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  • Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Carnets de voyage en Asie, la grande muraille de Chine

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    La grande muraille de Chine


    Construction monumentale édifiée par tronçons dans plusieurs régions de la Chine du Nord et de la Chine centrale. La Grande Muraille de Chine a été inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine mondial en 1987.

    Coupée à intervalle régulier par des tours de guet, elle part de Shanhaiguan sur le golfe du Bohai à l’est, passe au nord de Pékin pour se prolonger à l’ouest, jusqu’à la Passe Jiayu (Jiayugan) dans le Gansu. Si on tient compte de toutes ses ramifications, la Grande Muraille mesure plus de 6000 km. Il ne subsiste pourtant, de nos jours, aucun tronçon original du premier grand mur.

    L’utilité militaire de la Grande Muraille a considérablement varié selon les périodes. La Grande Muraille doit son origine à des levées de terre édifiées par les principautés de la période des Printemps, des Automnes (Chunqiu, 722-481 av. J.-C.) et des Royaumes combattants (453-222 av. J.-C.), pour protéger leurs frontières contre les principautés voisines et les pillards du Nord (d’origine turco-mongole) ou de l’ouest (populations tibétaines).

    Au IIIe siècle av. J.-C., Shi Huangdi, le fondateur de la dynastie Qin, absorba les royaumes rivaux (Han, Zhao, Wei, Chu, Yan et Qi), réalisant ainsi la première unification de la Chine. Il ordonna que les murs construits précédemment fussent reliés entre eux, renforcés et étendus. Telle fut la première « Grande Muraille », longue selon la tradition de 10’000 lis (c’est-à-dire « infiniment longue », selon le sens de « dix mille » en chinois), qui s’étendait de Lintao (actuelle Minxian, dans le Gansu), à l’ouest, jusqu’à Liaodong à l’est. Il ne reste plus aucune trace de cette muraille, décrite dans les Mémoires historiques de Sima Qian.

    Sous les Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), la muraille fut renforcée grâce à divers ouvrages défensifs : châteaux, fortifications, tours de guet. La muraille des Han s’étendait de Liaodong, à l’est, jusqu’à l’ouest du Xinjiang, soit sur plus de 10’000 km. Jusqu’au VIe siècle (dynastie des Sui), la Grande Muraille fut une importante pièce du système défensif des empereurs chinois contre les peuples du Nord. Par la suite, elle tomba en désuétude. Durant plusieurs siècles, les empereurs eurent recours à d’autres moyens pour défendre leurs frontières : commerce, alliances matrimoniales, expéditions militaires sporadiques, etc.

    Sous la dynastie des Yuan (1260-1367), les Mongols, qui gouvernaient eux-mêmes les périphéries de la Chine, s’en souciaient si peu qu’ils n’en soufflèrent mot à Marco Polo.

    Le renversement s’opéra sous les Ming. Les Mongols, chassés du pouvoir, redevinrent une menace, et la Grande Muraille retrouva son rôle de dispositif stratégique. Mais, cette muraille n’avait plus rien à voir avec celle des Qin. Elle était maçonnée en appareil monumental sur de longues distances (grandes dalles de granit et de briques, maçonnées avec des pierres broyées et de la terre). Légèrement inclinés et surmontés d’un chemin de ronde pavé et crénelé, les murs faisaient 7 à 9 m de haut et 7 à 10 m d’épaisseur. À l’intérieur, des passages voûtés furent aménagés tous les 100 ou 200 m pour accéder aux escaliers menant au chemin de ronde, sur lesquels pouvaient circuler cinq chevaux ou dix hommes de front. Les plates-formes, construites tous les 5 à 10 lis (2,5 à 5 km), également crénelées, servaient d’entrepôts d’armes. La transmission des informations se faisait par un système de signaux (feu la nuit, fumée le jour).

    Cette grande muraille des Ming s’étendait depuis le fleuve Yalu, à l’est, jusqu’à Jiayuguan, à l’ouest. Elle était divisée en neuf secteurs de garnison, auxquels incombaient les tâches militaires mais aussi de réfection et de reconstruction. C’est cette muraille dont on peut visiter aujourd’hui certains tronçons.

    Sous les Qing, la grande muraille fut consolidée autour de Pékin, mais elle ne jouait plus de rôle défensif.

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  • Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Carnets de voyage en Asie

    Impressions de Chine

    Lorsque nous allons dans un pays étrange, aujourd’hui la Chine, nous emportons avec nous nos idées reçues et bien souvent la réalité est fort éloignée de l’image que nous en sommes fait.

    Pour ce qui concerne la Chine ceci est particulièrement vrai. Ainsi en arrivant je m’attendais à des formalités d’entrée sur la territoire et de douane particulièrement longues et tatillonnes. Elles furent longues mais pas plus que dans bien d’autres pays et pas spécialement tatillonnes. Ayant quittés l’aéroport de Roissy où patrouillent des soldats en tenue camouflée armes à la main et compte tenu de tout ce que l’on nous raconte, je fus très étonné de ne voir aucun militaire et des forces de police peu nombreuses et discrètes.

    A l’arrivée à Shanghai, la ville m’a époustouflé. Enorme ! Immense. Notre hôtel étant, pourtant à l’intérieur de la ville, était à quarante kilomètres du centre ville, il faut dire que dans sa plus grande largeur la ville mesure plus de cent kilomètres. Tout au long du trajet nous menant à l’hôtel ce n’est que tours toutes plus hautes les unes que les autres. Shanghai donne l’impression d’une ville qui va exploser. Dire que la circulation est intense est un doux euphémisme. Beaucoup de grosses voitures et de taxis encombrent les artères de la ville, malgré les trois autoroutes urbaines qui se croisent en des échangeurs démentiels. Surprenant pour un parisien, les taxis représentent environs cinquante pour cent des véhicules, ceci est vrai pour les quatre villes où je suis passé. Dans nos déplacements nous constaterons que le prix des courses est très bas, en tout cas pour nous européens, il en-il de même pour les chinois ? Le cours du change avantageux pour nous y est sans doute pour quelque chose. A chaque feu rouge une multitude de vélos s’agglutinent en attendant le feu vert. La circulation semble obéir à des règles qui nous sont complètement hermétiques. Pourtant tout se passe bien dans un concert de klaxons étourdissant.

    Partout ça grouille, ça travaille, ça construit. La visite à pied dans la ville offre aussi bien des surprises. Compte tenu des informations données par les médias français à propos des salaires des chinois il était normal de s’attendre à rencontrer une population pauvre, en mauvaise santé et mal vêtue or nous avons rencontré des chinois habillés comme n’importe quel européen, des jeunes portant des vêtements et des chaussures de marques, (Nike Adidas par exemple). Le nombre de personnes marchant le téléphone portable à l’oreille est impressionnant. Autant que l’on peut en juger, les gens paraissent en bonne santé, il semble qu’un gros effort soit fait en matière d’optique et d’orthodontie. Il m’a été dit « Les chinois sont sales ». Et bien j’aimerais que les rues et les trottoirs de nos villes soient aussi propres et aussi exemptes de déjections canines que celles des quatre villes où nous avons séjourné. Ce qui étonne aussi c’est le nombre de plates-bandes fleuries qui jalonnent les grandes rues et les avenues. Les parcs et les espaces verts sont très nombreux et fort bien entretenus.

    Autre sujet d’étonnement, de nombreux enfants à partir de cinq ou six ans se promènent seuls dans les rues, cela semble normal. Notre guide nous a expliqué que l’enlèvement d’enfant, des sévices sur leur personne étaient inconcevables.

    La chine est un pays de contrastes, l’hyper- moderne côtoie l’archaïque. Au pied de tours pouvant compter cinquante étages et même plus on voit de petites échoppes où vivent et travaillent des gens. Devant ces échoppes il est courant de voir sur le trottoir les femmes préparer les repas, faire la vaisselle, laver le linge, et voir aussi la famille déjeuner et même vers treize heures une personne faisant la sieste sur une couche improvisée plus ou moins confortable.

    Dans de nombreuses rues tous les rez-de-chaussée sont occupés par des boutiques souvent petites ou moyennes. Le nombre de ces boutiques vendant, de l’électronique, de la téléphonie, de la hi fi est considérable. L’engouement des chinois pour tous ces matériels est évidant. Shanghai et dans une moindre mesure Pékin et les deux autres villes où nous sommes passés donnent l’impression d’être dans un situation comparable à celle des grandes villes françaises dans les années soixante. De nombreuses personnes quittent la campagne pour venir s’agglutiner dans les métropoles. Pour les loger de grands bâtiments, genre HLM, sont très vite construits et il est à craindre que rapidement ces quartiers ne se transforment en ghettos.

    L’européen suscite beaucoup d’intérêt et les français bénéficient d’une sympathie particulière. Dans l’ensemble les chinois sont discret mais chaleureux, dommage que le barrage de la langue limite la communication. Les chinois me sont apparus à la fois réservés, disciplinés mais aussi chaleureux et curieux.

    Allant de Shanghai à Pékin, puis de Pékin à Yichang par le train la chine m’ai apparue comme un immense chantier, partout ce ne sont que constructions d’infrastructures en particulier des infrastructure de communication, routes autoroutes.

    Si j’ai ressenti Shanghai comme étant la ville des affaires, Pékin apparaît comme étant la ville administrative. La circulation y est un peu moins dense qu’à Shanghai, les vélos sont encore nombreux mais un peu moins omniprésents, par contre nous voyons quelques motos et scooters. Les voitures moyennes sont un peu plus nombreuses. La police est un peu plus visible. J’ai eu l’impression que les gens étaient moins chaleureux, mais je méfie car les conditions des rencontres avec les pékinois étaient assez différentes de celles que nous avons eu dans les trois autres villes. Yichang et Wuhan sont des « petites villes » de province, un million deux cents mille habitants pour Yichang et huit millions pour Wuhan. Là bien que ces villes soient animées nous sommes loin de l’exubérance de Shanghai. La circulation automobile est moins dense, le nombre de vélos est beaucoup moins grand, par contre le nombre de scooters électriques surprend. A Wuhan ayant été amené à chanter sur scène j’ai été particulièrement ému de la façon dont, il me semble j’ai été perçu. Par l’attitude des gens qui étaient là j’ai eu le sentiment d’un partage. De voir les yeux des enfants s’allumer, j’ai été submergé par une vague d’émotion. Lorsque l’on donne du plaisir on en reçoit au moins autant. Un moment de bonheur. En écrivant ces lignes, malgré le temps qui a passé, mes yeux s’humidifient.

    Que dire des sites visités ? Que ce soit à Shanghai le « Palais de jade », la « Perle d’orient » (tour de la télévision), le « Jardin Hu », à Pékin la « grande muraille », la « cité interdite », la « place Tien An Men », à Yichang le « Barrage des trois gorges », les « Gorges du Xilan », la « Mini croisière sur la Yang Thé Kiang », à Wuhan, le « Musée régional » et sont « Carillon aux cloches de bronze », la « Pagode de la grue jaune » à chaque fois c’est l’émotion qui m’envahie, bien sûr, avec plus ou moins d’intensité, par rapport à ce qui c’est passé en ces lieux. Etant très passionné par l’histoire, ces visites ne pouvaient que me captiver, mais aussi me chagriner par rapport à mon immense ignorance de l’histoire de ce pays millénaire.

    Ce ne sont là que des impressions suscitées par le passage dans quatre centres ville, un aucun ce n’est une analyse exhaustive de la situation de la Chine et des chinois. Je ne suis pas revenu indemne, ce séjour a suscité un grand intérêt pour ce quasi continent et m’a donné envie tenace d’y retourner pour rencontrer d’autres gens, voir d’autres paysages.

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    Impressions de JP. FRERE