Étiquette : reportage

  • Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Sourires sans frontières au Vietnam, des stages de clowns en situation

    Stages de clowns en Asie avec « Sourires sans frontières »

    A l’approche d’un long périple ça se rapproche nous y sommes presque, un itinéraire à travers tout le Vietnam nous attend, riche de rencontres, d’expériences…

    cela fait des mois que nous préparons ce voyage dans le cadre de l’association Sourires Sans Frontières.

    Mais c’est encore difficile de réaliser que nous allons partir au bout du monde pour un si beau projet : donner, pendant quelques minutes, le sourire à des enfants , et échanger avec eux sans avoir besoin de parler (nous serions bien incapables de composer une phrase en vietnamien !! 😉 !mais grâce au langage universel du rire, qui est le propre de l’Homme à travers les continents…

    to be continued very soon !!!!

    Interview de Veronique, apprentie clownette Veronique, alias Nono le clown, dont vous avez deja eu l’occasion de lire les premieres impressions, s’est pretee a une interview de choc par notre equipe de clowns

    Pourquoi avoir choisi de rejoindre Sourires Sans Frontieres pour ce projet au Vietnam ? j’avais avant tout envie de me depasser, aller plus loin. C’est pour moi une facon de me connaitre mieux au contact des autres, de la difference, de l’inconnu. Je souhaitais me retrouver moi meme, et, apres quelques jours, j’ai beaucoup avance dans cette demarche. Je dirais meme plus ; je decouvre une autre partie de moi meme a votre contact !!!

    Pourquoi as tu choisi en particulier la scene et l’univers clownesque ? quand l’opportunite s’est presentee a moi, c’etait comme une evidence. Cela ne pouvait etre qu’extraordinaire !!!

    Etais tu deja attiree par l’Asie ? oui bien sur, mais je me refusais a y aller en ’touriste’. Pour moi, aller a la rencontre des enfants et des accompagnants dans les orphelinats est tellement plus enrichissant que de voir le pays en observateur lointain !!! C’est veritablement du tourisme equitable. En plus, j’ai la chance d’etre avec vous qui connaissez bien le terrain !!

    Apres quelques representations, te sens tu prete a aller plus loin et a devenir encore plus autonome sur scene ? bien sur !!

    rassurez vous, vous pourres suivre les aventures de Veronique l’apprentie clowmette dans nos prochains articles

    Une aventure debridee !!!!!!!

    Elle est partie un matin pour s envoler vers la France. Elle etait venue pour faire rire les petits orphelins et les enfants ont ri aux larmes en voyant le clown Nono faire le maximum pour faire oublier toutes les tristesses du monde. Nono a donne ce qu elle avait appris avec les professionnels de l equipe de l association, Sourires sans frontieres, mais elle a su aussi se depasser et offrir tout son coeur. Les benevoles de Sourires sans frontieres savent, evidemment, enseigner aux stagiaires leur savoir- faire mais il leur sera toujours impossible transmettre ce supplement d ame si particulier.

    Veronique avait l envie de realiser une vraie experience. Deconnectee de ses racines, de sa famille et face a de nombreuses incertitudes, notre clown amateur a realise un tour de force, au dela meme de nos esperances, en se lancant sur scene au coeur de l extreme orient, emportant les enfants dans un vrai tourbillon de rires et de joie. Un dizaine de spectacles a travers tout le Vietnam, Saigon, Nha trang, Hue, Hanoi nous a fait decouvrir une compagne de voyage agreable et attentive.

    Veronique, l equipe de Sourires sans frontieres te remercie pour cette fabuleuse aventure pleine de magie, d images et de sincere emotion

    Nous tous

    Vous pourrez retrouver les tribulations de « sourires sans frontières », les photos de leurs aventures, le satage de Nono le clown « amateur » en cliquant :

  • Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    - Bangkok

    Capitale de la Thailande, la population de Bangkok est d’environ 6 500 000 habitants, la superficie de cette province est de 1560 km², dont l’essentiel est considérée comme constituant la ville de Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes du monde. Elle n’est située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. De plus, construite sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfoncerait de 5, voire 10 cm par an.

    Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya qui détermine deux grandes zones, la rive droite (l’ancien Thonburi) qui est restée plus traditionnelle, parcourue de nombreux khlong, réseau de canaux reliés au fleuve et qui avaient valu à Bangkok le surnom de Venise de l’Asie, et la rive gauche, plus développée, là où se trouvent presque tous les attraits touristiques, le centre des affaires, le réseau de métro et les grandes tours modernes.

    HISTOIRE :

    Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était un village situé sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. À la suite de la destruction d’Ayutthaya, capitale du royaume, par les Birmans en 1767, le général Chanhda , devenu roi, se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Devenu dément, il fut assassiné et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Rama Ier, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri régnant encore aujourd’hui. En 1782, il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais. C’est cette date qui est retenue comme fondation de la ville.

     Chiang Mai

    Chiang Mai (appelé également la rose du Nord) est la seconde plus grande ville de Thaïlande, culturellement la plus significative au nord de la Thaïlande et la capitale de la province de Chiang Mai. Elle est située à 800 kilomètres au nord de Bangkok, parmi les plus hautes montagnes du pays.

    Ces dernières années, Chiang Mai est devenu une ville de plus en plus moderne. La ville propose beaucoup d’attractions pour les milliers de visiteurs étrangers qui viennent à Chiang Mai tous les ans. La force historique de Chiang Mai dérive de son importante situation stratégique près d’une branche méridionale de l’ancienne route de la soie, et longtemps avant l’afflux moderne des visiteurs étrangers. La ville a servi de centre important pour son artisanat, les ombrelles, les bijoux (en particulier argent) et ces sculptures sur bois.

    Chiang Mai est formellement devenu une région du Siam en 1774, quand le Roi Taksin l’a repris aux Birmans. Chiang Mai s’est relevé tant culturellement qu’économiquement, pour devenir graduellement la capitale officielle du nord de la Thaïlande.

    Wat Chiang Man est le temple le plus ancien de Chiang Mai. Le Roi Mengrai a vécu dans ce temple tout en surveillant la construction de la ville. Ce temple abrite deux très importantes et vénérées images de Bouddha, Phra Sila (un Buddha de marbre) et de Phra Satang Man (un Bouddha de cristal).

     Pattaya

    Pattaya est une station balnéaire internationalement connue, située dans la province de Chonburi, sur le golfe du Siam, à 147 km au sud-est de la capitale Bangkok

    Pattaya n’est qu’un petit village de pêcheurs jusqu’au milieu des années 1960. Ce sont les militaires américains, stationnés sur la base aérienne d’U-Tapao, quelques 70 km plus à l’est, qui font connaître cette baie agréable pourvue d’une plage en arc de cercle de 4 km de long. La guerre du Viêt Nam terminée et les militaires partis, un embryon de tourisme se développe, qui à partir de 1980 connaîtra un développement vertigineux.

    Pattaya est désormais la première station balnéaire de Thaïlande par le nombre de touristes la fréquentant. Un tourisme de masse s’est installé, tourisme essentiellement orienté vers l’industrie du divertissement et du sexe.

    Les personnes désirant plus de tranquillité se dirigeront vers Jomtien, quartier sud de Pattaya plus calme et a la mer plus propre. Les îles autour de Pattaya méritent également une visite notamment l’ile de Koh Lorn célèbre pour son récif et ses activités nautiques.

     Hua Hin

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud. Hua Hin est l’un des séjours balnéaires les plus connus du pays, aussi bien des visiteurs étrangers que des Thaïlandais. Située sur le côté ensoleillé (ouest) du Golfe de Thaïlande, Hua Hin à environ 200 km, soit trois heures de voiture au sud de Bangkok, est le plus traditionnel des sites balnéaires thaïlandais. Hua Hin offre une calme et relaxante retraite dans un environnement conservant une atmosphère typiquement thaïlandaise.

    C’est là qu’en 1920, le Roi Rama VII fit construire un palais d’été, créant ainsi la vogue de Hua Hin comme retraite favorite de l’aristocratie thaïlandaise pendant les chaleurs estivales de Bangkok.Aujourd’hui, la Famille Royale réside toujours à Hua Hin une partie de l’année.

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud.

     Phuket

    A 867 kilomètres au sud de Bangkok, Phuket est la plus grande île de Thaïlande, avec une silhouette de perle irrégulière longue de 21 kilomètres. Reliée au continent par une route, sa côte bordée de plages de sable blanc et de petites baies paisibles est baignée des eaux bleues claires de la Mer Andaman et adossée à de vertes collines, des rangées de cocotiers et des plantations d’hévéas.

    La richesse de Phuket venait autrefois du caoutchouc et de l’étain et l’histoire de l’île est pittoresque. Phuket était sur une des routes principales du commerce entre l’Inde et la Chine et est fréquemment mentionnée dans les journaux de bord des navires étrangers. Les Portugais, les Hollandais, les Anglais et les Français venaient pour commercer à cette époque.

    Le plus célèbre monument de Phuket est la statue pour commémorer les héroïnes Thao Thep Krasattri et Thao Sisunthon qui rallièrent les insulaires en 1785 pour repousser les envahisseurs birmans.

    Phuket a deux principales saisons : la saison des pluies de mai à octobre et la saison chaude de novembre à avril. Néanmoins, le soleil brille régulièrement au cours de la saison des pluies, les averses ne durant généralement guère plus de 2 ou 3 heures. Les meilleurs mois pour visiter l’île sont ceux de novembre à février.

    Phuket est aujourd’hui une des premières stations balnéaires tropicales du monde.

    - Koh Samui

    L’île de koh Samui, avec une superficie de 250 km2, est la 3e plus grande île du royaume. Souveraine de 80 îles et îlots, elle baigne dans le golfe de Thaïlande, en mer de Chine. Située à 560 km au sud de Bangkok, Koh Samui mesure 21 kilomètres en son point le plus large et 25 km en son point le plus long. La Main Road, route périphérique de 51 km, en grande partie côtière, encercle l’île qui est réputée pour ses jolies plages et baies.

    Les plus belles plages de Samui s’étendent sur les côtes nord et ouest, les plus touristiques sont celles de Chaweng et Lamaï qui sont bordées de magnifiques hôtels. Bo Phut et Mae Nam sont d’autres plages populaires. Hormis les plages, les autres attractions de l’île sont les chutes de Hin Lat et Namuang, les formations rocheuses phalliques de la pointe sud de Hat Lamai nommées hinta hinyai, le jardin de papillons et la ferme apicole tout proches, une énorme image du Bouddha assis sur l’îlot de Fan à Ao Plai Laem, un jardin des plantes à Ban Makham. Nathon, la zone principale d’activités en front de mer de l’île où se concentrent des boutiques, des restaurants et des agences d’organisation d’excursions.

    De Décembre à Février (haute-saison), les températures peuvent atteindre 30°C (86°F). De brèves pluies tropicales peuvent tomber en Décembre. C’est la meilleure saison pour les gens venant d’Europe qui quittent les rigueurs de l’hiver Européen pour la douceur de l’été Asiatique. De Mars à Juin, c’est l’époque des grosses chaleurs, plus de 40°C (114F), la pluie tombant rarement.De Juin à Septembre, le temps est chaud entrecoupé de quelques pluies et d’orages. Octobre et Novembre sont les mois les plus pluvieux, même s’il ne pleut pas tous les jours. En contraste avec les autres régions de Thaïlande, Samui ne semble pas avoir de saison des pluies bien définie. En Novembre par exemple, des périodes de 2/3 jours sans soleil peuvent être suivies de périodes très ensoleillées.

    Si vous désirez trouver et réserver des hôtels en ligne hotel-thailande.com

    Thaïlande, les conseils pour votre voyage

    Thaïlande, les conseils pour votre voyage

     En France Office national du tourisme de Thaïlande : 90, av. des Champs-Élysées, 75008 Paris. Tél : 01-53-53-47-00 www.tourismethaifr.com. Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 17 h 30.

     Pour les visas : Ambassade royale de Thaïlande : 8, rue Greuze, 75116 Paris. Tél : 01-56-26-50-50. Fax : 01-56-26-04-45 ou 46. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h. Formalités Le visa n’est pas nécessaire pour les séjours de moins de 30 jours pour les ressortissants CE à condition d’avoir un vol aller-retour confirmé. ?- Pour les séjours de moins de 30 jours (donc sans visa), passeport impérativement valable au moins 3 mois après le retour de Thaïlande. Pour les séjours de plus de 30 jours (avec visa), le passeport doit être valide 6 mois après le retour de Thaïlande

     Vaccinations Aucun vaccin obligatoire, sont toutefois recommandés les vaccins déjà conseillés en France : tétanos, polio, diphtérie (DT polio), hépatite B. Les vaccins contre l’hépatite A et la typhoïde sont conseillés.

    Photo à la une de T.Beyne

  • Vietnam, souvenir de notre grand- père (témoignage).

    Vietnam, souvenir de notre grand- père (témoignage).

     

    Vietnam, souvenir de notre grand- père

    TÉMOIGNAGE

    GRAND- PERE

    En souvenir de mon grand- père et les parents maternels (Vietnam)

    Minh Châu

    (Traducteur : Dang Huu Tâm )

    Le père de Hoà était muté à Cân tho, Sud Vietnam,  depuis presque un an. A Saigon il avait son cabinet privé très bien fréquenté. Mais à l’époque même les bons médecins devaient aussi faire leur service militaire. Comme il avait plus de 45 ans, on ne l’envoyait plus au front mais lui confiait l’Hôpital Paramilitaires de Cân tho.

    Hoà regardait avec passion et émerveillement le coq de combat qu’il venait de ramener hier ; c’est vrai qu’il est beau avec son soyeux plumage noir sur un gabarit ferme et musclé ; les 2 pattes dures comme fer avec des ergots tranchants comme des couteaux.

    Celui-ci est différent des coqs chinois ; une petite tête dont la crête taillée à ras ; des yeux vifs et un cou complètement déplumé laissant apparaître que des nerfs endurcis d’un rouge foncé. Le plumage aussi est allégé pour faciliter les déplacements lors du combat. A chaque fois qu’il bouge on dirait un général avec sa démarche à la patte de canard accompagnée par des larges battements d’ailes.

    Soudain le klaxon d’une voiture lui faisait relever la tête en même temps que ses frères et sœurs jaillirent en criant :
    Grand père est arrivé ! Grand père est arrivé ! Voyant arrivé grand père, Hoà se précipita joyeusement pour ouvrir les 2 immenses portes battantes, grand père démarra et rentra la voiture dans la cour. Avant qu’il refermât la porte de la voiture, Hoà lui montra en se félicitant le coq de combat :  Grand père je viens de l’acheter, est ce qu’il est top ?
    Oui, vraiment beau, ça doit coûter très cher ? Où tu as pu trouver de l’argent ?
    J’ai cassé ma tirelire mais comme ce n’est pas suffisant je dois en plus faire du chantage sur Vy.
    Comment tu as fait ?
    Comme çà, quand j’ai emmené Vy voir le film dinosaure japonais, il est immense et casse tout avec sa queue, ses 2 pattes sont plus grandes que la maison, écrasant les gens comme des fourmis ; sa gueule plein de crocs pointus et ensanglantés sciant les gens en 2 d’un seul coup ! Quand je veux prendre des sous à Vy, je lui raconte l’histoire le soir. Mais qu’il est bizarre ce garçon ! Peureux comme un lapin mais adore l’histoire ; au moment où le monstre arrive à Tokyo, je n’ai qu’à changer en Cân tho, Vy ne voit que dalle et il commence à piquer sa trouille, les yeux en billes grands ouverts.

    Ensuite je continue en racontant que le monstre est entré àCân tho (au sud du Sud Vietnam)  et entrain de dépasser le pont de Cai khê, je le dis en crachant en hurlant comme le dinosaure. Vy commence à pleurnicher et trembler puisqu’il sait que le pont est à 50m de chez nous. Là j’enfonce le clou en lui disant : « le dinosaure s’approche, comme je suis grand je peux me sauver, mais toi tu ne peux pas lui échapper alors donnes -moi 5 piastres si tu ne veux pas qu’il t’écrase comme une mouche, je vais l’envoyer ailleurs » Sans un ni deux Vy est allé tout de suite chercher sa tirelire et me file de l’argent. J’ai chopé l’argent et sortir devant la cour faisant semblant de pousser quelques cris pour faire fuir le monstre et puis rentrer et l’amadouer en lui faisant croire que le dinosaure est parti. Ainsi rassuré, Vy peut commencer à rire mais avant il avait la bouche tout tordue de peur
    Sapristi de Dieu ! tu m’as dépassé !
    Tu sais grand père, Vy sait bien garder l’argent même s’il n’a que 5 ans. Il tombe souvent malade et père doit lui faire des piqûres ; comme il pleure longtemps et si fort à chaque fois qu’il est piqué, père lui donne 1 piastre pour le calmer. Sa tirelire est pleine de sous mais il n’y touche jamais.
    Bon, laisses moi dire bonjour à tes parents et ton arrière grand-mère, je ne vais pas me planter ici tout le temps avec toi comme çà. Il caressait les cheveux de Hoà et rentrait dans la maison.

    A chaque fois qu’il descend à Saigon (Ho chi ming ville- sud Vietnam), Hoà est enthousiasmé ; Grand père va l’emmener à la pêche. Pêcher c’est son dada ! Il avait une traction noire dont on peut trouver à l’intérieur plein de récipients avec des appâts, des vers longs, dodus qui s’enroulent en un tas, des espèces semblables à des milles pattes s’entortillent sur leurs pattes. Parfois c’est une grosse boîte pleine d’abats de poulet pourris et puante !

    Il emmenait Hoà à la pêche souvent l’après midi parce que Hoà avait cours le matin. Parfois ils partaient très loin, la voiture longeait les bords du grand fleuve, il choisit un coin bien tranquille et se garait. Il emmenait Hoà à la berge, chacun une cane à pêche et le nécessaire dans la main passant par le sentier embroussaillé jusqu’au vieux ponton. Il déplia les 2 petits tabourets, chacun s’installa dessus et commença à lancer l’appât et attendre.

    Avant qu’il soit descendu à Cân tho, Hoà et ses frères et sœurs n’avaient que des simples cannes à pêche en bambou avec un fil attaché au bout, de l’autre bout un petit hameçon plombé pour servir de lest pour l’appât, un liège flottant à peine plus grand qu’un bout de doigt.Tout ce qu’ils pouvaient attraper c’étaient des menus fretins, lesquels leur échappaient en un seul coup de tortillement à peine sortir de l’eau.

    Avant grand père, Hoà s’ennuyait tout seul à la pêche ,du coup il invita donc ses frère et sœur mais il s’énerva trop contre eux ! La téméraire Châu est très turbulente , elle grimpa partout même les manguiers hauts comme une maison ! A califourchon sur l’arbre elle cueillit des fruits mûres et les balança par terre pour Thông qui attendait avec un panier à la main ; mais à chaque fois qu’elle voyait la boîte d’appâts, Châu devint toute pâle ; poussa des cris ardents et refusa de toucher aux appâts.Hoà devait prendre un ver, accrocha à l’hameçon pour elle. Thông , son frère, est plus brave, il osa attraper le ver mais avait du mal à l’accrocher à l’hameçon. En trois mouvements, le ver est retombé par terre. Pour pêcher, il faut rester calme et tranquille mais la turbulente Châu ne peut pas se taire plus de 2 minutes sans recommencer à babiller ! Et ils s’en fichaient même les poissons mordus, laissant souvent filer les appâts. Quand les poissons se faire attendre un peu longtemps, ils perdaient patience, l’un qui réclamait à manger et l’autre qui a sommeil et veut rentrer

    Quand Grand père est venu, Hoà l’accompagnait à la pêche. Grand père l’aimait beaucoup, peut être parce qu’ils aimaient bien tous les deux la pêche. En plus Hoà avait 14 ans, capable de pêcher des gros poissons. Grand père aimait pêcher les gros en utilisant la canne à pêche électrique avec une longue tige et une bobine pour rembobiner. Quand il lance la canne à pêche, la main lâche la bobine ; le fil alourdi par le plomb ; partant comme une flèche et retomba au milieu de la rivière.

    Hoà pêchait en le contemplant. C’est un grand gaillard de plus de 60 ans, la barbe et les cheveux d’un noir brillant avec des lunettes perchés sur son nez. Le visage carré, un nez droit comme celui des européens. Il devait être très beau dans sa jeunesse. Il portait une sorte de large bermuda en kaki avec une ample chemise et chaussait des tongs en cuir. Il adorait fumer la pipe, il gardait toujours dans la bouche, mâchait et aspirait de temps à autre en laissant s’échapper plein de fumée.

    Quand ils arrivèrent à l’endroit choisi par Grand père pour pêcher, il faisait très, très chaud ! De temps à autre, il faut essuyer le visage et se déshydrater. Mais ensuite, le soleil, comme un disque rouge, se couchait lentement de l’autre côté du fleuve. Une fraîche brise s’éleva.

    Ils se parlaient en douceur en pêchant. Grand père expliquait à Hoà sur tout et de tout. Hoà l’appréciait comme un Dieu. Il semblait tout connaître ! De l’histoire des crickets : comment choisir, élever les crickets noirs, rouges, à la « noix de mangue », en boîte d’allumettes ; comment en choisir des bons par leur cri, comment les préparer avant les tournois. Quant aux coqs de combat, comment aiguiser leurs ergots, mettre du safran et masser leurs nerfs pour les endurcir etc…, .Sans oublier les histoires de chasse, des volatiles aux tigres, biches, cerfs : quand utiliser quel fusil et quelles balles ; quel saison doit choisir pour chasser le cerf et dans quel bois. Chasser la nuit est particulièrement difficile, il faut savoir différencier les yeux d’un gibier pour ne pas abattre par erreur les animaux en élevage.

    Et aussi des voitures de courses, les meilleurs, les plus beaux ainsi que ceux qu’il avait conduit dans sa jeunesse.

    Mais il semblait aimer particulièrement les poissons et la pêche, de l’élevage en aquarium, au combat de poissons jusqu’aux expériences de la pêche Hoà apprenait beaucoup de grand père en le suivant à la pêche. Ce n’était pas si simple comme il avait cru. Dans les rizières il faut traîner l’appât à raz de la surface, comme font les libellules, leurrant ainsi les poissons. Pour les crevettes, il faut y aller la nuit, à l’heure de leurs sorties ; il suffit donc de laisser la canne à pêche toute la nuit pour y revenir chercher le matin.

    Pour les pangasses au milieu des fleuves il faut des intestins de poules pourris après de longues journées ; c’est pour çà que chaque fois que la maman de Hoà lui servait du poulet émincé, il demanda à la cuisinière de lui garder les intestins qu’il garda tout le temps dans sa vieille bagnole pleine d’odeur désagréable ! C’est normal que grand père adorait pêcher les pangasses, leur chair est très bonne !

    Ils sont assez grands très robustes et pèsent dans les 4,5 kg ; à chaque fois qu’ils mordent l’appât, ils entraînent le flottant très loin en le noyant ! Grand père se relevait vivement, tenait droit comme un I, la main droite tiraillait sur la canne, la gauche tournait allègrement la bobine pour rembobiner le fil ; le poisson blessé par l’hameçon se débattait vigoureusement faisait ainsi « arquer » la canne et risquait de la casser si on ne donnait pas du jeu. Ainsi grand père tirait et lâchait au fur et à mesure jusqu’à ce que le poisson soit épuisé. Ensuite il le ramenait doucement vers lui et disait à Hoà de le prendre avec l’épuisette. Le poisson était très grand avec un ventre tout blanc, un dos gris et noir avec des écailles pointues. Il se débattait dans l’épuisette faisant éclabousser de l’eau partout.

    Quelquefois au milieu de la pêche, il montrait du doigt un vague terrain de l’autre côté du fleuve et disait tristement :
    Tu sais là bas c’est Cai Cui, la terre natale de ta maman et moi, ma famille avait été grand propriétaire dans l’agriculture, on avait eu d’immenses champs à perte de vue mais en 1945, le Viet minh (Vietnamiens du sud Vietnam ralliés au nord)  s’est soulevé et nous a confisqué toutes nos terres, accusait les propriétaires, emprisonnait et assassinait beaucoup de gens. Heureusement j’étais muté avec ma famille à Hà nôi (capitale du nord Vietnam) pour mon travail et ta maman avait suivi ton papa dans le centre. Quant aux autres, ils devaient tous quitter Cai Cui pour aller à Cân tho ou Saigon.

    Ba Cô qui habite en ce moment chez toi c’est ma mère. Elle aussi était emprisonnée par les Viet côngs (communistes du Nord Vietnam). Une nuit elle s’est échappée en se jetant dans la rivière. Elle a nagé toute la nuit pour leur échapper. Comme elle sait très bien nager, elle a pu survécu. Quel malheur qu’elle soit aveugle trop tôt à cause d’une maladie des yeux ! Comme ton père est médecin, je suis rassuré de laisser Ba Cô chez vous maintenant. Depuis je ne suis jamais rentré au village ! Qu’est-elle devenue ? la belle grande maison de nos ancêtres ! ? – Elle devait être très jolie, n’est ce pas Grand père ? – En effet, il y avait si longtemps Cai Cui n’était qu’une région sauvage et inhabitée…Les Empereurs Nguyen ; dans le but d’agrandir le territoire ; donnaient à tous ceux qui souhaitaient s’émigrer ou s’aventurer vers le Sud du pays. Nos ancêtres étaient des pionniers comme les cow-boys américains à l’époque du Far West. Hommes et femmes, ils maîtrisaient tous l’art du Kong Fu. Ils peuvent même sauter sur les toits, se battre avec les tigres et même les bandits !

    Ils se sont donné beaucoup de peines, et de même leur vie pour exploiter et transformer les garrigues en champs de riz riches et abondants. Ainsi, au fil du temps, nos familles sont devenues de riches et grands propriétaires. A chaque récolte, le riz s’amoncelait à plein des greniers ! L’argent coule comme de l’eau ! A l’occasion des Têts, on achetait des centaines de rouleaux de tissus pour s’habiller les agriculteurs et leur famille. Et mon arrière grand-mère n’oubliait jamais de donner du ‘li xi’’ à chacun. Mais quand arrivèrent les ‘Viet-Minh’, tout était perdu ! On n’était pas des méchants comme ils voulaient faire croire au petit peuple

     !

     Connaît-il Cai Cui, mon papa ?
    Bien sûr, quand il est venu demander la main de ta maman, quand le sampan s’arrêta devant notre colossale maison, ton papa n’osa pas rentrer ; croyant être trompé de porte ! Il ne pensait pas qu’on était si riche ! Entre nous, ton père c’est un vrai bon gendre, je ne me suis pas trompé en lui donnant la main de ta maman. Ton père habitait dans un coin perdu dans le centre , du coup ta grand-mère ne voulait pas que ta maman le suivait, elle avait beaucoup pleuré !

    Le soir, le grand père et le petit fils rentraient pour dîner avec papa, maman et les frères et sœurs. Maman voulait qu’il vienne manger tous les jours parce qu’elle est un vrai cordon bleu. Mais parfois grand père emmenait Hoà au marché de Cân tho. Le soir les boutiques étaient tous fermées mais beaucoup de petits restos étaient encore ouverts, la plupart appartenaient aux chinois. Grand père était fou des mamelles de porc marinées aux 5 épices avec le potage de riz, il en faisait souvent de la pub :
    Mamelles de porc avec du potage de riz c’est succulent ! Si croquant quand on en met un dans la bouche ! Hoà essayait de manger pour lui faire plaisir mais il était un peu dégoûté en pensant à des cochonnes avec des grosses et balançant mamelles vautrées dans des cageots plein de boue crasseuse.

    Quand Hoà était triste, grondé par les parents, (c’est monnaie courante) puisqu’il était très turbulent et taquinait souvent ses frères et sœurs, grand père lui racontait des histoires :
    Tu sais quand j’étais jeune, j’aimais me mettre sur la berge pour pêcher parce que qu’on ne pouvait pas attraper les poissons à cause du va et vient des barques, j’ai donc emmené ma barque au milieu du fleuve Bassac pour pêcher. Une fois j’attendais du matin jusqu ‘au soir sans qu’un poisson ne morde à l’hameçon ; trop fatigué et mort de sommeil j’ai dû fixer ma canne à l’avant de la barque et partir pour un bon sommeil. Tout d’un coup j’étais réveillé par des mouvements brusques de la barque, ballotante et éclaboussante de l’eau jusqu’à mon visage.

    Hoà était attiré par l’histoire, oubliait son chagrin et sautait sur ses paroles :
    Alors grand père, qu’est ce qui se passe ?
    Doucement, j’y viens, répondit Grand Père. ‘Je me levai donc pour stabiliser la barque et voyant que la canne était presque tombée dans la fleuve, je me lançai pour l’attraper sans trop savoir qu’elle était accrochée à des lenticules flottantes ou mordu par un poisson. J’ai essayé de rembobiner le fil mais en vain ; à chaque tentation il y avait une forte résistance de l’autre côté, je savais donc qu’il y avait un gros poisson qui chercher à s’échapper. J’ai donc lâché à fond le fil pour amortir la pression, je me suis agenouillé sur la barque pour ne pas tomber, l’autre main j’ai tenu fermement la canne à pêche. Oh petit ! Qu’il est costaud le poisson ! Il nous a tiré comme du vent à ras de l’eau.

    – Vois-tu sa taille ? – Il faisait nuit mais avec la lune, quand il remontait à la surface je ne pouvais pas reconnaître quel race de poisson mais je voyais qu’il mesurait plus de 3 mètres, les ailerons noirs et luisants au clair de lune avec un corps tout blanc ! Il plongeait et replongeait en traînant la barque. Et moi j’ai décidé de ne pas lâcher, je voulais coûte que coûte le ramener vivant pour fanfaronner avec les gens du village. Plus il tirait plus je résistais ainsi jusqu’à l’aube. A ce moment là le poisson semblait fatigué puisque je sentais la barque se ralentissait, j’ai réalisé que je ne suis plus sur la fleuve Bassac mais au large de la mer, entouré par des grandes vagues et de l’eau bleue jusqu’à l’horizon ! Grand père s’arrêtait et lorgnait discrètement son petit fils qui semblait oublier complètement son chagrin ; déployant toutes ses 2 oreilles et sa grande bouche pour l’écouter.

      Je savais que le poisson est fatigué, j’ai donc commencé à rembobiner pour le ramener, tout va bien jusqu’à qu’il soit 2m de la barque. Vivement j’ai pris le crochet pour le ramener à bord, et là, il se retourna et d’un coup de queue il battait un coup fort sur l’eau faisant éclabousser de l’eau partout et d’un seul coup il tira et cassa sec le fil me faisant perdre l’équilibre et retomber en arrière sur la barque. Et il disparut.
    Oh grand père ! Dommage ! Dommage !
    Eh oui, petit, seulement à ce moment là que je voyais que la barque s’est trouvée pas loin des Philippines !

    Comme Cân tho est la terre natale de maman, pour ça on a pleins de parents. Grand père conduisait Hoà et ses frères et sœurs visiter d’un parent à l’autre mais quand Hoà doit saluer quelqu’un, il ne le connaît que par ordre numérique : Monsieur Six, Madame Trois, Monsieur Neuf, oncle Quatre, tata Cinq, Madame Dix…et le plus grand c’est Deux, le plus petit c’est Benjamin. C’est comme çà qu’on se confond tout le temps les uns des autres dans les familles ; quand il y avait trop de grands tontons Sept ou de grandes tatas Cinq, Hoà demanda à Grand père pour qu’il l’aidait à les distinguer ; il faut donc commencer par l’endroit où la personne habite : exemple : Grand tonton Sept de Vinh Long, Grande Tata Trois de Cai Von, grande tata Deux de Trà Mon…

    Et seulement si tous les deux habitaient dans le même endroit, il faut préciser son vrai prénom de naissance.
    Mon petit, là c’est Grand tonton Sept L. !
    Ah, je sais, c’est Grand tonton Sept L. chez qui il y a un grand jardin, avec pleins de prunes, de mangues et du durian.
    Il ne faut pas dire Sept L., c’est mal poli !

    Allant chez les parents de grand père, la bande de Hoà était très contente. Vy pouvait y aller aussi, comme il était trop jeune, on ne l’emmenait jamais à la pêche de peur qu’il tombait dans l’eau.

    Comme Hoà n’aimait pas rester tranquille sur place, il était très heureux de pouvoir grimper librement sur les arbres dans des grands jardins. Certaines sont des maisons construites sur pilotis où il faut traverser des planches en bois branlant et couinant, de la maison on pouvait voir nager et passer les poissons ainsi que les lenticules d’eau, on pouvait même uriner directement dans l’eau sans passer par les toilettes. A la marée haute, l’eau montait très haut, on pouvait même le toucher de la main, c’est si rafraîchissant ! D’autres maisons se trouvaient dans des petites communes, où on y accédait que par des sentiers sinueux en terre rouge, quelques chaumières aussi près des mares aux eaux sales et troubles. Le long des ruisseaux poussés des cocotiers d’eau d’où l’on pouvait voir des escargots agglutinés dessus, Hoà balançait les pierres, les faisait tomber dans l’eau un par un. Les likimas poussaient presque dans toutes ces maisons, des gros fruits d’une couleur jaune foncé semblable à des œufs que Vy appréciait beaucoup et qu’il n’arrêtait pas de disputer avec Châu et Thông mais un jour il mordait un si grand morceau dont la chair farineuse était si molle qu’il n’arriva pas à avaler ! Il faillit s’étrangler, les yeux tout blancs de peur et de douleur. Depuis il n’osait plus toucher à ces fruits même quand on lui donnait.

    La famille du côté de maman était très cool, Hoà était très turbulent, avec son lance pierre il tirait sur des oiseaux, même sur des prunes de cithères, des goyaves et personne ne lui disait rien. Quand ils venaient rendre visite à mes parents, ils nous offraient des cageots de fruits, des mangues sucrées, des mangues vertes ainsi que des prunes, des mangoustans, des durians. Parfois une casserole de poissons au caramel ou poisson à la vapeur succulent ! Ou encore des bonbons à la noix de coco, des bonbons au durian, des banh u,banh su sê, des galettes aux grains de sésame toutes croquantes.

    Après 3 ans à Cân tho, papa retournait à Saigon pour reouvrir son cabinet. Grand père habitait à Cholon mais venait tous les dimanches pour jouer au mah-jong chez nous. A part ses histoires de pêche et de chasse il était aussi très fort à ce jeu ; battant souvent papa et maman. Avant les parents de Hoà ne connaissaient pas ce jeu, grand père leur avait montré pour avoir des partenaires, depuis au lieu d’aller au cinéma les dimanches, les parents jouaient au mah-jong. Grand père a offert à maman un très beau jeu de mah-jong en ivoire, d’une couleur blanche crème, sculptée d’idéogrammes chinois bleus et rouges. A force d’être manipulés et frottés sur le tapis de jeu, les cartes sont devenues brillantes et luisantes.

    Le temps passait vite, Hoà grandissait en même temps que l’escalade de la guerre, son frère aîné était soldat depuis longtemps, il était souvent en mission et rentrait rarement à la maison. A son tour Hoa est mobilisé, mais en simple soldat 2è classe ; pas officier comme son père et son frère. Comme il jouait au saxophone il était exempt d’aller au front comme certain de ses copains. Il était soldat musicien et passait sa journée à gonfler les joues pour pratiquer le saxophone.

    Grand père roulait toujours sur sa vieille traction de plus en plus usée, elle avait même un trou sur le plancher mais marchait encore très bien. Il invitait toujours Hoà à la pêche ; le grand père et le petit fils allaient à Khanh Hôi, Thu Thiêm ou Saigon. Hoà est devenu aussi habile que Grand père, il connaîssait par cœur les endroits pleins de poissons et ramenait des paniers remplis.

    On dirait qu’ils sont copains et non pas grand père et petit fils. Quand Hoà le taquinait, il répliquait tout simplement sans jamais s’énervait. Hoà racontait tout à grand père sur sa vie dans l’armée et grand père ne manquait pas d’encourager Hoà à chaque fois qu’il était maltraité par ses supérieurs. Même quand il faisait la cour à une fille, il disait aussi à grand père, mais aucune d’elle ne consentait à devenir sa femme, peut être parce qu’il était simple soldat sans avenir. Grand père lui disait que tout simplement qu’il n’était pas encore tombé sur la bonne qui l’aimait sincèrement et il montrait à Hoà comment s’y prendre pour draguer les filles.

    En 1967 la situation du sud du Vietnam se dégradait, les Viet cong approchaient de plus en plus de la capitale, ils lançaient des B40 au hasard dans la population créant de lourds dégâts. Resté à Saigon devenait trop risqué et en plus il avait déjà plus de 70 ans, incapable de subvenir aux besoins de sa 2è femme et ses descendants, grand père voulait donc quitter le Vietnam. Un jour il est venu faire ses adieux à papa et maman pour partir en France avec sa famille. Il avait la nationalité française. Au temps de la colonisation française il brillait par ses études et était haut fonctionnaire dans le gouvernement indochinois. Rapatrié en France il aurait des pensions ; et en plus ; beaucoup d’avantages sociaux.

    Avant de partir, voyant maman triste et toujours inquiétée pour la vie de ses enfants qui étaient dans l’armée, il disait à maman :
    Je me fais beaucoup de soucis pour la situation du Vietnam, la guerre allait s’intensifier de jour en jour et le sud risquerait de tomber sous le joug communiste. Dès que j’arriverais en France, je m’occuperais de la réintégration. Au pire tu pourras faire partir les enfants.

    Hoà détestait la guerre, elle est cruelle et inhumain, ses copains tomba l’un et l’autre sur le front ! Il espérait la fin de la guerre, quittait l’armée et rentrait à Cân tho chercher un lopin de terre pour couler la vie douce et aller à la pêche tous les jours.

    Sans grand père Hoà continuait à pêcher, parfois avec des copains, parfois sans. Assis sur la berge où soufflait une douce et fraîche brise, guettant le moindre mouvement de l’amorce, Hoà pensait à grand père, se demandait si en France grand père allait encore à la pêche. Et quel fleuve ? Est-ce la Seine ?

    Hoà n’avait aucune idée et notion sur ce pays si lointain !

    De temps à autre maman recevait une lettre de grand père comme celle-ci : « En France il n’y a pas la guerre, les gens vivent bien et heureux. Depuis son arrivée il n’a plus de soucis, les pensions tombent tous les mois, les enfants sont pris en charge par l’état français et aller dans des bonnes écoles. La France est très belle, il y a 4 saisons : les fleurs fleurissent partout au printemps, il y a plein de fruits en été, l’automne arrive avec ses feuilles jaunes et dorées mais l’hiver est triste avec son vent glacial et sa robe de neige blanche ! Tout le monde est parti à l’école ou au travail, seul dans la maison à regarder la cour avec les arbres dépouillés de feuilles, grand père pensait au Vietnam ! Son pays lui manquait énormément : Cân tho, le fleuve Bassac, maman, Hoà son petit fils favori »

    L’hiver en France est si froid, peut être Grand père ne pouvait plus porter son short en kaki et devait mettre des chaussures avec des chaussettes à la place des tongs.

    Quelques années après, un jour maman apprit par courrier le décès de grand père. Elle pleurait, les yeux tout rouges !

    Hoà ne pleurait pas mais un jour sous l’ombre d’un cocotier au bord d’un fleuve, en attendant les poissons, Hoà regardait le grand fleuve, l’eau coulait, coulait, suivait son cours, soudain c’était comme s’il revoyait grand père sur une petite barque au milieu du fleuve, la main tenait fort la canne à pêche, des bouffées de fumée s’échappant de sa pipe, il riait et le regardait en disant

    Il est temps que tu penses à chercher une femme, mon petit !quelle femme veut se marier avec un gars qui passe son temps à pêcher ? Tout d’un coup les larmes coulèrent des yeux de Hoà !

    Minh Châu Huu Tâm  ( traducteur )

    Histoires vraies du Vietnam

    Témoignages du Vietnam

  • Cinéclub Yda & Echanges culturels et économiques France -Vietnam

    Cinéclub Yda & Echanges culturels et économiques France -Vietnam

     

    Cinéclub Yda Echanges culturels et économiques France Vietnam

    présentent

    samedi 25 février 2016 à 14 h

    cinéma La Clef

    34 rue Daubenton, Paris 5e

    Métro : Censier – Daubenton

    SOUS TES DOIGTS / (Dưới ngón tay ai)

    Un film d’animation de Marie-Christine Courtès

    Coproduction de Vivement Lundi ! et Novanima Productions, 2014, 13’

    Création graphique : Ludivine Berthouloux, Marcelino Truong.

    Primé aux festivals : FICAM- Meknès (Maroc), New York International Children’s Festival et WorldFest – Houston (USA), Monstra – Lisbonne et Cinanima – Espinho (Portugal), Tricky Women – Vienne (Autriche), Urban film – Paris, Chacun son court – Strasbourg,  Séquence court métrage – Toulouse, Film court – Villeurbanne…

     

    Nominé aux Césars 2016, finaliste du Cartoon d’or 2016, présélectionné aux Oscars 2017.

     

    Le jour de la crémation de sa grand-mère, Emilie, une jeune métisse asiatique, se plonge dans les souvenirs de la vieille femme. Elle découvre l’Indochine de Hoa, sa rencontre amoureuse avec Jacques (un colon français), la naissance de Linh (sa mère) et le départ tragique vers la France en 1956. Elle revit en compagnie de Linh l’arrivée au camp d’hébergement de Sainte-Livrade, l’exploitation des femmes indochinoises par les maraîchers du Lot-et-Garonne. Entre souvenirs, danse, colère et rituels traditionnels, Emilie apprend à accepter cet héritage…

    LE CAMP DES OUBLIES / (Những số phận bị lãng quên)

    Un documentaire de Marie-Christine Courtès et Nguyen My Linh

    Grand Angle Production, 2004, 52’, v.o. s.t.f.

    Sélection aux festivals : Grand reportage d’actualité – Le Touquet Paris Plage, Chroma –  Le Mans, Les Yeux ouverts – Creil, Cinémas d’Asie – Vesoul, Film d’Histoire – Pessac, FIFAM – Amiens.

     

    En 1956, 30 000 rapatriés d’Indochine – surtout des épouses, compagnes ou veuves de militaires et leurs enfants – arrivent en France. Près de 1200 dont 740 enfants sont accueillis dans un camp militaire désaffecté à Sainte-Livrade en Lot-et-Garonne : 300 logements installés dans des baraquements sans âme, sans sanitaires ni eau chaude, qui deviendra le CAFI, Centre d’accueil des Français d’Indochine. Pour survivre, femmes et enfants doivent aller cueillir et équeuter les haricots aux alentours. Sous-payés, exploités, jamais déclarés, ils n’ont aujourd’hui droit à rien. Quant aux hommes, ils travaillent dans les conserveries ou dans une usine de chaussures installée dans le camp. Peu à peu, ces familles qui ont tout perdu vont recréer leur propre univers, un Vietnam miniature. Cinquante ans après, demeure encore dans cet hébergement « provisoire » une centaine de personnes oubliées (en 2014, pelleteuses et grues ont  rasé les baraquements du CAFI dont les derniers habitants ont réussi à sauver l’église et la pagode).

     

    Débat avec Dominique Rolland, anthropologue,

    auteure de Petits Vietnams, Histoire des camps de rapatriés d’Indochine et De sang mêlé, Chronique du métissage en Indochine

     

    Contact : cineclub.yda@gmail.com – PAF: 5 € (étudiant : 3 €)

    Facebook : https://www.facebook.com/pages/YDA/1530764113840508

    Câu lạc bộ Yda (Yêu điện ảnh) &

    Hội Echanges culturels et économiques France Vietnam

    giới thiệu

    Vietnam/MCFV

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

     

    thứ bảy 17.12.2016 lúc 14 giờ

    Cinéma La Clef

    34 rue Daubenton, Paris 5e

    Métro : Censier Daubenton

     

     

    Dưới ngón tay ai / Sous tes doigts

    Phim hoạt hình của Marie-Christine Courtès

    Vivement Lundi và Novanima Productions đồng sản xuất , 2014, 12 phút 54

    Sáng tạo hình họa : Ludivine Berthouloux, Marcelino Trương.

    Giải thưởng liên hoan phim : FICAM – Meknès (Maroc), New York International Children’s Festival và WorldFest – Houston (Mỹ), Monstra – Lisbonne và Cinanima – Espinho (Bồ Đào Nha), Tricky Women – Vienne (Áo), Urban film – Paris, Chacun son court – Strasbourg,  Séquence court métrage – Toulouse, Film court – Villeurbanne (Pháp)…

    Phim tham dự chung kết giải César 2016, chung kết giải Cartoon d’Or 2016,  danh sách thi giải Oscar 2017.

    Ngày hỏa táng bà ngoại, Emilie, thiếu nữ Pháp lai Việt, cùng với mẹ là Linh, trở lại nơi cô đã sống thời niên thiếu. Đó là trại CAFI của người Đông Dương hồi hương ở Sainte-Livrade thuộc vùng Tây Nam nước Pháp. Bà Linh kể cho con nghe cuộc đời của Hòa – mẹ bà, tại Việt Nam thời thuộc địa : từ cuộc gặp gỡ giữa Hòa với Jacques, chủ thực dân Pháp, đến khi Hòa mang thai rồi bị Jacques bỏ rơi; từ chuyến ra đi của hai mẹ con Hòa- Linh theo chân quân đội Pháp, đến lúc nhập trại Sainte-Livrade, sống hàng chục năm bên lề xã hội.

    Ký ức ba thế hệ phụ nữ được nối kết lại. Sau những năm mặc cảm, thành kiến, phủ nhận truyền thống văn hóa Việt, Emilie tập tễnh chấp nhận di sản của bà ngoại và mẹ của mình.

    Những số phận bị lãng quên / Le camp des oubliés

    Phim tài liệu của Marie-Christine CourtèsNguyễn Mỹ Linh

    Grand Angle Production, 2004, 52’

    Phim tham dự liên hoan : Grand reportage d’actualité – Le Touquet Paris Plage, Chroma –  Le Mans, Les yeux ouverts – Creil, Cinémas d’Asie – Vesoul, Film d’Histoire – Pessac, FIFAM – Amiens.

    Năm 1956, 30000 người Đông Dương gọi là hồi hương – chủ yếu vợ và con gốc Việt được thừa nhận hay không của quân nhân Pháp – đặt chân đến chính quốc. Gần 1200 người, trong đó có 740 trẻ em, được đưa đến một trại lính bỏ hoang ở xã Sainte-Livrade thuộc tỉnh Lot-et-Garonne : 300 căn nhà mục nát, thiếu tiện nghi – không phòng vệ sinh, không lò sưởi – trở thành trại CAFI, trung tâm đón tiếp người Pháp ở Đông Dương. Tưởng chỉ tạm trú ở đó một thời gian ngắn, nhưng hơn năm mươi năm sau vẫn còn hàng trăm người sinh sống ở khu trại bị lãng quên này (năm 2014, máy ủi và máy xúc đã san bằng các lán trại, những người dân cuối cùng ở CAFI chỉ kịp cứu ngôi nhà thờ và ngôi chùa).

    Thảo luậnvới nhà dân tộc họcDominique Rolland, tác giả của Petits Vietnams, Histoire des camps de rapatriés d’Indochine và De sang mêlé, Chronique du métissage en Indochine

    Liên hệ : cineclub.yda@gmail.com – Tham gia chi phí : 5 € (sinh viên :3€)

    Facebook : https://www.facebook.com/pages/YDA/1530764113840508

    Vietnam/MCFV

     

    Photo à la une de l’artiste-peintre Nam Trân

  • Thiery Beyne dernières photos d’un Vietnam hors du temps

    Thiery Beyne dernières photos d’un Vietnam hors du temps

    LES CARNETS DE LILA PIK, « le Vietnam en grand format » by Thiery beyne

    Cette semaine, je vous donne UNE bonne raison de vous rendre à Boulogne-Billancourt : Allez craquer sur les photos de Thiery Beyne au laboratoire photo INITIAL. Ça s’appelle « le Vietnam en grand format » et c’est beau.

    Les photos sont émouvantes, bien composées, avec une recherche graphique qui ravit l’œil. Et pour une fois, il y a une très intéressante adéquation entre le travail du photographe et les supports choisis, assez novateurs.

    J’ai découvert ces belles photos sur de grands kakémonos aux couleurs éclatantes. Et là, j’ai plongé tête la première dans l’image ; et je me suis retrouvée ailleurs, là- bas, dans les rizières, au bord d’une rivière ou sur le coin d’une natte en bambou….. ça m’a fait un bien fou !

    J’ai une nette préférence pour les kakémonos en vertical (1,50 m de haut, c’est superbe !!). Thiery beyne a su choisir des thèmes qui se déclinent à merveille sur ces grands formats ; Il y a également des tirages photos sur plaque d’aluminium pour les amoureux d’un rendu parfait : Les photos saisissent un moment de vie, un vélo qui passe sur un pont, une fenêtre à secret …

    Mais, surtout c’est un travail de qualité, sensible. Pour ceux qui connaissent le Vietnam, impossible de ne pas sourire en regardant cette cuisine de rue, ces enfants aux mains levés, cette sieste hors du temps , ce vert mordant des rizières .. ; il faut dire que cela fait 20 ans que Thiery Beyne photographie le Vietnam, en noir et blanc, en couleur …

    Alors, partager son regard et se dissoudre dans ces images en grand format, c’est un plaisir à ne pas rater ! Et comme il le souligne, Boulogne- Billancourt, c’est un peu plus loin que Paris mais bien moins que Hanoï !

    Les prix sont vraiment doux et si vous voulez bluffer vos copains, faire un méga cadeau original et beau, réinventer votre déco, allez sur le site du labo :

    Blog Initial

    Vous pourrez choisir et commander en direct VOTRE photo préférée ! Tirage limité à 30 exemplaires. Personnellement, ça vaut 100 000 fois plus que les panneaux de papier peints tendance ou les stickers qu’on retrouve partout …

    Pour les courageux (ils ne le regretteront pas) : . DU 18 JUIN AU 4 JUILLET, Laboratoire INITIAL, 62 av Jean- baptiste Clément, Boulogne Billancourt, métro : Jean Jaurès

    Blog de thiery beyne

    Asie et culture

    Les dernières photos de Thiery Beyne 

    Les dernières photos de Thiery Beyne ou le voyage hors du temps à travers le Vietnam

    Avec Thiery Beyne, évadez vous au coeur du Vietnam avec de nouvelles photos d’un voyage hors du temps,des images qui resteront tressées comme un fil entre le présent et le passé.

    chine

  • Le vol du dentier ( Asie humour)

    Le vol du dentier ( Asie humour)

    Le vol du dentier

    (humourAsie)

    LE RIRE EST LE PROPRE DE L’HOMME, RIRE JAUNE, POURQUOI PAS !

    Le vol du dentier est une histoire vraie, vécue à Pékin près du temple du ciel.

    Avec une bande de copains nous étions partis en Chine pour un séjour touristique en 2000. Très désireux de connaître le Pékin grouillant, le sirop de la rue, la vie trépidante , nous avions hélé de vrais pousse- pousses afin Avant toute virée dans cette ville aux « mille surprises » nous nous étions convenu d’un prix global raisonnable.

    Après une promenade des plus périlleuses nous atteignîmes le but de notre escapade : le marché des perles, la Mecque des achats touristiques, le rêve éveillé, un carnage pour la carte bleue. Les tireurs de pousse- pousses nous demandèrent le double de la somme convenue pendant la négociation. Le ton monta très vite, nous en français et eux en chinois. Evidemment personne ne se comprenait. En Chine quand l’on parle de chiffres il est facile de s’exprimer en anglais, mais au delà chacun emploie sa langue maternelle.

    Un chinois plus énervé que les autres, clapissait tel un pitbull en colère, crachant des postillons comme un volcan en irruption. Quand soudain son dentier comme une fusée s’arrachant de sa bouche vint atterrir sur le trottoir. A cet instant un silence lourd, au milieu du vacarme de la ville, se fit entendre. Tous nous nous regardâmes… Le propriétaire du dentier se précipita sur son bien et plus rapide que son ombre « l ‘enfourna » dans la bouche …La trêve terminée la négociation reprit de plus belle avec le dentier c’était plus présentable.

     internaute anonyme

     humour Asie

     
  • Toilettes chinoises, carnets de voyage et humour d’asie

    Toilettes chinoises, carnets de voyage et humour d’asie

    Carnets de voyage en asie

    Toilettes chinoises


    Que c’est bon de pouvoir se soulager, tranquillement sans cette hantise qui nous menace à chaque instant : trouver des chiottes.

    Déjà 16 ans et le pékin d’autrefois paraît n’avoir jamais existé. La « chiotte party » était une vraie galère que tous les occidentaux qui aimaient sortir des circuits touristiques traditionnels ( hôtels internationaux, shopping centers…) connaissaient bien, époque héroïque du début du tourisme de masse. Quand l’envie brusquement s’emparait de nous, toujours par surprise, cette course débutait immanquablement par une course effrénée vers un lieu nommé les « chiottes ». La recherche de ce lieu si rare, donc précieux à l’époque, se présentait comme un jeu de piste ou une course- poursuite, arbitrés par le seul cliquetis d’un compte à rebours sans pitié. Cette situation nous rendait très « mâle ».

    Pour parer à cette lourdeur fort dérangeante et quelque peu sournoise, quelques- uns prenaient des dispositions drastiques. Avant une sortie en terrain miné dans des hutongs inextricables, ils allaient maintes et maintes fois aux toilettes. Certains, encore plus habiles et calculateurs, se s’autorisaient aucune boisson ni aliment avant le grand départ. La recherche commençait toujours par une angoisse palpable, gloutonne et inamicale.

    Je me rappelle un jour, après une recherche interminable, je tombai in extrémis sur des toilettes collectives mais pleines de chinois accroupis et béats. Oubliant toute ma culture de « coince du c… » je me mis comme mes « collèges » dans cette position si peu reluisante afin de satisfaire à un besoin des plus naturels. Rien n’existait plus que ce moment qu’un monde d’harmonie et de légèreté.

    En Europe quand l’envie se fait sentir, il est simple d’aller prendre un café dans un bar et de se soulager ensuite.

    Aujourd’hui cet amusant passe temps n’est plus guère qu’un souvenir nostalgique car les toilettes, grâce à Beijing 2008, ont fleuri comme coquelicots aux senteurs printanières. C’était avant mais la Chine change et les toilettes chinoises ont bien changé!

    Humour d’Asie

    Riton de la ritonnette

  • Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines aux yeux bridés..

    Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines aux yeux bridés..

    Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines aux yeux bridés..

    Les couples mixtes, les eurasiennes

    “Eurasiennes ou la rencontre au sommet de 2 cousines.”

    Andréa-Lisa et Gersende ont 7 mois et elles se voient pour la première fois et sont cousines. Toutes les 2 sont d’origine asiatiques, donc des eurasiennes.

    Comment va donc se passer cette rencontre au sommet!

    “Je suis née au Canada et toi ?”

    “Moi en France, le Canada c’est vraiment trop froid pour moi, je suis frileuse !”

    “On veut pas dormir, on a beaucoup de choses importantes à se dire. Et si on sortait en boîte pour swinger un petit peu!”

    “Alors, raconte… Chut les adultes écoutent… ils vont nous empêcher de sortir”

    Va falloir se pieuter, impossible de partir en loucedé, à demain pour la suite, j’en ai une bien bonne… !

    “C’est vraiment dégueu… Je préfère me taper un bon sirop d’érable, mais il faut faire plaisir à mon grand cousin. ”

    “Elle est sympa ma cousine du Canada, j’espère qu’elle va m’inviter dans sa cabane.”

  • Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Découverte de la Chine.

    Carnets de voyage en Asie

    Impressions de Chine

    Lorsque nous allons dans un pays étrange, aujourd’hui la Chine, nous emportons avec nous nos idées reçues et bien souvent la réalité est fort éloignée de l’image que nous en sommes fait.

    Pour ce qui concerne la Chine ceci est particulièrement vrai. Ainsi en arrivant je m’attendais à des formalités d’entrée sur la territoire et de douane particulièrement longues et tatillonnes. Elles furent longues mais pas plus que dans bien d’autres pays et pas spécialement tatillonnes. Ayant quittés l’aéroport de Roissy où patrouillent des soldats en tenue camouflée armes à la main et compte tenu de tout ce que l’on nous raconte, je fus très étonné de ne voir aucun militaire et des forces de police peu nombreuses et discrètes.

    A l’arrivée à Shanghai, la ville m’a époustouflé. Enorme ! Immense. Notre hôtel étant, pourtant à l’intérieur de la ville, était à quarante kilomètres du centre ville, il faut dire que dans sa plus grande largeur la ville mesure plus de cent kilomètres. Tout au long du trajet nous menant à l’hôtel ce n’est que tours toutes plus hautes les unes que les autres. Shanghai donne l’impression d’une ville qui va exploser. Dire que la circulation est intense est un doux euphémisme. Beaucoup de grosses voitures et de taxis encombrent les artères de la ville, malgré les trois autoroutes urbaines qui se croisent en des échangeurs démentiels. Surprenant pour un parisien, les taxis représentent environs cinquante pour cent des véhicules, ceci est vrai pour les quatre villes où je suis passé. Dans nos déplacements nous constaterons que le prix des courses est très bas, en tout cas pour nous européens, il en-il de même pour les chinois ? Le cours du change avantageux pour nous y est sans doute pour quelque chose. A chaque feu rouge une multitude de vélos s’agglutinent en attendant le feu vert. La circulation semble obéir à des règles qui nous sont complètement hermétiques. Pourtant tout se passe bien dans un concert de klaxons étourdissant.

    Partout ça grouille, ça travaille, ça construit. La visite à pied dans la ville offre aussi bien des surprises. Compte tenu des informations données par les médias français à propos des salaires des chinois il était normal de s’attendre à rencontrer une population pauvre, en mauvaise santé et mal vêtue or nous avons rencontré des chinois habillés comme n’importe quel européen, des jeunes portant des vêtements et des chaussures de marques, (Nike Adidas par exemple). Le nombre de personnes marchant le téléphone portable à l’oreille est impressionnant. Autant que l’on peut en juger, les gens paraissent en bonne santé, il semble qu’un gros effort soit fait en matière d’optique et d’orthodontie. Il m’a été dit « Les chinois sont sales ». Et bien j’aimerais que les rues et les trottoirs de nos villes soient aussi propres et aussi exemptes de déjections canines que celles des quatre villes où nous avons séjourné. Ce qui étonne aussi c’est le nombre de plates-bandes fleuries qui jalonnent les grandes rues et les avenues. Les parcs et les espaces verts sont très nombreux et fort bien entretenus.

    Autre sujet d’étonnement, de nombreux enfants à partir de cinq ou six ans se promènent seuls dans les rues, cela semble normal. Notre guide nous a expliqué que l’enlèvement d’enfant, des sévices sur leur personne étaient inconcevables.

    La chine est un pays de contrastes, l’hyper- moderne côtoie l’archaïque. Au pied de tours pouvant compter cinquante étages et même plus on voit de petites échoppes où vivent et travaillent des gens. Devant ces échoppes il est courant de voir sur le trottoir les femmes préparer les repas, faire la vaisselle, laver le linge, et voir aussi la famille déjeuner et même vers treize heures une personne faisant la sieste sur une couche improvisée plus ou moins confortable.

    Dans de nombreuses rues tous les rez-de-chaussée sont occupés par des boutiques souvent petites ou moyennes. Le nombre de ces boutiques vendant, de l’électronique, de la téléphonie, de la hi fi est considérable. L’engouement des chinois pour tous ces matériels est évidant. Shanghai et dans une moindre mesure Pékin et les deux autres villes où nous sommes passés donnent l’impression d’être dans un situation comparable à celle des grandes villes françaises dans les années soixante. De nombreuses personnes quittent la campagne pour venir s’agglutiner dans les métropoles. Pour les loger de grands bâtiments, genre HLM, sont très vite construits et il est à craindre que rapidement ces quartiers ne se transforment en ghettos.

    L’européen suscite beaucoup d’intérêt et les français bénéficient d’une sympathie particulière. Dans l’ensemble les chinois sont discret mais chaleureux, dommage que le barrage de la langue limite la communication. Les chinois me sont apparus à la fois réservés, disciplinés mais aussi chaleureux et curieux.

    Allant de Shanghai à Pékin, puis de Pékin à Yichang par le train la chine m’ai apparue comme un immense chantier, partout ce ne sont que constructions d’infrastructures en particulier des infrastructure de communication, routes autoroutes.

    Si j’ai ressenti Shanghai comme étant la ville des affaires, Pékin apparaît comme étant la ville administrative. La circulation y est un peu moins dense qu’à Shanghai, les vélos sont encore nombreux mais un peu moins omniprésents, par contre nous voyons quelques motos et scooters. Les voitures moyennes sont un peu plus nombreuses. La police est un peu plus visible. J’ai eu l’impression que les gens étaient moins chaleureux, mais je méfie car les conditions des rencontres avec les pékinois étaient assez différentes de celles que nous avons eu dans les trois autres villes. Yichang et Wuhan sont des « petites villes » de province, un million deux cents mille habitants pour Yichang et huit millions pour Wuhan. Là bien que ces villes soient animées nous sommes loin de l’exubérance de Shanghai. La circulation automobile est moins dense, le nombre de vélos est beaucoup moins grand, par contre le nombre de scooters électriques surprend. A Wuhan ayant été amené à chanter sur scène j’ai été particulièrement ému de la façon dont, il me semble j’ai été perçu. Par l’attitude des gens qui étaient là j’ai eu le sentiment d’un partage. De voir les yeux des enfants s’allumer, j’ai été submergé par une vague d’émotion. Lorsque l’on donne du plaisir on en reçoit au moins autant. Un moment de bonheur. En écrivant ces lignes, malgré le temps qui a passé, mes yeux s’humidifient.

    Que dire des sites visités ? Que ce soit à Shanghai le « Palais de jade », la « Perle d’orient » (tour de la télévision), le « Jardin Hu », à Pékin la « grande muraille », la « cité interdite », la « place Tien An Men », à Yichang le « Barrage des trois gorges », les « Gorges du Xilan », la « Mini croisière sur la Yang Thé Kiang », à Wuhan, le « Musée régional » et sont « Carillon aux cloches de bronze », la « Pagode de la grue jaune » à chaque fois c’est l’émotion qui m’envahie, bien sûr, avec plus ou moins d’intensité, par rapport à ce qui c’est passé en ces lieux. Etant très passionné par l’histoire, ces visites ne pouvaient que me captiver, mais aussi me chagriner par rapport à mon immense ignorance de l’histoire de ce pays millénaire.

    Ce ne sont là que des impressions suscitées par le passage dans quatre centres ville, un aucun ce n’est une analyse exhaustive de la situation de la Chine et des chinois. Je ne suis pas revenu indemne, ce séjour a suscité un grand intérêt pour ce quasi continent et m’a donné envie tenace d’y retourner pour rencontrer d’autres gens, voir d’autres paysages.

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    Impressions de JP. FRERE

  • Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    Les grands lieux touristiques de Thaïlande

    - Bangkok

    Capitale de la Thailande, la population de Bangkok est d’environ 6 500 000 habitants, la superficie de cette province est de 1560 km², dont l’essentiel est considérée comme constituant la ville de Bangkok, ce qui en fait une des plus grandes villes du monde. Elle n’est située qu’à 2 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui provoque des inondations en période de mousson. De plus, construite sur une zone autrefois marécageuse, la ville s’enfoncerait de 5, voire 10 cm par an.

    Bangkok est traversée par le fleuve Chao Phraya qui détermine deux grandes zones, la rive droite (l’ancien Thonburi) qui est restée plus traditionnelle, parcourue de nombreux khlong, réseau de canaux reliés au fleuve et qui avaient valu à Bangkok le surnom de Venise de l’Asie, et la rive gauche, plus développée, là où se trouvent presque tous les attraits touristiques, le centre des affaires, le réseau de métro et les grandes tours modernes.

    HISTOIRE :

    Bangkok (aujourd’hui le quartier de Thonburi) était un village situé sur la rive droite du fleuve Chao Phraya. À la suite de la destruction d’Ayutthaya, capitale du royaume, par les Birmans en 1767, le général Chanhda , devenu roi, se replia en aval sur ce site et décida d’y fonder la nouvelle capitale. Devenu dément, il fut assassiné et remplacé par le général Chakri qui, sous le nom de Rama Ier, devint le premier roi de la nouvelle dynastie Chakri régnant encore aujourd’hui. En 1782, il décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche et commença des constructions fortifiées, aujourd’hui le Grand Palais. C’est cette date qui est retenue comme fondation de la ville.

    - Chiang Mai

    Chiang Mai (appelé également la rose du Nord) est la seconde plus grande ville de Thaïlande, culturellement la plus significative au nord de la Thaïlande et la capitale de la province de Chiang Mai. Elle est située à 800 kilomètres au nord de Bangkok, parmi les plus hautes montagnes du pays.

    Ces dernières années, Chiang Mai est devenu une ville de plus en plus moderne. La ville propose beaucoup d’attractions pour les milliers de visiteurs étrangers qui viennent à Chiang Mai tous les ans. La force historique de Chiang Mai dérive de son importante situation stratégique près d’une branche méridionale de l’ancienne route de la soie, et longtemps avant l’afflux moderne des visiteurs étrangers. La ville a servi de centre important pour son artisanat, les ombrelles, les bijoux (en particulier argent) et ces sculptures sur bois.

    Chiang Mai est formellement devenu une région du Siam en 1774, quand le Roi Taksin l’a repris aux Birmans. Chiang Mai s’est relevé tant culturellement qu’économiquement, pour devenir graduellement la capitale officielle du nord de la Thaïlande.

    Wat Chiang Man est le temple le plus ancien de Chiang Mai. Le Roi Mengrai a vécu dans ce temple tout en surveillant la construction de la ville. Ce temple abrite deux très importantes et vénérées images de Bouddha, Phra Sila (un Buddha de marbre) et de Phra Satang Man (un Bouddha de cristal).

    - Pattaya

    Pattaya est une station balnéaire internationalement connue, située dans la province de Chonburi, sur le golfe du Siam, à 147 km au sud-est de la capitale Bangkok

    Pattaya n’est qu’un petit village de pêcheurs jusqu’au milieu des années 1960. Ce sont les militaires américains, stationnés sur la base aérienne d’U-Tapao, quelques 70 km plus à l’est, qui font connaître cette baie agréable pourvue d’une plage en arc de cercle de 4 km de long. La guerre du Viêt Nam terminée et les militaires partis, un embryon de tourisme se développe, qui à partir de 1980 connaîtra un développement vertigineux.

    Pattaya est désormais la première station balnéaire de Thaïlande par le nombre de touristes la fréquentant. Un tourisme de masse s’est installé, tourisme essentiellement orienté vers l’industrie du divertissement et du sexe.

    Les personnes désirant plus de tranquillité se dirigeront vers Jomtien, quartier sud de Pattaya plus calme et a la mer plus propre. Les îles autour de Pattaya méritent également une visite notamment l’ile de Koh Lorn célèbre pour son récif et ses activités nautiques.

    - Hua Hin

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud. Hua Hin est l’un des séjours balnéaires les plus connus du pays, aussi bien des visiteurs étrangers que des Thaïlandais. Située sur le côté ensoleillé (ouest) du Golfe de Thaïlande, Hua Hin à environ 200 km, soit trois heures de voiture au sud de Bangkok, est le plus traditionnel des sites balnéaires thaïlandais. Hua Hin offre une calme et relaxante retraite dans un environnement conservant une atmosphère typiquement thaïlandaise.

    C’est là qu’en 1920, le Roi Rama VII fit construire un palais d’été, créant ainsi la vogue de Hua Hin comme retraite favorite de l’aristocratie thaïlandaise pendant les chaleurs estivales de Bangkok. Aujourd’hui, la Famille Royale réside toujours à Hua Hin une partie de l’année.

    Hua Hin est connue pour son port de pêche traditionnel, ses restaurants de fruits de mer et une splendide plage de sable fin qui s’étale sur trois kilomètres, depuis un promontoire rocheux, et s’incurve doucement, après le port, jusqu’aux collines surmontées de temples bouddhistes à son extrémité sud.

    - Phuket

    A 867 kilomètres au sud de Bangkok, Phuket est la plus grande île de Thaïlande, avec une silhouette de perle irrégulière longue de 21 kilomètres. Reliée au continent par une route, sa côte bordée de plages de sable blanc et de petites baies paisibles est baignée des eaux bleues claires de la Mer Andaman et adossée à de vertes collines, des rangées de cocotiers et des plantations d’hévéas.

    La richesse de Phuket venait autrefois du caoutchouc et de l’étain et l’histoire de l’île est pittoresque. Phuket était sur une des routes principales du commerce entre l’Inde et la Chine et est fréquemment mentionnée dans les journaux de bord des navires étrangers. Les Portugais, les Hollandais, les Anglais et les Français venaient pour commercer à cette époque.

    Le plus célèbre monument de Phuket est la statue pour commémorer les héroïnes Thao Thep Krasattri et Thao Sisunthon qui rallièrent les insulaires en 1785 pour repousser les envahisseurs birmans.

    Phuket a deux principales saisons : la saison des pluies de mai à octobre et la saison chaude de novembre à avril. Néanmoins, le soleil brille régulièrement au cours de la saison des pluies, les averses ne durant généralement guère plus de 2 ou 3 heures. Les meilleurs mois pour visiter l’île sont ceux de novembre à février.

    Phuket est aujourd’hui une des premières stations balnéaires tropicales du monde.

    - Koh Samui

    L’île de koh Samui, avec une superficie de 250 km2, est la 3e plus grande île du royaume. Souveraine de 80 îles et îlots, elle baigne dans le golfe de Thaïlande, en mer de Chine. Située à 560 km au sud de Bangkok, Koh Samui mesure 21 kilomètres en son point le plus large et 25 km en son point le plus long. La Main Road, route périphérique de 51 km, en grande partie côtière, encercle l’île qui est réputée pour ses jolies plages et baies.

    Les plus belles plages de Samui s’étendent sur les côtes nord et ouest, les plus touristiques sont celles de Chaweng et Lamaï qui sont bordées de magnifiques hôtels. Bo Phut et Mae Nam sont d’autres plages populaires. Hormis les plages, les autres attractions de l’île sont les chutes de Hin Lat et Namuang, les formations rocheuses phalliques de la pointe sud de Hat Lamai nommées hinta hinyai, le jardin de papillons et la ferme apicole tout proches, une énorme image du Bouddha assis sur l’îlot de Fan à Ao Plai Laem, un jardin des plantes à Ban Makham. Nathon, la zone principale d’activités en front de mer de l’île où se concentrent des boutiques, des restaurants et des agences d’organisation d’excursions.

    De Décembre à Février (haute-saison), les températures peuvent atteindre 30°C (86°F). De brèves pluies tropicales peuvent tomber en Décembre. C’est la meilleure saison pour les gens venant d’Europe qui quittent les rigueurs de l’hiver Européen pour la douceur de l’été Asiatique. De Mars à Juin, c’est l’époque des grosses chaleurs, plus de 40°C (114F), la pluie tombant rarement.De Juin à Septembre, le temps est chaud entrecoupé de quelques pluies et d’orages. Octobre et Novembre sont les mois les plus pluvieux, même s’il ne pleut pas tous les jours. En contraste avec les autres régions de Thaïlande, Samui ne semble pas avoir de saison des pluies bien définie. En Novembre par exemple, des périodes de 2/3 jours sans soleil peuvent être suivies de périodes très ensoleillées.

    Article du site www.hotel-thailande.com

    Si vous désirez trouver et réserver des hôtels en ligne hotel-thailande.com

    Photo de la une Thierry Beyne