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  • Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam) .

    Rencontres coloniales ou les histoires vraies d’Asie (Vietnam)

    Coup de foudre en Indochine

     Vietnam ou Coup de foudre en Indochine

    Vietnam juillet 1947, le Nord s’embrase, le Sud s’amuse. Hanoï ne veut plus d’un passé de soumission et lève l’étendard d’une liberté si longtemps enfouie. Des idées nouvelles, un désir d’indépendance, un vent nouveau souffle sur le Tonkin et l’ombre d’un avenir sombre embrase la quiétude tranquille des rizières.

    Saigon, l’insouciante, se perd dans les jeux, s’enivre de fêtes lascives, s’oublie dans la lumière des néons chatoyants. Elle a beau s’étourdir, elle sait que le destin d’un pays la rattrapera bientôt, alors elle exulte dans des frasques démesurées et se laisse mourir de plaisir.

    En ce 14 juillet 1947 alors que les évènements se précisent dans le Nord, dans le Sud un grand bal des débutantes se prépare au le palais présidentiel. Le chef de l’état a invité de très nombreux convives à participer à cette soirée de prestige qui fait rêver toutes les jeunes filles du Vietnam. Elles sont là les sœurs Hô , elle font partie de la fête, ébahies d’être ici dans cette magnifique résidence. Le monde entier leur tend les bras, la terre entière est à genoux devant leurs délicates silhouettes à peine sorties de l’adolescence, elles sont les reines d’un monde qui va s’enfoncer dans une tragédie interminable et douloureuse. Au diable la guerre, rien ne compte plus pour elles que les paillettes et le strass des robes qui scintillent sous la lumière indiscrète des projecteurs.

    Ils sont tous là, généraux aux uniformes rutilants, coloniaux aux costumes impeccables, diplomates à l’allure empruntée, jeunes hommes au regard de braise, belles plantes exotiques prêtes à dévorer les mâles trop peu méfiants, ce sont les derniers représentants d’un monde déjà oublié, un monde en sursis.

    Leur père les présente à son ami, un certain Monsieur Messmer et, manu militari, les invite à aller s’amuser car des affaires fort importantes l’attendent.

    Elle s’appelle Simone et ses sœurs ont pour nom Yvonne, Marguerite et Cécile et viennent du Nord. Elles sont vietnamiennes mais de nationalité française, cette particularité les sauvera plus tard d’une lente descente aux enfers.

    Happées par la musique langoureuse distillée par un orchestre en smoking blanc, elles s’égaient toutes comme des moineaux affolés, éperdues de bonheur, émerveillées, gargarisées par ce luxe exacerbé offert sans pudeur par cette immense salle de réception.

    Le service de sécurité est là tendu, à fleur de peau, l’oeil aux aguets, prêt à intervenir au moindre mouvement de foule, au simple battement de cils, suspectant même leurs propres collègues car aujourd’hui les frontières sont floues, le futur incertain et les amis peu sûrs.

    Paul est le responsable de cette garde rapprochée, il observe les aller- venues de chaque convive, son œil aguerri plonge dans le regard des invités pour en extirper l’essence et ainsi anticiper tout danger. Soudain ce professionnel aux yeux bridés, cet Elliot Ness au cœur de pierre, reste figé devant ce tableau si fragile d’une jeune fille timide et maladroite. Il est là comme tétanisé, seul enfermé dans un silence de glace parmi tous ces gens qui tournoient, s’esclaffent, mangent et boivent.

    Alors Paul, il faut te réveiller, tu n’as pas le droit de rêver, retombe sur terre, ici tous comptent sur toi. Rien n’y fait, subjugué par la belle Simone, il oublie tous ses devoirs, confie à son adjoint la bonne marche des opérations, se défait de ses habits de fonction et revêt un costume valorisant, car monsieur veut plaire, séduire, jouer les fanfarons et assiéger le cœur de la jeune fille drapée dans un magnifique Ao-Aï bordeaux. Il sait à cet instant précis qu’elle sera la femme, la femme de sa vie.

    Paul, fin stratège, invite tantôt Yvonne, tantôt Marguerite à des danses endiablées et ne jette aucun regard à Simone qui de surcroît n’en a cure…. D’ailleurs elle n’a même pas remarqué ce garçon follement amoureux qui virevolte avec ses sœurs. Le voilà faisant le beau, il parle haut et fort, se trémousse comme un gardon pris à l’hameçon, le ridicule ne peut rien contre l’amour.

    Paul est fort courtisé par la gente féminine, son charme a déjà fait de nombreux ravages et dévasté de nombreux cœurs de Saïgonnaises. Son père est un homme que tous connaissent, respectent et il est d’ailleurs extrêmement fortuné, puissant et de surcroît un bienfaiteur de l’église.

    Le papa de Simone connaît d’ailleurs bien celui de Paul, ils se fréquentent et s’apprécient.

    Paul, le tombeur de ces dames, a sorti les grands moyens et rien ne pourra arrêter cette machine à broyer le cœur de Simone, ni l’indifférence, ni l’échec et encore moins le ridicule. L’affaire s’annonce difficile car les prétendants sont nombreux et la victoire difficile. Le regard de velours ne suffira pas à capturer, à ensorceler cette jeune fille qui ne pense aujourd’hui qu’à s’amuser au rythme des danses et des rires.

    Pas de répit pour Paul car le lendemain il part à la recherche de sa belle et trouve l’adresse où celle- ci habite. Il passe et repasse devant cette maison aux couleurs de l’amour ; il n’ose pas s’arrêter, hésite, se tâte… Yvonne et Marguerite ont remarqué son manège et l’invite à venir prendre une petite collation que ce dernier accepte avec empressement. Enfin la première défense est franchie et Paul rêve déjà d’une victoire totale où Simone béate tomberait dans ses bras comme un fruit mûr prêt à être cueilli.

    Il pavoise dans cet aéropage de la gente féminine et ne veux plus partir, il s’incruste et même s’invite à dîner. L’on envoie un « boy » à Cholon, le quartier chinois de Saigon, afin de commander un canard laqué, plat uniquement réservé aux convives de choix. Paul tel un pacha en « Pachaterie » se félicite de cette si « inattendue » invitation mais malheureusement une épreuve des plus épouvantables l’attend. Notre séducteur déteste le canard et ce met si délicat le dégoûte au plus haut point, ingérer cette volaille palmée est une torture à sacrifier sur l’autel de l’amour. Paul ne cède pas et prenant son courage à 2 mains avale courageusement le canard qui lui est présenté et dans un rictus des plus hypocrite, remercie la maîtresse de maison d’une si délicate attention.

    Les heures passent, et l’encombrant convive ne se décide toujours pas à regagner ses pénates, il s’évertue à camper près de sa belle qui le trouve aussi collant que du riz gluant.

    Comment se débarrasser de cet amoureux transit qui, de peur de se faire coiffer au poteau par un autre prétendant, ne veut plus quitter des yeux sa « future épouse non consentante ».

    Il est fort tard et voilà qu’il virevolte, fait de l’esprit ne remarquant aucunement les baillements à peine dissimulés de toute la maisonnée. Une telle opiniâtreté amuse et même séduit les sœurs qui ne savent toujours pas pour laquelle cet « ‘énergumène » s’évertue à stationner, sans la moindre gêne chez elles. Etant donné l’heure tardive, la maman propose à Paul de dormir sur place dans la seule pièce disponible celle où réside leur animal de compagnie le « cochon ». N’écoutant que son courage Paul n’hésite pas un instant à accepter de partager son sommeil avec cet animal réputé pour sa propreté légendaire et son ronflement peu délicat.

    Les jours passent et Paul reste sur place, aveugle à la gêne occasionnée, planté tel un chêne indéracinable aux racines tentaculaires ; le cochon est devenu un ami intime, un vrai pote de chambrée à qui il confie son espoir de conquérir le cœur de Simone.

    Comprenant qu’il est impossible de se débarrasser d’un tel phénomène, la famille entière déstabilisée, dérangée mais aussi intriguée attend avec impatience le dénouement, le départ de cette bernique, non bretonne, aux yeux bridés.

    Une vraie histoire sans lendemain dont l’héroïne, l’exotique Simone, en voiture Simone, ne semble pas encore remarquer le manège de Paul dont l’incroyable audace a déjà « tsunamisé » une famille entière.

    Les jours passent et « Mister glue » ne trépasse toujours pas. Vous vous demandez comment cette abracadabrante histoire peut se terminer ?! Et bien rassurez vous car l’étalon italien, oh pardon, vietnamien, se maria avec Simone dans la cathédrale de Saigon soulageant sa future belle- famille d’un si long siège dont l’issue paraissait vraiment improbable.

    Qu’est devenu le cochon, fut-il invité à la cérémonie, se laissa t-il glisser vers une dépression d’avoir perdu son co- locataire ? Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard , bien plus tard !

    Henri (l’un des enfants du couple)

    Cette histoire est une histoire vraie d’Asie.

    Photo à la une de Thierry Beyne

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    Autres histoires vraies d’Asie

  • Histoire vraie d’asie Asie ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie d’asie Asie ou le cauchemar de l’estomac !

    Carnets de voyage en Asie, tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Histoire vraie

     Carnets de voyage en asie

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Histoire vraie (le début)

    Cette histoire est une histoire vraie, vécue comme un supplice chinois. Je vais vous la raconter.

    Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir… Direction Pékin!

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Histoire vraie (la suite)

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    Ceci est une histoire vraie, vécue au détriment de mon estomac!!!

    Photo à la une de Thierry Beyne

     Autre histoire vraie d’Asie

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  • EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR, musée du Luxembourg

    EXPOSITION FANTIN LATOUR

    Exposition FANTIN LATOUR

    « à fleur de peau » au Musée du Luxembourg

    du 14 Septembre 2016 au 12 Février 2017.

     LES CARNETS DE LILA PIK

    A fleur de peau, Fantin Latour

    Les petits carnets de Lila Pik

    fantin-latour-1

    Fantin Latour s’installe au Musée du Luxembourg à Paris jusqu ‘au 12 février 2017.

    Peintre du milieu XIX ème, on le connaît plutôt pour ses portraits de groupe des célébrités des arts et des lettres : Verlaine, Rimbaud, Manet, Baudelaire …

    Ainsi que pour ses natures mortes, des fleurs, des fleurs et des fleurs !

    fantin-latour-4

    Plutôt dans le réalisme, il finira pas se « lâcher », un peu, à partir de 1860 en peignant ses songes … remplis de naiades. Tout y est au Musée du Luxembourg. Les trombinoscopes, les auto- portraits, les portraits familiaux, les bouquets et les expressions oniriques. De quoi apprécier sûrement le travail d’une vie d’un peintre, doué assurément. Quant à être transporté, c’est une autre histoire …

    Ma préférence est allée aux portraits de famille, surtout ceux de sa belle- sœur, assez dépouillés, austères et énigmatiques.

    Lila Pik

    Biographie FANTIN LATOUR

     SOURCE WIKIPEDIA

    Né à Grenoble, Fantin Latour

    étudie avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), artiste, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron etHorace Lecoq de Boisbaudran. Il entre à l’École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l’atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs1. Il épouse l’artiste peintre Victoria Dubourg en 1876. Il passe ensuite ses étés dans la résidence de la famille de sa femme à Buré en Basse-Normandie.

    fantin-latour-2

    Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d’où surgira l’Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d’aujourd’hui à la peinture romantique2. En 1867, il fait également partie des 9 membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Félix Bracquemond et Marc-Louis Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l’abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d’une noble indépendance », dira Blanche, un ami peintre de la génération suivante3.

    fantin-latour-3

    Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux-manifestes : Hommage à Delacroix, 1864 ; Le Toast4, hommage aux peintres réalistes, 1865, qu’il détruisit lui-même en ne conservant que les fragments de trois portraits conservés à la Freer Callery de Washington5, au musée d’Orsay6 et son autoportrait dans une collection privée néerlandaise ; L’Atelier des Batignolles, hommage à Manet, 1870 ; Un coin de table, hommage aux poètes parnassiens, 1872, dont Verlaine et Rimbaud ;Autour du piano, hommage aux musiciens et musicologues, 1885.

    Ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur ; ses scènes d’intérieur sont réalisées dans une gamme quasi monochrome de gris et de brun. C’est son ami Whistler qui a attiré en Angleterre l’attention sur Fantin, à une époque où la peinture impressionniste française était peu appréciée dans ce pays. Il l’a ainsi mis en relation avec son beau-frère Francis Seymour Haden et avec le graveur Edwin Edwards. Passionné de musique, notamment de Berlioz, Schumann et Wagner, Fantin cherche à la transcrire par des peintures fluides exécutées en longues touches (Trois filles du Rhin, 1876), et lui consacre la plupart de ses lithographies. Ses portraits de sa femme Victoria Dubourg, ou de ses amis, Manet, Verlaine, ont un réalisme harmonieux et incisif.

    Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse.

    Œuvres[modifier | modifier le code]

    SOURCE WIKIPEDIA 

  • Images d’asie

    Images d’asie

    Carnets de voyage Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Des photos de voyages au cœur de l’Orient, des souvenirs lointains aux couleurs passées, seront distillés avec tendresse pour nous faire vivre ou revivre des émotions extrêmes et aussi de succulentes anecdotes.

    Quelques photos …quelques moments d’évasion…

    Cavaliers (Wu- han/ Chine)

    Ce défilé de chevaux se déroulait durant la parade du festival touristique de Wu han et derrière ces il y avait une escouade de « d’éboueurs » aussi déguisés qui faisaient les « ramasse- crottes » afin de rendre la chaussée propre. C’était très, très étonnant!!!

    Les 2 tours- Kuala lumpur (Malaisie)

    Marché flottant ( Thaïlande)

     

    boat.(Nga-trang/ vietnam)

    Tous ces bateaux se ressemblent tous, à croire qu’ils sont faits à la chaîne!

     

    Entrée du parc ( Yu-Ci/ Chine).

    Ville fortifiée aux épaisses et hautes murailles armées de gros canons. Cette ville est proche de de Ping Yao (Chine)

     

    Delta du mékong ( My tho/ Vietnam)

    C’est ici dans cette ville de My tho que vivait ma maman.

     

    Echope ( Ping Yao/ chine).

    Magnifique petite ville préservée où a été tourné le film « femmes et concubines ».

     

    Aux alentours (Nga tran/ Vietnam).

    Nga tran est une ville aux nombreuses et magnifiques plages. Ici c’est tout le contraire car on y voit une femme à la recherche de quelques objets à récupérer.

     

    Marché aux poissons (Hoï-an/ Vietnam).

    C’est le marché aux poissons du jour. Hoï-an est une charmante bourgade préservée car on peut encore y voir des demeures coloniales

     

    Bâtisse du Parc (Ping-Yao/ Chine).

     

    Sampang sur le Yang Tsé (Chine).

     

    Temple (Bangkok Thaïlande).

    Impressionnant et vénéré Bouddha

     

    Place Tien An men (Pékin/ Chine).

    Près de là on pouvait trouver avant 2008 ( les JO de Pékin) de pittoresques « Hutongs (vieille ville) détruits à l’occasion de cet évènement. Quel dommage!

    La gare ( Kuala lumpur/ Malaisie)

     

    Eléphant de la cité Impériale (Hué/ Vietnam).

    Dans le parc du palais impérial (surtout pour les touristes)

    Pagode (rivière des parfums/ Vietnam).

    Là nous avions acheté des fruits exotiques et nous en avions mangé tellement que… Vous devinez la suite…

  • Carnet DE VOYAGE, Chine

    Carnet DE VOYAGE, Chine

    Carnet DE VOYAGE, Chine – Septembre

     « Festival international du tourisme et de la culture »

    vu

    par Michel Recullet

    VOYAGE EN CHINE

     Mercredi :

    Notre avion part pile à l’heure et tel un oiseau tranquille l’Airbus A 340 nous conduit vers une nouvelle aventure vers la Chine…

    Nous changeons d’avion à Hong Kong : un jumbo nous mènera à Pékin, notre première destination.

    Le trajet m’a semblé court. A bord, nous avons commencé à regarder le programme musical. J’ai sorti la guitare de sa housse pour lui donner un avant goût de l’air chinois.

    Nous arrivons à notre hôtel vers 22 h 30, et nous rencontrons les danseurs de hip hop de Nice.

     Jeudi :

    Matin : répétition générale dans la cour de l’hôtel en vue du grand spectacle de Pékin. L’orchestre apprend très vite à jouer la chanson qu’Henri va chanter. Il souffre beaucoup quand il la chante : urgence, besoin d’amour… On prend conscience parfois que derrière les carapaces se cache un coeur sensible.

    Ensuite nous répétons notre répertoire plus traditionnel voire musette. Ca prend vite tournure car je suis venu en Chine avec des musiciens qui savent bien s’adapter..

    Ca marche ! Quelques couples dansent autour de nous c’est encourageant.
    Vendredi :

    Nous sommes allés l’après-midi au marché aux perles. La plupart ont acheté des bijoux, pierres, bagues.

    Nous avons ensuite pris la direction du temple du soleil, véritable joyau au coeur d’un parc verdoyant et regorgeant de belles espèces d’arbres.

    A 17 h Serge entre en liaison avec sa radio RVM FM (93,7) ou www.rvmfm.com.

    Allo Allo Fred, m’entends-tu ?

    et c’est parti pour une émission spéciale :  » les tribulations d’un crépinois en Chine », et soudain Serge se lance.

    « Chers auditeurs bonjour, Serge vous parle en direct de Pékin. » Je suis stupéfait, la liaison est excellente, puis il me passe le téléphone pour exprimer mon avis.

    Ensuite l’animateur nous demande d’interwiever des autochtones. Les interwievés se prêtent au jeu.

    L’atmosphère dans le parc était bien festive en cette belle journée ensoleillée. Nous écoutons une chorale, admirons l’habileté des joueurs qui s’envoient avec les pieds un gros volant de badminton.

    Le soir, nous prenons le métro pour aller flâner dans le centre de Pékin et en profitons pour tourner un clip sur le quai devant une foule de chinois médusés par le caractère insolite d’un tel évènement.

    Notre reporter Ilyana a immortalisé ce moment de folie avec sa camera. Visite nocturne de la place emblématique de la Chine : la place Tien An Mien. Retour un peu cahotique à l’hôtel, métro en réparation, difficulté pour trouver un taxi…

     Samedi :

    Lever de bonne heure car nous allons visiter la grande muraille, de Chine ,monument incontournable dans tous les sens du terme …

    Je pars sur la droite (j’avais fait la partie gauche la dernière fois ), les marches sont hautes et inégales et il faut reconnaître que l’exercice physique était assez difficile. Néanmoins le panorama le valait bien et récompensait l’effort fourni.

    Après le déjeuner, nous partons vers le podium où nous allons nous produire bientôt dans Pékin.

    Avant de monter sur scène, nous nous mêlons à la foule et leur jouons quelques airs de musette dans une ambiance de rue festive. Nous rencontrons beaucoup de chinois et discutons avec eux par les gestes et le sourire ou l’anglais s’il était compris, ensuite nous nous livrons aux rituelles séances photos …

    Cette ambiance est sympathique et chaleureuse. Notre passage sur scène a été réussi : l’objectif a été atteint.

    Nous rentrons à l’hôtel.

    Le diner est le bienvenu car la journée a dévoré nos calories.

     Dimanche:

    Comme beaucoup de pékinois, nous allons au marché aux puces. Nous achetons quelques habits et livres (pour ma part, livre des affiches de propagande lors de la réforme agraire, ou encore Tintin en chinois !).

    Après ces achats nous déjeunons dans un restaurant spécialisé dans le canard laqué. Hélas le temps de préparation étant d’une heure, nous devons nous rabattre sur d’autres mets (aussi bons !).

    L’après-midi, nous rejoignons la place Tian An Mien toujours sous un beau soleil, la visite de la cité interdite a été interrompue car l’heure de la fermeture avait sonné. Les couleurs mordorées de fin de journée rajoutent au spectacle une ambiance de bien-être.

    Nous allons nous promener le long d’un canal et respirons avec plaisir dans la fraîcheur de l’après-midi.

    Ensuite promenade dans le centre de Pékin, le coeur de la ville « branché » avec toutes les enseignes à la mode pour les chinois du haut de la pyramide sociale : Ferrari, Rolls Royce, Rollex, Gucci et bien d’autres.

    La soirée est clémente et je profite pleinement de ma promenade. j’observe les lieux avec étonnement :

    Le développement économique chinois est fulgurant, la construction dans les villes avance à pas de géant.

     Lundi:

    Nous nous rendons dans un beau square, joliment arboré, avec au milieu un grand lac.

    Au cours de la promenade, des accordéonistes débutants et studieux sur des bancs s’essayant à de nouveaux morceaux.

    Si Alain avait été là, il aurait peut-être pu leur prodiguer quelques conseils… Plus loin des joueurs de volants me convient à leur jeu : on doit rattraper le volant et le relancer avec le pied.

    Malgré mes efforts soutenus, suivant leurs directives je ne fais guère de prouesses et ma maladresse pour ce nouveau jeu les fait bien rire et rend la partie sympathique.

    Ensuite, nous sommes conviés à faire tourner des banderoles multicolores dans le ciel et avec quelques mouvements souples du poignet on arrive à décrire de belles arabesques.

    Serge a même réussi à en faire virevolter deux à la fois Nous avons plaisir à participer à ces différents jeux aussi compte tenu de leur extrême gentillesse et de leur patience à nous prodiguer les conseils nécessaires pour ces jeux.

    Après le déjeuner, nous prenons l’autocar pour notre nouvelle destination SHI ZIA ZHENG.

    Nous arrivons le soir pour diner et dès notre arrivée, on nous annonce que la première répétition aura lieu le lendemain à 14 h en vue de la préparation de quelques spectacles à venir. Notre hôtel est un très bel établissement de 5 * Dernières mises au point du spectacle dans les chambres : clowns et musiciens.

     Mardi:

    Journée noire !

    A la suite d’incidents survenus dans la ville : manifestation violente et voitures brûlées (Henri les a filmées), notre spectacle est annulé. Nous n’avons pas de chance.

    Alors le matin nous partons en car dans un gigantesque centre commercial ultra moderne dont la spécialité est la confection d’articles en cuir « le bonheur des dames » : sacs, chaussures, ceintures, casquettes…

    L’après-midi nous irons nous promener au centre ville, là même où se sont déroulées les manifestations précédemment.

    Après le diner dans un restaurant de qualité, nous rentrons à l’hôtel et en chemin nous tombons sur une « dance party » improvisée sur un trottoir, il y a une sono sur une charrette et l’on danse de partout – tango – madison – disco – c’est spontané informel et très agréable.

    Plus loin un karaoké hurle dans l’air avec un écho artificiel – ce sont des chants chinois, nous ne pouvons donc pas y participer.

    Demain, ce sera la triste séparation entre clowns et musiciens…les groupes se séparent pour des destinations très différentes.

     Mercredi:

    Au matin nous sommes conviés à une cérémonie avec remise de médailles. Nous faisons une photo officielle avec tous les groupes réunis : cercle celtique de Quimper (KENREN), la troupe hip hop de Nice et nous mêmes, tout ceci dans la galerie d’un peintre célèbre : LIANG YAN.

    Pendant les festivités Karl et moi lançons un blues bien nostalgique annonciateur de l’amertume due à la séparation de notre groupe, certains partent dans le sud de la Chine, les musiciens et quelques clowns à la montagne.

    Arrivés sur les lieux, plus exactement à San Feng Palace, nous attend une scène ronde ou nous commençons un set de chansons typiquement françaises ce qui semblait ravir le public. Le groupe hip hop se produit ensuite sur notre musique un peu funky comme il le souhaitait. Les bretons de Quimper font une belle démonstration de danses. Leurs costumes sont superbes.

    Nous reprenons la main avec une bonne série de chansons. Les clowns qui ne sont plus que quatre déambulent, font des gestuelles pour chauffer le public et nous terminons sur un air breton emblématique : le loup, le renard et la belette pour que nos amis bretons viennent nous rejoindre pour la finale. Nous avons produit une prestation festive et joyeuse, c’était le but essentiel recherché. Monsieur le maire de Moret applaudissait notre intervention, c’était un signe encourageant. Après cela nous prenons un petit funiculaire qui nous emmène vers les sommets et le temple de Quinlong. Nous nous promènerons dans la fraîcheur boisée des cimes. Retour à notre ville étape pour un bon diner. Demain nous quitterons l’hôtel à 8 h 30.

     Jeudi : Journée marquée essentiellement par un voyage de 9 h en autocar. Arrivée à LUOYANG en fin de journée. Cette ville est la capitale de la pivoine et organise chaque année des festivals réputés.

    Diner, puis un petit tour dans la ville…

    Petite réunion sympathique du groupe autour d’un verre d’alcool de riz qui doit être bu très doucement compte-tenu de sa teneur en alcool.

     Vendredi :

    Nous allons dans le stadium où se déroulera la grande fête de clôture du festival de Luoyang. Afin de répéter – la scène est immense – il faut s’étaler le plus possible pour remplir l’espace. Il faut dire que nous ne sommes plus que dix ( 5 musiciens et 5 clowns).

    La répétition terminée nous rentrons à l’hôtel pour déjeuner rapidement car en début d’après-midi, nous allons nous produire à nouveau.

    Nous arrivons sur les lieux et ô comble de surprise, sur le fond de la scène, j’aperçois ma photo prise lors de notre précédente venue en Chine. Je n’en reviens pas !

    Cette fois-ci nous allons jouer live « à la force du poignet ». On met à notre disposition des micros et dès que j’entonne « l’amant de St Jean », j’apprécie la qualité de la sonorisation (voix, guitare, accordéon, cuivres et batterie) sonnent au mieux, ce qui nous encourage à faire avec énergie tout le programme. Les musiciens ont bien assuré la prestation , Les clowns ont également donner le meilleur d’eux-mêmes.

    Le public était en liesse, ce soir à l’hôtel il va falloir ouvrir une bouteille de saké pour fêter ça, cela s’impose !

    Après le diner, nous nous promenons dans un vieux quartier de la ville : le spectacle est intéressant : des boutiques, des commerces en tous genres s’offrent à nos yeux : légumes, fruits, poissons…, une image plus traditionnelle et vétuste de la Chine fait le bonheur de nos appareils-photos.

    Nous avons donc fini cette belle journée par un pot de l’amitié dans notre chambre d’hôtel, car il ne faut pas perdre les bonnes habitudes !

     Samedi :

    Une journée bien remplie nous attend.

    Après un petit déjeuner matinal ; nous voici à nouveau aux portes du stadium pour un immense show télévisé.

    En attendant notre tour, nous sympathisons avec différents groupes folkloriques. Avec une compagnie russe, nous créons la surprise en leur jouant quelques morceaux de chez eux. Les belles chantent joyeusement avec nous, c’est un échange bien sympathique quifait tomber les barrières artificielles entre les peuples.

    Ensuite, voici quelques enfants très « assurés » qui demandent à essayer nos instruments. Nous ouvrons alors 4 ateliers à leur intention : trompette, trombone, batterie et guitare. Leurs essais sont prometteurs, ils apprendront vite car ce sont des habitués du spectacle et de la scène.

    Nous rentrons dans le stadium où mille projecteurs multicolores vont balayer notre prestation. Notre troupe est en place et très motivée malgré le gigantisme des lieux. Les applaudissements crépitent de toutes parts .

    Notre passage a eu le succès escompté, ensuite tous les groupes partent en parade dans la ville et nous devons nous arrêter à 8 podiums successifs pour produire notre show. La température est élevée mais les ovations du public nous encouragent à poursuivre sans relâche…

    Et voilà, c’est terminé !

    Le repas bien mérité, arrosé de bière bien fraîche et gouleyante couronne cette matinée très active.

    Et voici le temps de la visite : nous découvrons un superbe temple (celui du général GUAN YU) dont je ne vous ferai pas l’historique, reportez-vous à vos guides favoris !

    C’est bien sur dans la sérénité que nous traversons cet endroit. Des fumées montent vers le ciel, les cierges brûlent pour exhausser les voeux…on vient ici pour prier et se recueillir.

    Nous allons à la cité troglodyte de Long Men. Je l’avais déjà vue. C’est un plaisir de la redécouvrir avec ces milliers de sculptures à même la roche. C ’est un merveilleux travail d’orfèvre. Les siècles sont passés par là et toute une histoire des civilisations a traversé ces lieux magiques.

    Retour en bateau sur le fleuve YU.

    Un petit verre d’alcool de riz pour clôturer cette journée riche en évènements.

     Dimanche:

    Départ matinal pour des régions montagneuses, c’est le brouillard complet mais c’est magique. Les tunnels s’enchaînent et bientôt c’estL320xH240_jpg_CHINE5-1c1ce7 l’arrivée au manoir superbe d’un professeur officiel du premier empereur Ming : HUANGCHEN village Nous visitons tout le village avec ses multiples temples, jardins, cours intérieures, villas. C’est une succession de merveilles, l’édifice est vaste et grandiose.

    Voici que la télévision m’interwieve et l’on me demande mes impressions sur ce site, je ne peux que multiplier les commentaires favorables et j’ exprime toute l’admiration que je porte à cette culture asiatique insistant sur la grande sérénité qui se dégage de cet endroit magique.

    Après un déjeuner tumultueux au milieu de 1600 festivaliers venus de tous les coins du monde, nous allons vers l’amphithéâtre où tous vont se produire. Nous monterons sur scène après nos amis belges, et la prestation est concluante, les applaudissements nous font chaud au coeur, chacun ayant donné le maximum.

    Nous faisons quelques photos puis nous reprenons une longue route de 2 h 30 pour rejoindre notre hôtel pour un diner tardif. A la fin du diner, notre charmante guide nous remet nos diplômes honorifiques de festivaliers et puis surtout la coupe que nous avons remportée récompensant l’ensemble de nos prestations.

    Journée fatigante mais qui laissera de beaux souvenirs.

    Il faut faire les bagages car demain, nous repartons en train à Pékin. Ne prononcez pas le mot  » valise » car sans clef vous ne pourrez plus l’ouvrir à moins qu’un serrurier malin ne vienne vous prêter main forte !

     Lundi:

    Dernière visite : le temple du cheval blanc qui nous plonge à nouveau dans la méditation et la sérénité.

    Après le déjeuner, les valises s’entassent méthodiquement dans notre minibus, il nous faut partir à la gare.

    Départ pour Pékin à 19 h (c’est un train de nuit). Nous prenons dans le compartiment le dernier verre de l’amitié : un alcool de riz encore nettement plus violent que ceux que nous avions goûtés précédemment, mais avec les amuse-gueules, le liquide s’adoucit sur nos papilles.

    Arrivée à Pékin à 6 h du matin, nous prenons le bus de l’aéroport, l’ambiance est glauque, il pleut. Nous passerons presque toute la journée dans ces lieux à attendre l’avion du soir.

    Dragon air nous emmène à Hong Kong, transfert, et direction finale sur Cathay Pacific pour Paris.

    Bien entendu nous arrivons à Roissy sous la pluie.

    Ma guitare n’est pas là à l’arrivée à Roissy,( elle n’avait pas envie de rentrer à Paris), elle reviendra finalement le lendemain. L’accordéon d’Alain qui a rendu de bons et loyaux services en Chine n’a pas supporté le retour et a rendu l’âme victime probablement d’une manutention brutale. `

    Ainsi s’achève le séjour 2012, et ma conclusion sera de dire que les participants avec leurs personnalités différentes ont constitué un groupe soudé, amical et bien sympathique, tout le monde ayant accompli sa tâche avec motivation et bonne humeur.

    LE VOYAGE cette année, un bon cru !

    Contrat rempli, mon cher Henri !

    Un grand bravo à tous les artisans de cette réussite.

    Michel RECULLET

    AUTRES FESTIVALS EN CHINE AVEC LES CLOWNS DE PARIS

    LES CLOWNS DE PARIS EN CHINE

    LES CLOWNS DE PARIS EN CHINE

    LES CLOWNS DE PARIS EN CHINE

  • Pho la vraie soupe tonkinoise de Hanoï (vietnam)

    Pho la vraie soupe tonkinoise de Hanoï (vietnam)

     

    Pho (recette de soupe vietnamienne / soupe tonkinoise )

    Recette de cuisine vietnamienne/ Cuisine vietnamienne

    pho la recette ou soupe tonkinoise (recette traditionnelle)

    .Une recette dérobée sournoisement à ma maman de 86 ans pho la recette ou soupe tonkinoise (recette traditionnelle) . A cette époque les femmes de la bourgeoisie vietnamienne, étaient obligées d’apprendre la cuisine afin de satisfaire aux futurs époux. Cela se passait dans les cuisines des belles demeures et les jeunes filles avaient à leur disposition des cuisinières attachées à la famille. Ces recettes étaient jalousement gardées.

    Ingrédients

    1kg 300 de plat cote pas trop gras
    500 g de viande rouge à steak découpée en fines lamelles

    1 gros os à moëlle
    1 gingembre frais écrasé

    3 ou 4 bouillons de boeuf
    1 c à café rase de cinq parfums
    1 oignon grillé 2 oignons crus coupés en fines lamelles
    persil chinois ou coriandre coupé grossièrement

     3 ou 4 c 0 soupe de sauce de poisson ou nuoc mam
    1/3 c à café rase de sel
    vermicelles de riz vietnamiennes (taille medium) que vous laisserez au préalable trempé dans de l’eau froide

     3 ou 4 anis étoilés


    -

    -

    Préparation

     remplir à demi d’eau une grande casserole de la taille d’une cocotte minute et y ajouter …Os à moelle +plat cote +gingembre écrasé +cinq parfums +l’oignon grillé + sel +l’anis étoilé

    Mettre à feu fort et écumer

    quand il n’y a plus rien à écumer rajouter…le bouillon de boeuf préalablement fondu dans de l’eau chaude +la sauce de poisson et laisser mijoter à feu moyen.


    Goûter le plat cote et dès que vous estimerez qu’il est cuit, cad à votre goût, votre bouillon sera ok.

    1/2 h avant de servir, pour faciliter le service, disposer dans une assiette la viande rouge, l’oignon cru, le persil chinois et le plat cote débité en fines lamelle.

     retirer les vermicelles de riz de l’eau froide, les cuire, les égouter et les mettre dans chaque bol.

    mettre ensuite par dessus le plat cote+ la viande rouge et verser le bouillon par dessus

     rajouter ensuite l’oignon cru +le persil chinois et avant de servir une petite rasade de poivre.



     j’adore préparer le pho, j’aime sentir le pho, je déguste le pho

    Au Vietnam dans la cuisine chauffe en permanence le le bouillon du pho et tout le monde à n’importe quel moment de la journée peut se servir.

  • THIERRY BEYNE, EN NOIR ET BLANC

    THIERRY BEYNE, EN NOIR ET BLANC

    THIERRY BEYNE,PHOTOS EN NOIR ET BLANC

    Thierry Beyne un photographe de talent

    Un jour il décida de tout plaquer en France, d’épouser une vietnamienne et d’aller vivre au Vietnam.

    Projet fort difficile

    Thierry Beyne « En noir et blanc »

     Vietnam (Thierry Beyne)

     Inde (Thierry Beyne)

     Vietnam (Thierry Beyne)

     Srilanka (Thierry Beyne)

     Vietnam (Thierry Beyne)
     Srilanka (Thierry Beyne)

     Srilanka (Thierry Beyne)

     Thaïlande (Thierry Beyne)

     Inde (Thierry Beyne)

     Thaïlande (Thierry Beyne)

  • Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2016, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Aujourd’hui nous sommes en 2016 et je me rappelle encore du grand chamboulement pour les jeux de 2008: les chinois, dans une frénésie incontrôlée, ils avaient commencé à détruire des joyaux ancestraux.

    Bientôt ils nous démontrèrent leurs capacités à éblouir à travers des spectacles « grandioses ».

    Par une belle soirée de septembre, des artistes venant des quatre coins de l’hexagone furent invités à découvrir un spectacle dont le décors était le fameux barrage des « 3 gorges » où nous étions aussi conviés.

    Nous découvrîmes une scène gigantesque entourée de quatre immenses grues qui surplombaient des rampes de jeux de lumières colossales aux couleurs irréelles. Tels des géants de la guerre des étoiles, les grues se mirent en mouvement comme mues par une force invisible.

    Bientôt, une musique titanesque et grandiose, nous enveloppa, enserrant nos oreilles d’un étau de plaisir : le spectacle commença. Des murs de baffles nous distillait un torrent de cuivres aux accents de péplum, les grues se mirent à s’affoler et soudain un silence de plomb nous cloua sur place. Des centaines de comédiens, danseurs, jongleurs, acrobates et figurants ,environ mille personnes, surgirent de nulle part ou de tous les coins à la fois. Nos yeux ne savaient pas où regarder, notre attention attirées par tant de mouvement, s’affolaient ivres de couleurs et de magie. Une grue enleva une jongleuse et la transporta dans les airs, une autre souleva une jonque qui navigua en plein ciel, et une troisième emporta un immense tambour sur lequel une danseuse effectua une danse délicate…

    Nous étions happés par ce spectacle où se détachait le fameux barrage grandiose et effrayant à la fois. La fin de cet incroyable débauche de moyens se termina par l’arrivée spectaculaire des mascottes de jeux olympiques de Beijing 2008, Pékin 2008.

    Des étoiles plein la tête et après cette « petite » mise en bouche, nous songions avec une certaine circonspection à la dimension pharaonique des festivités prévues pour l’ouverture des jeux de Beijing 2008, Pékin 2008.

    Et que cela reste entre nous, il nous a été confié que ce spectacle auquel nous avons été conviés aurait coûté, juste pour 12 jours, la bagatelle de 3 millions d’euros. Une bagatelle, quand l’on sait que de telles représentations sont réalisées dans de nombreuses villes de Chine.

    Bien sûr les Jeux Olympiques à Pékin ce n’est pas tous les jours.

    Beijing 2008, Pékin 2016

    Beijing 2008, Pékin 2016 fait son cinéma

    Beijing 2008, Pékin 2016, fait son cinéma

    J’étais un des privilégiés à pouvoir assister au spectacle de « TURANDOT » le fameux opéra au STADE DE FRANCE le 28 mai 2005. Une seule représentation, un délire de moyens, des divas, des cohortes de figurants, un décor féerique et un metteur en scène, ZHANG YIMOU, tout droit sorti d’un monde magique celui du cinéma.

    En 2007 un film flamboyant aux couleurs chatoyantes, CITE INTERDITE permet à ZHANG YIMOU de nous distiller sa maîtrise de la réalisation. Choisi par le COMITE OLYMPIQUE CHINOIS pour la mise en œuvre de la cérémonie d’ouverture de BEIJING 2008, Pékin 2008, ZHANG YIMOU nous assénera inéluctablement un show fastueux à la dimension de la Chine. Cette inauguration aura pour cadre, la fameuse CITE INTERDITE, un lieu à la fois prestigieux empreint d’histoire et de solennité.

    La Chine est rentrée de plein- pied dans l’ère de la communication. Elle a su imposer un metteur en scène, préparer son ascension, lui créer une image auréolée de talent, l’imposer et ainsi donner aux Jeux Olympiques de BEIJING 2008, Pékin 2016 un supplément d’âme.

     

  • Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    Asie histoires et poésies

    La carpe et le pécheur.

    Dans un étang vivait une carpe, en compagnie de brèmes, de gardons, de brochets et de perches. Une petite rivière alimentait cet étang et emmenait dans ses eaux, toujours plus de nouveaux de locataires ; pour un temps ceux ci y résidaient, puis ils repartaient, suivant leur bon plaisir. La carpe, elle, y demeura.

    Un honnête homme, amoureux de la nature, y venait pêcher. Notre homme connaissait bien son étang, des berges jusqu’au fond de l’eau, du plus petit des brins herbes, aux plus gros des insectes . Il connaissait tous les secrets de la faune et la flore qui y vivait. Aucun oiseau ne lui était étranger.

    Il fit l’acquisition d’une petite barque en bois. Ainsi il put admirer le charme de la brume du matin, ce rideau de fumée qui souvent attendait sa venue. Sa façon de faire était toujours la même, à tâtons de la berge, il poussait sa barque dans l’eau, montait dedans se rétablissait, s’asseyait , pour se baisser, et ensuite inéluctablement, il cherchait sa rame, du bout des doigts, la saisissait, puis doucement il se redressait, la plongeait dans l’eau presque sans bruit juste un petit clapotis, une fois à droite une fois à gauche et dirigeait sa barque ainsi à son gré, jusqu’à l’endroit choisi. Il attendait, que le brouillard se dissipasse, offrant le merveilleux spectacle de la vie. Enfin il commençait sa pêche.

    Il fut témoin du cycle des saisons, le printemps quand commençait le vol stationnaire des premières libellules, les chaudes après- midi d’été où se prélassaient sur la rive quelques lézards inquiets, la tristesse du saule qui pleure ses feuilles à l’automne, la morsure du froid de l’hiver quand il plongeait ses mains dans l’eau glacée.

    Mais l’objet de toutes ses préoccupations, c’était la carpe, cette coquine, qui n’avait encore jamais mordu l’hameçon. Elle ondulait, nageait calmement, s’approchait, de sa barque, passait ses lèvres hors de l’eau, faisait sa bulle mais toujours, repartait indifférente et royale.

    Il avait tout essayé, les appâts, les leurres et nombreuses sortes d’hameçons, mais rien n’y faisait.

    Le jour comme la nuit, la carpe le poursuivait de ses baisers mouillés. Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa vie, elle était toujours présente, mais invariablement insaisissable. Comment l’attraper, comment enfin l’attirer à lui, la saisir ? Il persévéra dans cette terrible obsession pendant des années avant d’y renoncer définitivement.

    Au fil du temps, s’était établie une sorte d’amitié entre le pêcheur et la carpe. Aussitôt sa barque était-elle mise à l’eau, que cette dernière passait et repassait pour s’évanouir soudain dans les profondeurs et réapparaître de nouveau comme par magie. Parfois elle frôlait la barque comme pour demander une caresse improbable.

    Les années passèrent le pêcheur était devenu vieux et malade, il restait chez lui au chaud, sa barque pourrissait à demi- immergée, le nez dans la vase. Un jour il se sentit mieux, il décida de se rendre à l’étang, s’habilla chaudement, prit quelques provisions, les mit dans sa besace, et partit sans canne à pêche ni même un filet.

    Arrivé au pied de sa barque, il s’assit sur l’un des rebords encore resté solide. D’un filet d’onde, la carpe s’approcha, difficilement il se baissa et s’accroupit, mit ses deux mains dans l’eau, les rapprocha comme un coussin, fit un creux et doucement la carpe y prit place, il la souleva presque entièrement, la regarda un instant et la replongea délicatement dans l’eau. La carpe resta immobile, il retira ses mains de l’eau et d’un coup de nageoire elle disparue .

    Notre honnête homme se releva rayonnant. Son vœu le plus cher s’était enfin réalisé.

    JPB .

  • Tao Te King

    Tao Te King

    Le Tao Te King.

    Le tao te king « Classique de la voie de la vertu », dit encore livre de Lao Tseu.

    Lao Tseu.. Le vieux Maître aux longues oreilles qui vécut au VI ou V siècle avant notre ère.

    Tao Te King

    De quoi parle ce livre comment se structure t’il ?

    Comme souvent en chine ce sont les chiffres, qui prédominent sur les lettres. Un livre étant considéré comme une construction géométrique, le tao te King n’échappe pas à la règle et il est en deux parties :
    LA VOIE trente sept chapitres
    LA VERTU quarante quatre chapitres

    … Soit quatre vingt un chapitres en tout.

    Ce nombre n’est pas choisi au hasard quatre vingt étant considéré comme représentant le grand Yang, (c’est lié à la numérologie chinoise : yang c’est neuf, neuf au carré c’est le grand Yang ).

    Le mode choisi est l’aphorisme (maxime énoncé en peu de mot, adage), ce sont donc quatre vingt un aphorismes, qui ce lisent rapidement et dont le sens est évident, ça coule de source. Ce livre traite de la conduite de l’état, comment diriger un pays, et aussi comment se diriger soit même. Sous-tendant qu’il existe un savoir authentique, une compréhension ultime ordonnée et globale. Manient le paradoxe pour mieux stimuler la réflexion, le tao te king n’est pas toujours aisé à pénétrer, Lao Tseu, brise les habitudes de pensée conventionnelle.

    Ce livre est plus subtile qu’il n’y paraît. D’abord, par ce que, ces petits textes se succèdent les uns après les autres, comme s’ils étaient reliés entre eux, mais aussi, ce qui est énoncé à un chapitre se retrouvera développé ou complété à un autre chapitre ou bien en sera l’aboutissement, la terminaison. De plus, trois, niveaux, de lecture sont possible : Lecture de l’aphorisme comme simple conseil de bon sens. L’aspect philosophique et métaphysique (la sagesse et au-delà du monde des apparences). Et en troisième lecture quelque que chose qui est de l’ordre de l’esthétique, qui est davantage du domaine du ressenti que de l’explicable.

    Pour résumer et être plus précis sans rentrer dans l’intellectualisme austère et desséché, on pourrait dire, il y a la forme, ce qui est évident, la subtilité de la forme au-delà des apparences et le secret de la forme c’est à dire le vide et le plein (le vide et la chose tangible). Le vide ne serait pas vide mais bourré d’énergie et le plein serait son apparence la toile de la vie ( patterns).

    Ho la la, après ça va falloir, dire quelques, plaisanteries et faire preuve de fantaisie, on n’est pas loin de friser, la prise de tête, du genre gros melon.

    Alors quelques petites galéjades :

    Deux choses lune, l’autre c’est le soleil. (Jacques Prévert)

    L’ennui de l’huître produit des perles. (José Bergamin)

    Dans le passé, il y avait beaucoup plus d’avenir que maintenant. (le Chat)
    On est peut-être con, mais pas au point de voyager pour le plaisir. (Samuel Beckett)
    Madame est en retard. C’est donc qu’elle va venir. (Sacha Guitry)
    Est-ce que j’ai bien fait de sortir la pendule et de remonter le chat. (Groucho Max)
    La bonne hauteur, c’est quand les pieds touchent bien le sol. (Coluche)
    Il est plus facile de ne laisser aucune trace, que de marcher sans toucher le sol.(Tchouang Tseu)
    Sur tout les continents il y à des singes, sauf en Europe, mais en Europe ils y à les français ! (Arthur Schopenhauer)
    C’est un coup du sort étrange : tous les hommes dont on a ouvert le crâne avaient un cerveau ! (Ludwing Wittgenstein)
    700 millions de petits chinois et moi et moi et moi, j’y pense et puis j’oublie c’est la vie, c’est la vie. (Jacques Dutronc)

    Et moi ? (JPB)

    Et pour terminer sur une note qui teinte juste.

    Voir la montagne

    Ne plus voir la montagne

    Re-voir la montagne

    Qing Deng