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  • Humour d’Asie, l’affaire des toilettes à la chinoise!

    Humour d’Asie, l’affaire des toilettes à la chinoise!

     

    l’affaire des toilettes à la chinoise !

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    L’affaire des toilettes à la chinoise !
    ( Classée « Secret Défense »).

    – Alors, qu’avec notre troupe de clowns en tournée en Chine, nous attendions notre tour pour passer sur une immense scène en nocturne et en plein air, une envie subite de « petite commission » me taraude.

    Renseignements pris, il existe un genre de bungalow réservé à cet effet où je me rends, donc. Je rentre dans l’endroit et je constate que dans l’unique pièce sans isolement possible, il y a quatre trous creusés dans le sol, dont trois déjà « habités » par des dames accroupies en pleine action et, en prime, bien étonnées de voir un clown débarquer dans pareil endroit pour les divertir !! Elles comprennent vite que je suis dans le même cas qu’elles et commencent à glousser de rire plus ou moins discrètement.

    Arrive alors pour moi ( et ma culture) un grand moment de solitude, avec l’obligation de défaire ma combinaison de clown pour libérer mon envie pressante, qui vaille que vaille, me pouvait plus m’arrêter ni me permettre de trop réfléchir ! Je vous laisse imaginer le tableau d’un clown, se déshabillant gauchement, accroupi sur des WC de fortune avec son chapeau pointu, retenant tant bien que mal les deux manches de sa combinaison multicolore, essayant de viser le trou sans aucune tâche permise, puisque le costume va être utilisé sur scène d’une minute à l’autre. Le tout en souriant à son aimable assistance !

    Un grand moment, je vous dis ! Et je ne saurai jamais ce qu’elles se sont dit en me voyant sur scène quelques instants plus tard… Clown jusqu’au bout et jusqu’au trou !!

  • Histoires vraies

    Histoires vraies

     

    HISTOIRES VRAIES

    En queue de poisson

    (Laaura Tasumer)

    J’ai 13 ans et je suis invitée à ma première surprise party. Et ceci est une histoires vraies

    Sensible à notre explosion de joie, la mère de ma meilleure amie m’invite à passer la nuit et me propose de  partager le déjeuner familial du lendemain. Femme de diplomate, la maîtresse de maison, trop souvent confrontée aux protocoles des dîners officiels, se fait une joie de congédier le personnel pour le week-end, d’emprunter le tablier de la cuisinière et de se transformer en mère de famille ordinaire. Notre enthousiasme et notre jeunesse dynamisent cette australienne de 50 ans, aussi petite et ronde que sa fille est grande et svelte. Seuls, leurs visages parsemés de taches de rousseur, la blondeur de leurs cheveux et leurs regards d’un bleu azuré marquent leur filiation.

    Levée tôt, tirant son caddie derrière elle, elle se fond dans la foule du marché de l’avenue du Président Wilson. Bien que malmené par les gens, son corps exprime l’allégresse jusqu’aux quelques mèches de cheveux rebelles qui s’échappent de son chignon apprêté. En nage, ses joues sont rouge écarlate et légèrement perlées de gouttes de sueur quand elle pousse la porte de l’appartement… D’un œil satisfait, elle étale avec soin ses achats sur la table et se met au travail.

    crevettes

    Afin de dresser le couvert, elle ouvre l’imposante armoire normande de l’office et s’interroge devant l’empilement de nappes amidonnées : Quel sera le motif le plus élégant pour dresser une tablée digne de jeunes filles comblées de leurs premiers baisers ? Une nappe gracieusement fleurie de quelques roses aux tons légers met en valeur un service gris pâle finement perlé. Les verres à pieds transparents de couleurs vives rehaussent la tonalité des fleurs… Des serviettes en papier orange, parme et anis contrastent et rajeunissent le raffinement du décor.

    Réveillées un peu tard, notre petit déjeuner n’est séparé du déjeuner que par la nécessité d’une douche rapide et d’un habillement hâtif afin de respecter les horaires de repas imposés par le maître de maison… Peu bavard, cet homme de taille moyenne, dont la calvitie centrale s’entoure de quelques cheveux rares et grisonnants, est la plupart du temps assis à son bureau chargé de dossiers ou élégamment installé dans son fauteuil club de couleur fauve, caché derrière un journal de langue anglaise. Vêtu quel que soit le jour de la semaine d’un costume trois pièces d’alpaga gris anthracite, il semble oublier sa présence parmi nous. L’iris très foncé de ses yeux, amplifié par l’effet loupe des verres de ses lunettes, se pose rarement sur son entourage. J’avoue que le personnage m’impressionne…

     

    avocat

    L’heure du déjeuner a sonné et la maîtresse de maison, aussi excitée que je suis surprise par cette ambiance familiale si différente de la mienne, s’empresse de placer ses hôtes… Le visage de son mari s’éclaire et je capte un regard bienveillant accompagné d’un début de sourire. Mon amie, d’un geste de la main chasse ses longs cheveux, rougit et salue son père. La petite sœur, de 2 ans notre cadette, ne cache pas sa jalousie et exprime vivement son indignation : pour quelle raison n’a-t-elle pas pu, elle aussi, sortir la veille ?

    Je souris maladroitement, ne sachant sur quel pied danser face à la légère tension que je crois déceler. Un grand plat, porté tel un trophée à bout de bras par la mère et posé victorieusement sur la table déclenche des applaudissements. Les avocats garnis de grosses crevettes roses à la sauce cocktail émoustillent directement mes papilles et je sens avec horreur une pointe de salive humidifier la commissure de mes lèvres. La poitrine de la mère déjà prépondérante se gonfle de bonheur devant nos mines réjouies et affamées. Cérémonieusement, elle m’octroie deux moitiés d’avocats avant de servir les autres…

    J’adore les avocats, les crevettes et la sauce cocktail et malgré moi je ne peux m’empêcher de laisser échapper quelques gloussements évocateurs. Au lieu de s’offusquer de ces manifestations bruyantes, la mère me regarde avec bienveillance, touchée par ma sincère admiration pour ses dons culinaires. Réconfortée par sa béate compréhension, je décide de mettre des mots sur l’extase que connaît mon palais. 

    Je la regarde droit dans les yeux et m’exclame :

    –  Madame, mad….

    Le ton est crescendo et son visage s’empourpre en même temps que le mien. Emue, je lance dans un dernier souffle :

    – Madame, madame c’est vraiment, vraiment, vraiment DEGUEULASSE !

    Il m’arrive et je ne sais hélas absolument pas pourquoi, tant le sens est loin de lapsus révélateurs et totalement incongru, de dire exactement le contraire de ce que je pense … Par exemple «  j’ai chaud » alors que je tremble de froid, « bonjour monsieur » alors que la personne est manifestement une dame. Jamais encore, cet étrange problème d’emploi de vocabulaire contraire ne m’avait surpris dans ce type de situation !

     

    Aujourd’hui encore, j’entends ma voix claire profaner ce déjeuner. La tristesse de la scène qui accompagna le silence pesant qui s’ensuivit ainsi que la honte cuisante qui s’empara de moi me brûlent encore. La vision de mon adorable hôtesse, statufiée, la bouche bloquée en position cul de poule respirant tel un poisson dans un bocal, ses grosses joues virant du pourpre au violet, ses mains jointes en prière devant les autres convives médusés, leurs cuillères vides ou pleines stoppées en pleine course, reste un cauchemar… Blême, les oreilles encore pleines de l’écho de mes paroles, pétrifiée sur ma chaise, je sentais que toute tentative d’excuses de ma part ne ferait qu’amplifier le désastre causé par ma pathologie du contraire.

    Comment expliquer à une femme adorable que vous venez d’anéantir,  que vous étiez à mille lieux de penser que votre syndrome du contraire vous jouerait ce tour là ?  Essayez de l’informer que vous souffrez d’un mal étrange et inconnu pour lequel aucun praticien n’a jamais été formé ! Que pour votre plus grande honte, pas plus tard que la veille, vous avez encore pour la énième fois, salué d’un « bonjour madame » votre voisin chéri, un  vieux monsieur, ex ambassadeur de Syrie, que vous admirez et aimez comme le grand-père que vous n’avez jamais connu !

    J’ai bafouillé sans conviction :

    – Je voulais dire, vraiment excellent..

    J’aurais aimé partir en courant. Un sourire crispé a élargi le rond formé par la bouche de mon hôtesse. Le père a posé sa cuillère. Mon amie et sa sœur ont posé sur moi un regard plein d’interrogation. Le reste du déjeuner eut des allures d’enterrement …

    Je suis partie aussi vite que la bienséance m’y autorisait…

    HISTOIRES VRAIES

  • Histoires vraies: Vaudeville à la Morgue

    Histoires vraies: Vaudeville à la Morgue

     

    Histoires vraies: Vaudeville à la Morgue 

     

    rire

    Ma chère belle mère, Solange (mère de ma femme) décédée en 2002 se trouvait déjà à la morgue de l’hôpital avant que sa sœur Huguette, ne se déplaçant qu’en fauteuil roulant, puisse venir lui rendre hommage. Leur relation était très fusionnelle, elles se vouaient une vraie passion l’une pour l’autre.

    Ma femme et moi obtenons une dérogation pour venir avec elle, à titre très exceptionnel et ce, dans la plus grande discrétion,  afin de lui rendre une dernière visite dans ce lieu si sympathique.

    Deux jeunes infirmières stagiaires, dont cela n’était pas du tout la fonction, nous accueillent à la morgue, dans les sous-sols de l’hôpital. Elles ouvrent un grand casier qui contient trois corps et extirpent ma belle mère du casier du milieu. Elles positionnent les roulettes, font glisser le chariot en inox sur lequel repose la défunte et nous autorisent à rester quinze minutes à la contempler ainsi pour ne pas que le corps se réchauffe trop à la chaleur ambiante. Puis elles s’éclipsent.

    Trop contents de pouvoir satisfaire la demande d’Huguette, je la laisse parler à Solange :

    – Ah, ma Solange, ma Solange, nous avons vécu tellement de choses ensemble. Rodolphe, tu vois comme elle est belle. Je veux l’embrasser pour un dernier adieu. Je veux t’embrasser ma Solange.

    J’approche son fauteuil roulant. Elle essaie de se pencher mais ça reste encore trop loin pour qu’elle puisse accomplir son souhait. Alors elle se lève, prend appui avec ses deux mains sur le chariot en inox dont les stagiaires n’avaient pas serré le frein, et, devant subitement tant de poids mal réparti, le chariot en inox valdingue par terre avec grand fracas, emportant dans son élan le corps de la malheureuse Solange stoppé net dans sa chute par le carrelage froid de la morgue.

    Evidemment, panique à bord. Ma femme, la fille de la défunte, se met à hurler dans le couloir. Les deux stagiaires arrivent à la rescousse. La première entre et, en voyant le tableau pitoyable, tombe directement dans les pommes.

    Bon, bon, c’est bien parti la visite en catimini !

    –  Ma Solange, je t’ai tuée ! Ma Solange, je t’ai tuée une deuxième fois !  hurlait sa sœur Huguette, éberluée et choquée. Il faut dire qu’on le serait à moins !

    La  deuxième stagiaire se met à trembler comme une feuille en voyant le cadavre étendu parrire terre :

    – Qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui se passe ?

    Je ne réponds pas et décide de prendre les opérations en main. Pour commencer, j’assène quatre claques à la première stagiaire pour qu’elle se remette de ses émotions et  nous aide à remettre le corps sur le chariot. Une fois debout, nos huit bras ne sont pas de trop pour ramasser la pauvre Solange et la positionner  à nouveau correctement avant de la glisser dans son casier.

    A ce moment-là, on voit le cadavre d’une vieille dame, placée dans le casier du bas, dont l’œil était resté ouvert  et qui semblait contempler notre pathétique scénario.

    Les infirmières, livides et prêtes à nouveau à défaillir, imaginent aussi les conséquences pour elles, au cas où nous aurions porté plainte auprès de l’hôpital pour personnel incompétent.

    Je  les rassure :

    – Ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer, il n’y aura pas de suite, personne n’a rien vu !

    Et nous repartons sur le champ à toute allure dans les couloirs des sous-sols puis du rez-de-chaussée de l’hôpital, en poussant le fauteuil roulant d’Huguette qui, toujours sous le choc, continue à hurler à qui veut bien l’entendre :

    – J’ai tué ma sœur, j’ai tué ma sœur une deuxième fois !

    Une visite comme on nous l’avait demandée : en toute discrétion…

    (Serge Senftlé)

    Une autre histoire vraie

     

  • Images d’asie

    Images d’asie

    Carnets de voyage Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Carnets de voyage en Asie, souvenirs d’Asie

    Des photos de voyages au cœur de l’Orient, des souvenirs lointains aux couleurs passées, seront distillés avec tendresse pour nous faire vivre ou revivre des émotions extrêmes et aussi de succulentes anecdotes.

    Quelques photos …quelques moments d’évasion…

    Cavaliers (Wu- han/ Chine)

    Ce défilé de chevaux se déroulait durant la parade du festival touristique de Wu han et derrière ces il y avait une escouade de « d’éboueurs » aussi déguisés qui faisaient les « ramasse- crottes » afin de rendre la chaussée propre. C’était très, très étonnant!!!

    Les 2 tours- Kuala lumpur (Malaisie)

    Marché flottant ( Thaïlande)

     

    boat.(Nga-trang/ vietnam)

    Tous ces bateaux se ressemblent tous, à croire qu’ils sont faits à la chaîne!

     

    Entrée du parc ( Yu-Ci/ Chine).

    Ville fortifiée aux épaisses et hautes murailles armées de gros canons. Cette ville est proche de de Ping Yao (Chine)

     

    Delta du mékong ( My tho/ Vietnam)

    C’est ici dans cette ville de My tho que vivait ma maman.

     

    Echope ( Ping Yao/ chine).

    Magnifique petite ville préservée où a été tourné le film « femmes et concubines ».

     

    Aux alentours (Nga tran/ Vietnam).

    Nga tran est une ville aux nombreuses et magnifiques plages. Ici c’est tout le contraire car on y voit une femme à la recherche de quelques objets à récupérer.

     

    Marché aux poissons (Hoï-an/ Vietnam).

    C’est le marché aux poissons du jour. Hoï-an est une charmante bourgade préservée car on peut encore y voir des demeures coloniales

     

    Bâtisse du Parc (Ping-Yao/ Chine).

     

    Sampang sur le Yang Tsé (Chine).

     

    Temple (Bangkok Thaïlande).

    Impressionnant et vénéré Bouddha

     

    Place Tien An men (Pékin/ Chine).

    Près de là on pouvait trouver avant 2008 ( les JO de Pékin) de pittoresques « Hutongs (vieille ville) détruits à l’occasion de cet évènement. Quel dommage!

    La gare ( Kuala lumpur/ Malaisie)

     

    Eléphant de la cité Impériale (Hué/ Vietnam).

    Dans le parc du palais impérial (surtout pour les touristes)

    Pagode (rivière des parfums/ Vietnam).

    Là nous avions acheté des fruits exotiques et nous en avions mangé tellement que… Vous devinez la suite…

  • Histoires vraies, Père Noël en grosse caisse

    Histoires vraies, Père Noël en grosse caisse

     

    Faut Que j’Te Raconte (Concept participatif)

    Avant-propos

     Ce concept participatif est tout autant important que le livre lui-même.

    En effet, les 40 anecdotes purement authentiques que vous allez lire ont été écrites par un réseau de vrais gens dont les histoires ont été sélectionnées par un jury de 19 personnes anonymes, recrutées sur internet. Ainsi, à la lecture de cet ouvrage, si vous aussi, vous souhaitez nous raconter un moment cocasse vécu, vous pourrez le faire, via notre site, pour  faire partie de la sélection de  l’édition de l’année prochaine !

    Père Noël en grosse caisse

    (Jacques Ferenbach)

     

    pere noel

    Notre petite troupe de clowns donne un spectacle dans l’Aube pour les fêtes de fin d’année 2008. L’organisateur nous demande si nous jouons  aussi le rôle du père Noël. Nous lui répondons que nous avons le costume mais que généralement, c’est plutôt quelqu’un du comité des fêtes qui s’en charge. Au dernier moment, l’organisateur finit par trouver celui qui se laisse tenter par le rôle, à qui nous prêtons donc notre costume. Superbe salle, beau théâtre, le spectacle débute, tout se passe bien, les enfants s’amusent beaucoup avec notre show, dans lequel figure un numéro avec nos chiens sur scène.

    On me demande ensuite d’accueillir et de présenter le père Noël. Alors, toujours habillé en clown, avec mon saxophone je commence à plonger le public dans l’ambiance et fais chanter « Petit Papa Noël » à toute la salle. Des fumigènes et un magnifique décor féerique valorisent, en prime, l’arrivée tant attendue de ce personnage hors du commun. On voit enfin apparaître le Père Noël qui, prenant son rôle à cœur, marche avec prestance dignement et tranquillement depuis le fond de scène vers l’avant.

    Manque de chance, avec les fumigènes, il n’a pas vu la fosse d’orchestre d’un mètre cinquante de profondeur et, avançant un pas de trop, s’écroule dedans pour atterrir dans la grosse caisse de la batterie et les pupitres encore présents au fond.

    Le public assiste au triste spectacle et tout le monde se met à hurler dans la salle. Toujours habillé en clown sur scène,  je ne trouve rien d’autre à crier, sur le coup, que :

    – Il est mort ! Le Père Noël est mort, il ne bouge plus !

    On ne peut pas dire que ça détende l’atmosphère ! Panique à bord, les secours arrivent, installent un rideau de protection tout autour et constatent, finalement, qu’il n’est pas mort. Ouf ! L’hôpital est contacté.

    pere noel

    Mais dans un tel moment, comment reprendre ses esprits et dire à l’organisateur que notre troupe doit vite repartir pour ne pas être en retard car nous avons un autre contrat trois heures plus tard à deux cent cinquante kilomètres de là ? Et surtout comment expliquer ce détail pratique pour nous mais bien futile, compte tenu de la situation, qui consiste à récupérer illico  l’indispensable costume, gentiment prêté !

    Alors, débute un déploiement de diplomatie pour arriver à nos fins :

    –  Le Père Noël a trop chaud, il faut lui enlever la barbe et la perruque.

    Mission accomplie, ça, c’est fait ! Mais pour le costume, on est encore loin du compte !

    – Vite la ceinture, ça va le serrer !

    Troisième accessoire récupéré ! Pour retirer ensuite le manteau de quelqu’un qui a la jambe en vrac, ça n’est pas simple et pourtant le temps nous presse. Une autre municipalité a financé notre spectacle et un autre jeune public nous attend cet après-midi pour fêter Noël : nous ne voulons pas les décevoir.

    Mais le Père Noël, en fort mauvaise posture, hurle toujours à chaque fois qu’on le touche. On est bien obligé de constater qu’on n’a pas tous les mêmes problèmes au même moment : c’est le moins que l’on puisse dire. Alors on retente un cruel :

    –  Il a trop chaud, il faut lui enlever le manteau !

    Au fur et à mesure, on finit par lui relever le costume qui passe des chevilles aux genoux, puis des hanches à la poitrine. Il nous faudra ensuite beaucoup de patience pour l’en extraire totalement. On y arrive in-extremis et, il faut bien l’avouer, on charge tout notre matériel au pas de course, tels des voleurs, pour repartir vers une nouvelle ambiance, qu’on espère plus sereine et plus festive.

    Comme quoi, même Père Noël, c’est un métier pour lequel il y a des répétitions indispensables  car il faut savoir reconnaître les vraies cheminées des fosses !

  • Histoires vraies: les figues

    Histoires vraies: les figues

    Histoires vraies

     

    Les figues

    (Agnès Vassiliu)

    figues

     

    Je retrouve en Crète mon amie anglaise Caroline, qui connaît bien cette île  grecque et m’incite à venir l’y rejoindre en vacances.

    Parmi les différentes excursions qu’elle me propose, nous partons un jour en car visiter un petit endroit dont j’ai maintenant oublié le nom. Trente minutes après, nous y sommes. Et là, émerveillement du lieu et notamment d’un magnifique figuier dont les fruits sont juteux à point. Je dois, je l’avoue, avoir ingurgité plus d’une douzaine de figues, sachant pertinemment que je n’en retrouverai pas d’aussi bonnes de si tôt.  La balade suit son cours et l’heure de retour nous invite à reprendre le car  en sens inverse.

    Nous arrivons à trouver deux places assises malgré le monde et cinq minutes après le démarrage de ces trente minutes de voyage, un mal de ventre me prend, de celui qui ne supporte pas d’attendre une visite sur un trône, quel qu’il soit ! Il n’en existe pas dans le car et n’écoutant que mon courage, je fonce voir le chauffeur en lui demandant de s’arrêter car je dois descendre pour « barbouillements ». Tout ça en gestuel bien sûr, car je ne parle pas grec et il ne parle pas anglais ni français.

    Le chauffeur prend les choses en main et me dit d’aller m’asseoir, ce que je fais, attendant la suite du programme, que j’espère instantanée. Il me fait porter un sac spécial « si vous avez mal au cœur, lâchez-vous !».

    Horreur ! Il ne s’agit pas de cet orifice là et ça ne répond pas du tout à ma demande… Retour vers le chauffeur, mimes en tout genre pour descendre vite fait. Y’a urgence ! Il finit par supposer ma peine, arrête le car et m’ouvre la porte en grand.

    Enfin comprise et presque guillerette, je descends à toute vitesse pour m’apercevoir, à ma grande stupeur, que nous sommes en rase campagne et qu’il n’y a rien alentour pour se réfugier, ne serait-ce qu’un minimum ! L’arrière du car ne me semble pas convenir vu le passage de voitures trop proche et me voilà dodelinant de la tête, à droite, à gauche pour aller vivre ce grand moment de solitude qui m’attendait ! Oui, mais où ?

    Je finis par repérer un pauvre arbuste en plein champ, dont le tronc n’est pas plus épais qu’un avant-bras ! Pas le choix, il faut faire vite car la catastrophe s’annonce imminente ! Je cours les trente mètres qui séparent mon arbuste du car. Pas le temps de tourner autour pour savoir quelle serait la meilleure position et me voilà accroupie derrière (autant dire devant, c’est pareil vu l’épaisseur du tronc !) en train d’engager sans peine une fonction première bien connue de chacun devant mon car blindé de monde et donc de paire d’yeux inconnus. Ils étaient tous là !

    Je leur ai offert un show gratuit et en direct qui m’a valu, à mon retour dans le car, ces dizaines de paires d’yeux amusés  et de fous rires retenus en guise de comité d’accueil. Autant dire que je me suis jetée sur le premier journal grand format venu (quitte, même, à  le lire à l’envers) pour me faire oublier et disparaître de la vue de chacun !

    Une autre histoire vraie

    Ceci est une histoire vraie, à vous de nous raconter vos péripéties!!!

     

     

     

     

     

  • Histoires vraies d’Agnès, « Faut qu’j’te raconte »

    Histoires vraies d’Agnès, « Faut qu’j’te raconte »

    Histoires vraies d’Agnès, « Faut qu’j’te raconte »
    Nous avons voulu regrouper vos histoires vraies, comiques, moments de solitude pour chacun de nous, dans un livre. Afin de publier les meilleures anecdotes, nous avons choisi un jury sur le net : 20 personnes que nous ne connaissions pas et qui ont accepté de se prêter au jeu en relisant et en notant 10 anecdotes chaque semaine.
    En voilà une, extraite des cent histoires que nous avons conservé.
    Si vous aussi, vous voulez vous lancer et en écrire une, purement authentique, nous allons maintenant regrouper les anecdotes les plus cocasses ayant trait aux histoires d’amour, de coeur, ou de fesses!
    Les meilleures seront ensuite publiées sur ce site.

    Agnès Vassiliu

     

    russie24 Bis, Rue de Saint Petersbourg

    Cette anecdote je vous la conte

    Avec les pieds que je vous compte,

    Contre tout, mais en vers, raconter j’ose,

    Car, comme un pied, j’écris la prose.

    En ce temps là, j’avais la chanson anecdotique,

    Délaissant ma passion prolifique,

    Pour une envie d’inventions ludiques,

    De jeux de lettres, pour esprits scrableliques

    De jeux de dés, sur comptoirs éthyliques

    De jeux de société, pour une société en prémutation informatique.

    Les maquettes cartonnées, les bouts de bois collés, les jetons alignés,

    Les plans, les marques, les règles des jeux, tout devait être déposé.

    C’est ainsi que, tout prés de la place Clichy,

    Je fis connaissance de madame I.N.P.I….

    Aujourd’hui, ma compagne m’accompagne,

    Dans cette démarche administrative et protectrice.

    Moi, jeune présomptueux, envisageant qu’un malfaisant puisse,

    Dilapider d’hypothétiques futurs bénéfices.

    Elle, douce compagne, muse confiante, inspiratrice,

    First cobaye de luxe, curieuse et complice.
    tuva_hurech2Nous voici rue de Saint Petersbourg, nuit polaire, c’est l’hiver,

    L’état russe lui, ne me laisserait aucune chance de faire fortune

    Avec les idées géniales qui ballottent sur la plage arrière,

    Bien classées dans mon cartable, prêt à décrocher la lune.

    Je gare enfin mon véhicule, maudissant le parcmètre,

    Je lâche un « nom de dieu » face à l’église Saint André

    Jouxtant à quelques mètres

    L’I.N.P.I…… on y est.

    Une pancarte fléchée nous pousse dans un étroit passage

    Entre deux bâtisses grises, triste accueil, je m’engage.

    Habituel visiteur de la SACEM, je compare les lieux ;

    Amarré au pont de Neuilly, le paquebot de verre luxueux,

    Et ce sombre boyau qui nous mène à l’Institut fameux.

    La propreté industrielle, riche de millions de brevets,

    Serait-elle roupie de sansonnet face aux droits d’auteurs de refrains et couplets ?

    Au fond du passage à gauche…une porte, je la pousse..

    J’entre et je comprends de suite, je vous le dis…..plus tard.

    C’est n’est pas la caverne d’Ali Baba ce capharnaüm d’objets hétéroclites, un inventaire à la Prévert, serait

    en l’espèce plus adapté.

    Alimentaire, littéraire, antiquaire, lingère, tout ce qu’il faut pour la ménagère.

    L’étalage sur tréteaux de bois fait le tour de la pièce.

    A la caisse, trois dames patronnesses,en guise de bonjour, un petit signe de tête, sourires crispés,

    regards scrutateurs, sur brebis égarées.

    J’ai compris tout de suite, je vous le dis…. tout de suite de suite je me retourne vers ma compagne

    éberluée et lui souhaite :

    « Bienvenue à la vente de charité de la paroisse Saint André »

    Est-ce un signe vers moi l’impie

    Le pur et dur agnostique

    Pour me dire : « par l’I.N.P.I. soit béni,

    Trouve ton viatique. »

    Est-ce une pénitence que m’adresse le dieu bienfaiteur maître de ces lieux, son jugement sur mon délire

    créateur mon égo ambitieux ?

    Lèvres serrées pour ne pas éclater de rire, faussement intéressés, nous faisons le tour qui s’impose, pour

    ne pas vexer les bénévoles de la bonne cause.

    Sans perdre notre contenance, regards furtifs, pas mesurés, un p’tit bonsoir à l’assistance, fin d’la visite,

    sortie feutrée. A peine la porte refermée, comme des bossus, d’un fou rire trop longtemps retenu, nous avons ri, comme des enfants, nous avons ri….

    En attendant : méfiez-vous qu’au numéro de votre rue, ne se glisse avec l’adresse, Un bis malicieux, qui vous laisse, Une anecdote, au coin d’la rue.

  • « Faut qu’j’te raconte », les histoires vraies d’Agnès

    « Faut qu’j’te raconte », les histoires vraies d’Agnès

    Anecdotes « Faut qu’j’te raconte », les histoires vraies d’Agnès

    Nous avons voulu regrouper vos histoires vraies, comiques, moments de solitude pour chacun de nous, dans un livre. Afin de publier les meilleures anecdotes, nous avons choisi un jury sur le net : 20 personnes que nous ne connaissions pas et qui ont accepté de se prêter au jeu en relisant et en notant 10 anecdotes chaque semaine.
    En voilà une, extraite des cent histoires que nous avons conservé.
    Si vous aussi, vous voulez vous lancer et en écrire une, purement authentique, nous allons maintenant regrouper les anecdotes les plus cocasses ayant trait aux histoires d’amour, de coeur, ou de fesses!
    Les meilleures seront ensuite publiées sur ce site.

    Agnès Vassiliu

     

    horlogeBatifole Mamy

    Ah, la la : choisir le dernier séjour de vacances avec sa grand-mère, sérieusement

    devenue « Madame Alzheimer », est une sacrée paire de manches. D’autant que je

    sais qu’il n’y en aura probablement pas d’autres et qu’elle adore partir au Club Med.

    Elle a déjà dû « visiter » une trentaine de pays de cette façon et, à 80 ans, n’a rien

    contre le fait de renouveler, une fois de plus, l’expérience. Banco, pour une nouvelle

    destination où elle souhaite nous inviter : Foça, en Turquie.

    Nous voilà parties à trois, Laura (ma fille de 13 ans à l’époque), Mamy et moi pour

    une semaine de détente et d’instants privilégiés.

    Privilégiés, en effet, ils l’étaient et pour la détente, on a été au top !

    Le décor est super, avec chouette plage, piscine olympique, transats en veux-tu en

    voilà, grands espaces et tous les sports et activités possibles.

    Seulement voilà, je n’avais pas bien cerné, à l’époque, les difficultés de Mamy au

    quotidien et chaque jour va nous réserver son lot de surprises !

    Premier petit déjeuner en table ronde de 8 personnes. Mamy s’aperçoit qu’elle n’a

    pas collé son dentier qui fait clic-clac à chaque bouchée. Qu’à cela ne tienne,

    agacée, en pleine dégustation de son croissant, elle l’enlève et le pose sur la table,

    encore rempli de miettes ! Bonjour m’sieurs dames ! Ca plante tout de suite le décor.

    On imagine sans peine la tête, notamment, de mon ado de fille. Se faire remarquer

    de la sorte n’est jamais bien apprécié à tout âge, mais à cet âge-là, encore moins !

    Dans la journée, on trouve tout de même le moyen de se piquer un fou rire. Mamy,

    qui n’en peut plus de rigoler, s’adosse debout à un arbre et, jambes écartées, nous

    fait ruisseler un ch’ti pipi, direct sur ses pompes. Sauf qu’on découvre qu’elle n’a

    qu’une culotte et une paire de chaussures pour tout le séjour ! Il nous faut donc

    régler l’urgence. Aller une petite heure au village de Foça, juste le temps d’acheter le

    nécessaire. Avec ma fille, nous y cavalons toutes les deux, après nous être assurées

    que Mamy était confortablement installée dans un transat pour une petite sieste.

    A notre retour, plus de Mamy sur le transat. On se met à la chercher un bon moment

    et on la retrouve installée dans un bungalow dont la porte était restée grande

    ouverte. Bien évidemment, ça n’est pas le nôtre et Mamy s’étonne de trouver un

    certain changement dans son aménagement.

    Retour au restaurant car c’est l’heure du repas. Mamy, dont la semelle droite de

    chaussure s’est ouverte en grand à l’avant (et qui refuse celles qu’on vient de lui

    acheter), braille tout le long du chemin à qui veut l’entendre « Vous savez où il y a un

    cordonnier ? » Question saugrenue qui lui restera sans réponse.

    Arrivées aux escaliers du restaurant, c’est le grand boum ! Mamy tombe par terre,

    affalée dans les tapis turcs qui sont en vente à l’entrée du restaurant. Quand on dit

    qu’il faut soigner son entrée, c’est réussi ! Infirmière, glaçons sur le genou éraflé et

    bon appétit ! Mamy finit par s’installer à table et commence par mettre cinq glaçons

    dans son assiette d’entrées : « ça rafraîchit ! » dit-elle.

    Après une petite sieste bien méritée pour tout le monde, l’heure arrive ensuite de se

    préparer pour la soirée. Mamy se maquille et pose sur ses sourcils, histoire de les

    affirmer, son mirifique trait de crayon bleu habituel. Pour être affirmés, ils le sont

    puisqu’on ne voit plus qu’eux, ce qui n’est pas du meilleur goût. Mais le pire, c’est

    que tandis que nous nous préparons nous aussi, on voit Mamy arriver avec une

    poisson dentiercoiffure sur laquelle, de chaque côté, semble soigneusement posé un jet de

    dentifrice, partant du bas du front jusqu’à l’arrière des oreilles. Un long trait de

    chaque côté, pour faire symétrique ! Affublant copieusement sa courte coiffure

    blonde de ce nouvel ornement similaire à du chewing-gum à la fraise, c’est, en fait,

    sa pâte à dentier qu’elle a pris pour sa laque : c’est chaud ! C’est sûr, on va faire un

    carton à la discothèque du club !

    Le séjour commence donc à sérieusement prendre une allure de calvaire pour Laura

    et moi, obligées de suivre Mamy à la trace. Et là, y’a de quoi faire !

    Retour de soirée et gros dodo jusqu’à… 2 heures du matin. Jusqu’au boum surprise.

    En effet, Mamy vient de faire une belle chute de son lit et se retrouve à plat par terre

    (en shava-asana pour les yogistes !) Avec tout le ram-dam qui va avec puisqu’elle a

    entraînée avec elle la table de nuit et tout ce qu’elle contient, notamment un verre

    d’eau qui a volé en éclats. Je me lève (et je la bouscule !) et déjà je saigne après

    avoir marché sur du verre ! Bon, bon, keep cool. Respirons un grand coup ! Après

    un quart d’heure passé à la relever ( un petit 90 kilos pour 1,74 m), opération

    nettoyage du verre. Mais sans balai, inexistant. Si, avec la balayette des WC ! On vit

    de ces trucs au Club Med ! Au réveil, Laura lui rappelle les faits. Haussement

    d’épaules de Mamy « Tu dis n’importe quoi, je ne suis jamais tombée de mon lit et

    c’est pas maintenant que ça va commencer ! » OKAY !

    Notre séjour en est à mi-chemin, presque un peu long, on l’aura compris. Quelle est

    la prochaine étape, le prochain gag ? Demandez le programme ! Il ne se fait pas

    attendre et le soir au dîner, Mamy ne fait pas dans la demi mesure et tombe dans le

    buffet des desserts. Au propre comme au figuré ! Au sens propre parce que ses

    pieds ont buté dans le meuble du présentoir à desserts et qu’elle s’écroule dessus,

    lui laissant un gros bleu sur l’avant bras. Et au figuré parce qu’elle ne s’est pas

    démontée et que, comme à chaque repas, elle se sert quatre belles parts de gâteaux

    qu’il lui faut agrémenter de deux pots de trois boules de glace chacun. Il faut ce qu’il

    faut pour nourrir son grand corps gourmand ! Incapable de rester assise sans

    rapidement succomber à la tentation culinaire, ses déplacements aux buffets nous

    valent quelques frayeurs en prime. Ne mémorisant pas sa tablée, elle se réinstalle

    ailleurs sans problème. Alors que nous la cherchions dans tout l’immense restaurant,

    nous la retrouvons attablée à côté d’une petite fille de 6 ans qui jouait avec sa

    serviette près de son verre de coca. Et Mamy de lui  dire « Arrête, tu vas renverser

    ton verre de vin !» Tête de la petite fille et sa mère à notre encontre. Echange de

    sourires complaisants de leur part contre grimaces embarrassées de la nôtre.

    Le départ approche et pour cette dernière après-midi, petit farniente sur les transats

    de la piscine. On s’installe et Mamy décide d’enlever ses chaussures. Sauf que son

    pied gauche dévoile l’ensemble de ses orteils garni d’un large coton imbibé de

    Synthol, le tout maintenu par un gros élastique. Totale classe ! Et tête de Laura, qui

    change de secteur, à la plus grande surprise de Mamy.

    Laura, qui n’aura jamais osé, non plus, aller au club ados, de peur de s’entendre dire

    « c’est ta grand-mère ?»

    Enfin le retour ! La vie normale nous rappelle, pour notre plus grand bonheur. Mamy

    qui nous avait dit, au début, « si c’est sympa, on pourra peut-être rester une semaine

    de plus…» : il n’était plus question d’évoquer cette proposition ! Les bagages sont

    prêts et nous voilà à l’aéroport d’Izmir. Comme une cerise sur le gâteau, mon gros

    sac rouge de voyage disparaît. Envolé ! Mamy décide de prendre l’affaire en main et

    accoste tout le monde dans l’aéroport en clamant vingt fois de suite « Vous n’avez

    pas vu un gros rouge ?? », montrant avec ses mains des dimensions que l’on

    pourrait prendre pour un tonneau !

    Et, bien sûr pour terminer en apothéose, elle nous fait la gueule parce qu’on refuse

    de l’écouter et d’aller le chercher sur le tapis roulant des arrivées. Et pour cause,

    nous n’en sommes qu’au départ ! Il n’y sera pas plus, d’ailleurs.

    Tout de même et d’une certaine manière, nous aurons été récompensées par Mamy

    qui, de retour chez elle nous lance avant notre départ «  J’ai passé de bonnes

    vacances. Tout ça va sûrement me manquer !»

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