrement pas d’ailleurs, l ‘ingurgitons illico presto ; pauvre animal, terminer sa vie dans des estomacs sans fond, est une bien triste « faim », oh sorry « fin ». Que la vie est difficile… pour nos pauvres estomacs évidemment ! Je revois encore avec bonheur, les matins naissants et des petits « dej’s » sur les terrasses ou le long de la plage. Bientôt sur nos propres mobylettes nous écumons Nga tran, à la recherche d’Alexandre Yersin biologiste de renom qui a laissé ici, un souvenir emu ( recherche sur le bacille de la peste).

    Des bains de boue motivent plus les filles, des ballades à mobylettes enthousiasment plus les garçons, chacun fait sa vie en somme. Notre hôte principal nous convie à faire une belle croisière dans la baie, mais contrairement aux touristes qui se déplacent sur de lentes jonques de bois, il a prévu pour ses honorables invités, c’est- à- dire nous, un puissant et magnifique hors bord digne de la jet set. Royalement véhiculés, nous visitons un aquarium, puis une belle plage privée et enfin une ferme marine spécialisée dans l’élevage des langoustes géantes, un périple tout bonnement harassant.

    Nous déambulons nonchalamment dans un marché local quand soudainement une voix nous attire dans un stand de fruits. Une femme souriante et pleine d’égard nous attire vers son étal, et nous fait comprendre qu’elle a assisté au spectacle et que celui- ci a été pour elle un moment inoubliable. Et pendant qu’elle nous « éructe » ses remerciements, elle nous met dans la bouche un morceau de «  durian » fruit fort apprécié en Asie mais dont l’odeur d’œuf pourri doublé d’effluves de pets invite plus à la poudre d’escampette qu’à la dégustation gourmande. Dans une grimace mi- figue, mi- raisin, nous « machouillons » le fruit et le trouvons sympathique malgré la puanteur et même presque bon, disons pas désagréable. En revanche Agnès dans une mimique grimaçante et torturée recrache le tout en vociférant qu’on lui a enfourné de la « merde » dans la bouche, question de goûts et de couleurs. La pauvre dame voyant Agnès, le visage décomposé, transformé en masque de souffrance se trouve du coup fort embarrassée .

    Voilà déjà 15 jours et nos 2 amis sont obligés de repartir vers Paris. La peine dans l’âme, ils prennent l’avion pour Saïgon pour s’en retourner vers notre triste civilisation où la principale préoccupation est la retraite et les congés payés.

    Après un au revoir joyeux et à la fois nous ému, nous nous retrouvons comme 2 âmes en peine mais toujours très motivés pour de nouvelles aventures en Indochine. Nous décidons de continuer notre périple et partons avec des amis de rencontre vers Hué la ville Impériale. Il avait été loué pour cette occasion, un mimi van Mercédès climatisé et nous partons 5 tels des pachas en « pachaterie ». De magnifiques paysages défilent devant nos yeux, côtes sauvages et indomptées, plages interminables caressées par une lumière diaphrane, rizières voluptueuses dociles à la caresse du vent ou routes auréolées de poussière s’enroulant autours de montagnes aux cimes majestueuses. Souvent nous pouvons entrevoir à travers une végétation luxuriante, de fragiles silhouettes surmontées d’un chapeau conique accompagnées de zébus puissants et massifs, lents et majestueux. Je remarque que ces grandes artères sont souvent très dangereuses, les usagers n’ont aucune notion de sécurité routière ; de surcroît notre ami nous précise que le nombre d’accidentés de la route a atteint le niveau stupéfiant et colossal des tués de la guerre d’Indochine.

    Nous arrivons enfin, et là nous attend une agréable surprise. Notre nouvel ami, natif de Huè, nous a réservé une superbe chambre dans un hôtel situé juste au bord de la fameuse rivière des parfums. Nous prenons tous les matins notre petit-déjeuner sur la terrasse où nous pouvons contempler à la fois le paisible ballet des sampangs glissant paresseusement sur l’eau et l’interminable flot des vélos traversant l’historique pont Clémenceau construit par Eiffel. Surplomber cette magnifique ville, siroter un petit cocktail doucereux sous la caresse d’un vent amical semble quelque peu nous rapprocher du divin.

    Sans mobylette point de salut, mais pour des habitués du voyage c’est chose aisée, il faut juste arrêter un motocycliste lui expliquer la chose et un serrement de mains suffit à finaliser la négociation. Nous prenons dès lors la « mob » et convenons simplement d’un rendez- vous au même endroit pour la restituer, et jamais aucun de problème de confiance ne vient perturber cette opération.

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    Nous partons alors pour de longues virées à travers la campagne vietnamienne à grande vitesse, à plus de 15 kms/h oubliant les limitations de vitesse. Des cimetières parsemés de tombes bleues et blanches s’alignent le long de notre route. Une chaleur accablante nous poursuit inlassablement malgré les kilomètres parcourus. Souvent nous nous arrêtons dans une gargote pour désaltérer nos pauvres gosiers asséchés et faisons la « une » des conversations. Un temple, une maison typique, des ateliers, tout nous fascine et sont comme des étapes indispensables à notre curiosité. Sans notre amie la mobylette, nous n’aurions jamais eu le plaisir et la possibilité de nous déplacer avec facilité et ainsi de pouvoir admirer de si jolis lieux inaccessibles aux touristes.

    Traverser le pont Clémenceau en deux roues est un moment de fort stress dû à la nuée ininterrompu des cyclo- pousses , mobylettes, motos, voitures, chariots et camions. Dans un flux presque magique, tout ce petit monde se croise, se suit inlassablement sans que le moindre incident. Ce genre de situation demande une grande expérience de la part du conducteur ou simplement une grande dose d’inconscience ; la peur et la réflexion seraient sûrement un facteur aggravant car trop réfléchir, dans ce cas de figure, aboutirait certainement à une chute brutale.

    Un grand marché avec ses lots de bibeloteries, fruits, légumes, nous accueille les bras ouverts. Nous nous y engouffrons comme éperdus de curiosité, nous frayant un passage parmi cette fourmilière de «  ao-daï » (tenues longues vietnamiennes) et de chapeaux coniques. Tenaillés entre le désir de tout voir et celui de s’arrêter pour déguster de délicieux plats, nous butinons de stands en stands savourant chaque instant avec volupté.

    Langoureusement notre embarcation descend la rivière des parfums à la recherche des temples enfouis, témoins impuissants d’une histoire longue et douloureuse.

    Il faut penser à partir vers Hanoï, la capitale coloniale, des enfants nous attendent déjà et attendent avec impatience la venue des 2 clowns.

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    Illico presto, nous décidons de prendre un autocar non climatisé et aseptisé ressemblant plutôt à un drôle d’engin motorisé avec tous les autochtones et leurs les bagages en total excédent. Bonjour l’aventure, les arrêts pipi dans des lieux top pas touristiques mais beaucoup plus typiques donc plus intéressants, les dégustations « découvertes » dans des restos des plus folkloriques aux plats étranges aux consistances glauques, le bruit infernal et les lumières omniprésentes et coupantes comme des couteaux. Eve avait acheté un pantalon et comme par un étrange sortilège lancé par des gourous invisibles, celui ci présenté comme du pur coton, se met à gratter la peau comme une fourmilière. Impossible de résister à cette attaque en règle, cet assaut insupportable et dès lors une seule solution se présente : enlever cet oripeau maléfique. Devant le regard médusé des voyageurs, mais fort intéressé des hommes, Eve se défait de ce pantalon, et reste vêtue d’un simple slip. Un vrai spectacle est offert gratuitement et sans supplément à nos amis vietnamiens qui, pour la plupart, n’avaient jamais assisté à un tel effeuillage ; cet événement qui restera gravé a vie dans leurs souvenirs et sera certainement conté dans leur famille, générations après générations.

    Après un voyage mouvementé mais ma foi paisible, nous atteignons Hanoï vers les 5h30 du matin. La ville virevolte déjà dans un tournis de mobylettes, de camions et de vie généreuse. Nous découvrons cette ville attachante dans la chaleur matinale, des rues étroites, des étals en pleine ébullition et surtout cette odeur de Pho ( soupe tonkinoise au bœuf) qui nous titille délicatement les narines. Des attroupements autour des cuisines de fortune attisent brusquement notre appétit ; nous sommes ici au cœur de cette ville, berceau de cette soupe si populaire ici et exportée dans le monde entier dans tous les restaurants asiatiques. Enfin la soupe chaude est là dans un bol ébréché mais plein de promesses si agréables. Plus de 10 000 kms pour apprécier enfin ce pho dans son habit d’origine. Et dès la première bouchée nous nous apercevons que le goût est extrêmement différent, à la limite du « foutage de gueule », la déception s’abat sur nous comme la misère sur le monde. Rien à voir avec ce que nous avons l’habitude de déguster, sinon une vague ressemblance olfactive due vraisemblablement à l’ajout de 5 parfums. Effectivement ici le pho est un plat populaire où la viande est rare, grasse et les pâtes lourdes et nombreuses.

    Bientôt nous trouvons un hôtel dans lequel nous déposons nos valises et comme à notre habitude, après une rapide toilette, nous nous enfonçons rapidement dans la jungle cette ville grouillante. Notre mobylette nous mène dans les endroits les moins touristiques colorés et déroutants. De petites ruelles vivantes où pullulent des cyber-cafés et des restaurants familiaux.

    Nous rencontrons la responsable de la communication de Hoa- soa, école de cuisine réputée pour la formation hôtelière de jeunes enfants déshérités. Elle est très heureuse de notre venue et nous confirme tous les spectacles qui se dérouleront dans le cadre de leur lieu de formation. Des adolescents nous attendent de pied ferme, le visage fermé, et déjà prêts à nous réduire en pièces. Les attirer, les regrouper pour démarrer le show, est chose difficile, et bientôt ils sont tous là méfiants, sur la défensive. Le spectacle commence, la magie fait son œuvre, des foulards multicolores surgissent de nulle part, des boîtes apparaissent comme happés par la main des clowns, des ballons se transforment en animaux, le public se prend au jeu, enthousiasmé par tant de folie, rigole, et bientôt des sourires radieux illuminent les visages. Le pari est gagné, les barrières sont tombées après 45 minutes de lutte sans pitié, corps à corps plein de ruse et de gaieté.

    Pas de repos, nous prenons un taxi et traversons tout Hanoï et sa banlieue pour atteindre enfin après un trajet des plus pittoresques le fameux « village de l’amitié » créé par des ex- soldats américains affectés eux- même par le tristement célèbre et terrifiant « agent orange », dioxynelargement diffusé par épandage par l’armée US. Nous voulons absolument nous produire ici, afin de donner aux enfants un vrai petit instant de bonheur. Une salle de classe, des chaises, des enfants attentifs, et ma foi par trop sérieux, tel est notre lieu de spectacle. Ces enfants si terriblement atteints nous donnent ce sentiment de réaliser peut- être pour la première fois, quelque chose de réellement important et indispensable.

    En France, nous nous produisons toujours avec plaisir, mais cette fois ci, un sentiment de faire quelque chose de rare, nous permet de réaliser à quel point nous pouvons être « utiles ». Des rires fusent malgré la barrière da la langue, les gags provoquent des hilarités, la magie transporte hors du réel, et une fois de plus, le petit moment de rêve a pu balayer, l’espace d’un instant, des années de peine et de douleur. Notre plus belle récompense est de voir ces enfants aux yeux encore plein d’émotion, ces mains accrochées à nos habits de clown et qui ne veulent plus nous lacher. Je comprends aujourd’hui mieux le nom de ce lieu, « village de l’amitié ».

    Désormais les visites s’enchaînent, le mausolé de Ho- chi- ming, le musée de la guerre…Des rencontres avec le passé qui nous font revivre ce passé oublié mais encore si vivant dans le cœur des Vietnamiens.

    Nous avons un rendez- vous avec un ami qui vient de France et qui a la bonne idée de nous faire rencontrer un responsable du ministère de la culture. Nous voici dans le bureau de ce dernier qui après un thé de bienvenu, nous annonce avec emphase que notre proposition de nous produire au grand théâtre d’Hanoï l’intéresse au plus haut point. Après une visite des lieux, le haut fonctionnaire nous propose des places de choix pour une représentation des fameusesmarionnettes sur l’eau. Marionnettes, voilà bien un spectacle qui ne nous ravie pas du tout, nous avons l’hantise de nous endormir en plein milieu de la représentation. Mais comment refuser une invitation si courtoise !

    Nous voilà avec nos billets devant ce haut lieu de la culture vietnamienne, une queue interminable de touristes nous précède et annonce une longue attente. Un employé du Théâtre nous interpelle comme si il nous connaissait, nous fait passer devant toute cette foule, nous fait pénétrer dans le hall, puis dans un bureau. Et bientôt celui ci, un membre du ministère de la culture, nous présente la directrice qui nous propose l’habituel thé de bienvenue. Un traducteur nous permet de mieux comprendre l’histoire de ce théâtre de marionnettes. Je regarde ma montre et me rends compte que le spectacle est déjà commencé. Aucune importance me soufflent t- on, car tout a été repoussé pour nous. Nous sommes enfin dans la salle où tous les spectateurs impatients attendent depuis près de 15 minutes ; l’on nous propose 2 places au premier rang, en plein milieu ; des regards interrogateurs croisent les nôtres, pour eux, nous sommes certainement des personnes de la plus haute importance . La terreur s’empare de nous, comment s’éclipser en « louzdé » si le spectacle de marionnettes est par trop soporifique. Une vraie gifle nous est infligée car non seulement nous nous endormons pas, mais pire nous adorons ce spectacle qui nous a réconcilié avec ce monde que nous paraissait vieillot et un peu « has been ». Un mini feu d’artifice, les lumières se rallument et devant les spectateurs médusés, l’on nous offre officiellement une marionnette afin de nous remercier d’avoir bien voulu venir assister à cette représentation.

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    Après une telle aventure pas facile se retrouver dans la rue comme de simples touristes !

    Retrouver Saïgon n’est pas désagréable, mais simplement l’étape indispensable pour repartir à Paris. A peine arrivés dans l’avion, qu’une hôtesse demande à Eve si elle accepte de faire le voyage en « business », des photos d’une « européenne » seront prises pour la publicité de cette compagnie asiatique. C’était comme demander à un manchot de retrouver l’usage de son bras ! Installés dans de super fauteuils pour un rapide « shooting », nous avons vécu cette sinécure avec volupté.

    Escale à Teïpei, 2 heures d’attente, une galère en perspective s’annonce à grands pas. Nous pénétrons dans l’avion et là éclate une dispute entre passagers. Afin de résoudre le problème dans les plus brefs délais, l’hôtesse nous propose de céder nos places et malheureusement en contre- partie elle ne peut que nous proposer des places en « première ». La malchance nous poursuit de nouveau, des fauteuils top conforts et larges, un repas dans des couverts d’argent, un service aux petits oignons, rien que des désagréments. A peine réveillés que l’odeur d’un petit déjeuner délicieux nous titille déjà les narines. Effectivement ce n’est pas le même voyage qu’à l’aller.

    Unile seule pensée nous hante, retourner au Vietnam, sillonner le pays et recommencer ce sympathique périple qui nous a nous a donné tant d’émotion et de souvenirs.

    J’avais oublié de vous dire, je suis d’origine vietnamienne et ce voyage m’a permis de retrouver un pays trop longtemps occulté par mes parents.

    Aujourd’hui nous préparons une autre tribulation vietnamienne avec des artistes sympathiques et l’impatience gagne déjà.

    Mais je me suis rendu compte que je venais de changer le cours de ma vie.

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    Back to Vietnam: a crossing in the heart of my memories.

    -Carnets Travel in Asia

    Back in Vietnam

    The crossing of Vietnam.

    I wanted to change the course of my life to do things less « reasonable », leave, give happiness to others and not to stay curled up on myself and my selfish comfort. That’s a crazy idea for some and original for others, my friends, germ in my convoluted mind a little crazy mad artist. I have the sudden and uncontrollable urge to make a trip through Vietnam. Oh, not as everybody, not sightseeing style « hello entertainment from bad to pensioners », but something more « temperamental » where the madness of the discovery of a magnificent country can marry harmoniously with a need to do something special well for a country that has so often and so long suffered.

    I slipped insidiously this crazy idea in the head of my usual traveling companions. As expected, they quickly excited about this project, but not well calibrated already so friendly. But where to start, perhaps send emails offering free shows at all orphanages, local organizations and child welfare, NGOs … We are searching the Web for addresses, contacts, plans to tie up our project for it to succeed there and witness the joy of the children whom they are intended. Neither one nor two, the answers burst forth as a joyous and reassuring grapeshot. We finally managed to put together a real route, both tourist, artistic and wacky, and this really holds water; an extraordinary adventure is looming on us, full of unexpected and promises, at least we hope.

    Tickets, visas, magic supplies, balloon sculpting, clown costumes, makeup, light suitcases, while a Mi’kmaq accompanies us everywhere by plane, train, boat, bus and on foot, walking as little as possible because we are not sports! Each of us has obligations and we give appointment at 15h, July 16 in the pool the famous Hotel Saigon, the famous and historic Hotel Majestic.

    Photo t.Beyne

    The flight takes place in the greatest serenity and when our feet finally tread the ground, we are immediately snapped up by suffocating heat and din worthy of all major international airports in the Asian continent. Old panels poor bully travel agencies scribbled by hand on the brink of early retirement, serious guides like prison doors belch names spluttering like llamas angry, shrill cries tear the hubbub, uncontrolled joy family reunion fuse gays and noisy, you guessed it, we got to Vietnam.

    Some taxi drivers, official mid, mid mafia, are eager to attract unsophisticated tourists for a risky race to collect a very juicy sum well above the rates normally applied. Without losing our luggage of view and after a quick exchange under close monitoring, we find, after many grotesque adventures, a taxi that soon leads us, in a concert of horns, safely, to the center of the duVietnam economic capital. Dust, the fuss, sunny spokes our opaque glasses, wonder and suddenly the Majestic stands, proud in front of us, like a page of history, glorious and eventful. The « dong » local currency hands full, I set the race, somewhat distracted by the number of zeros which hardly reflects a rapid currency depreciation.

    After admiring gaze, we engulf us inside the hotel, in search of the famous pool. We are very disappointed when we see the « closed » sign that nails us there: how to find our friends in this unfamiliar city! The wheels of our suitcases endure a race, an Olympic ordeal without ever breaking on the legendary stairs, and we end up outside. Our eyes become ultra-sophisticated radar immediately, sweeping the pediment carefully and meticulously analyzing every bystander every event. Suddenly we see a very familiar shape hidden behind a book, Agnes ahead mollo fries, Zen and smiling. The fourth robber, Peter, we then joined the Hanoi Hotel, big thank you to mobile phones. Clean rooms without cockroach, air conditioning in working order, maintained plumbing, friendly staff, this peaceful haven welcomes us for a mere $ 10 dollars a night either at the time about 8 euros. A quick shower, light clothes, the shoulder camera and 30 short minutes later, the syrup of the street overwhelms us, grinds us delightfully.

    Saigon carefree, festive Saigon, Vietnam attic distills us here and there vivacity and joyful soul. A young city, settled by an anthill unruly pedestrians, passes before our eyes like a long snake of colors and lights. A deafening noise and omnipresent envelops us in a concert of horns, bicycle bells, nerve mopeds to cars backfiring, thundering conversations and music … If you have hearing problems, this city you will find yourself quickly in the standard norm of « hearing well ».

    Photo t.Beyne

    The cathedral built by the French, the majestic post, the famous Binh Tanh Market where you can taste on tables mimis children in excellent Vietnamese ravioli plastic, instead of the Turtle, the antiques market, nothing we escapes or perhaps just escaped us! So much to admire at a time, so many images of Epinal to remember that moments of happiness to be enjoyed without moderation and share together, we were in the heart of life.

    It is important not to laugh, he’ll have to work. A few phone calls and soon our contacts occur, the French or the English sometimes allow us to communicate easily enough. A girl gives us an appointment and a soft and cuddly night, we’re in a restaurant at the wonderful scenery and quaint. It is there, nice and friendly and welcomed us nicely, proposes to make the order, talks about his world, the world of cinema, perhaps even television … Waiters in a well-oiled tourism game, throw in Air grilled rice a pot and catch up in- extremis in another flat under heavy fire applause.

    Photo t.Beyne

    After close negotiations with our charming interlocutor, we realize later that doing shows in Saigon will remain impossible. As nuisance hazards, Asian procrastination, « yes » that are « no » and « no » that are « yes » or, you never know, are « perhaps ». Courage does not flee and try anyway, to continue imperturbably our Indochinese journey!

    A call to a second contact Nga Tran, surprise and there, everything is planned, we will be waiting at the station. It is true that this meeting was organized by France since The Children of Vietnam, a small NGO well established in this region. The pocket in the train tickets, suitcases always stuck to our train back- and off we went to a new adventure. Before departure, we engulf soups, kebabs and fruit on the quay turned into large restaurant with smoky wood fire grills. After a peaceful night populated sweetness, we finally reach-Nga Tran, a beautiful city surrounded by beautiful golden beaches.

    A real friendly and cheerful Committee welcomes us, smiling and already grateful for what we have not done yet. Each of us onto his pilot- Vietnamese motorcyclist like vermin on the lower clergy, astride proud steeds, oh sorry, not very proud, on old rusty mopeds. This exceptional convoy exceptionally wacky, runs great pomp to our hotel that welcomes us such important emissaries, ambassadors of good humor bringing joy and good humor. A bright view of the beach immediately brightens our eyes filled with gratitude. Scarcely had we arrived, we éjectons us in the street powered by an uncontrollable curiosity. A large central artery lined with cafes, taverns colorful products, laundries opens our arms … At the end, a beautiful beach stretches to the horizon, bounded on one side by a transparent, clear water and the another by green trees, exotic and generous. At that moment, we believe magically « teleported » to paradise and, as you may not know, magic, dear readers, it knows me. People smile at us, the heat is more bearable and life looks softer, peaceful even. It is obvious that behind this idyllic postcard hide poverty and sometimes even despair. It is for these reasons that the association Children of Vietnam, chose to lead by a long-term action to help academically and equipment disadvantaged and abandoned children. They often wander, begging here and there by a few dong to rare tourists the low season. I thought at this time of the year, « tourists » have already colonized just so gorgeous beaches also called the Vietnam French Riviera coast.

    Again we enfourchons pétaradantes our machines, always glued to our drivers to visit the children. They are too cute, eyes sparkling with mischief, they expect us to meet these « funny clowns » that have so often spoken to them. Their happiness is not feigned, they smile happy but also impressed. Of kisses for all, unforgettable moments that will remain forever etched in my heart.

    The next day the convoy of motorbikes winds through the city like a long snake waddling indifferent to the astonished eyes of onlookers. Who are these foreigners, dressed in finery, which carries out such beautiful « vehicles »? An audience of children and adults waiting for us disciplined and feverish. We put on our costumes light, low light, and the show begins under a thunderous applause. Laughter burst like a missile punctuated by oh of wonder, magic remains for the Vietnamese, a kind of incomprehensible witchcraft. The small slanted eyes sparkle and become round, mouths are wide open, big and small have forgotten everything, they are all the more delighted spectators of traveling in a country is extraordinary dreams. It won without a Vietnamese word, using only onomatopoeia and gags, we gave for 45 minutes, a true moment of happiness in which grief and sadness were temporarily banned. The shows were chained, and always in good humor, simple and communicative.

    Knowing that a good salary is around 50 euros, our purchasing power to Vietnamnous gives the impression not bad, possess a fortune of living in another world so often desired. Often we dine in the street of simple and delicious dishes. Sometimes become momentarily being « new moguls », we decided to spend an evening in a posh restaurant. We never looked at the price and in Paris, just the pleasure to choose without the fear of adding too salty. Outdoor restaurants, in idyllic gardens, a cohort of servers that are struggling to bring us a menu with tempting names, drinks galore, a mild temperature that was our Vietnamese purgatory. One evening, tired of us eat all the delicious dishes more than others, we decided to eat lighter, a little bit dietetics. We buy a huge lobster long as my arm that you do not probably know the way, the ingest presto; poor animal, end his life in the bottomless stomachs, is a sad « hunger » oh sorry « end. » That life is hard … for our poor stomachs of course! I can still see with happiness, emerging mornings and small « bf’s » on patios or along the beach. Soon our own mopeds écumons we Nga Tran, looking for renowned biologist Alexandre Yersin who left here a souvenir emu (research on the plague bacillus).

    Mud bath motivate more girls, ballads mopeds more enthusiastic boys, everyone does his life in short. Our main host invites us to make a nice cruise on the bay, but unlike the tourists who travel slow junks of wood, it has planned for its honorable guests, that is upon us, a powerful and beautiful out board worthy of the jet set. Royally conveyed, we visit an aquarium and a beautiful private beach and finally a marine farm specialized in the breeding of giant lobsters, a journey simply exhausting.

    We wander casually in a local market when suddenly a voice draws us into a fruit stand. A woman smiling and full of respect draws us to his stall, and we understand that she attended the show and that the latter has been for her unforgettable. And as she us « burp » thanks, she puts us in the mouth a piece of « durian » strong fruit popular in Asia but the rotten egg odor doubled smell of farts invites more to the powder ‘heels as gourmet tasting. In a mid-fig grimace, half grape, we « machouillons » the fruit and find friendly despite the stench and even almost good, not saying unpleasant. However Agnes and tortured in a grinning mime spits all vociferously we shoves him to the « shit » in the mouth, matter of taste and color. The poor lady saw Agnes’s face decomposed, transformed into pain written is the strong blow embarrassed.

    It’s been 15 days and our two friends are forced to head back to Paris. The penalty in the soul, they take the plane to Saigon to get back to our sad civilization where the main concern is retirement and paid leave.

    After the joyous goodbye and moved us both, we end up like two lost souls but still very motivated for new adventures in Indochina. We decided to continue our journey and go meet with friends to Hue Imperial City. It had been rented for the occasion, a mimi conditioned Mercedes van and we leave 5 pashas such as « pachaterie ». Beautiful scenery pass before our eyes, wild and untamed coastline, endless beaches caressed by a light diaphrane docile voluptuous rice fields to the caress of the wind or dust haloed roads winding goshawks mountains to majestic peaks. Often we can see through lush vegetation, fragile silhouettes surmounted by a conical hat accompanied by powerful and massive zebu, slow and majestic. I note that these major roads are often very dangerous, users have no concept of road safety; moreover our friend tells us that the number of road accident victims has reached staggering levels and colossal killed in the war in Indochina.

    We finally arrive, and there awaits us a pleasant surprise. Our new friend, a native of Huè, got us a beautiful room in a hotel located right on the famous Perfume River. We take every morning our breakfast on the terrace where we can see both the peaceful ballet of sampangs lazily gliding on the water and the endless stream of bicycles crossing the historic bridge built by Eiffel Clemenceau. Overlook this beautiful city, a small sip sugary cocktail under the caress of a friendly wind seems somewhat closer to the divine.

    Without moped no salvation but for regulars of the trip is easy, you just stop a motorcyclist to explain the thing and a handshake is enough to finalize the negotiations. We soon take on the « mob » and just agree to an appointment in the same place for the return, and never trust no problem disturbs the operation.

    Photo t.Beyne

    We leave then for long trips through the high speed Vietnamese countryside, more than 15 km / h speed limits forgetting. Cemeteries dotted with blue and white tombs are aligned along our road. An oppressive heat tirelessly pursues us despite kilometers. Often we stop in a tavern to quench our poor dry throats and make the « one » conversations. A temple, a typical house, workshops, everything fascinates and as steps are essential to our curiosity. Without our friend the moped, we would never have had the pleasure and opportunity to move around easily and so to admire such beautiful places inaccessible to tourists.

    Cross the bridge Clemenceau on two wheels is a time of high stress due to continuous cloud of cyclohexane shoots, mopeds, motorcycles, cars, trucks and lorries. In an almost magical flows, this little world is crossed, is tirelessly following without the slightest incident. This kind of situation requires a great experience of the driver or simply a large dose of unconsciousness; fear and reflection would surely be an aggravating factor because thinking too much, in this case, certainly lead to a sharp fall.

    A big market with lots bibeloteries, fruits, vegetables, welcomes us with open arms. We engulf them as distracted curiosity, paving our way from this swarm of « ao dai, » (Vietnamese long held) and conical hats. Racked between the desire to see everything and that to stop to taste delicious dishes, we butinons stands stands in savoring every moment with pleasure.

    Languorously our boat down the Perfume River in search of buried temples, powerless witnesses of a long and painful history.

    You have to think to leave for Hanoi, the colonial capital, children are waiting for us already and look forward to the arrival of two clowns.

    Photo t.Beyne

    Presto, we decided to take a non-air-conditioned bus and sanitized like a rather strange motorized vehicle with all Aboriginal people and their luggage in total surplus. Hello adventure, pee stops in places top tourist but not much more typical therefore more interesting, the tastings « discoveries » in restaurants more strange folk dishes consistencies glaucous, the infernal noise and lights as ubiquitous and cutting knives. Eve had bought trousers as if by a strange spell cast by unseen gurus, this one presented as pure cotton, begins to scratch the skin like an anthill. Unable to resist this attack in order, this intolerable assault and therefore one solution exists: remove this evil tinsel. Before the stunned eyes of travelers, but very interested men, Eve takes off those pants, and is wearing a simple slip. A real show is free and without supplement to our Vietnamese friends who, for the most part had never witnessed such stripping; this event that will remain etched in their memories for life and will certainly be told in their families, generations after generations.

    After an eventful journey, but my peaceful faith, we reach Hanoi to 5.30am. The city already twirls in a dizzy mopeds, trucks and generous life. We discover this charming city in the morning heat, narrow streets, stalls in turmoil and especially the smell of Pho (Tonkinese soup with beef) we gently tickles the nostrils. Mobs around makeshift kitchens suddenly stoke our appetite; we are here in the heart of this city, the cradle of this soup so popular here and exported all over the world in all Asian restaurants. Finally hot soup is in a chipped bowl full of promise but so pleasant. More than 10 000 kms to finally appreciate what pho in original dress. And the first bite we find that the taste is very different, on the edge of « foutage of mouth », disappointment falls upon us as the misery of the world. Nothing to do with what we used to enjoy, if not a vague resemblance smell likely due to the addition of five fragrances. Indeed pho here is a popular dish where the meat is rare, greasy and heavy and many pasta.

    Soon we find a place we deposit our luggage and as usual, after a quick wash, we sink quickly in the jungle this bustling city. Our moped leads in less tourist places colorful and confusing. Small living alleys teeming cyber cafes and family restaurants.

    We meet the communication manager of Hoa soa, cooking school renowned for hospitality training young disadvantaged children. She is very happy to confirm our arrival and we all performances taking place as part of their training location. Teenagers await us at a halt, face closed, and ready to cut us to pieces. Attract, consolidate to start the show, is difficult, and soon they are all there suspicious, on the defensive. The show begins, magic does its work, multicolored scarves appear from nowhere, boxes appear as caught up in the hands of clowns, balloons turn into animals, the public begins to play, excited as crazy laughs and soon radiant smiles light up faces. The bet is won, the barriers fell after 45 minutes of pitiless struggle, body to body full of cunning and gaiety.

    No rest, we take a taxi and go through all Hanoi and its suburbs to finally reach after a most scenic route the famous « Village of Friendship » created by former US soldiers them- affected even by the notorious and terrifying « Agent Orange » dioxynelargement broadcast by spraying by the US military. We absolutely want to produce here, to give children a real little moment of happiness. A classroom, chairs, attentive kids, and my faith too seriously, this is our show place. These children suffering so terribly give us that sense of being may realize for the first time, something really important and indispensable.

    In France, we produce always a pleasure, but this time, a feeling of doing something rare, allows us to realize how we can be « useful ». Of laughter broke out despite the language barrier da, cause hilarités gags, magic carries out the real, and once again, the moment of dream could sweep, just for a moment, years of trouble and pain. Our greatest reward is to see these children in the eyes still full of emotion, hands clinging to these our clown clothes and do not want to let go of us. I now better understand the name of this place, « Village of Friendship ».

    Now visits are linked, the mausoleum of Ho-Chi- ming, the war museum … Meetings with the past that make us relive the forgotten past but still so alive in the heart of the Vietnamese.

    We have an appointment with a friend who is from France and has the good sense to make us meet an official from the Ministry of Culture. Here we are in the office of the latter which after a welcome tea, we announced our proposal emphatically that we produce great theater in Hanoi interests at the highest point. After a site visit, the senior official offers us choices of places for a representation of fameusesmarionnettes on water. Puppets, well that’s not a show that thrilled us at all, we have the fear of falling asleep in the middle of the performance. But how to refuse an invitation so courteous!

    Here we are with our tickets to this mecca of Vietnamese culture, a long queue of tourists before us and announced a long wait. An employee of the theater challenges us as if we knew, we passed before the crowd, us into the lobby and into an office. And soon this one, a member of the Ministry of Culture, presents the director who proposes the usual welcome tea. A translator allows us to better understand the history of the puppet theater. I look at my watch and am aware that the show has already begun. No matter blow me t on, because everything was pushed back to us. We are finally in the room where all the eager audience waiting for nearly 15 minutes; it offers us two seats in the front row in the middle; questioning glances intersect ours, for them, we certainly are people of the highest importance. Terror takes hold of us, how to slip into « louzdé » if the puppet is too overpowering. A real slap inflicted on us because we are not only not fall asleep, but worse we love this show who reconciled us with the world we seemed tired and a little « has been ». A mini fireworks, the lights come back and front of the stunned spectators were officially offers us a puppet to thank us for having agreed to come to attend this performance.

    After such an adventure not easily end up in the street as mere tourists!

    Find Saigon is not unpleasant, but simply necessary step to start from Paris. Just arrived on the plane, a stewardess asks Eve if she agrees to travel in « business », pictures of a « European » will be taken to advertise this Asian company. It was like asking a penguin regain the use of his arm! Installed in armchairs for super fast « shooting » we have lived this sinecure with pleasure.

    Stopover in Teïpei, two hours of waiting, a galley perspective looks fast. We enter the plane and there erupts a dispute between passengers. To solve the problem in the shortest time, the hostess suggests we give our places and unfortunately in return it can only offer us seats in « first ». Bad luck follows us again, armchairs top comforts and wide, a meal in covered silver service with onions, nothing but discomfort. Just woke up the smell of a delicious breakfast already tickles our nostrils. Sure it’s not the same as the outward journey.

    Unile one thought haunts us return to Vietnam, traveling across the country and start this pleasant journey that we gave us so much emotion and memories.

    I forgot to tell you, I’m Vietnamese and this trip allowed me to regain too long overshadowed by my parents country.

    Today we prepare another Vietnamese tribulation with friendly artists and impatience wins already.

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  • Shanghaï Clowns de Paris, changer sa vie, changer de vie

    Shanghaï Clowns de Paris, changer sa vie, changer de vie

    Shanghaï carnets de voyage clowns de Paris

    Carnets de voyage en asie de la happy génération

    Météo :Beau temps.

    Départ 10 h 30 en taxi pour Roissy : retrouvailles avec les anciens,The Big Chief Eming, Henry (the boss), Agnès, Pierre, Marc, Christine, Chantale, Jacques, Francette, Patrick, Lily, Teddy etconnaissance des nouveaux. Les « Breackers »anciens et arrivants sont là. Eve aussi, mais reste à Paris (Cause maternité) Aucun problème avec l’enregistrement et les formalités douanières.

    Décollage et vol sans histoire, malgré quelques turbulences. Premiers contacts et premières rigolades… Arrivée à SHANGHAI à 1 h 30 heure locale (soit 7 h 30 à Paris).

    Premières répétitions à 18 h.

    VENDREDI 14 SEPTEMBRE :

    Atterrissage sous le brouillard très épais, humidité et fortes pluies. « Air China » nous offre des impers jaunes !!! Formalités douanières longues, valises cassées, égarées. Tout s’arrange avec le temps et la patience (3 h…) Embarquement dans un bus, bagages dans un autre. Une heure de route pour rejoindre l’hôtel « Shanghai Travel Hôtel »- Repas rapide, quelques instants de repos et préparation du matériel (maquillage, costumes, instruments gonflables etc.)

    Les musiciens répètent dans la cour de l’hôtel. Première répétition et multiples essais de mise en place avec les musiciens et notre spectacle. Henri se démène comme un « beau diable » pour donner une cohésion tonique à notre spectacle. Ce n’est pas gagné ! (fatigue du voyage, temps pas super, plutôt gris) – Repas traditionnel identique à celui de midi – RV dans le bus et départ pour la première répétition officielle dans un lycée à 200 m. de là.

    La foule nous attend, l’accueil est gagné. Ambiance sympa dans le lycée. Les groupes de différentes nationalités se découvrent et se rencontrent (super !) puis départ pour la PARADE. L’attente commence, fraternisation avec les groupes. Nos musiciens ont été rejoints par deux « trompettes » Richard et Philippe fraîchement « débarqués » … La folie commence et la foule des « paradeux » se mélange dans une joyeuse confusion : Malais, bretons, indiens dansent la bourrée !!!!

    Nous passons derrière les « brésiliennes » : superbes filles (strings, pratiquement nues, supers corps) – Notre premier podium tourne en jus de boudin : pas de sono, pas de micro, c’est la cata… Henri est dépité, livide.. Nous regagnons notre base, assez penauds, tout en réfléchissant à un nouveau scénario.

    L’attente recommence, l’espoir et la déception s’estompent, regonflés nous recréons l’ambiance survoltée et présentons une deuxième mouture qui colle beaucoup mieux aux espoirs d’Henri.

    La parade est réussie et la foule nous fait des ovations répétées. Nous sommes rincés, en nage et les chocs thermiques répètés de la sueur + la clim nous inquiètent… Nous regagnons l’hôtel vers 2 h 30 du matin. Pendant le trajet retour nous découvrons, étonnés, nombre d’échoppes ouvertes encore à cette heure si tardive (ou si tôt) Un petit casse-croûte, offert par l’organisation, nous attend dans nos chambres, un dernier pot chez Jacques et Chantale et : AU LIT ! il est 3 h 30 (température extérieure 20°)

    SAMEDI 

    Météo : Ciel voilé mais chaud.

    Francette et moi, prenons un petit déj. copieux et je pars avec Jacques visiter la nouvelle gare du Sud de Shanghaï, conçue comme une aérogare (audacieuse architecture !) Préparation du sac pour la parade du soir, en prévision du temps, car le rechange est indispensable en raison de la clim… le soleil est ardent et l’ambiance déjà installée avec les musiciens.

    Surprise : les « Breackers » occupent le fond du car. C’est la première fois que nous les voyons. Arrivés sur le lieu de rassemblement, habillage en plein air. Spectacle cocasse garanti pour les badauds, qui éberlués, nous regardent nous maquiller, nous déshabiller et nous costumer en pleine rue dans une atmosphère surréaliste et bruyante grâce au timing d’enfer déchaîné par Richard et ses acolytes qui offrent aux badauds un concert improvisé. Nous laissons nos effets personnels dans le car et partons sous les acclamations du public, vers le lieu où se rassemblent toutes les troupes. La cacophonie est intense et les costumes des participants créent un immense patchwork de scintillements colorés. L’ambiance est déjà créée par toutes les formations musicales et c’est en ordre décontracté que nous nous dirigeons vers le point de ralliement. Nous traversons une foule compacte, toute acquise à notre fantaisie et nous ne nous privons pas de répondre à la leur.

    L’attente commence au point de rendez-vous, fraternisation, concerts spontanés, langage des signes, assurés par les standards musicaux internationaux qui complètent la fête. L’avenue sur laquelle nous allons nous produire est bordée de tours et buildings totalement éclairés, créant ainsi une atmosphère lumineuse féerique .

    Le départ de la parade est donné par le tir violant d’un feu d’artifice, la fête ENORME démarre. Notre troupe déchaîne la foule, nos contacts et facéties déclenchent des tonnerres d’acclamations. Les néophytes sont éberlués, ébahis …. Les clowns vont de rive en rive, en chahutant avec le public, se moquent gentiment des militaires, de la police, sous les regards stupéfaits des spectateurs. Des milliers de mains se tendent vers nous. Explosion des flashs, témoignages et applaudissements fusent. Richard et les siens installent un « tempo » d’enfer, les « Breakers » stupéfient les chinois par leurs pirouettes et équilibres dingues. Teddy et Fred en monocycles parcourent en tous sens l’avenue sous les yeux émerveillés du public. Tout le parcours n’est que joie et bonheur, c’est la 2ème parade, mais la plus aboutie. Il est 21 heures, nous partons souper. Vannés, heureux mais affamés !

    Nous allons souper à l’extérieur.

    Retour à l’hôtel, il est 23 h 30. Nous décidons d’aller nous faire masser : quelle histoire !!! avec Agnès nous endurons une heure de « matraquage » … une expérience de plus. Au retour, nous allons dans la « boîte de nuit » de l’hôtel, les basques font le « boeuf » et quel « boeuf » !! avec quatre clowns, nous restons avec eux, la fête est totale, musique et danse, jusqu’à l’arrivée de la police alertée !!! Avec nos musiciens, nous allons nous coucher : il est 3 h du matin !

    DIMANCHE 

    Météo : beau temps, chaud et humide

    6 h 45 : réveil : un brin de toilette – petit déjeuner au 8e étage. Les yeux de certains sont en piteux état… la nuit fût courte, mais réparatrice. Quartier libre pour certains. Visite du « bouddha de jade » ; shopping pour les autres.

    Rendez-vous au bus et départ pour le resto du midi dans l’usine de la soie ; nous visitons celle-ci après le repas.

    Nous nous séparons pour traîner dans le quartier commerçant. Rendez-vous à 17 h 30. Nous prenons trois taxis pour aller souper. Invités par Claude et sa femme (amis de Maurice, dit « momo, l’orgue de Barbarie »). C’est le début d’une soirée que tous les acteurs ne sont pas prêts d’oublier.

    Les taxis se perdent, n’ayant pas l’adresse du resto, ils déposent dans la ville, au hasard, les participants qui n’ont aucun moyen de communiquer entre eux. Pour les uns la soirée se termine sur le « bund » et les autres, avec Claude et sa femme et leurs amis, dans une ambiance surréaliste de repas pantagruellique où l’alcool de riz se boit comme de la « Badoit ». Bagarres dans le resto, police, sang etc… une affaire de chinois et d’alcool. La fête se termine chez Claude qui veut nous honorer et nous épater (hum, !! glauque). Retour à 0 h 30. Nous retrouvons les perdus et allons nous coucher : il est 1 h 30.

    LUNDI 

    Météo : temps couvert, mais soleil derrière

    Réveil à 7 h. Petit déj. classique, puis maquillage car nous devons nous produire dans un établissement pour handicapés mentaux.

    Départ 9 h 45 – notre arrivée est attendue avec impatience par une soixantaine d’enfants malades et leur encadrement. Tour à tour, clowns, enfants du spectacle, musiciens, « Breakers » enchaînent leur programme. Nous entraînons les enfants dans des farandoles et les faisons participer. Un moment de bonheur, puis nous quittons les lieux après une dernière photo des enfants revêtus de T-shirts offerts par le Conseil Général des Alpes-Maritimes, à la grande joie des enfants et de leur encadrement.

    Nous partons dîner au restaurant « Longun septh China ». Après le repas, visite de l’expo de perles dans les locaux annexes du restaurant. Tentations pour certaines…

    Retour à notre hôtel, où nous allons profiter d’un peu de répit pour nous changer, prendre un café, et nous relaxer en attendant de partir pour une répétition sur une scène installée « paraît-il » dans un quartier commercial. On nous assure que nous pourrons disposer de trois micros, ce qui nous permettra de présenter notre programme sans modification. L’heure du RV approche. Nous préparons notre sac avec rechange en prévision de la soirée. C’est parti… Nous traversons la ville pour un quartier que nous ne connaissons pas, devant un très bel ensemble immobilier curve avec un parvis superbe et une scène installée en face. Nous pouvons répéter et mettons au point notre show : nous passons en troisième position. Les enfants du spectacle nous précèdent, puis c’est notre tour. Avec toujours le même succès. Des résidents français assistent au spectacle et prennent contact avec nous. Nous assistons aux shows suivants : brésiliens, américains etc. Le spectacle se termine par un feu d’artifice et jets de confettis. Petit accroc un char tombe en panne, bloquant ainsi le défilé des autres.Tous les participants rejoignent la scène et se mélangent dans une joyeuse confusion, toutes races et acteurs confondus. Couleurs des costumes, beauté des chars, ambiance festive magnifique. Photos, TV, reporters éclairés ou amateurs sont à la fête.

    Nous partons souper dans un restaurant thaïlandais le « Amanda Plazza ». Puis nous prenons la direction du « Bund ». Féérie des lumières. Il est 22 heures. Malheureusement, à 23 heures, les lumières s’éteignent.. Mais nous le parcourons dans les deux sens. Les camelots de tous poils nous proposent toutes sortes de gadgets. Nous prenons un taxi pour rentrer à l’hôtel : il nous en coûte 3,50 euros pour une course d’une demi-heure. La douche à l’hôtel est bienvenue. La nuit nous attend, il est 1 heure du matin.

    MARDI

    Météo : ciel bouché et pluies importantes, typhon sur la Corée et début sur Shanghaï

    6 h 30 réveil, 7 h petit déj. La pluie continue.

    Les petits déj. sont de véritables repas, on pourrait attendre les repas du soir sans problème. Avec Jacques, Chantal, Maurice et Dominique, musiciens et Pierre, nous partons en métro pour le quartier de la musique.

    Galère… nous n’avons pas de vêtements appropriés et nous lançons dans la tourmente. Le typhon s’est abattu la veille sur la Corée et ses effets se font sentir à Shanghaï. Des trombes d’eau nous transforment en véritables éponges.

    Après plusieurs essais et comparaisons dans les boutiques spécialisées, nous trouvons celle qui nous offre le meilleur rapport « qualité-prix ». Après négociations, l’affaire est conclue. Nous achetons trois saxos et différents accessoires. Il nous a fallu quatre heures de négociation !

    Il est 15 h. Nos estomacs réclament ! Nous choisissons un « bouge » sympa, où ils font leurs raviolis, ils acceptent de nous servir. Installés tant bien que mal et commandons une soupe aux spaghettis faits devant nous. Nous découvrons que nous sommes dans un resto chinois-musulman et turc ! Donc limité en viande. On choisit de boire de la bière : impossible pas d’alcool dans ce restaurant ! Nous allons les acheter dans une boutique pour les boire au cours du repas. Pas de pot : nous sommes tombés sur le seul (probablement) restaurant chinois-musulman-turc : refus catégorique du propriétaire de consommer dans son établissement !!! les bouteilles nous regardent déguster nos spaghettis !!!

    La pluie redouble de violence, la soupe est extra, l’eau envahi les rues, s’engouffre dans les commerces, c’est totalement irréel. Des cataractes tombent du plafond, faisant sauter les ampoules une à une. Nous décidons de fuir l’établissement au moment où l’eau l’envahit et le plonge dans le noir. Dehors, c’est pire. Nous essayons de prendre un taxi en pure perte. Nous tentons de partir dans la tourmente, vers la Place du peuple, pour reprendre le métro : l’eau ruisselle dans les escaliers et les couloirs. Les employés installent des sacs de sable pour essayer de canaliser l’eau qui s’infiltre partout.

    Les gens marchent pieds nus ou enveloppés dans des sacs en plastique. L’eau redouble de violence. Erreur d’aiguillage dans le métro, nous sommes obligés de faire un gymkana pour finalement prendre un taxi et faire un trajet que nous aurions pu faire en 5 minutes à pieds, tellement le temps est épouvantable. Nous soupons à l’hôtel, puis participons musicalement vers 22 h. à un « boeuf polka » avec Gérard, Jacques et Jean et leurs « binious ». Les bretons nous rejoignent, interprètent et dansent avec nos copains les danses traditionnelles bretonnes. Nous montons nous coucher, car demain : départ pour PEKIN. Il est 1 h 30.

    MERCREDI

    Météo : temps exécrable, pluie, vent (queue du typhon)

    6 h 30 réveil. 7 h petit déj. toujours aussi copieux. 7 h 30 finition de l’organisation des bagages pour trois jours et transport des valises à la réception pour l’embarquement dans un mini-bus qui les acheminera à la Gare de Shanghaï. Nous partons : Gérard (saxo), Agnès, Michel (banjo), René (grosse caisse) pour le quartier de la musique. Nous prenons le métro à la « South Station » pour la « People square » (place du peuple).

    Sous la pluie, nous partons pour la rue de la musique. Agnès et Michel achètent chacun une « chouette » guitare électro-acoustique. Celle de Michel connaîtra un destin funeste, elle sera brisée dans le détecteur de bagages, à la gare de Pékin. Nous allons déjeuner dans une sorte de « self-service ». Michel veut aller aux toilettes. Après un dédalle en passant par la cuisine, il en revient écoeuré. Il hésite à manger. C’était quand même bon et pour 4 euros chacun, rien à dire. Les plats nous sont servis dans de mini-tonneaux, intérieur métal avec dans chaque qq galets brulants qui maintiennent le met très chaud (astucieux n’est-ce pas !) Nous rentrons en métro mais les choses se gâtent lorsque nous sortons de la station : cafouillage : nous faisons deux fois le tour de la gare sous la pluie. Finalement nous prenons un taxi. La pluie est battante. Nous sommes fourbus, trempés et tout le monde nous attend.

    Nous partons, direction la gare centrale et le bus nous laisse à proximité. C’est à la queue leu-leu que nous progressons sous les regards curieux d’une foule immense…. Au contrôle radar des bagages, la guitare de Michel bloquée dans le tunnel, est brisée (il se fera rembourser intégralement).

    Nous donnons une aubade dans la gare sous les yeux ébahis et admiratifs des voyageurs qui se bousculent pour nous voir et nous pressent. La police intervient et le personnel de la gare nous ouvre un passage pour que nous puissions prendre notre train. Ouf ! Nous nous installons ; c’est sportif, le train démarre et la fête commence : Michel au banjo assure la rythmique, Momo et Dominique nous régalent avec les tubes d’autrefois. Gérard (et son saxo) fait dans le charme avec les chinoises. Jacques au sax assure les thèmes. Les échelles des couchettes permettent à Patrick de faire crépiter ses baguettes. Jean-Philippe sonne la charge à pleins poumons, et deux compartiments plus loin, Richard entre deux sourires coquins, aux admiratrices locales, klaxonne à tout va à coups de trompette ponctués par les « olés » des participants. Les chinois jouent le jeu, photographient, rient aux éclats, bref, la joie et le bonheur ! Les enfants du spectacle couchés, font leurs devoirs (et oui) et leurs responsables participent à cette soirée folle. Cela dure une bonne partie de la nuit jusqu’à ce que « l’autorité » décide de couper le courant. Il est temps de se souhaiter une BONNE NUIT dans des…. couchettes « douteuses » et inconfortables…

    JEUDI 

    Météo : le temps est encourageant : ça va se dégager !

    Le jour se lève, 6 h. environ. Petit à petit tout le monde se réveille. Nous proposons des cafés, grâce à la grande « thermo » (qui fait partie des couchettes) et aux dosettes de café lyophilisé : succès garanti.

    10 h. arrivée à PEKIN. Nous prenons contact avec le nouveau guide : c’est la même que l’an dernier.

    Départ pour l’hôtel « HUANCHE GINFOU » et nous nous y installons. Le déjeuner est pris en ville. Il fait très très beau. Nous traversons une sorte de parc, longeons un espace (cricketdrome ?) où les chinois jouent au cricket (surprenant, remember Britain).

    Le déjeuner pris, le bus nous ramène à l’hôtel pour un peu de repos. Nous avons 2 heures de battement.

    Je retrouve Pékin en pleine construction et la ville plus humaine que Shanghaï, plus aérée. Nous partons ensuite en bus, direction la place « Tien an men ». Le soleil est couchant et irradie murs et sol d’une très belle lumière.

    Nous arrivons en vue de la place, envahie par un monde fou. Nous nous frayons, difficilement, un chemin, prises de photos… puis partons à pieds vers « la Cité Interdite ». Nous perdons César et Jean Alingrin corps et biens…. Ils se débrouilleront comme des grands pour nous retrouver plus tard.

    Nous traversons le jardin de la Cité Interdite et soupons dans le restaurant intra muros (nous n’en gardons pas un souvenir impérissable)

    Rien à dire, sinon que les enfants de la compagnie du spectacle sont très encadrés par leurs responsables qui surveillent très attentivement leur régime.

    Le bus nous ramène à la place « Tien an men » que nous parcourons dans sa périphérie, de nuit. Le spectacle est magnifique.

    Retour à l’hôtel et laissons au passage Henri avec une douzaine de curieux pour découvrir ensemble les Hutongs et les endroits de même style que les « Marchés aux perles » Retour à l’hôtel. Il faut préparer les sacs pour demain : répétitions au stade de Pékin. La journée risque d’être rude, car si le temps est le même qu’aujourd’hui, il fera chaud. Ciel bleu et soleil ardent : le cycle des parades va reprendre mais revoir le soleil si beau après ces deux jours de tornade, nous met du baume au coeur. Réveil prévu le lendemain matin à 6 h. 45.

    VENDREDI 

    Météo : très beau temps

    6 h. 45 : réveil – 7 h. petit déj.

    Cet hôtel ne doit être fréquenté que par des chinois ; pas de beurre, pas de confiture. Le café ressemble plus à un consommé gaspacho… qu’à du « Colombie » ! quand au lit chinoisement sculpté, c’est une planche recouverte par un matelas de….5cm d’épaisseur !!! Quelles nuits….

    Départ pour la visite de la Cité Interdite. Foule ENORME. Beaucoup de touristes « asiatiques », festival de casquettes identifiant chaque groupe.

    Les clowns viennent là pour la x’ième fois, mais la réflexion historique nous incite au respect et à l’admiration.. La Cité Interdite est vraiment un ensemble admirable, mais en complète restauration pour ètre prète aux JO 2008

    Après cette visite, nous partons déjeuner dans un restaurant où nous dégustons de nouveaux plats pendant une vente aux enchères de tableaux et de toiles chinoises. Le vacarme est infernal ! (mais le repas excellent).

    Ensuite, nous partons pour la répétition et passons devant le stade olympique 2008, impressionnant.

    A peine arrivés sur le stade, nous répétons. Notre show exécuté sans maquillage, sans instruments, donc sans musique ; belle panique et pagaïe. Enfin, nous présentons notre spectacle tant bien que mal. Nous sommes très sollicités par les photographes, presses, télévision ainsi que par les participants… Puis nous repartons pour un nouveau restaurant, près du palais de perles. En petit comité, car la moitié du groupe est partie « en ville ». Nous soupons avec Richard (trompette de Pena del sol ») et quelques musiciens. Avec une bouteille d’alcool de sorgho l’ambiance devient chaude et le repas se termine en chansons. Un toast est porté à notre guide chinoise et nous rentrons à l’hôtel en traversant Pékin qui brille de mille feux.

    Nous évoquons notre journée et l’accueil des chinois qui sont d’une gentillesse confondante. Le prestige de notre costume et de notre nationalité y sont pour quelque chose ! Cette ville est totalement transformée, fleurie avec élégance et l’architecture, peut-être moins spectaculaire qu’à Shanghaï est plus raisonnée, plus aérée, fonctionnelle, correspondant à une nécessité. Les avenues sont larges, bien dégagées, les échangeurs audacieux, finement et esthétiquement réalisés ; le béton, là, devient un bel élément décoratif.

    Nous roulons dans les vieux quartiers de Pékin, c’est un bonheur de voir la vie et le quotidien des gens, des couloirs et des magasins grands comme un timbre poste… quelle que soit l’opinion que l’on aie, force est de constater que « ça marche ».. Retour à l’hôtel, mise en ordre et préparation du « barda » car demain réveil à 6 h. et départ 7 h. Il est 1 h 30.

    SAMEDI 

    Météo : très beau temps

    5 h 30 : réveil – petit déjeuner dans les chambres.

    Préparation du matériel. Chantale vient nous maquiller. Habillage et rangement des chambres. Départ pour la parade ; la circulation est intense, difficile, nous roulons au pas. La nuit a été courte pour certains !!! ( ils se reconnaîtront !)

    Nous arrivons sur le lieu de rassemblement. La parade aura lieu exactement au même endroit que l’an passé. Nous attendons patiemment et faisons connaissance avec les groupes qui nous entourent. Beaucoup de photos sont prises par le public, malgré le bouclage du quartier totalement hermétique.

    10h.Départ de la parade. Show devant la tribune officielle puis foule, allons vers elle, les délires commencent dans une folie indescriptible, mais tellement sympathique. Nous avançons sous d’énormes acclamations ; c’est très impressionnant, c’est le BONHEUR ! La fin de la parade nous livre en « pâture » aux photographes. Chaque chinois a un portable-photos « tip top » quel que soit son âge. Incroyable !

    Notre guide essaie de nous extraire et de nous exfiltrer : c’est une tâche presque impossible ! Nous allons déjeuner à proximité d’un magnifique parc d’attractions. Après le repas, nous partons directement pour « les puces » de Pékin. En fait, un immense salon d’antiquaires, où, pendant 2 heures nous arpentons ce lieu extraordinaire (que d’envies …). On y trouve notamment des statues de tous styles, minuscules ou immenses, sur un espace d’environ 200 mètres sur 40 de large. C’est époustouflant. Les prix nous laissent rêveurs. Nous quittons ces lieux au moment de leur fermeture.

    Nous rentrons à l’hôtel en taxi (5 euros….) un peu fourbus. Nous en repartons à 18 h. pour aller souper (en Chine, on soupe très tôt). Le repas est pris tout près du parc d’attractions dans un sous-sol au décor rappelant les rues des Hutongs.

    Vers 19 h 30 nous repartons à l’hôtel et profitons « d’Internet » pour contrôler nos messageries.

    A 21 h. une nouvelle parade nous attend. Nous préparons deux versions de notre « show » sur le parking de l’hôtel, dans la poussière, sans musique et sans lumière ! Ce n’est pas gagné.

    Après une bonne heure et demie, nous rentrons nous coucher.

    DIMANCHE

    Météo : il fait beau et chaud

    5 h 30 : réveil – Aujourd’hui, au programme : spectacle sur scène et grand repas offert par le gouvernement chinois.

    7 h. 30 : départ pour le Jardin Botanique, situé à 20 km de PEKIN où doit avoir lieu le GRAND RASSEMBLEMENT. Nous nous changeons à l’abri des bus ; c’est ça aussi le charme de la Chine.

    Le jardin est superbe. La scène est dressée au pied du conservatoire botanique. L’attente commence, les groupes passent et exécutent leurs « shows ». Et notre troupe clôture le spectacle. En gaieté, comme d’habitude et nous faisons un « tabac ». Le final a réuni tous les groupes et les officiels mêlés dans une joyeuse confusion. Les chinois viennent nous demander avec beaucoup de gentillesse et de politesse de se faire « tirer » le portrait en notre compagnie.

    Nous garderons un magnifique souvenir de cette clôture du festival.

    Le repas du midi, offert par le gouvernement, se passe dans un cadre superbe à « l’Hôtel de la Montagne Parfumée ». Les tables disposées dans le parc regroupent toutes les nationalités. Le buffet est somptueusement garni. Nous sommes BLUFFES.

    Agnès, les musiciens Richard, Michel, Jacques et « les enfants de la compagnie du spectacle » dans une improvisation spontanée, entraînent les festivaliers dans une sarabande joyeuse qui se transforme rapidement en chenille endiablée.

    Le repas terminé, nous regagnons notre car et repartons pour PEKIN, visiter un « Hutong » (sans grand intérêt).

    Seul fait notable, l’oubli de Madame LI partie à la pharmacie. Heureusement, elle a pu retrouver l’hôtel.

    Après cette visite, nous allons dans un établissement assister à la cérémonie du thé (avec, bien sûr, ses retombées mercantiles !).

    Le repas est pris dans notre chambre et la soirée se termine à une heure « normale » : 22 heures.

    LUNDI

    Météo : très beau temps

    7 h 30 : réveil – 9 h. départ pour la « Grande Muraille ». Par bonheur, c’est un autre site de la Grande Muraille, que nous allons découvrir. Ce site est entièrement aménagé (et immense). Le piège à touristes fonctionne parfaitement. Des dizaines de cars sont déjà arrivées et les promeneurs, comme des fourmis, grimpent le long de la muraille. Ce que nous faisons nous aussi avec Momo et Dominique qui sont en costumes et maquillés. Les photographes s’en donnent à coeur joie. Tous les 5 m. nos deux compères donnent un spectacle improvisé qui ravit les touristes présents chinois et étrangers.

    Nous grimpons jusqu’en haut et ce n’est pas un mince exploit. A la descente, le même succès nous attend.

    Notre car nous conduit à une fabrique d’objets précieux notamment le jade, allant de l’objet minuscule à la statue monumentale, ainsi qu’un bestiaire superbe.

    Nous repartons après avoir pris notre repas dans cette fabrique. Repas au demeurant excellent.

    Nous reprenons la route pour aller visiter ensuite une usine de « cloisonnés ». Il s’agit d’objets de porcelaine (vases, par exemple) dont les motifs sont incrustés et insérés dans un réseau de fil de cuivre épousant la forme des fleurs ou d’autres décors. Travail infiniment précis et minutieux.

    La visite dure une bonne heure.

    Nous quittons ces lieux et partons souper de bonne heure (trop malheureusement), car nous devons participer à la cérémonie de clôture du festival de PEKIN.

    Le repas terminé, nous reprenons le bus qui nous amène dans une sorte « d’Euro-Disney » chinois. Le parc est immense et la scène, installée devant la grande roue illuminée est impressionnante. Tous les groupes en costumes se mélangent et pique-niquent sur les pelouses et les endroits installés à cette intention. L’ambiance est magnifiquement sympathique, pleine de fraternité.

    Les troupes ont à leur disposition toute la technologie nécessaire pour la répétition de leurs numéros.

    Chaque délégation se succède sur la scène féériquement illuminée donnant le meilleur d’elle-même. Les numéros sont hyper-réglés, très pros. Nous passons après le groupe de la Corée et dès la fin des présentations la fête commence. Tous les participants grimpent sur scène et un des nôtres « D’J » improvisé, lance la soirée sur un rythme techno. Nos copains musiciens jouent à pleins poumons. La folie joyeuse entraîne toutes les nationalités dans une ambiance festive… La fête se termine par un super feu d’artifice qui clôture la soirée. La foule est sous la magie du moment et tarde à quitter la scène. Retour à l’hôtel après ces bonheurs.

    MARDI 

    Météo : suite du beau temps

    6 h 30 : réveil.- 7 h. petit déj. rapide.

    Barda léger pour deux jours, car nous partons à YI CHANG. Cette ville (4 millions d’hab.) située sur le bord du Yang-Tse au centre est de la Chine est plus connue grâce au Barrage des 3 Gorges, gigantesque ouvrage qui a créé un lac de retenue de 600km. !!! Quel sera l’impact et les répercutions sur l’écosystème ???? . A 9 h. nous rendons les clés. Le départ se fait attendre, car les Breakers négocient leur voyage.

    Départ pour le déjeuner à « L’Hôtel du Bonheur » près de la gare centrale.

    Le repas expédié, nous partons pour prendre notre train. La gare est immense et la traversée avec nos bagages est un véritable « gymkana ». Dans le hall d’attente, nous donnons un concert improvisé qui déchaîne l’enthousiasme des voyageurs ; rapidement le personnel chinois nous ouvre un passage pour nous conduire aux quais tant la pression des curieux est forte.

    C’est dans une certaine cohue (foutoir conviendrait mieux !) que nous trouvons notre train et nos « appartements », qui sont « limite propreté ».

    Après deux arrêts tout le monde a pris ses marques et la nuit s’annonce chaude. Les musiciens se chargent de l’ambiance, Laurence, notre guide chinoise, teste l’accordéon que Dominique a acheté. Puis nous partons souper au wagon-restaurant. Nous traversons 5 voitures et constatons la qualité supérieure des premières classes, comparée à nos couchettes douteuses ! Sympathique atmosphère au restaurant, mais nous devons souper rapidement, car d’autres groupes attendent la place.

    Après le repas, nous tenons salon dans notre compartiment. Le papotage va bon train et le rire est fréquent. Momo se charge de faire « monter la mousse ». La musique aveyronnaise nous embarque dans des bourrées de couloir : gare aux abattis ! Francis s’en donne à coeur joie ; Il « tape » la bourrée avec un « balèze » de l’Aveyron sans barguigner.

    22 h. premier avertissement, la lumière s’éteint pendant quelques minutes et à 22 h. 30 extinction des feux.

    MERCREDI 

    Météo : beau temps

    6 h. le jour se lève sur la campagne, notre couchette se réveille (nous sommes six !) et nous préparons le café. Il y a foule dans notre compartiment, chacun vient y déguster un café lyophilisé avec ou sans lait, que nous avions eu la précaution d’emporter avec nous. Le thé est de rigueur en Chine.

    Le soleil est bien visible, le temps s’annonce grand beau.

    Nous sommes très frappés par la frénésie « bétonneuse » de la Chine : grues et chantiers partout.

    Il est 10 h. Nous arrivons à Yi Chang. Le temps de se regrouper, un bus flambant neuf nous attend et nous transporte à « L’Hôtel des Trois Gorges » à 20 km de cette ville, au bord du Yang-Tsé.

    Douches rapides et repas excellent mais vite expédié.

    Nous nous habillons et partons pour la répétition au stade d’Yi Chang. La chaleur est écrasante.

    Nous pénétrons dans « l’arène » où règne une atmosphère à la fois étouffante et de fête, tous les groupes sont là. Nous meublons l’attente en assistant à la répétition de toutes les formations.

    Notre tour vient enfin et sans notre musique nous ne sommes pas aussi toniques ; de plus, Christine, Patou et Marc ne sont pas là. Nous espérons que la parade sera meilleure, car vraiment nous n’étions pas « saignants ».

    Les enfants du spectacle (très pros) passent à leur tour, puis nous rentrons à l’hôtel pour souper. Le repas, toujours excellent, expédié, nous nous changeons et sans avoir le temps de souffler, embarquons dans le bus qui nous conduit au jardin écologique où va nous être donné un spectacle qui promet d’être superbe.

    La nuit est tombée. Il fait encore très chaud. Beaucoup de festivaliers sont torses nus ou en tenues légères. Le temps des officiels est venu pour honorer les différentes personnalités, allocutions, puis une chanteuse qui « roucoule » en chinois, nous donne la possibilité de chahuter un brin.

    Le spectacle démarre à 20h20 tapantes et là, alors, l’enchantement commence. Les tableaux s’enchaînent plus somptueux les uns que les autres. Des centaines de comédiens dans des costumes magnifiques nous régalent par leur travail et la qualité de leur prestation. Danseurs, gymnastes aériens, parades des éventails, simulacre de combats, ballets réglés à la perfection, technologie au service du spectacle, symbolique des thèmes. Tout y est. Ce ne sont que bonheur et admiration. Le final grandiose réunit tous ces acteurs à la grande joie des spectateurs admiratifs. La foule, sous la magie du spectacle se mêle aux comédiens, tarde à quitter la scène, un grand moment se termine. Il fait encore 32°. Et ce sont des centaines de flashs qui illuminent la nuit sur le Yang-Tsé. Chacun gardera un souvenir admiratif de cette somptueuse soirée Nous regagnons l’hôtel et prenons un dernier pot au bar. Il est minuit.

    JEUDI

    Météo : temps beau puis très brumeux

    Réveil 7 h. – Petit déj. comme d’habitude à 7 h 30

    Départ en car pour la visite du barrage. Vu du belvédère de l’ensemble, sans changement notable par rapport à l’an dernier. Un coup d’oeil au jardin écologique (bof !)

    Après le retour à l’hôtel, un moment de liberté nous permet de visiter le village, notamment son marché typiquement chinois, puis nous partons pour la parade. Il fait une chaleur étouffante. Nous allons certainement souffrir.

    Nous sommes déposés à l’entrée de l’avenue où l’année dernière nous avions défilé. Première besogne : gonfler les ballons qui permettront de fabriquer les souris que nous distribuerons. L’attente commence et à 15 h. un coup de canon libère une énorme masse de confettis et un lacher de pigeons donnent le coup d’envoi du festival.

    Les chars et les groupes de tous pays en attente, ont le temps de se rencontrer pendant 2 heures. Enfin notre tour arrive ; à nous, de donner le meilleur de nous-mêmes. La fête commence, dès notre show terminé, nous allons vers la foule et le délire est total. Les musiciens jouent sans discontinuer ; la « Pena Del Sol » crée une ambiance d’enfer. Momo et Dominique déchaînent les rires, les coups de marteaux et matraques (gonflables) pleuvent sur les têtes, y compris celles des militaires et policiers. Ce qui déchaîne les rires du public et réjouissent les centaines de milliers de spectateurs massés le long du parcourt. Nous nous en donnons à plein coeur, incontrôlable, la loufoquerie de nos gags nous fait oublier la longueur du trajet mais la foule nous sollicite tellement qu’il est difficile de refuser les mains qui se tendent et les sourires des enfants. Nous avons plusieurs podiums sur le parcourt devant lesquels nous présentons notre numéro. La parade se termine en apothéose le long du Yang-Tsé.

    Se déshabiller sur un trottoir est encore un autre gag. Nous sommes trempés, fourbus, mais tellement heureux de s’être éclatés.

    Le bus nous amène souper à l’Hôtel des Trois Gorges, en centre ville : excellent. Puis nous repartons vers 19 h 45 pour assister à un feu d’artifice sur le Yang-Tsé. La foule qui se presse dans les rues est énorme. Ahurissant !

    Nous avons beaucoup de mal pour gagner nos places Vip ; tabourets, programmes, bouteilles d’eau. Tout est prévu (chapeau) Le spectacle dure 35 minutes. Feu d’artifice classique, en première partie et en deuxième des figures inédites telles que les coeurs, des cercles, des triangles qui virevoltent dans le noir du ciel, soulèvent l’admiration et la joie du public. Le final est grandiose. Le Yang-Tsé est embrasé par la flamme de centaines de bougies rouges qui dérivent sur le cours du fleuve.

    Nous regagnons notre hôtel dans une cohue indescriptible. Il est 22 h 40. Il fait toujours aussi chaud et après une bonne douche, il est temps de dormir ! (minuit)

    VENDREDI 

    Météo : temps brumeux, un peu de vent

    7 h. réveil – 7 h 15 petit déj. – 7 h 30 : rangement valises.

    Nous quittons définitivement l’Hôtel des Trois Gorges.

    Nous prenons la route pour une croisière sur le Yang-Tsé. Le fleuve est vraiment grand et jaune par les limons qu’il charrie ; (c’est plus un cloaque qu’un clapotis) Le trafic marchandise y est intense.

    Nous le surplombons et la route étroite et hyper dangereuse nous procure quelques frissons qui ont pimentés le voyage. Au bout d’une heure nous parvenons à l’embarcadère et montons dans le ferry qui nous amène, après une ballade sur les eaux boueuses du fleuve, à l’embouchure d’un torrent qui déverse ses eaux bleues dans celles du Yang-Tsé. Pendant une bonne heure, nous remontons le cours du torrent jusqu’aux chutes, dans une très belle gorge. Nous assistons à un simulacre de mariage de paysans chinois, aux chants des femmes des pêcheurs qui appellent ainsi leurs maris, et après quelques achats d’articles locaux, nous repartons avec le ferry qui nous dépose sur l’autre rive pour déjeuner.

    Le repas pris, nous repartons pour l’embarcadère rejoindre notre bus qui nous conduit en ville, vers l’expo concernant l’esturgeon,(affligeant)soi-disant pour pérenniser l’espèce !!! En fait, plus destinée à faire vendre aux touristes les produits dérivés « made in China »… Retour en ville à l’Hôtel des Trois Gorges dans Yi-Chang, ruée sur les journaux où certains d’entre nous ont le plaisir de se découvrir en photos sur plusieurs quotidiens locaux. Nous prenons le repas et partons pour la gare. Nous y trouvons sans trop de difficultés nos compartiments et couchettes et nous nous y installons. La rigueur de l’organisation chinoise ne permet l’accès aux wagons que par une seule porte : inutile de décrire le problème que cela pose à tous avec les bagages à hisser dans le wagon et passer dans les couloirs encombrés par les valises, les monocycles, bref, un gros désordre qui s’arrange finalement. L’apéritif est pris avec alcool chinois, vin de la grande muraille et hop ! l’ambiance s’installe. Momo exerce ses talents de masseur au profit d’Andréanne et de Dominique Monnin. A son tour il se fait masser par Dominique, juste retour des choses. La nuit est tombée depuis 18 h 30 et nous nous apprêtons à la passer dans nos couchettes plus propres et confortables que le voyage « aller » qui a laissé à tous un mauvais souvenir.

    Une vendeuse de bibelots accréditée et en uniforme nous propose des stylos, des toupies, des bracelets etc. elle est tellement craquante que tous se laissent convaincre. Elle vend et bien ! La « marsupilami » (Francette) est grimpée dans sa couchette et récupère de sa journée si chargée.

    Chacun se prépare à une nuit paisible, la journée sera plus longue qu’à l’aller, car nous devons arriver vers 14 h. à PEKIN, où nous allons retrouver nos musiciens qui étaient partis « parader » dans une autre ville de l’ouest de la Chine (Yan Tai) prise sous des trombes d’eau. Ils en gardent un souvenir très fort par l’accueil qu’ils y ont reçu.

    SAMEDI

    Météo : il pleut

    7 h. réveil – 7 h 30 petit noir en cabine-couchette , qui devient maintenant un lieu de rendez-vous incontournable.

    La pluie redouble de violence.

    Nous égrenons les vieux tubes d’antan et offrons le café et café au lait à nos voisins de wagon.

    Le temps s’écoule doucement et s’améliore ; à la pluie abondante des premières heures, le ciel se charge de nuages, puis s’éclaircit. Francette et Gérard papotent au 3e étage. Dominique expose un cours sur l’enseignement et son avenir. Puis l’heure du repas arrive et nous partons au wagon-resto. Nous déjeunons avec Agnès et Franck d’un bon appétit et évoquons les imperfections et les erreurs à éviter pour l’organisation de 2008… Et bien sûr les suggestions positives.

    L’heure d’arrivée approche tout doucement, nous commençons à nous préparer. On y est, nous sommes à quai à PEKIN Ouest. Le bus pris par les embouteillages se fait attendre ; enfin là, il nous ramène au même hôtel : le « Huanche Jungdu » que nous occupions le 20 septembre.

    Nous y retrouvons nos copains musiciens qui sont tous ravis de leur ballade à Yan Tai. Ils ont été reçus comme des rois, mais certains ont été victimes de la clim (grippes, rhumes etc.) René (dit « little boudha ») et Richard en ont subi les conséquences, mais tous sont emballés par leur voyage.

    Nous prenons possession de nos chambres puis partons souper dans un restaurant que nous avons connu en 2005 et 2006. Au cours du repas, nous entamons le « Happy Birthday » en l’honneur de René (Pena Del Sol) dont c’est l’anniversaire. Une petite visite au « Carrefour » français à Pékin, quelques achats pour le « fun ». Nous rentrons sagement en ville car j’ai une bonne crève. Je tente la médecine chinoise (on verra ?) – Une douche très chaude fera l’affaire et deux « doliprane » m’aideront à combattre la fièvre.

    Nous ne touchons pas à nos valises, car nous n’avons pas d’informations concernant le lendemain. Il paraît que nous devons aller dans une ville thermale ?? En attendant demain, extinction des feux, il est 23 h. 30.

    DIMANCHE

    Météo : temps gris, chute des températures

    La troupe est décimée par la fièvre mais doit faire ses bagages qui sont stockés dans une chambre en attendant le départ. Pas de plan précis pour l’instant. Nous décidons avec Francette d’aller visiter le « Temple du Ciel ». Nous partons à pied, pendant que tout le monde se disperse pour aller faire les derniers achats. Il nous faut ¾ d’heure pour arriver à destination. Le temple est magnifique, dominant Pékin. Il est d’une grandeur et d’une majesté impressionnante. Il est situé dans un parc paisible où les pékinois viennent y chercher le calme, faire de la musique, jouer aux cartes, taïchi, méditations et silence. Nous rentrons à l’hôtel, un bus nous y attend. Trop petit pour nous et nos bagages, il met nos nerfs à rude épreuve, mais, malgré tout, la bonne humeur résoud les problèmes. Après ¾ d’heure de route, nous arrivons au complexe thermal.

    Coup dur, le palace promis n’est qu’un 2 étoiles, certaines chambres sans eau ni W.C. l’énervement monte. Nous avons la chance d’avoir une chambre à quatre lits que nous partageons avec Agnès ; elle est au bout du rouleau dû à la fatigue qu’engendrent ses responsabilités. Elle tente d’organiser nos futurs spectacles avec une partie de notre troupe, l’autre partant en avion se produire dans une autre ville – pas facile pour Agnès. Les enfants du spectacle font un « sitting de protestation » dans le hall de l’hôtel. Rejoints par les « Braekers » qui s’installent sur les superbes sofas du hall. La tension est palpable, car nous avons l’impression d’être embarqués dans un « coup foireux ». Le manque d’information est tel que les bruits les plus farfelus circulent sans pouvoir les vérifier. Finalement, nous apprenons que l’entrepreneur de spectacle nous a « abandonné ». A nous de nous dé…brouiller. Eming se décarcasse et avec l’aide du propriétaire du complexe, les choses finissent pas s’arranger. Ouf !

    Avant de nous coucher, nous nous retrouvons avec quelques uns dans notre chambre, afin de déguster quelques bouteilles de vin chinois, histoire de nous remonter le moral. Vers minuit Eming appelle Agnès pour la prévenir que l’avion n’est pas disponible et donc que le spectacle et le départ pour l’autre ville sont annulés.

    Coup de chapeau : Il faut rendre un hommage particulier à Agnès qui a accompli un boulot dans des conditions invraisemblables, sans infos, elle a réussi à construire chaque jour les shows en fédérant tout le monde du spectacle. Henri pris par ses activités et ses contacts obligés, lui ayant tout délégué ; elle a dû se débrouiller, coincée entre tous les grincheux, les égos, les girouettes, Eming, les hôtels, les pseudo-artistes qui n’ont de professionnel que leur vanité. Comme dirait si bien Coluche : « j’ai les noms ».

    Hommage à des gens de coeurs et des vrais pros qui ont toujours répondus présents, même s’il n’était parmi ceux-là que de vrais amateurs. Ils ont donné le meilleur d’eux mêmes et n’ont pas négocié leur participation. BRAVO AGNES, TU ES UNE GRANDE.

    LUNDI

    Météo : très beau temps

    7 h réveil – assez pénible pour pas mal d’entre nous, l’inconfort et les rhumes nous rendent grincheux.

    Agnès obtient un rendez-vous avec le directeur du Palace. On nous propose de changer de chambres, nous allons donc visiter un nouveau « dortoir » : il y a peu de différence avec celui que nous occupons, donc nous restons. Nous partons déjeuner dans le « 5 étoiles » et petit à petit tous nos copains nous rejoignent. Après le repas, le directeur met à notre disposition deux voitures électriques, qui nous permettent de visiter le complexe de loisirs. Nous étions là il y a deux ans, un no mans land, et c’est incroyable ce que ce lieu est devenu !

    Nous allons nous balader sur un grand lac artificiel et au retour une virée en bateau nous y est offerte.

    Nous regagnons l’hôtel. Il est prévu d’y souper à 17 h. et de donner ensuite un spectacle dans l’immense bulle à 19 h. 30.

    La tension s’estompe, chacun ayant trouvé ses marques et les informations cohérentes que nous souhaitions. Agnès prépare les plannings des 4 shows que nous aurons à exécuter. Eming a le dernier mot dans l’organisation du spectacle, elle prévoit en plus, une chanteuse chinoise, paraît-il très apprèciée ici, qui le présentera et interprétera des thèmes connus du public. Les « Breakers » entament le spectacle, soulevant la foule. Leur fausse sortie déclenche l’enthousiasme, car elle se termine par un plongeon collectif et un arrosage en règle des spectateurs. Les musiciens attaquent, puis les enfants du spectacle jouent « Notre Dame de Paris », ensuite Teddy et son monocycle, vient Francis et son diabolo, la chanteuse chinoise, Momo et deux couples de danseurs, Gérard, Régine, Jean et Ginette dansent une valse typique des faubourgs parisiens , les clowns avec les musiciens et le final rassemble tout le monde sur un podium flottant en plein centre de la piscine à vagues.

    C’est dans une sorte d’aqua-boulevard que nous nous sommes produits, ce qui n’est pas l’idéal car nous étions loin du public et la réverbération du son était gênante pour ceux qui s’appuient dessus. La soirée se termine aux environs de 21 h. et ceux d’entre nous qui étaient spectateurs ont apprécié le « show ». Alors tout va bien dans le meilleur des mondes. Et que dire du public chinois sinon qu’il est d’une gentillesse naturelle confondante, quel que soit l’âge, le milieu ou la profession. Quand je pense que dans trois jours nous allons retrouver la tronche vide de sentiments de certains de nos compatriotes, je frémis…

    MERCREDI 

    Météo : beau temps

    7 h. réveil – 7 h 30 nous allons déjeuner dans le « 5 stars ». Le buffet est magnifique (25 m. de long…..et une foultitude de plats délicieusement chinois…)

    Nous sommes rejoints par Henri, Pierre, Régine, Gérard, et tirons les enseignements de notre spectacle de la veille. GRACE, une chinoise, parle un anglais parfait ; elle nous donne rendez-vous à la piscine du complexe de loisirs, pour 10 h. Elle vient avec des amis et nous offre de la part du propriétaire du complexe, des bracelets qui nous donnent accès à toutes les activités (spa, bains bouillonnants, hammam, piscines intérieure et extérieure à vagues, transats) des « claques » nous sont offertes, serviettes et peignoirs, costumes à porter, si l’on veut déjeuner au restaurant du complexe, gratuit bien sûr, à profusion et à volonté. Après le repas, nous retournons aux bains-douches, piscines etc. jusqu’à 16 h. Il fait un temps radieux. Le farniente se prolonge béatement. Dominique, Momo et Ginette, se font « détoxiner »par une succion ventouse géante, qui leur laisse sur le dos et le ventre une magnifique cible à fléchettes. Nombre de chinois se font poser des ventouses qui leur donnent l’air de coccinelles.

    Le soleil tape fort et l’APM se passe ainsi en totale décontraction et notre groupe profite béatement des deux piscines, intérieure et extérieure, des transats, sous un soleil radieux. Répétition avec les musiciens, puis souper dans le « 5 étoiles », dire excellent : c’est banal. Après le repas nous nous préparons, maquillons et partons pour le superbe complexe nautique.

    Le « show » débute par Richard et Philippe qui s’immerge dans l’eau et joue, seul le pavillon de sa trompette dépasse du niveau de l’eau. Big succès. Les enfants, les musiciens (quatre thèmes) permettent à Momo, Jacques, Dominique et Chantal de s’installer dans le public et de « chauffer » l’immense salle. Le délire est atteint quand ils traversent en bateau embarquant avec eux un spectateur (de connivence). Par une malencontreuse manoeuvre,(sic) tout le monde se retrouve au « bouillon » ! Viennent ensuite la chanteuse chinoise, le french cancan des « Paris-Bel », les « Breakers » mettant en valeur un rappeur chinois qu’ils ont invité. Andréanne reçoit le n’ième coup de marteau en chantant « la vie en rose » (Agnès y met tout son coeur). Les clowns se déchaînent et le final rassemble Francis qui projette son diabolo à des hauteurs hallucinantes, Teddy qui jongle, puis les musiciens nous rejoignent dans un joyeux charivari, les Paris-Bel en arrière plan font admirer leurs plastiques, leurs costumes et leur magnifique « French cancan ». Soudain, une cataracte tombe du troisième étage, du podium s’élève un rideau d’eau, c’est la surprise du final et le spectacle se termine en un joyeux tohu-bohu sous les yeux ravis du public.

    Retour à l’hôtel, nous allons prendre un verre dans le « tripot » du palace. Il est minuit, la soirée se termine.

    MERCREDI

    Météo : temps brumeux

    6 h. 30 réveil – Francette tousse beaucoup.

    Nous nous préparons pour partir à Pékin faire nos achats, une partie de notre troupe prend le bus et nous, avec les musiciens, partons donner un spectacle dans un grand parc d’attractions.

    Le temps se découvre, il fait un très beau soleil. Il nous faut plus d’une heure pour gagner la capitale, accident sur la route, probablement un piéton tué. Arrivée à Pékin, le groupe se disperse, marché aux perles et marché de la soie. La circulation est intense. Nous décidons de prendre le métro. Nous partons déjeuner au sixième étage d’un restaurant que nous quittons rapidement pour rejoindre notre point de ralliement. Le métro est « bourré » et la rigolade de rigueur. Nous arrivons avec beaucoup de chance à retrouver notre bus (qui était parti !) – miracle du téléphone portable.

    Nous récupérons l’autre groupe qui était au marché aux perles et prenons le chemin du retour.

    Nous arrivons à 16 h. 30 à l’hôtel, un brin de toilette ne nous fera pas de mal. Francette à 38°5 de température, mais nous jouerons, malgré cela, ce soir. Le repas pris à 17 h. 30. Nous nous préparons pour le spectacle qui se déroulera, comme celui d’hier, dans le complexe nautique. Momo et Dominique (barbarie) débutent par « Romance de Paris », « le petit vin blanc ». Gérard Franco interprète une de ses compositions.

    Suivi par le big band (When the saints, Brazil, fleur de Paris), les Breakers (impecs) prennent un spectaculaire relais. Eric (Le Roi Soleil) chante deux titres, la chanteuse chinoise ravit le public du complexe… Puis « Paris Bel exécute un french cancan endiablé, Cécilia interprète deux titres bissés par le public et les clowns aquatiques clôturent la fête. L’occasion est trop belle de piquer une tête de la scène dans la piscine, ce que font Momo, Dominique, Jacques, Régine. De retour à l’hôtel, Francette appelle Jacqueline à Vierzon, qui nous donne des nouvelles concernant la maison : Elles sont rassurantes.

    Le restant de la soirée est employé à caser toutes nos emplettes dans les bagages, la place étant de plus en plus restreinte. Croisons les doigts pour le passage à Roissy devant les douaniers.

    A demain !

    JEUDI 

    Météo : temps brumeux, doux

    6 h. réveil. Francette a toussé toute la nuit et a dormi dans un fauteuil. Petit déjeuner, toujours aussi copieux.

    Nous nous préparons à partir au parc d’attractions, le bus se faisant attendre, c’est un mini-car de 11 places « Mercédes » conduit par le propriétaire « in person » de l’immense complexe nautique, qui se charge de nous conduire et rechercher au parc d’attractions. Il fait un très beau temps chaud, nous sommes en t-shirts. Mais hélas, nous devons enfiler notre « tenue de travail ».

    Dès notre arrivée aux abords du parc, la foule nous découvre et nous regarde avec sympathie. Nous avons environ 1 km à faire dans le parc pour rejoindre notre podium et nos costumes attirent les photographes comme les mouches sur le miel.

    Après la séance maquillage, nous commençons notre show en musique, Michel à la guitare, Jacques au saxo, Chantal grosse caisse, Agnès et moi aux tambourins, Andréanne au micro. Succès garantie de nos facéties, photos par centaines, les enfants à la fête. Henri leur fabrique des souris en baudruche qu’Andréanne distribue déchaînant la joie des enfants. Au bout d’une heure le spectacle se termine par une chenille endiablée. Michel enchaine les tubes des années 60/70 créant une folle ambiance.

    Sandwichs pris sur place.(ils se sont fait longuement attendre !!) A 13 h. 30 nous faisons notre deuxième show avec le même succès que le premier. A 16 h. le « Mercédes » nous ramène à l’hôtel, quelques frissons sur l’autoroute, dus à la façon de conduire du « boss ».

    Dernier repas chinois, dernière nuit chinoise et dernier spectacle en Chine…… La clim a fait des ravages : Régine out, Patou out, Pierre out, Francette mal en point, Serge convalescent, mais nous assurons. Richard, René, Jean-Philippe portés disparus. Tout cela est navrant, mais c’est la Chine.

    Le final fût quand même une belle fête et le restant de la troupe l’a fort bien exécuté. La presse et la TV ont couvert l’évènement et nous sommes très heureux d’y avoir participé. Il est 21 h. 30, nous regagnons notre hôtel et un pot chez Chantale clôt notre séjour. Vient le temps des valises, alors il va y avoir du sport. !!!

    VENDREDI

    Météo : pluie assez forte, comme à notre arrivée

    6 h. réveil – Francette a peu dormi et beaucoup toussé. J’imagine qu’il doit en être de même pour beaucoup d’entre-nous.

    7 h. petit déj. dans la chambre. Derniers préparatifs, valises enfin bouclées ouf !!. Nous commençons à descendre nos bagages et à distribuer le « surplus » aux employés de l’hôtel. Le hall est bondé, le bus trop petit. Un plus grand est appelé, ce qui accentue le retard. Quand enfin les bagages sont casés, nous partons et arrivons à l ‘aéroport avec une bonne heure de retard. C’est la cavalcade dans les halls grouillants pour trouver l’enregistrement, un seul employé, de plus le système de pesée rend l’âme. C’est la panique. Nous sommes obligés de nous coltiner à quelques uns les valises de tous, vers d’autres postes de pesée. Nous sommes poussés à la hâte au contrôle des passeports. La répartition des places est aléatoire. Le bus nous amène à l’avion en oubliant Ginette… qui nous rejoint sur le tarmac. Le décollage a lieu à 13 heures. Le groupe est au complet, ouf ! mais dispersé. Ce fût épique !!!.

    Il ne reste plus maintenant qu’à passer le temps, boissons et repas nous sont servis. Chacun commence à déambuler et visiter les copains. Le vol est sans histoire, pas un trou d’air. A 20h.30 heure chinoise, (16h.30 heure française), nous commençons à nous préparer pour Roissy. 17 h. 30 roues posées

    Récupération des bagages.

    Le passage à la douane, dans la cohue, se déroule sans problème.

    Les adieux sont brefs,

    Dispersion,

    Taxi,

    L’expédition Chine  s’achève…

    Ce n’est peut-être qu’un au revoir ??

    Serge Sentflé

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    Contactez nous votre expérience nous intéresse

    Travelogues in Asia, clowns> Paris make their circus and carnival in China in Shanghai. This is the happy generation

    Motorcycle Diaries in asia

    Weather: Cloudy.

    10 h 30 Departure by taxi to Roissy reunion with old, The Big Chief Eming, Henry (the boss), Agnes, Peter, Mark, Christine, Chantale, Jacques, Francette, Patrick, Lily, Teddy etconnaissance new. The « Breackers » old and arrivals are there. Eve too, but remains in Paris (Cause maternity) No problem with the registration and customs formalities.

    Off and uneventful flight, despite some turbulence. First contacts and first laughs … Arrival SHANGHAI 1 h 30 local time (ie 7 h 30 to Paris).

    First rehearsals at 18 h.

    Friday, September 14:

    Landing under the thick fog, humidity and heavy rainfall. « Air China » gives us yellow raincoats !!! Lengthy customs procedures, broken suitcases, lost. Everything works out with time and patience (3 hours …) Boarding a bus luggage in another. An hour drive to the hotel « Hotel Travel Shanghai » – Quick Meals, moments of rest and preparation of materials (makeup, costumes, inflatable instruments etc.)

    The musicians rehearse in the hotel’s courtyard. First repetition and multiple testing of implementation with the musicians and our show. Henry struggles as a « handsome devil » to give a toned cohesion to our show. It’s not win ! (fatigue of travel, not super time rather gray) – the same as traditional meals from noon – RV on the bus and leave for the first official rehearsal in a high school 200 m. of the.

    The crowd waiting for us, the welcome is won. Nice atmosphere in the school. Groups of different nationalities meet and discover (great!) Then departure for the PARADE. The wait begins, fraternization with the groups. Our musicians were joined by two « trumpets » Richard and Philippe freshly « landed » … The madness begins and the crowd of « paradeux » blends into a joyous confusion: Malay, Breton, Indian dance the packed !!!!

    We go behind the « Brazilian » beautiful girls (strings, virtually naked, great body) – Our first podium turns into a sausage juice: no sound, no micro is the cata … Henry is annoyed, livid .. We return to our base, rather sheepishly, while thinking about a new scenario.

    The wait begins, hope and disappointment fade, buoyed we recreate the electric atmosphere and present a second version that sticks far better hopes of Henry.

    The parade is successful and the crowd we made repeated ovations. We are flushed, sweaty and repeated thermal shocks of sweat + aircon worry us … We return to the hotel around 2 pm 30 am. During the return journey we discover, astonished, many shops still open at that late hour (or early) A small snack offered by the organization, we expect in our rooms, in a last pot Jacques and Chantale and: IN BED! it is 3 hours 30 minutes (outdoor temperature 20 °)

    SATURDAY

    Weather: Partly cloudy but warm.

    Francette and I take a breakfast bar. hearty and I go with Jacques visit the new Shanghai South Railway Station, designed as a terminal (bold architecture!) Preparation of the bag for the evening parade, ahead of time, because the alternative is indispensable due to the air con .. . the sun is blazing and the atmosphere already installed with the musicians.

    Surprise: « Breackers » occupy the bottom of the bus. This is the first time we see them. Arrived at the gathering place, outdoor cladding. Guaranteed comical spectacle for onlookers, who flabbergasted, watching makeup, we undressing and dressing us in the street in a surreal atmosphere and noisy due to timing of hell unleashed by Richard and his cohorts that provide onlookers an impromptu concert. We leave our belongings in the car and go under the public acclaim, to the place where all troops gather. The cacophony is intense and participants costumes create a huge patchwork of colorful flicker. The atmosphere is already created by all the musical groups and it’s casual order we are moving towards a rallying point. We cross a dense crowd, all acquired our fancy and we do not deprive ourselves to meet theirs.

    The wait begins at the rendezvous point, fraternization, spontaneous concerts, sign language, guaranteed by international musical standards that complement the festival. The avenue on which we will produce us is lined with towers and buildings fully lit, creating a magical atmosphere light.

    The start of the parade is given by violating a shooting fireworks, the HUGE party starts. Our company unleashes the crowd, our contacts and pranks trigger thunderous cheers. The neophytes are stunned, amazed …. The clowns go from shore to shore, with the audience heckling, gently mock the military, the police, under the astonished eyes of the spectators. Thousands of hands reach toward us. Explosion flashes, testimonies and applause burst forth. Richard and his family settle a « tempo » of hell, the « Breakers » stun Chinese by their crazy spins and balances. Teddy and Fred unicycles travel in all directions Avenue under the amazed eyes of the public. The entire route is only joy and happiness, it is the second parade, but the most successful. It is 21 hours, we start supper. Winnowed, happy but hungry!

    We’ll have supper outside.

    Back at the hotel, it is 23 h 30. We decide to go we get a massage: which story !!! Agnès we endure one hour of « hype » … experience more. In return, we will in the « nightclub » of the hotel, the Basques are the « beef » and what « beef » !! with four clowns, we stay with them, the feast is complete, music and dancing until the arrival of the Police alerted !!! With our musicians, we go to bed: it is 3 am!

    Sunday

    Weather: sunny, hot and humid

    6: 45 pm: Wake: freshen – Breakfast on the 8th floor. Some of eyes are a mess … the night was short, but restorative. Free time for some. Visit the « Jade Buddha »; shopping for others.

    Go to the bus and leave for the restaurant lunch in the factory of silk; we visit it after the meal.

    We separate to drag in the shopping district. Meet at 17 h 30. We take three taxis to dinner. Invited by Claude and his wife (Maurice’s friends, said « momo, the barrel organ »). This is the beginning of an evening that all the players are not ready to forget.

    Taxis are lost, not having the address of the restaurant, they settle in the city, randomly, the participants who have no way to communicate. For some the evening ends on the « Bund » and others, with Claude and his wife and friends, in a surreal atmosphere pantagruellique meal where rice wine is drunk as the « Badoit ». Fights in the restaurant, police, blood etc … a Chinese affair and alcohol. The festival ends with Claude who wants to honor us and impress us (ahem, creepy !!). Back to 0 h 30. We find the lost and go to bed: it is 1 hour 30 minutes.

    MONDAY

    Weather: overcast, but the sun behind

    Wake up at 7 am. Breakfast. classic and makeup because we have to produce in us a facility for the mentally disabled.

    45 Departure 9 am – arrival is eagerly awaited by sixty sick children and their supervisors. Alternately, clowns, childrens entertainers, musicians, « Breakers » linked together their program. We train the children in farandoles and let them participate. A moment of happiness, and then we leave the scene after one last photo of children dressed in T-shirts offered by the General Council of the Alpes-Maritimes, to the delight of children and their supervisors.

    We go out to dinner « Longun septh China ». After lunch, visit the pearl exhibition in the ancillary rooms of the restaurant. Temptations for some …

    Back at our hotel, where we will enjoy some respite to change us, have a coffee, and we relax while waiting to leave for a rehearsal on a stage set « it seems » in a commercial area. We are assured that we will have three microphones, allowing us to present our program without modification. Time RV approach. We prepare our spare bag in anticipation of the evening. Here we go … We cross the city to an area that we do not know, in front of a beautiful building complex curve with a beautiful square and a stage set up in front. We can repeat and are developing our show: we pass third. Childrens entertainers precede us, then it’s our turn. Always with the same success. French residents attend the show and make contact with us. We attend the following shows: Brazilian, American, etc. The show ends with a fireworks and confetti throwing. Small scratch a tank fails, thus blocking the parade autres.Tous participants join the stage and mingle in a joyous confusion, all races and players alike. Colors of the costumes, floats beauty, beautiful festive atmosphere. Photos, TV, or enlightened amateurs reporters at the party.

    We start dinner at a Thai restaurant the « Amanda Plaza. » Then we take the direction of the « Bund ». Magic lights. It is 22 hours. Unfortunately, at 23 hours, the lights go out .. But we go through it in both directions. The hawkers of all kinds we offer all kinds of gadgets. We take a taxi back to the hotel: it costs us € 3.50 for a race of half an hour. The shower at the hotel is welcome. The night ahead, it is 1am.

    TUESDAY

    Weather: overcast sky and heavy rain, typhoon on Korea and early on Shanghai

    6 h 30 clock, 7 pm brekky. The rain continues.

    Small lunch. Meals are true, one would expect the evening meal without any problem. With Jacques, Chantal Maurice and Dominique, musicians and Pierre, we go by metro to the district of music.

    Galley … we do not have appropriate clothing and are launching in turmoil. The typhoon made landfall yesterday on Korea and its effects are felt in Shanghai. Cloudburst of transform us into true sponges.

    After several tests and comparisons in specialty stores, we find one that offers us the best value « value ». After negotiations, the deal is done. We buy three saxes and different accessories. It took us four hours of negotiation!

    It is 15 h. Our stomachs are calling! We choose a « moves » nice, where they make their ravioli, they agree to serve us. Settled somehow and order a soup spaghetti facts before us. We find ourselves in a Chinese-Muslim and Turkish restaurant! So limited meat. We choose to drink beer: Unable no alcohol in this restaurant! We will buy them in a store to drink during the meal. No pot: we came across the only (probably) Chinese-Muslim-Turkish restaurant: refusal of the owner to consume in his establishment !!! bottles watching us enjoy our spaghetti !!!

    The rain redoubled violence, the soup is awesome, the water flooded the streets, plunges in shops, it is totally unreal. Cataracts fall from the ceiling, blowing up the bulbs one by one. We decided to flee the property at time where water invades and plunges into darkness. Outside, it’s worse. We try to take a taxi to waste. We try to go in turmoil, to the People’s Square, to use the subway: water runs down stairs and hallways. Employees install sandbags to try to channel water seeping everywhere.

    People walk barefoot or wrapped in plastic bags. Water redoubled violence. Error referral in the subway, we are forced to make a gymkhana to finally take a cab and make a trip that we could have done in 5 minutes on foot, so the weather is terrible. We have supper at the hotel and musically involved around 22 pm. a « polka beef » with Gerard, Jacques and Jean and their « bagpipes ». Breton join us, interpret and dance with our friends the Breton traditional dances. We go up to bed because tomorrow to start BEIJING. It is 1 hour 30 minutes.

    WEDNESDAY

    Weather: miserable weather, rain, wind (tail of the typhoon)

    6 h 30 alarm clock. 7 pm brekky. always so generous. 7: 30 pm finish of the organization of luggage for three days and transport of luggage at reception for boarding a mini-bus that will transport them to the station in Shanghai. We start: Gérard (sax), Agnes, Michel (banjo), René (bass drum) for the area of ​​music. We take the subway to the « South Station » for the « People Square » (People Square).

    In the rain, we leave for the street music. Agnes and Michel each buy a « nice » electro-acoustic guitar. That of Michel know doom, it will be broken in the luggage detector at the Beijing Railway Station. We will have lunch in a kind of « self-service ». Michel wants to go to the bathroom. After dédalle through the kitchen, he comes back nauseated. He hesitates to eat. It was still good and for 4 euros each, nothing to say. The food we are served in mini-casks, inside metal with each qq hot rollers that keep the hot places (clever is not it!) We go by metro, but things go wrong when we emerge from the station : mess: we make two times around the station in the rain. Finally we take a taxi. The rain is pouring. We are exhausted, soaked and everyone is waiting for us.

    We go towards the central station and the bus leaves us close. This is the single file queue as we progress under the curious eyes of a huge crowd …. At radar baggage, Michel guitar blocked in the tunnel is broken (it will fully refund).

    We give a serenade at the station under the very eyes and admiration of travelers jostling for us and urge us. The police intervened and the station staff opens a passage for us to catch our train. Phew! We settle; it’s sports, the train starts and the fun begins: Michel banjo provides the rhythmic, Momo and Dominica regale us with the tubes of old. Gérard (and its sax) is the charm with the Chinese. Jacques sax ensures themes. The scales of berths allow Patrick to rattle his chopsticks. Jean-Philippe sounds the charge lungs and two compartments away, Richard smiles between two rogues, local admirers, honking at all going to trumpet blows punctuated by the « oles » of participants. The Chinese play the game, photograph, laugh out loud, in short, the joy and happiness! Children of lying show, do their homework (yes) and leaders participating in this crazy night. It lasts well into the night until « the authority » decides to cut the power. It’s time to wish a GOOD NIGHT …. berths in « questionable » and uncomfortable …

    Thursday

    Weather: the weather is encouraging: it will be released!

    The sun rises, 6 pm. about. Gradually everyone wakes up. We offer coffee, thanks to the great « thermo » (part of the berths) and freeze-dried coffee pods: guaranteed success.

    10 h. BEIJING arrival. We will contact the new guide: it’s the same as last year.

    Departure for the hotel « HUANCHE GINFOU » and we settle it. Lunch is taken into town. It’s very beautiful. We are in a kind of park, walk along a space (cricketdrome?) Where Chinese play cricket (surprise, remember Britain).

    Lunch taken, the bus takes us back to the hotel for some rest. We have two hours to beat.

    I find Beijing under construction and more human city as Shanghai, more airy. Then we go by bus towards the square « Tien an men. » The sun is setting and radiates walls and floor of a beautiful light.

    We come to the place, invaded by a crazy world. We make our, hard, road, taken pictures … and then go on foot to « Forbidden City ». We lose César and Jean Alingrin all hands …. They will manage and old to join us later.

    We cross the garden of the Forbidden City and supper in the restaurant intramural (we do not keep a lasting memory)

    Nothing to say, except that the children of the entertainment company are supervised by their managers who monitor very closely their diet.

    The bus takes us instead « Tien an men » we travel in its periphery night. The show is magnificent.

    Back at the hotel and leave it to Henri passage with a dozen curious to discover all the Hutongs and locations of the same style as the « pearls Markets » Return to the hotel. We must prepare the bags for tomorrow: rehearsal at the stage of Beijing. The day may be rough, because if the weather is the same as today, it will be hot. Blue sky and blazing sun: the parades cycle will resume but see the sun so beautiful after two days of tornado, puts us heartened. Wake scheduled the next morning at 6 am. 45.

    FRIDAY

    Weather: great weather

    6 h. 45: Wake – 7 pm. breakfast.

    This hotel should only be frequented by the Chinese; no butter, no jam. The coffee is more like a consummate gazpacho … that the « British »! when the chinoisement carved bed is a board covered by a mattress …. 5cm thick !!! What nights ….

    Departure to visit the Forbidden City. HUGE crowd. Many tourists « Asian », caps festival identifying each group.

    The clowns come there to x’ième times but historical reflection leads us to the respect and admiration .. The Forbidden City is truly a wonderful set, but complete restoration to be ready for 2008 Olympics

    After this visit, we go have lunch in a restaurant where we taste new dishes for an auction of paintings and Chinese paintings. The noise is infernal! (but excellent meal).

    Then we leave for the rehearsal and walk past the Olympic Stadium 2008, impressive.

    Just arrived at the stadium, we repeat. Our show performed without makeup, without instruments, so without music; great panic and mess. Finally, we present our show somehow. We are approached by photographers, press, TV and the participants … Can we leave for a new restaurant near the palace pearl. In small groups, for half of the group is a party « in town ». We have supper with Richard (trumpet Pena del sol « ) and some musicians. With a bottle of sorghum alcohol atmosphere becomes hot and the meal ends in songs. A toast is brought to our Chinese guide and we go to the hotel across Beijing that sparkles.

    We discuss our day and the reception of Chinese who are a confusing kindness. The prestige of our costumes and our citizenship is there for something! This city is totally transformed, with elegance and ornate architecture, perhaps less spectacular than Shanghai is more rational, more airy, functional, corresponding to a necessity. The avenues are wide, well clear, bold exchangers, finely made and aesthetically; concrete, there is a beautiful decorative element.

    We drive in old Beijing neighborhoods, it is a joy to see life and people’s lives, corridors and department stores like a stamp … whatever opinion we have, strength is clear that « it works » .. Back at the hotel, ordering and preparation of the « kit » for tomorrow at 6 am wake. and departure 7 pm. It is 1 hour 30 minutes.

    SATURDAY

    Weather: great weather

    5: 30 pm: Wake – Breakfast in the rooms.

    Preparation of materials. Chantale we just makeup. Dressing and storage rooms. Departure for the parade; Traffic is intense, difficult, we drive to the pitch. The night was short for some !!! (They will recognize themselves!)

    We arrive at the place of gathering. The parade will take place at exactly the same place as last year. We patiently wait and get acquainted with the groups around us. Many pictures are taken by the public, despite the closure of the area completely sealed.

    10h.Départ of the parade. Show before the official stand and crowd, going up to her, delusions begin in indescribable madness, but so friendly. We are moving under huge cheers; it’s very impressive is HAPPINESS! The end of the parade we book « pasture » for photographers. Every Chinese has a cell-pictures « tip top » regardless of her age. Incredible !

    Our guide trying to extract ourselves and smuggle us: it is an almost impossible task! We will have lunch near a beautiful park attractions. After lunch, we go directly to « fleas » in Beijing. In fact, a huge living room of antique, where for two hours we walk this extraordinary place (as desires …). Directions include statues of all styles, tiny or huge, over an area of ​​about 200 meters by 40 wide. It is breathtaking. The prices leave us dreamers. We leave these places at the time of their closure.

    We returned to the hotel by taxi (5 euros ….) a little weary. We set off again at 18 h. to have dinner (in China, one soup very early). The meal is taken near the amusement park in a basement decor recalling the streets of Hutongs.

    19 to 30 hours we return to the hotel and enjoy « Internet » to control our messaging.

    A 21 h. a new parade awaits. We prepare two versions of our « show » in the hotel’s car park, in the dust, without music and without light! It’s not win.

    After an hour and a half, we go to bed.

    Sunday

    Weather: it’s nice and warm

    5: 30 pm: Wake – Today the program: live entertainment and great meal offered by the Chinese government.

    7 pm. 30: departure for the Botanical Garden, located 20 km from where BEIJING scheduled for GRAND GATHERING. We change away from bus; that’s also the charm of China.

    The garden is superb. The stage is erected at the foot of the Botanical Conservatory. The wait begins, the groups pass and execute their « shows ». And our troops closing the show. In gaiety, as usual, and we do a « tobacco ». The final brought together all groups and officials involved in joyful confusion. Chinese come to us with great kindness and politeness to be « pulling » the picture with us.

    We will keep a wonderful memory of that closure of the festival.

    Lunch offered by the government, is set in a beautiful setting at the « Hotel of the Fragrant Mountain ». The tables arranged in the park include all nationalities. The buffet is sumptuously furnished. We are impressed.

    Agnes, the musicians Richard, Michel, Jacques and « children of the company’s performance » in a spontaneous improvisation, resulting in a happy festival goers sarabande which quickly turns into frenzied caterpillar.

    After the meal, we returned to our car and leave for BEIJING, visit a « Hutong » (without interest).

    Only notable fact, forgetting Mrs LI party to the pharmacy. Fortunately, she was able to find the hotel.

    After this visit, we go to a hotel to attend the tea ceremony (with, of course, its mercantile benefits!).

    The meal is taken to our room and the evening ends at a time « normal »: 22 hours.

    MONDAY

    Weather: great weather

    7: 30 pm: Wake – 9 pm. departure for the « Great Wall ». Fortunately, this is another Great Wall site, we’ll find out. This site is fully landscaped (and huge). The tourist trap works perfectly. Dozens of cars have already arrived and walkers, like ants, climb up the wall. What we do we also with Momo and Dominica are in costumes and makeup. The photographers are having a field day. All 5 m. our two friends give an impromptu performance that delights tourists from home and abroad present.

    We climb to the top and it’s no small feat. On the way down, we expect the same success.

    Our car leads us to a particularly precious objects manufactures jade, ranging from tiny object to the monumental statue and a superb bestiary.

    We left after taking our meals in this factory. Otherwise excellent meal.

    Back on the road to go then visit a factory of « silos ». This is china objects (vessels, for example) whose patterns are embedded and inserted in a copper wire network conforming to the shape of flowers or other decorations. Infinitely precise and meticulous work.

    The tour lasts an hour.

    We leave these places and leave early supper (too unfortunately) because we have to participate in the closing ceremony of the festival BEIJING.

    After the meal, we take the bus that brings us into a kind of « Euro Disney » Chinese. The park is huge and the stage, installed in front of the illuminated Big Wheel is impressive. All costumes in groups mix and picnic on the lawns and places installed for this purpose. The atmosphere is wonderfully friendly, full of fraternity.

    The troops have at their disposal all the necessary technology for the recovery of their numbers.

    Each delegation succeeded on the illuminated scene féériquement giving the best of itself. The numbers are hyper-regulated, very professional. We go after the group of Korea and by the end of the presentations the party begin. All participants climb on stage and one of ours « From J » improvised launches the evening on a techno beat. Our buddies musicians play lungs. The joyful madness leads all nationalities in a festive atmosphere … The festival ends with a great firework display that closes the evening. The crowd is under the magic of the moment and soon leave the scene. Back to the hotel after such happiness.

    TUESDAY

    Weather: following good weather

    6 h 30: réveil.- 7 pm. breakfast. Quick.

    Barda light for two days because we start to YI CHANG. This city (4 million inhabitants.) On the edge of the Yangtze in the middle eastern China is known thanks to the 3 Gorges Dam, a gigantic structure that created a 600km Reservoir. !!! What will be the impact and repercussions on the ecosystem ???? . At 9 h. we give the keys. The departure is delayed because the Breakers negotiate their trip.

    Departure for lunch at « The Hotel du Bonheur » near the central station.

    The meals shipped, we leave to catch our train. The station is huge and the crossing with luggage is a real « gymkhana ». In the waiting area, we give an impromptu concert which unleashed the enthusiasm of travelers; Chinese staff quickly opens a passage to take us to the docks as the curious pressure is high.

    This is to some crowd (mess would be more appropriate!) That we find our train and our « apartments », which are « borderline clean. »

    After two stops everyone has made its mark and the night promises to be hot. The musicians are in charge of the atmosphere, Laurence, our Chinese guide, tests accordion Dominic bought. Then we leave dinner in the dining car. We cross 5 cars and see the high quality of the first classes, compared to our bad bunks! Friendly atmosphere in the restaurant, but we have dinner quickly because other groups are waiting instead.

    After lunch we take in our living compartment. The chatter is going well and laughter is frequent. Momo takes care to « raise the foam. » The Aveyron music takes us on the corridor packed: beware of giblets! Francis is having a field day; He « tape » packed with the « big guy » of the Aveyron without haggling.

    22 h. first warning, the light turns off for a few minutes and 22 h. 30 lights.

    WEDNESDAY

    Weather: sunny

    6 h. the sun rises over the countryside, our sleeper wakes up (there are six!) and prepare coffee. There are crowds in our compartment, each just enjoy a freeze-dried coffee with or without milk, we had taken the precaution to take with us. Tea is de rigueur in China.

    The sun is visible, the weather looks great beautiful.

    We are struck by the « cement mixer » frenzy of China: cranes and construction sites everywhere.

    It is 10 h. We arrive at Yi Chang.

    The time to regroup, a brand new bus awaits us and takes us to « Hotel Three Gorges’ 20 km from this city, on the banks of the Yangtze.

    Quick showers and excellent but quickly dispatched meal.

    We dress and leave for rehearsal at the stage of Yi Chang. The heat is overwhelming.

    We enter « arena » where an atmosphere at once sultry and celebration, all groups are there. Assistant Waiting We meublons to repeat all formations.

    Our turn finally comes and without our music we are not also bracing; again, Christine, Patou and Marc are not there. We hope the parade will be better, because we were not really « bleeding ».

    Show children (very professional) pass in turn, and then we return to the hotel for supper. The meal, always excellent, shipped, we change and without having time to breathe, embark on the bus that takes us to the ecological garden will be given a show that promises to be superb.

    Night has fallen. It’s still very hot. Many festivalgoers are bare torsos or light clothing. The official time has come to honor the different personalities, addresses, then a singer who « coos » in Chinese, gives us the opportunity to heckle a bit.

    The show starts at 20:20 on the dot and there, then the enchantment begins. The tables are linked more sumptuous than each other. Hundreds of performers in beautiful costumes regale us with their work and the quality of their performance. Dancers, aerial gymnasts, fans parades, sham fights, ballet set to perfection, the show technology service, symbolic themes. Everything is there. These are just happiness and admiration. The grand final brings together all these actors to the delight of admiring spectators. The crowd in the show’s magic mixes with actors, slow to leave the scene, a great time ends. It’s still 32 °. And there are hundreds of flashes that illuminate the night on the Yangtze. Everyone will keep an admiring memory of this sumptuous evening We return to the hotel and take a last pot in the bar. It’s midnight.

    Thursday

    Weather: good weather and very foggy

    Wake 7am. – Breakfast. as usual at 7: 30 pm

    Departure by bus to visit the dam. Seen from the viewpoint of the whole, without significant change from last year. A look at the ecological garden (blah!)

    After returning to the hotel, a moment of freedom allows us to visit the village, including its typical Chinese market, then we go to the parade. The heat is stifling. We will certainly suffer.

    We are deposited at the entrance to the avenue where last year we had parade. First task: inflate the balloons that will make mice that we distribute. The wait begins and 15 h. a cannon releases a huge mass of confetti and a pigeon let go give kick off the festival.

    The floats and groups of all countries on hold, have the time to meet for 2 hours. Finally our turn comes; to us, to give the best of ourselves. The party starts as soon finished our show, we go towards the crowd and delirium is total. The musicians play continuously; the « Pena Del Sol » creates an atmosphere of hell. Momo and Dominica unleash laughter, blows of hammers and batons (inflatable) rain down on the heads, including those of the military and police. This unleashes audience laughter and delight the hundreds of thousands of spectators gathered along the traverses. We’re giving us heart, uncontrollable, the craziness of our gags made us forget the path length but the crowd asks us so much that it is hard to deny the hands that stretch and children smiles. We have several podiums on the runs before which we present our number. The parade ends in triumph along the Yangtze.

    Undressing on a sidewalk is yet another gag. We are soaked, exhausted but so happy to have exploded.

    The bus brings us dinner at the Hotel Three Gorges in city center: excellent. Then we go back to 19: 45 am to watch a fireworks display on the Yangtze. The crowd that throngs in the streets is enormous. Amazing!

    We have a lot of trouble to win our VIP seats; stools, programs, water bottles. Everything is provided (hat) The show lasts 35 minutes. Classical Fireworks, in the first part and second unpublished figures such as hearts, circles, triangles that dance in the dark sky, raise the admiration and public joy. The final is great. The Yangtze is burning with the flame of hundreds of red candles derived on the river.

    We return to our hotel in an indescribable rush. It is 22 h 40. It is still as warm and after a shower, it’s time to sleep! (midnight)

    FRIDAY

    Weather: foggy, a little wind

    7 pm. Wake – 7 h 15 brekky. – 7 pm 30: storage bags.

    We finally leave the Hotel Three Gorges.

    We take the road for a cruise on the Yangtze. The river is really big and yellow by the silt it carries; (it’s a cesspool lapping a) The goods traffic is intense.

    We overlook the narrow and dangerous road and hyper gives us shivers that have peppered the trip. After an hour we reach the pier and get on the ferry that brings us after a walk on the muddy waters of the river, at the mouth of a torrent that pours in those blue waters of the Yangtze . During an hour, we ascend the course of the river to the falls, in a beautiful gorge. We are witnessing a sham marriage Chinese peasants, women singing fishermen and call their husbands, and after some shopping of local products, we leave with the ferry drops us on the other side for lunch.

    The meal, we leave for the pier to join our bus drove us into town, to the expo for sturgeon (distressing) supposedly to perpetuate the species !!! In fact, more intended to sell to tourists derivative products « made in China » … Back in town at the Hotel Three Gorges in Yi-Chang, rush newspapers where some of us are happy to discover photos on several local newspapers. We take lunch and leave for the station. We find it without too much difficulty compartments and our bunks and we settle it. The rigor of the Chinese organization allows access to cars by a single door: no need to describe the problem with that at all with luggage to haul in the car and go in congested corridors with suitcases, unicycles in short, a big mess that finally settles. The aperitif is taken with Chinese liquor, wine of the great wall and presto! the atmosphere settles. Momo masseur performs his talents to Andréanne and Dominique Monnin. In turn it is massaged by Dominique, just reward. Night has fallen from 18 h 30 and we are about to pass in our own berths and more comfortable that the trip « go » that left everyone a bad memory.

    A saleswoman accredited uniformed and trinkets proposes pens, spinning tops, bracelets etc. she is so irresistible that all are persuaded. It sells well! The « Marsupilami » (Francette) is climbing into his bunk and retrieves her day if charged.

    Everyone is preparing for a peaceful night, the day will be longer than on the way, because we have to get to 14 h. in BEIJING, where we will find our musicians who went « parade » in another city in western China (Yan Tai) taken in a rainstorm. They keep a very strong memory by the welcome they received there.

    SATURDAY

    Weather: it rains

    7 pm. Wake – 7 h 30 small black-berth cabin, which now becomes a place of rendezvous.

    The rain redoubled violence.

    We égrenons old old tubes and offer coffee and latte our neighbors car.

    Time passes slowly and improves; the first hours of heavy rain, the sky is responsible for clouds and then cleared. Francette and Gerard chatter on the 3rd floor. Dominique exposes a course on education and its future. Then lunch time comes and we go to the wagon-restaurant. We lunch with Agnes and Frank a good appetite and evoke the imperfections and mistakes to avoid for the organization of 2008 … And of course the positive suggestions.

    The arrival time approach slowly, we start to prepare. We are, we are docked in BEIJING West. The bus caught by congestion is delayed; finally here, it brings us back to the same hotel: the « Huanche Jungdu » we occupied on 20 September.

    We find our musician friends who are all delighted with their ballad Yan Tai. They were received like royalty, but some have been victims of the air conditioning (flu, colds etc.) Rene (the « little buddha ») and Richard have been affected, but all are excited about their trip.

    We take possession of our rooms and then start supper in a restaurant we experienced in 2005 and 2006. During the meal, we begin the « Happy Birthday » in honor of René (Pena Del Sol) which is the birthday. A visit to the « Carrefour » French in Beijing, some shopping for « fun ». We quietly got back into town because I have a good burst. I try Chinese medicine (we will?) – A very hot shower and two will do « doliprane » help me fight fever.

    We do not touch our suitcases because we have no information about the next day. It seems that we have to go to a spa town ?? Until tomorrow, lights out, it’s 23 hours. 30.

    Sunday

    Weather: cloudy day, falling temperatures

    The troupe is decimated by fever but needs to pack that are stored in a room until departure. No specific plan for now. We decide with Francette to visit the « Temple of Heaven ». We start walking, while everyone scatters to go last minute shopping. We need time to reach its destination ¾. The temple is beautiful, overlooking Beijing. It is of a size and an impressive majesty. It is located in a peaceful park where the Pekingese come to seek calm, make music, play cards, tai chi, meditation and silence. We returned to the hotel, a bus awaits us. Too small for us and our luggage, it puts a strain on our nerves, but, despite everything, good humor solves problems. After ¾ hour road, we arrive at the spa complex.

    Blow, the promised palace is only a 2 star, some rooms with no water or toilet nervousness rises. We are fortunate to have a room with four beds we share with Agnes; it is burnt due to fatigue that responsibility. It attempts to organize our future shows with some of our troops, the other departing by plane occur in another city – not easy for Agnes. Show children make a « sitting protest » in the hotel lobby. Joined by « Braekers » who settled on the beautiful sofas in the lobby. The tension is palpable as we feel embedded in a « crappy shot. » The lack of information is such that the most outlandish rumors circulate without being able to verify them. Finally, we learn that the entertainment organizer has « abandoned ». For us to die … blur. Eming décarcasse and with the help of the owner of the complex, not end things work out. Phew!

    Before going to bed, we end up with a few in our room, to enjoy a few bottles of Chinese wine, just to cheer us up. Around midnight Eming Agnes called to warn her that the plane is not available and therefore the show and the departure for the other cities are canceled.

    Hats off: You need to pay special tribute to Agnes who has done work in impossible conditions, without information, it has managed to build each day by bringing the shows everyone the show. Henri made by its activities and forced contacts with him delegate; she had to make do, wedged between all grumpy, egos, weathervanes, Eming, hotels, pseudo-artists who have their professional vanity. As Coluche say so: « I have the names. »

    Tribute to people hearts and real pros who always answered present, even if it was from these that real amateurs. They gave the best of themselves and do not negotiate their participation. BRAVO AGNES, YOU ARE GREAT.

    MONDAY

    Weather: great weather

    7 am wake – rather painful for a lot of us, discomfort and colds make us cranky.

    Agnes gets an appointment with the director of Palace. We are offered to change rooms, so we will visit a new « bedroom » there is little difference with the one we occupy, so we stay. We start lunch in the « 5 stars » and gradually all our friends join us. After the meal, the manager makes available two electric cars, which allow us to visit the leisure complex. We were there two years ago, a no mans land, and it’s amazing that this place has become!

    We will walk on a large artificial lake and a boat ride back is offered to us there.

    We return to the hotel. It is planned to dine there at 17 pm. and then give a show in the huge bubble 19 h. 30.

    The tension fades, each having found his feet and consistent information we wanted. Agnès prepares the schedules of the 4 shows we have to run. Eming has the final say in the organization of the show, it provides in addition, a Chinese singer, it seems very popular here who will perform and present the publicly known themes. The « Breakers » begin the show, raising the crowd. Their false exit triggers enthusiasm, because it ends with a collective dive and watering in good standing spectators. Musicians attack and then show children play « Notre Dame de Paris », then Teddy and his unicycle comes Francis and his diabolo, Chinese singer Momo and two pairs of dancers, Gerard, Régine, Jean and Ginette dancing a waltz Typical Parisian suburbs, the clowns with the musicians and the end brings everyone together on a floating podium in the center of the wave pool.

    It is in a sort of aqua boulevard we have products, which is not ideal because we were away from the public and the reverberation of sound was annoying to those who rely on it. The evening ends around 21 pm. and those of us who were spectators enjoyed the « show ». So all is well in the best of worlds. And what about the Chinese public if it is of astounding natural kindness, regardless of age, environment or occupation. When I think that in three days we will find the face of empty feelings of some of our compatriots, I shudder …

    WEDNESDAY

    Weather: sunny

    7 pm. Wake – 7: 30 pm we’ll lunch in the « 5 stars ». The buffet is magnificent (25 m. Long ….. and a plethora of delicious Chinese dishes …)

    We are joined by Henry, Pierre, Régine, Gerard, and draw lessons from our show yesterday. GRACE, a Chinese, speaks perfect English; it gives us an appointment at the pool entertainment complex for 10 h. It comes with some friends and we offer from the owner of the complex, bracelets that give us access to all activities (spa, whirlpools, steam room, indoor and outdoor wave pools, deck) of « slaps » we are offered , towels and gowns, suits to wear, if you want lunch at the resort’s restaurant, free course, in abundance and will. After lunch, we return to the bathhouse, swimming pools etc. up to 16 h. It makes a beautiful weather. The relaxation continues blissfully. Dominica, Momo and Ginette, are « detoxify » by a giant vacuum suction, leaving them on the back and belly beautiful dartboard. Many Chinese are asking suckers who give their air ladybugs.

    The sun beats down and APM is going well in our group total relaxation and blissfully enjoy the two swimming pools, indoor and outdoor, beach chairs, in bright sunshine. Repeat with the musicians and dinner in the « 5 stars » Excellent say: it is commonplace. After the meal we prepare, maquillons and leave for the superb pool complex.

    The « show » begins with Richard and Philip, who immerses himself in the water and play, only the flag of his trumpet exceeds the level of the water. Big success. Children, musicians (four themes) allow Momo, Jacques Dominique and Chantal to move to the public and to « heat » the huge room. Delirium is reached when boarding boat crossing a spectator with them (in league). By an unfortunate maneuver (sic) everyone finds the « broth »! Then come the Chinese singer of the French Cancan « Paris-Nice », the « Breakers » highlighting a Chinese rapper they invited. Andréanne receives only th hammer singing « pink life » (Agnes puts her heart). The clowns are unleashed and the end brings Francis who projects his diabolo to incredible heights, Teddy juggling and musicians join us in joyful hullabaloo, the Paris-Nice background are admiring their plastic, their costumes and their magnificent  » French cancan « . Suddenly, cataract falls from third floor of the podium stood a water curtain, is the surprise of the final and the show ends in a joyous hubbub excited in front of the public.

    Back at the hotel we will have a drink in the « gambling den » of the palace. It is midnight, the evening ends.

    WEDNESDAY

    Weather: foggy

    6 h. 30 Wake – Francette coughing a lot.

    We are preparing to go to Beijing to our purchases, part of our company and we take the bus, with musicians, go to a show in a large amusement park.

    The time is discovered, it is a beautiful sun. We need more than an hour to reach the capital, accident on the road, probably killed a pedestrian. Arrive in Beijing, the group disperses, market pearls and silk market. Traffic is intense. We decide to take the subway. We leave room on the sixth floor of a restaurant we quickly leave to join our rallying point. The metro is « stuffed » and rigor of fun. We arrive with a lot of luck to find our bus (which was gone!) – Miracle mobile phone.

    We recover the other group that was at the market with beads and take the way back.

    We arrive at 16 pm. 30 to the hotel, freshen do not hurt us. Francette 5 to 38 ° temperature, but we will play, despite this, tonight. The meals at 17 h. 30. We are preparing for the show that will take place, like yesterday in the swimming complex. Momo and Dominica (barbarism) begin with « Romance in Paris », « the little white wine. » Gérard Franco interprets one of his compositions.

    Followed by the big band (When the saints, Brazil, flower of Paris), the Breakers (impecs) take a spectacular relay. Eric (The Sun King) sings two songs, the Chinese singer delighted the public of the complex … Then « Paris Bel runs a frenzied cancan, Cecilia interprets two titles encored by the public and aquatic clowns shall close the festival. The opportunity is too good to take a dip in the scene in the pool, what are Momo, Dominique, Jacques, Régine. Back at the hotel, called Jacqueline Francette in Vierzon, which gives us news about the house: They are reassuring.

    The remainder of the evening worked to cram all our shopping in luggage, instead being increasingly restricted. Fingers crossed for the transition to Roissy before customs.

    Until tomorrow !

    Thursday

    Weather: foggy, soft

    6 h. awakening. Francette coughed all night and slept in a chair. Breakfast, always generous.

    We are preparing to go to the amusement park, the bus was not forthcoming, it’s a mini-car 11 seats « Mercedes » driven by owner « in person » the enormous pool complex, which is responsible for us drive and look at the amusement park. It makes a beautiful warm weather, we are t-shirts. But alas, we must put our « work clothes ».

    Upon our arrival around the park, the crowd discovers us and looks at us with sympathy. We have about 1 km to the park to join our podium and our costumes attract photographers like flies on honey.

    After the make-up session, we start our show with music, Michael on guitar, sax Jacques, Chantal bass drum, Agnes and me with tambourines, Andréanne the microphone. Our guarantee of success jokes, photos by the hundred, the children at the party. Henri manufactures their bladder in mice Andréanne distributes unleashing the joy of children. After one hour the show ends with a wild caterpillar. Michel makes the tubes of 60/70 creating a crazy atmosphere.

    Sandwiches made on the spot. (They are is long overdue !!) 13 h. 30 we make our second show with the same success as the first. At 16 h. the « Mercedes » brings us back to the hotel, a few chills down the highway, due to how to conduct the « boss ».

    Last Chinese meal last night and last show Chinese in China …… The AC has wreaked havoc: Régine out, Patou out, Pierre out, Francette ailing Serge convalescent, but we assure. Richard René, Jean-Philippe missing. All this is sad, but this is China.

    The final was still a great party and the rest of the cast has been well executed. The press and TV covered the event and we are very happy to have participated. It is 21 h. 30, we return to our hotel and a pot with Chantale closes our stay. Comes suitcases, then it will be a sport. !!!

    FRIDAY

    Weather: heavy rain as we arrived

    6 h. Wake – Francette a little sleep and much coughing. I guess it must be true for many of us.

    7 pm. breakfast. in the bedroom. Final preparations finally buckled phew !! suitcases. We start our luggage down and distribute the « surplus » to hotel employees. The hall is crowded, too small bus. More is known, adding to the delay. When at last the luggage boxes, we leave and arrive at the airport with a good hour late. This is the ride in the teeming halls to find the record, only one employee, over the weighing system makes the soul. There’s panic. We are forced to wrestle with some of the suitcases of all, to other weigh stations. We are driven to look forward to passport control. The distribution of seats is random. The bus brings us to the plane forgetting Ginette … who joined us on the tarmac. Liftoff took place in 13 hours. The group is full, phew! but scattered. It was epic !!!.

    All that remains now is to pass the time, drinks and meals are served us. Everyone starts to wander and visit friends. The flight is uneventful, not a blip. A Chinese 20h.30 time (16:30 French time), we begin to prepare for Roissy. 17 h. 30 wheels resting

    Baggage.

    The clearing customs, in the crowd, goes smoothly.

    The farewells were brief,

    Dispersion,

    Taxi,

    The expedition ends … China

    Perhaps it is only a goodbye ??

    Serge Sentflé

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  • Festival international du tourisme et de la culture

    Festival international du tourisme et de la culture

    CARNET DE VOYAGE Chine – Septembre 2012 « Festival international du tourisme et de la culture  » Chine

    Vu par Nicole Polge

    Mardi 11 Septembre :

    Une amicale réunion au restaurant  » My Can  » à Paris, nous permet de faire connaissance avec Henri, notre « chef » et une partie de l’ équipe….Des déguisements sont distribués….

    Rendez-vous demain à l’ aéroport pour un départ vers Pékin via Hong-Kong

    Mercredi 12 Septembre :

    L’enregistrement, avec instruments et bagages se passe sans problème, et nous embarquons à 21h sur Cathay Pacific pour 12 h de vol .

    Jeudi 13 Septembre :

    A 17h, à Hong-Kong (heure locale), nous prenons le vol qui nous conduit à 21h à Pékin où Li « Gaston » nous attend et nous accompagne jusqu’à notre hôtel le « Sicili », où nous nous installons..

    Vendredi 14 Septembre :

    Nous commençons avec les baguettes : pas celles du chef ou du percussionniste, non, mais celles du petit déjeuner à la chinoise ! Après, les affaires sérieuses commencent, puisque nous répétons (sur le parking de l’hôtel,à la grande joie des badauds), et Henri chante avec conviction « urgent, Amour », et établit le déroulement des séquences avec les clowns (Annette, Francine, Elisabeth, Claire, Nicole1 et Nicole2, Christophe, Gérard, Gilbert ) et les musiciens : Alain à l’accordéon, Michel à la guitare, Patrick à la caisse claire, Karl à la trompette et Serge au trombone… Des têtes étonnées apparaissent au-dessus du mur mitoyen : nous découvrons qu’ il y a là un bien pittoresque marché qui regorge de beaux fruits et de beaux légumes, de poissons vivants et de toutes sortes de choses bien sympathiques…

    Nous allons ensuite déjeuner dans un très joli restaurant à la cuisine abondante et délicieuse, avant de prendre le bus de la ville, comme des grands, pour découvrir les cinq niveaux du « marché aux perles « , super centre commercial, où l’ on peut tout acheter, en sachant, évidemment, marchander ! A mon avis, le plus intéressant est le ravissant jardin suspendu sur le toit : il nous permet de découvrir, de l’autre côté de l’avenue , le « temple du Ciel  » ! Comment résister à cet appel….

    Nous pénétrons donc dans de merveilleux jardins, avec des arbres qui ont, pour certains, 500ans.. ! Nous traversons des galeries multicolores en bois sculpté, où des joueurs de cartes, d’ échecs, des musiciens se livrent à leur passion, puis nous atteignons, à travers portes et passages, le temple avec ses toits multiples, ses colonnes et ses autels, ses escaliers de marbre aux pilastres décorés de nuages et de dragons sculptés…

    Première journée de séjour riche en découvertes ….

    Avant transformation

    Après transformation

    Samedi 15 Septembre :

    Aujourd’hui à 7h30 du matin nous attendons, sac de déguisements à l’ épaule, le bus qui doit nous conduire à la « Grande Muraille « …A notre groupe s’est joint celui de jeunes français qui font du » Hip Hop « et qui participent aussi au festival ..

    Nous ne sommes pas seuls à arpenter et escalader le site impressionnant que l’ on peut voir, paraît-il , de la lune ( je ne sais qui a pu y aller !)

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    Après le repas dans un restaurant-usine à touristes, nous filons dans les toilettes nous habiller et nous maquiller : la rigolade commence, et nous jugeons du résultat avec le succès que nous avons à la sortie ! Nous partons ensuite pour la représentation sur un podium, où, pour la première fois, nous voyons des groupes folkloriques venus du monde entier : les costumes sont superbes et les prestations aussi…

    Sans fausse modestie, nous remportons un succès fou auprès du public : chacun veut se faire photographier avec nous : enfants, jeunes gens et jeunes filles, mamies ,…on touche nos cheveux (perruqués : rouges, jaunes, or, multicolores), on tâte les biceps velus de nos gars et on tire sur leurs poils…non, non, c’ est bien des vrais ! Puis nous faisons un « bœuf » dans l’attente de notre tour….la gloire !!!

    Le spectacle :

    Sur scène, Henri privé de micro ne peut chanter et rencontrer « l’amour urgent » avec sa partenaire , Elyana, notre Miss photographe ! Nous dansons, nous jouons, l’improvisation est bonne….nous avons vraiment beaucoup de mérite !!

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    Avec beaucoup de mal , nous regagnons le bus, arrêtés par les badauds qui veulent tous se faire photographier avec nous….

    Dimanche 16 Septembre :

    Le défilé, annulé, nous laisse une journée libre…chacun va donc explorer la ville à sa guise… l’embarras du choix !

    Nous prenons, à quatre, un taxi qui nous conduit au « marché aux puces » : il est immense avec des sections déterminées : antiquités, artisanat (beaucoup de pierres « dures » brutes ou sculptées, colliers bracelets), « trésor du lettré », c’ est à dire pinceaux, papiers de riz et encres, tableaux, livres, meubles et vêtements, la caverne non d’Ali Baba mais de Marco Polo … en liste infinie….

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    Nous décidons , ensuite , d’ aller visiter le  » temple des lamas » ; le métro nous y conduit .Toujours des merveilles à découvrir , dont un bouddha de 18 m de haut , taillé dans un seul tronc d’ arbre !!!

    Nous poursuivons nos découvertes en arpentant longuement, en face du temple, des quartiers pittoresques du vieux Pékin, avec ses ruelles que l’on nomme  » Hutong », petites maisons et échoppes ; elles sont, actuellement préservées, et même restaurées, mais beaucoup auparavant ont été démolies pour laisser place aux immenses buildings bordant de larges avenues… Dans les rues, une population grouillante, des vélos et des motos transportant des familles entières (par définition, trois personnes !), des scooters pimpants, roses, avec des ombrelles et des jeunes filles à talons hauts, et….aucun casque .

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    Sur l’insistance de Nicole, nous décidons de partir en petit comité déguster un « canard laqué », dans un restaurant qui en est le temple !…

    C’ est du folklore … et moi qui n’ aime pas les animaux à plumes !….Nicole éprouvera beaucoup de difficultés pour le digérer… le canard avait-il des dents ??

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    Lundi 17 Septembre

    Les valises, bouclées, sont descendues, le départ, prévu à 15h nous laisse du temps :

    Nous allons donc, Alain et moi, explorer le parc de Longtan tout proche : un petit paradis en pleine ville : fleurs et pelouses, un monticule rocheux où se dissimule un kiosque avec musiciens et chanteurs, un lac et son île que l’ on atteint avec des petits ponts à dos d’âne, des pédalos, les bateaux à tête de cygne, des danseurs de tango et des gymnastes à ruban, tout un univers poétique et ludique pour rompre avec la frénésie des rues…

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    A 19h le bus nous conduit jusqu’à Shijiazhuang où Madame Aiming, l’organisatrice du festival, et des chambres confortables nous attendent, à l hôtel Bermy..

    Après le repas, rendez-vous général dans la chambre d’Henri (j’y oublierai ma chemise !…), pour une répétition, qui se poursuit par des évolutions dans le couloir devant les hôtes éberlués !… « Faut ce qui faut »…. puis dodo..

    Mardi 18 Septembre :

    Aujourd’hui, nous apprenons que la représentation prévue est annulée…. Le matin, le bus nous conduit dans un super centre commercial géant, tout neuf, avec de multiples extensions en construction. Certains vont acheter des articles en cuir (sacs, vestes, casquettes, chaussures…)

    L’ après-midi, nous prenons un taxi, à 4, pour aller dans le centre ville ; notre café, fait dans les règles de l’art, nous coûte plus cher que le repas que nous prendrons plus tard (40 yuans), mais nous l’apprécions…

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    Nous découvrons aussi un magnifique jardin , avec des pêcheurs au bord du lac, et, surprise, de la musique et de la danse sur une place, où Nicole et Gilbert vont pouvoir s’adonner à leur passion… Nous dansons aussi, entre nous d’ abord, puis avec les chinois… C’est très bon enfant..

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    Un beau moment que cette promenade et ce contact avec des gens sympathiques !

    Au restaurant éclats de rire des serveurs, car nous commandons chacun notre plat.. !! Fi donc de la convivialité….. mais bien sûr que nous allons tout partager… et faire des photos avec l’équipe ravie..

    Après le retour à l’hôtel, nous descendons danser avec les gens dans la rue mais, pour le karaoké, c’est un peu trop difficile pour nous !

    Mercredi 19 Septembre

    Une semaine déjà que nous sommes partis de Roissy…. cela semble hier, mais aussi très loin… nous avons changé complètement d’ univers et nous en sommes enchantés…

    Malheureusement notre groupe doit se scinder : Henri, Laurence, Gérard, Nicole1 (pas moi, l’autre !) et son Gilbert vont s’ envoler pour se produire vers le Sud…

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    Nous restons encore un jour (avec les hip-hop) dans la ville …

    Nous revêtons nos habits rutilants pour la réception officielle dans le super établissement des Beaux- Arts, résidence de peintres où Henri reçoit, des mains des personnalités de la ville, médailles et civilités, avec échange de bons procédés.

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    Le Maître Liyang-Yan (qui doit exposer prochainement au Louvre) est présent, et nous fait l’honneur de nous accompagner pour la visite de son accrochage dans le bâtiment : ses œuvres sont remarquables : il est à noter qu’il est ancien mineur (dans une mine… !!) et donc complètement autodidacte, ce qui ne l’empêche pas d’ atteindre une maestria et d’ être considéré comme l’un des plus grands peintres actuellement en Chine.

    Séance photos, avec le groupe de Bretons qui nous a rejoints la veille, nos Hip- Hop et toute la délégation Chinoise présente…

    Ce soir, nous dinerons en ces lieux, mais auparavant nous partons, tous les Français, en bus à l’assaut des montagnes, pour rejoindre un temple où nous devons nous produire En cours de route, un arrêt « technique » révèle des cabistous si rustiques que je n’ ai pas résisté au plaisir ( ?) de les photographier ! Par ailleurs, les paysages sont grandioses, aves des falaises de grès rose ou de granit où s’accrochent la végétation ou des grappes d’arbres qui ne peuvent qu’inspirer les peintres, c’ est évident… Nous atteignons notre destination : dans la montagne au bout de multiples escaliers, une place magique avec un superbe podium central, surmontée par une autre montée d’escaliers qui mène au temple, dominant tout le paysage… féérique.. Des toits de temples ou de pagodes émergent , çà et là, des sommets environnants.

    C’est là que nous devons nous produire, face à des personnalités mais aussi à la population locale (venue de petits villages disséminés dans la montagne) comme spectateurs… Bien sûr, nous avons envie de leur faire plaisir… les musiciens jouent en « live », et nous, clowns, les entraînons dans la danse… Les Bretons sont parfaits dans leurs costumes et leurs numéros, et nos rappeurs ont une prestation remarquable : n’ ayant pas de musique en boîte, ils improvisent, accompagnés par nos musiciens, et c’ est vraiment super..

    Surprise au retour lorsque nous nous arrêtons en contre- bas de la route dans une super maison ancienne restaurée, résidence de peintres que nous voyons au travail sur le site, face aux montagnes et aux falaises…. Dans une cour intérieure des tables avec des coupes de fruits et du thé sont dressées dans notre attente… Nous apprécions, puis visitons les lieux, qui appartiennent, ainsi que des milliers d’hectares à un mécène qui compte multiplier d’autre lieux de ce genre destinés aux artistes…

    Jeudi 20 Septembre :

    Nous partons pour Luoyang à 9h45 : les rappeurs ont eu du mal à se réveiller.

    Nous traversons des champs, des villes brumeuses, (pollution ou humidité ?), des villages aux maisons cubiques sans pittoresque, pour arriver à 17h30 à l’hôtel.

    Viviane, notre guide souriante et francophone nous y attend et nous donne, au restaurant, le programme du lendemain.

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    Vendredi 21 Septembre

    A 8h, nous partons, maquillés et déguisés, pour une répétition générale au stade :

    Surprise… ! Nous y retrouvons des groupes du monde entier : Australie, Russie, Ecosse, Roumanie, Turkménistan et bien d’autres encore, avec de somptueux costumes, bien plus nombreux que notre petit groupe de dix… oui, nous avons du mérite pour occuper la scène, avec nos pitreries et nos improvisations, mais enfin, l’ important est que notre numéro et nos bibines plaisent, ce qui est le cas…

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    A 14h nous repartons, costumés, pour une prestation, avec les autres groupes, sur un podium dans une place où nous attend une foule importante, avec, en premier rang, des enfants tout mignons d’une école maternelle… Les danses sont toutes remarquables, et des groupes chinois, raffinés et harmonieux, participent également à la fête.

    Une autre surprise, c’ est de découvrir, figurant sur le panneau de fond de scène, notre Michel , en clown guitariste de 2010 aux côtés d’une brésilienne aux formes généreuses ; Aïe Aïe Aïe… Maryvonne…

    Nous rentrons à 17h, et nous pouvons nous détendre… Shopping aussi, dans les centres commerciaux luxueux ou les supermarchés, nombreux sur la large avenue, bordée d’ arbres et de plates-bandes abondamment fleuries, qui jouxtent notre hôtel..

    Samedi 22 Septembre :

    7h30 : départ déguisés pour la présentation officielle au stade ; nous y retrouvons les autres groupes avec qui, pendant l’attente, nous sympathisons et improvisons un « bœuf ». Nous faisons chanter Kalinka et autres airs aux russes de Vladivostock..

    La prestation se passe bien, et il nous faut, ensuite, rejoindre dare-dare le départ de la parade.

    Chaque groupe est précédé par une banderole tenue par de charmantes jeunes filles : il paraît que nous sommes les clowns de Monaco… allez donc savoir !! ..

    Les avenues sont vastes : larges, bordées d’arbres et de fleurs, longues, avec des ronds points moquettés de rouge tous les 500m ; il y en a 8, soit un parcours de 4 km… il faut accélérer la cadence pour atteindre chaque place, où nous nous produisons, devant les personnalités de chaque quartier, et de nombreux spectateurs qui nous quémandent des photos (ce qui nous retarde dans la course, mais comment leur résister !) et il fait au moins 30° à l’ombre… on coule sous les perruques…

    Nous nous détendrons, par la suite, avec une visite guidée, (merci à Viviane pour sa compétence et sa clarté), du mausolée du général Guanyin, qui a vécu au 3ème siècle après JC, et est fondateur de la dynastie.

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    Nous poursuivons ensuite nos découvertes en visitant, dans la vallée du fleuve Yi, quelques grottes (parmi mille) de Longmen, creusées dans la falaise pour abriter de multiples bouddhas (de l’ époque Tang et Song ), site remarquable et bien aménagé. Nous avons la chance de monter sur le dernier bateau qui nous ramène près du lieu de départ … Magique… !!

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    Dimanche 23 Septembre :

    7h30 : les déguisements dans un sac, nous partons pour 2h30 de route afin d’atteindre la résidence du Mandarin Chen Tinging où l’ Empereur Kangxi, de la dynastie des Ming, séjourna .

    Situé après le joli village pittoresque de Huancheng, dans la province du Hénan, l’endroit est grandiose : des murailles crénelées de 700 m de long entourent l’ensemble qui comprend 640 bâtiments s’imbriquant les uns dans les autres, avec temples, patios, galeries, et des reconstitutions de scènes et des personnages en cire. Des boutiques sont installées, çà et là. La dominante ocre des grosses pierres de la construction donne harmonie et sérénité au lieu .

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    La multitude de la foule (les groupes) se bouscule au restaurant, pour se retrouver ensuite dans un amphithéâtre grandiose ou chacun va se produire sur scène….

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    Pas mal de ronflements sur le trajet de retour….

    Lundi 23 Septembre :

    9h30, les valises bouclées, Viviane nous fait visiter le Temple du « Cheval blanc », l’un des premiers lieux où s’ est implanté le Bouddhisme et nous en explique la philosophie et sa hiérarchie ; de nombreux croyants viennent faire des offrandes .

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    Nous retournons déjeuner à l’hôtel et récupérer les valises : les miracles existent : le chauffeur parvient à empiler nos multiples valises à l’arrière du minibus, alors qu’ il n’ y avait pas assez de place pour les jambes de nos hommes…

    Nous embarquerons, de façon épique, à 7h en train couchette, pour arriver…. Mardi 24 :

    …. à 6h à Pékin, avec transfert immédiat à l’aéroport, où nous enregistrons à 17 h les bagages pour un embarquement à 20h…… bonne attente.. minuit : arrivée à Hong-Kong, puis transfert pour Paris…

    Mercredi 25 Septembre

    6h du matin (heure française ), mais 13h pour nous…..nous atterrissons…. L’aventure va se terminer, avec pluie et froid à l’arrivée ; loin de la chaleur physique et humaine que nous avons vécue…

    Conclusion :

    Une merveilleuse aventure, riche en découvertes géographiques et humaines, l’approche d’une civilisation différente de la nôtre, qui peut nous apprendre beaucoup, tant par son passé que son avenir… la rencontre avec des groupes du monde entier…, mais aussi de nouveaux amis, chez nous, avec qui nous aurons beaucoup à partager…. Un grand merci à la Chine pour son accueil généreux, à toute notre équipe pour son enthousiasme et son dynamisme, et en particulier à Henri pour sa gentillesse.

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