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  • Spécialité de Pékin, Beijing duck roast, canard laqué

    Spécialité de Pékin, Beijing duck roast, canard laqué

    Le canard laqué Pékinois (de Pékin ou de Beijing).

    Le canard laqué Pékinois (aussi appelé canard laqué de Pékin ou de Beijing).

    Vous connaissez tous le fameux canard laqué. Mais pour tous les canards, la survie en Asie relève du défi Olympique ou du cauchemar éveillé. Supposons que le canard soit né sous une bonne étoile qui veille sur lui et le protège, peut-être qu’on pourrait imaginer qu’un humain aurait l’idée saugrenue de l’adopter comme animal de compagnie et de le dorloter tel un chat ou un chien. Il faut savoir quand même qu’en Chine on mange tout ce qui bouge, tout ce qui ne bouge pas et aussi tout ce qui a des pattes sauf les bancs. Cette vision du canard domestique choyé et câliné n’est que fabulation pour notre pauvre volaille dépressive.

    Elle est l’objet de désirs culinaires depuis des centaines d’années et les cuisiniers chinois sont les pires ennemis . Un canard fan de surf m‘a confié qu’il avait rêvé que son principal « sponsor » n’était autre que les peintures Ripolin les spécialistes de la laque.

    Le meilleur restaurant de Pékin possède un immense cadran sur lequel est noté un chiffre astronomique qui augment à chaque instant. C’est simplement le nombre de canards servis depuis plusieurs générations. Dans une immense salle, grande comme un hall de gare, des dizaines de serveurs s’activent autour de tables rondes entourées d’une quinzaine de convives joyeux. Le bruit y est infernal pour des touristes européens habitués à l’ambiance feutrée et sans vie de nos restaurants gastronomique. Si vous occultez tout ce décorum à la Chinoise, vous pourrez alors être les spectateurs privilégiés d’un ballet incessant, d’un va et vient étourdissant dans ce temple dédié au pauvre canard qui n’a jamais demandé d’être la star exclusive.

    Des centaines de canards en habits de fête, c’est à dire laqués, allongés, l’air absent, nous donnent leur dernière représentation, avant d’être ingurgités illico presto dans un autre monde. Des cuisiniers harnachés comme des chirurgiens, un masque sur la bouche, le long couteau à la main, nous interprètent une partition que nos volailles auraient préféré ne jamais entendre. Des gestes d’une précision insoutenable et voilà que la peau de notre volatile se transforme en plat raffiné et délicieusement sucré.

    Chaque convive se saisie de cette peau croustillante, dorée à souhait et la roule dans une mini crêpe de riz, accompagnée de lamelles de ciboule. Avant de déguster notre ami le canard, il va falloir le tremper dans une épaisse sauce de « prune ». Pour les riches chinois de l’époque, manger la viande restait une chose totalement indécente et si vulgaire, car celle ci était réservée exclusivement aux domestiques. Seule la peau tellement croquante, était appréciée par les maîtres et notables de la Chine ancienne.

    Aujourd’hui, les temps ont changé et l’on sert ensuite aux clients la viande, soit avec des nouilles sautées, soit dans une soupe. Chaque canard laqué servi est accompagné d’un certificat avec un numéro que les touristes conservent religieusement dans leur portefeuille.

    Nous conseillons à tous nos amis canards du monde entier d’éviter de faire du tourisme en Chine au risque de perdre des plumes et plus, sûrement. En revanche, nous leur recommandons de faire un crochet du côté du Périgord… non, non, surtout pas un « crochet » du périgord….. désolé, désolé.

  • Beijing 2008 année Champagne, rappelez vous!

    Beijing, très bonne année,année Champagne ! Regardons en arrière cette si mémorable année pour Beijing

    Il y a 2400 ans en Chine Laozi découvrait la fluctuation du vide. Il y a un siècle déjà, en Europe Max Planck en fit la démonstration.

    Laozi sur son bœuf bleu – JPB

    Tao Té King Chapitre 25

    Quelque chose de confus et mélangé était là avant la naissance du ciel et de la terre.

    Fait de silence et de vide.

    Seul et immobile circulant partout sans s’user, capable d’être la genèse de l’univers.

    Son nom reste inconnu, on l’appelle Tao et pourquoi pas, grand absolu.

    Grand car il y a expansion, expansion toujours plus loin.

    Grand se réfère au symbole.

    Le symbole se réfère à ce qui est lointain.

    Ce qui est lointain se réfère au retour.

    Ainsi grande est la voie, grand est le ciel, grande est la terre, grand l’être.

    Dans l’univers existent quatre grandeurs, dont l’être.

    L’être humain se modèle sur la terre, la terre sur le ciel, le ciel sur la voie et la voie demeure naturelle.

    Laozi (Lao Tseu)

    Grand Millésime 2008 : l’Année du Rat, de la Chine Olympique et de la Physique.

    – Le rat de feu qui sort du grenier – JPB

    l’Année de la Chine olympique.

    Les jeux Olympiques vont-il faire prendre conscience du potentiel immense que représente la pensée Chinoise ?

    Ce potentiel, le monde commence à s’en rendre compte, mais reste à savoir si les chinois eux -même en ont vraiment conscience ? Il faut bien l’avouer ces derniers s’en moquent, à par Confucius. Ils abandonnent sans état d’âme leur ancienne culture, rupture consommée après 3000 ans d’histoire.

    Laozi comme beaucoup d’autres ne sont pas perdus pour autant, ils font désormais partie du patrimoine mondial.

    De ces jeux attendus comme l’évènement marquant de ce début de siècle, naît aussi une contrainte d’exemplarité, vitrine passagère de la communion des peuples ; la trêve des jeux, comme le veut la coutume depuis la plus haute Antiquité, sera-elle respectée ? Un grand pays ne peut manquer à cela…

    Parfois il suffit d’un rien pour que le temps ne se gâte et que la pluie ne s’invitât inopinément ?

    L’eau et le feu ne s’opposent pas, cette sentence est écrite dans le grand livre du temps.

    Flamme olympique de Beijing et eau du ciel ainsi vont les choses, du proche au lointain, comme le bruissement des ailes d’un papillon.

    Le ciel a ses caprices, la voie demeure naturelle, faire avec et parachever les changements, cela se nomme « mutation ».

    – La Physique Européenne – JPB

    l’Année de la Physique.

    Dans le ciel séjourneront bientôt les yeux de Planck, c’est en effet cette année que sera mis en service le satellite cosmologique Européen Max Planck qui sera lancé par la fusée Ariane 5. Cet observatoire du rayonnement de fond cosmologique devrait nous en dire un peu plus sur ce qui est considéré comme le début de notre petite bulle de vie qu’est l’univers dans lequel nous évoluons, Big-bang ou autre chose ?

    Pourquoi pas fait suprême « T’ai Ki » mis en action du Yin et du Yang (de l’antimatière et de la matière) à partir des fluctuations du vide quantique. L’hypothèse est prise un plus au sérieux aujourd’hui qu’hier, car il faut bien l’avouer la théorie du big-bang commence à battre de l’aile et plus personne n’y croit vraiment ou juste comme un épiphénomène.

    C’est aussi cette année que l’union européenne se dote du plus magnifique instrument de la physique moderne le LHC (Large Hadron Collider du Cern). Le superbe accélérateur de particules de 27 Kms de circonférence qui devrait fournir une base expérimentale à ce qui est encore qu’une suite d’équations, car c’est au plus profond de la matière que se trouvent les réponses aux questions portant sur ce qui anime l’univers dans son ensemble, le cosmos.

    Deux ustensiles qui sont indispensables à la traque de cette mystérieuse matière noire et autre énergie sombre.

    A peine acquis le lumineux se révèle subséquemment, l’obscur pleinement souverain, rien d‘étonnant à cela…

    Toujours en quête d’une certaine symétrie perdue aux confins de notre genèse, la physique moderne aspire à la complétude et à la recherche, quoi d’étonnant à cela ?

    l’Année du Rat nous interpelle encore!

    Va- t’on enfin savoir ce qu’il est advenu du chat ?

    – Le rat de feu et la baguette magique, le chat est vivant ! –

    JPB

    En hommage à celui qui fit la plus grande découverte de tous les temps.

    – Deux écuyères montées sur les chevaux du vent saluent la performance-

    « le quantum d’action » qui augure l’ère de Planck.

    Et que prenne forme « le rêve du papillon ».

    Article attribué à : Harry Covert et Barbara Mouse

    ***

    Encore dans les kiosques à journaux : Hors série N°242 Magasine Science et Vie L’univers Aujourd’hui, Ses mystères, son histoire, son architecture (difficile de retrouver).

    En gerbe, une explosion de couleurs.

    Il se lâche chez science et vie, les illustrations sont superbes, le ton moins académique, le format agréable et sympa.

    A lire aussi. Application du TAO TE CHING MANTAK CHIA et TAO HUAMG Porte ouverte sur toutes les merveilles Application du TAO TE CHING GUY TREDANIEL EDITEUR

    Beijing, cette année là!

    JPB

  • Beijing, Pékin la chine change, que va t-il rester?

    Beijing, Pékin la chine change, que va t-il rester?

    La Chine poétique laisse place au modernisme !

    Beijing, Pékin la chine change

    La canonnière du Yang-Tsé flotte dans mon âme recherchant le vacarme des 55 jours de Pékin. Des images aux effluves de nostalgie tourbillonnent dans mon esprit occultant tous mes autres souvenirs.


    J’ai débarqué un jour en chine avec plein d’images en tête. J’étais subjugué, ahuri, ébahi par ce film qui se déroulait de nouveau sous mes yeux. Rien que des vélos qui se faufilaient dans la ville comme de longs serpents dociles et interminables. Des vélos à perte de vue colonisaient la ville tels d’implacables et silencieux guerriers. Les rares voitures se frayaient difficilement un passage dans la fourmilière des 2 roues.

    Le passage dans les toilettes publiques tenait de l’exploit. Des rigoles grossièrement creusées dans un ciment blafard, tenaient lieu de réceptacle. Sous l’œil insistant de Pékinois goguenards nous devions baisser le pantalon peu fiers d’être les vedettes de cet opéra peu artistique.

    Eviter le crachat était le sport national des touristes en goguette. Dans les restos à raviolis, devant nos yeux ahuris, les cuisiniers peu scrupuleux d’hygiène, nous lançaient d’énormes « résidus gluants » sans se rendre compte de notre désapprobation. Avions nous d’ailleurs un quelconque droit à contester cette habitude culturelle ?

    La Chine nous tend déjà les bras, Beijing nivelle la Chine, la surveille , l’accapare toute entière.


    Les vélos ont presque disparu, les automobiles aux vitres teintées roulent dédaigneuses sur le 6 ème périphérique, les panneaux interdisent les crachats, les toilettes publiques deviennent propres et payantes.


    Je n’aime pas cette chine qui s’aseptise, s’occidentalise, se défigure. Je suis si triste de voir surgir les montres du modernisme destructeurs et sans visage. Mais où va donc la Chine ? Elle vogue vers un futur plein d’espoir et de rêve. Beijing , Pékin est un virage incontournable.

    J’espère que le changement total depuis 2008 de l’Empire du milieu va pouvoir sauvegarder sa culture ancestrale! 

    _ Un internaute

  • Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2016, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Beijing 2008, Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Aujourd’hui nous sommes en 2016 et je me rappelle encore du grand chamboulement pour les jeux de 2008: les chinois, dans une frénésie incontrôlée, ils avaient commencé à détruire des joyaux ancestraux.

    Bientôt ils nous démontrèrent leurs capacités à éblouir à travers des spectacles « grandioses ».

    Par une belle soirée de septembre, des artistes venant des quatre coins de l’hexagone furent invités à découvrir un spectacle dont le décors était le fameux barrage des « 3 gorges » où nous étions aussi conviés.

    Nous découvrîmes une scène gigantesque entourée de quatre immenses grues qui surplombaient des rampes de jeux de lumières colossales aux couleurs irréelles. Tels des géants de la guerre des étoiles, les grues se mirent en mouvement comme mues par une force invisible.

    Bientôt, une musique titanesque et grandiose, nous enveloppa, enserrant nos oreilles d’un étau de plaisir : le spectacle commença. Des murs de baffles nous distillait un torrent de cuivres aux accents de péplum, les grues se mirent à s’affoler et soudain un silence de plomb nous cloua sur place. Des centaines de comédiens, danseurs, jongleurs, acrobates et figurants ,environ mille personnes, surgirent de nulle part ou de tous les coins à la fois. Nos yeux ne savaient pas où regarder, notre attention attirées par tant de mouvement, s’affolaient ivres de couleurs et de magie. Une grue enleva une jongleuse et la transporta dans les airs, une autre souleva une jonque qui navigua en plein ciel, et une troisième emporta un immense tambour sur lequel une danseuse effectua une danse délicate…

    Nous étions happés par ce spectacle où se détachait le fameux barrage grandiose et effrayant à la fois. La fin de cet incroyable débauche de moyens se termina par l’arrivée spectaculaire des mascottes de jeux olympiques de Beijing 2008, Pékin 2008.

    Des étoiles plein la tête et après cette « petite » mise en bouche, nous songions avec une certaine circonspection à la dimension pharaonique des festivités prévues pour l’ouverture des jeux de Beijing 2008, Pékin 2008.

    Et que cela reste entre nous, il nous a été confié que ce spectacle auquel nous avons été conviés aurait coûté, juste pour 12 jours, la bagatelle de 3 millions d’euros. Une bagatelle, quand l’on sait que de telles représentations sont réalisées dans de nombreuses villes de Chine.

    Bien sûr les Jeux Olympiques à Pékin ce n’est pas tous les jours.

    Beijing 2008, Pékin 2016

    Beijing 2008, Pékin 2016 fait son cinéma

    Beijing 2008, Pékin 2016, fait son cinéma

    J’étais un des privilégiés à pouvoir assister au spectacle de « TURANDOT » le fameux opéra au STADE DE FRANCE le 28 mai 2005. Une seule représentation, un délire de moyens, des divas, des cohortes de figurants, un décor féerique et un metteur en scène, ZHANG YIMOU, tout droit sorti d’un monde magique celui du cinéma.

    En 2007 un film flamboyant aux couleurs chatoyantes, CITE INTERDITE permet à ZHANG YIMOU de nous distiller sa maîtrise de la réalisation. Choisi par le COMITE OLYMPIQUE CHINOIS pour la mise en œuvre de la cérémonie d’ouverture de BEIJING 2008, Pékin 2008, ZHANG YIMOU nous assénera inéluctablement un show fastueux à la dimension de la Chine. Cette inauguration aura pour cadre, la fameuse CITE INTERDITE, un lieu à la fois prestigieux empreint d’histoire et de solennité.

    La Chine est rentrée de plein- pied dans l’ère de la communication. Elle a su imposer un metteur en scène, préparer son ascension, lui créer une image auréolée de talent, l’imposer et ainsi donner aux Jeux Olympiques de BEIJING 2008, Pékin 2016 un supplément d’âme.