Étiquette : reportage

  • Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retrouvailles pour un retour au Vietnam

    Retour au Vietnam : retrouvailles 45 ans plus tard.

    Carnets de voyage en Asie

    Nous sommes, Monique et moi, encore imprégnés de la beauté de l’ Asie . La surprise est de tous les instants .Du temple ancien aux contours mythiques, au petit marché local typique, on est transporté par une culture spécifique qui ne cesse d’étonner le visiteur.

    La population très accueillante semble avoir écarté les blessures du passé et paraît résignée à vivre pleinement son avenir mais avec des potentiels différents entre le nord très rural et le sud fortement économique.

    Le voyage en circuit touristique, en groupe, permet de cumuler rapidement la connaissance de beaux sites avec les explications d’un guide expérimenté.

    L’organisation parfaite des déplacements nous a permis de profiter au mieux des visites. De ce point de vue et sans faire de publicité, l’agence ASIA nous a donné beaucoup de satisfactions. Nous avons lié connaissance avec de nombreuses personnes passionnées de voyages et des liens évidemment se sont créés. Un retour au Vietnam réussi!

    Tout au long de ce voyage de 20 jours , nous avons vécu un contraste fort entre la pauvreté de certaines populations ( au Cambodge en particulier ) et le luxe des nouveaux hôtels de tourisme.

    Quel est le vrai sens de tout ça ? C’est difficile de ne pas être affecté par le regard des enfants démunis et sans avenir .

    L’élan généreux et humaniste se ressent chez les visiteurs mais la solution est plutôt du côté des politiques et autres associations internationales.

    Autre événement important pour moi , les retrouvailles de la famille 45 ans plus tard, un retour au Vietnam qui me fait remonter de nombreux souvenirs !. On se reconnaît à peine mais les souvenirs reviennent vite à la surface.

    C’est un apaisement pour moi de retrouver la ville de Saigon quittée à l’ âge de 10 ans. Je me suis un peu attardé au jardin zoologique, lieu de détente familiale, connu jadis avec mes parents et ma sœur et j’ aime penser que certains arbres encore présents et centenaires, m’ ont forcément connu. A part ça la vie si longtemps loin du pays a fait son oeuvre ; j ’ aurais du mal à revivre au Vietnam malgré un attachement encore fort.

    Carnet de voyage de Camille

    (retour au Vietnam)

  • Delta du Mékong, le grenier à riz du Vietnam

    Delta du Mékong, le grenier à riz du Vietnam

    Carnets de voyage en asie, Vietnam au fil de l’eau

    ©Reportages d’asie et asie reportages

     Carnets de voyage en asie

    Vietnam au fil de l’eau Douceur qui glisse comme un bateau par le vent emporté.


    Vietnam,delta du Mékong


     Vietnam, le grenier à riz


    Vietnam, embouteillage sur l’eau


    Port de fortune


    Bateaux ou péniches? 


    La venise vietnamienne 


    Mékong


     

    ©Reportages d’asie et asie reportages

  • Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Connaissez vous bien la grande muraille de Chine?

    Carnets de voyage en Asie, la grande muraille de Chine

    Carnets de voyage en asie

    La grande muraille de Chine


    Construction monumentale édifiée par tronçons dans plusieurs régions de la Chine du Nord et de la Chine centrale. La Grande Muraille de Chine a été inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine mondial en 1987.

    Coupée à intervalle régulier par des tours de guet, elle part de Shanhaiguan sur le golfe du Bohai à l’est, passe au nord de Pékin pour se prolonger à l’ouest, jusqu’à la Passe Jiayu (Jiayugan) dans le Gansu. Si on tient compte de toutes ses ramifications, la Grande Muraille mesure plus de 6000 km. Il ne subsiste pourtant, de nos jours, aucun tronçon original du premier grand mur.

    L’utilité militaire de la Grande Muraille a considérablement varié selon les périodes. La Grande Muraille doit son origine à des levées de terre édifiées par les principautés de la période des Printemps, des Automnes (Chunqiu, 722-481 av. J.-C.) et des Royaumes combattants (453-222 av. J.-C.), pour protéger leurs frontières contre les principautés voisines et les pillards du Nord (d’origine turco-mongole) ou de l’ouest (populations tibétaines).

    Au IIIe siècle av. J.-C., Shi Huangdi, le fondateur de la dynastie Qin, absorba les royaumes rivaux (Han, Zhao, Wei, Chu, Yan et Qi), réalisant ainsi la première unification de la Chine. Il ordonna que les murs construits précédemment fussent reliés entre eux, renforcés et étendus. Telle fut la première « Grande Muraille », longue selon la tradition de 10’000 lis (c’est-à-dire « infiniment longue », selon le sens de « dix mille » en chinois), qui s’étendait de Lintao (actuelle Minxian, dans le Gansu), à l’ouest, jusqu’à Liaodong à l’est. Il ne reste plus aucune trace de cette muraille, décrite dans les Mémoires historiques de Sima Qian.

    Sous les Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), la muraille fut renforcée grâce à divers ouvrages défensifs : châteaux, fortifications, tours de guet. La muraille des Han s’étendait de Liaodong, à l’est, jusqu’à l’ouest du Xinjiang, soit sur plus de 10’000 km. Jusqu’au VIe siècle (dynastie des Sui), la Grande Muraille fut une importante pièce du système défensif des empereurs chinois contre les peuples du Nord. Par la suite, elle tomba en désuétude. Durant plusieurs siècles, les empereurs eurent recours à d’autres moyens pour défendre leurs frontières : commerce, alliances matrimoniales, expéditions militaires sporadiques, etc.

    Sous la dynastie des Yuan (1260-1367), les Mongols, qui gouvernaient eux-mêmes les périphéries de la Chine, s’en souciaient si peu qu’ils n’en soufflèrent mot à Marco Polo.

    Le renversement s’opéra sous les Ming. Les Mongols, chassés du pouvoir, redevinrent une menace, et la Grande Muraille retrouva son rôle de dispositif stratégique. Mais, cette muraille n’avait plus rien à voir avec celle des Qin. Elle était maçonnée en appareil monumental sur de longues distances (grandes dalles de granit et de briques, maçonnées avec des pierres broyées et de la terre). Légèrement inclinés et surmontés d’un chemin de ronde pavé et crénelé, les murs faisaient 7 à 9 m de haut et 7 à 10 m d’épaisseur. À l’intérieur, des passages voûtés furent aménagés tous les 100 ou 200 m pour accéder aux escaliers menant au chemin de ronde, sur lesquels pouvaient circuler cinq chevaux ou dix hommes de front. Les plates-formes, construites tous les 5 à 10 lis (2,5 à 5 km), également crénelées, servaient d’entrepôts d’armes. La transmission des informations se faisait par un système de signaux (feu la nuit, fumée le jour).

    Cette grande muraille des Ming s’étendait depuis le fleuve Yalu, à l’est, jusqu’à Jiayuguan, à l’ouest. Elle était divisée en neuf secteurs de garnison, auxquels incombaient les tâches militaires mais aussi de réfection et de reconstruction. C’est cette muraille dont on peut visiter aujourd’hui certains tronçons.

    Sous les Qing, la grande muraille fut consolidée autour de Pékin, mais elle ne jouait plus de rôle défensif.

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  • Shanghaï un bal hors du commun Rolls Royce et Bentley

    Shanghaï un bal hors du commun Rolls Royce et Bentley

    Shanghaï ou le bal des Rolls Royce et des Bentley

    Shanghaï, la nuit est douce, et dans le « Fortune Hôtel » se prépare un événement prestigieux. Dans les salons du dernier étage, accessible seulement par un ascenseur privé, une foule de cuisiniers, personnel de salle s’active et dresse pour les convives, des tables royales où seront servis des plats fins et recherchés. Tous savent que les futurs convives investiront bientôt les lieux et ils se préparent, dans une fébrilité toute chinoise, à recevoir avec diligence ces invités de choix.

    Devant l’hôtel illuminé de mille feux, c’est la cohue des grands soirs. La foule des invités, des photographes, des journalistes et des badauds se presse en

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    extase devant ces vieilles dames élégantes et soignées comme de jeunes midinettes.

    Des Rolls-Royce, des Bentley, toutes de collection, de belles voitures rares et chères paradent devant nos yeux émerveillés. Elles viennent de loin,

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    des USA, des Pays bas, des Emirats et même de Chine. Elles se laissent admirer comme des stars élégantes et hautaines, pas tout à fait blasées juste un peu distantes.

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    Le temps n‘a laissé que prestige et gloire à ces magnifiques automobiles.

    CCTV est présente et veut participer à cette fête qui marque la frontière entre l’ancienne et la nouvelle Chine car aujourd’hui le luxe et l’argent sont de nouveau des valeurs sûres. Tous les propriétaires et les invités vont bientôt se retrouver autour d’un repas de gala à l’abri de certains regards .

    Au fait, Rolls -Royce va embaucher 200 personnes afin de faire face à la demande chinoise. Vraiment Rolls -Royce en Chine c’est une vraie histoire d’amour !

  • Brèves, reportages, des nouvelles rapides d’Asie

    Brèves, reportages, des nouvelles rapides d’Asie

    Reportages d’Asie en brèves

    Pas des reportages de fond dans cette rubrique, simplement des informations glanées à la volée. N’hésitez pas à nous faire parvenir des petites « news ». Eclairons nos lampions et essayons d’y voir plus clair.

     Pas de mariage, chez les « Mosos » ethnie chinoise des contreforts de l’Himalaya. Des femmes libres, des enfants heureux et pas d’exclusivité dans les rapports amoureux telles sont les règles ancestrales de cette minorité chinoise. Cette société matriarcale préconise avant tout une vraie liberté sexuelle faite de rencontres furtives. Vivre sous le même toit, être jaloux sont des concepts définitivement bannis et considérés comme des maladies graves. Les relations entre femmes et hommes ne sont désormais plus régies par les biens matériels mais simplement par de vrais sentiments. Plus de mari, pas de père, mais une vraie joie de vivre… et ça marche !

     Les pistes cyclables en Chine vont-elles disparaître au profit des automobiles et engins à moteur ? Le nombre des véhicules pétaradants depuis les 30 dernières années a été multiplié par 20. D’ici à 2020, selon les perspectives les plus sérieuses, le nombre de voitures et de véhicules motorisés pourrait frôler le chiffre faramineux de 130 millions . Les vélos vivent-ils leurs derniers instants ? Où sont les verts ?

    Un 3ème évêque catholique a été consacré en Chine officiellement, et évidemment cette décision a été approuvée par les autorités chinoises.

    Les coréens sont devenus « wok-wok » du foot. Élevé au rang de religion nationale, le ballon rond fait aujourd’hui totalement parti du paysage du pays des « matins calmes ». Le foot rend les coréens top marteaux, pardon foo(t), foo(t)… !

    En Thaïlande, « les nids d’hirondelles » sont des mets très prisés, surtout en soupe. Mais voilà c’est un plat onéreux, extrêmement onéreux. Le prix, environ 1500 euros par kilo, donne des idées lucratives à des promoteurs très particuliers . Des immeubles entiers sont ainsi réservés à ces oiseaux de bon augure. Afin qu’ils se nichent dans ces appartements de « standing », tout est agencé pour les attirer et les fidéliser. Au fait saviez-vous que les d’hirondelles « tissent » les nids avec leur propre salive ! Enfin pour clore ce chapitre cette soupe n’est pas particulièrement goûteuse, elle est juste excellente pour la santé, et non remboursée par la sécurité sociale.

     Le barrage des Trois Gorges Ouvrage à la fois grandiose et démesuré, à l’image de la Chine d’aujourd’hui. A suivre… des reportages bientôt sur ce gigantesque ouvrage qui donne à la Chine une nouvelle image. Une équipe française d’artistes « circassiens » ont d’ailleurs été sollicités pour inaugurer le fameux barrage des Trois Gorges.

    Au Royaume uni se pose , actuellement un délicat problème : le manque de personnel dans les restos indiens, chinois etc… Alors les patrons, pas trop à cheval sur le protocole, s’en vont employer des polonais !!! Eh oui, vous avez bien lu, des slaves, pas des esclaves, des travailleurs des pays de l’est. Evidemment la qualité gustative de ces restos décline. Alors à quand le canard laqué à la Vodka, la Goulache sautée aux champignons noirs ou même le riz parfumés à l’alcool de miel …Il faudra savoir résister à la boisson comme un polonais… Oh my God !!!

    La roue tourne L’inde du fait de sa très forte croissance et du développement phénoménal de son secteur des hautes technologies, attire des milliers d’occidentaux. Un nouvel el Dorado s’ouvre désormais aux « cerveaux » de notre vieille Europe. La fuite de ces futurs « expats » vers le pays des maharajas n’est qu’un légitime retour des choses. L’Inde, terre mystérieuse, à la culture millénaire reste pour les occidentaux un pays extrêmement attractif.

    le train sur le toit du monde Une première ligne ferroviaire va permettre de désenclaver la région du Tibet. Longue de prés de 1140 kms, elle culmine en moyenne a plus de 4000 m et les wagons pour les passagers sont pressurisés et disposent de masques a oxygène individuels. Le coût de cette opération culmine aussi à près de 3 milliards d’Euros.



    Not of the basic reports in this heading, simply the information glanées with the flight. Do not hesitate not to forward to us of small “the news”. Let us light our lampions and let us try to see there more clearly.

    - No marriage, at the “Mosos” Chinese ethnos group buttresses of the Himalayas. Free women, happy children and not of exclusiveness in the reports/ratios in love such are the ancestral rules of this Chinese minority. This company matriarcale recommends before all a true made sexual freedom of meetings furtive. To live under the same roof, to be jealous are concepts definitively banished and considered as serious illnesses. Relations between women and men are from now on more controls by the tangible properties but simply by truths feelings. More husband, not of father, but a true joy in life… and it go !

    - the cycle tracks in China go they to disappear with the profit from the cars and engine machines  ? The number of the vehicles pétaradants since the 30 last years was multiplied by 20. From here at 2020, according to the most serious prospects, the number of cars and of motorized vehicles could pass very close to it amazing figure of 130 million. The bicycles live their last moments ? Where are the greens ?
    - One 3rd catholic bishop was devoted in China officially, and obviously this decision was approved by the Chinese authorities.
    - Korean became “wok-wok” foot. Raised with the row of national religion, the made round balloon today completely party of the landscape of the country of “calm mornings”. The foot returns Korean signal hammers, forgiveness foo (T), foo (T)… !
    - In Thailand, “the nests of swallows” are put very snuffed, especially out of soup. But here it is one expensive, extremely expensive dish. The price, approximately 1500 euros per kilo, gives lucrative ideas to very particular promoters. Whole buildings are thus reserved for these birds of good forecasts. So that they nest in these apartments of “standing”, all is arranged to attract them and fidéliser. With the fact knew you that of swallows “weave” the nests with their proper saliva ! Finally to close this chapter this soup is not particularly goûteuse, it is right excellent for the health, and not refunded by social security.

    - the stopping of the Three Throats will be inaugurated soon. At the same time imposing and disproportionate work, with the image of China of today. To follow…
    - In the United Kingdom is posed, currently delicate probléme : staff shortage in the Indian restaurants, Chinese etc… Then owners, not too with horse on the protocol, from there will get busy of Polish !!! Eh yes, you read well, of Slavic, not of the slaves, of workers of the Eastern European countries. Obviously quality gustatory of these restaurants declines. Then with when the duck enamelled with Vodka, Goulash jumped to black mushrooms or even scented rice with the honey alcohol… It will be necessary to know to resist drink like Polish… Oh my God !!!
    - the wheel turns India because of its very strong growth and of phenomenal development of its high sector technologies, attracts thousands of Westerners. One new el Dorado opens from now on with the “brains” of our old Europe. The escape of these futures “expats” towards the country of the maharajas is only one legitimate return things. India, mysterious ground, with the culture millenium remains for the Westerners a country extremely gravitational.
    - the train on the roof of the world A first railway line will allow to disenclose the area of Tibet. Long of meadows of 1140 kms, it culminates on average has more than 4000 m and them coaches for the passengers are pressurized and lay out individual oxygen masks. The cost of this operation also culminates with nearly 3 billion Euros.
    - the Airbus with the attached eyes The A-320 Airbus will be also produced soon in China.

     

  • Ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    Ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    La reconnaissance du ventre

    La reconnaissance du ventre ou ce qui reste quand nous avons tout oublié de nos racines

    A la mort de mon père nous ne savions rien de nos racines, sinon des bribes de souvenirs épars qui s’amoncelaient comme un édifice instable et bourré de mal-façons. Rêves ou fantasmes d’immigrés des années 50 où poussés par un instinct de survie ; ces premiers vietnamiens s’installèrent en France laissant derrière eux un magnifique pays prêt à se détruire, et déjà déchiré par des guerres fratricides et inutiles.

    Je suis effectivement né dans les années cinquante et mes parents ont oublié, par désir d’intégration ou par peur viscérale, de nous parler de ces racines qui donnent à chacun de nous une vraie identité.


    Nous avions dans la famille, autant les filles que les garçons une envie de nous éloigner de cette histoire qui semblait ne pas être la nôtre. Ainsi oublier notre langue maternelle en quelques mois, apprendre le français à la vitesse de l’éclair, devenir le premier en « rédaction, en français », avoir des prénoms français …Se marier avec un(e) asiatique semblait improbable et peut être même impossible. Nous étions nous devenu des extrémistes par désir de nous fondre dans la masse ou simplement pour oublier que nous étions jaunes, oublier d’où l’on venait, nos racines si lointaines ?!!!Cette quête de la totale intégration s’imposait à nous comme normale et nous trouvions même les femmes asiatiques ni attirantes, ni sexy…Le rouleau compresseur avait bien fait son office , il avait réussi à nous transformer, à nous métamorphoser en « plus royalistes que le roi ».


    La seule chose qui nous collait à la peau, qui s’acharnait à nous poursuivre jusqu’au plus profond de notre être comme un chasseur de prime opiniâtre était la « nourriture ». Les odeurs de curry, les nems au parfum délicieux, le canard au gingembre, les fruits exotiques aux senteurs enivrantes …toute cette culture culinaire ne voulait pas nous quitter, elle accompagnait notre vie avec joie et nous rappelait sans cesse que quelque chose en nous résistait à l’assaut du temps. Quand la culture disparaît restent ancrés les goûts, les odeurs et la délicate impression de bien-être que nous procure un bon plat. Demain je pars à la reconquête de mon autre chez moi !

  • Shanghaï contre Pékin, la guerre des radins (sud et nord)

    Shanghaï contre Pékin, la guerre des radins (sud et nord)

    Tout les oppose, nord et sud, Pékin et Shanghaï

    Nord/ Sud


    Les provinciaux trouvent que les Parisiens sont trop superficiels , ces derniers n’ont cure de tels paysans , les niçois n’aiment pas la froideur des nordistes qui eux dédaignent la chaleur suspecte des sudistes.

    Dans le brouhaha de la gare Montparnasse j’étais ce jour là en pleine discussion avec une amie chinoise de Pékin; elle trouvait les shanghaïens trop radins, près de leurs sous. Pour les pékinois, m’expliquait elle, être invité par un habitant du sud, en particulier ceux de Shanghaï signifiait rester sur sa « faim » et repartir avec l’estomac vide. Les plats sont présentés dans de minuscules assiettes, et pour ne pas paraître impoli, là c’est le comble, il faut en laisser. Pour les chinois la convivialité passe par un bon repas copieux et un repas ultra léger est très mauvais signe. Pour les pékinois les shanghaïens sont avares et ces derniers pensent que les nordistes ne sont pas très malins ; le principe même du ying et du yang mais qui est le ying et qui est le yang ? Aujourd’hui encore la guerre des « a- priori » fait rage et que l’on soit de Pékin ou de Shanghaï c’est toujours l’autre le fautif.

    congerdesign / Pixabay

    Il faut quand même ajouter que le repas copieux est un signe, pour tous les chinois, de la convivialité et doit- être sans faille. Radin pour un chinois c’est juste ne pas manger sufisamment à sa faim lors d’une invitation, d’une réception…

    Selon Aiming (Chinoise)

    All the opposites, north and south, Beijing and Shanghai
    
    
    
    North South
    
    
    The provinces and territories are the most popular, the last sustainable steps of these peasants, the Niçois are not the coldness of the northerners who are dedicated to the suspicious heat of the Southerners.
    
    In the hubbub of the Montparnasse station, I was in the middle of a discussion with a Chinese friend from Peking; She found the shanghaiers too sharp, close to their pennies. For the Pekingese, she explained, being invited by a resident of the south, especially those from Shanghai meant staying on her "hunger" and leaving with an empty stomach. The dishes are presented in the tiny plates, and not to appear impolite, there it is the height, it must leave. For the Chinese the conviviality goes through a good hearty meal and an ultra light meal is very bad sign. For the Pekinese, the Shanghai people are miserly and the latter think that the northerners are not very smart; The very principle of ying and yang plus which is ying and which is the yang? Even today the war of the "a-priori" rages and the other of Peking or Shanghai is always the other the fault.
    
    It is necessary to add the hearty meal is a sign, for all Chinese, of the friendliness and must be flawless. Radin for a Chinese is just not eating enough to please an invitation, a reception ...
    
    According to Aiming (Chinese)
  • Cuisine asiatique ou américaine, la guerre des calories

    Cuisine asiatique ou américaine, la guerre des calories

    Cuisine asiatique ou cuisine américaine ?

    Asie santé et bien-être

    Cuisine asiatique ou cuisine américaine ?

    Des études sérieuses nous donnent des chiffres étonnants sur le nombre de calories affectés à certains plats fort connus de la cuisine asiatique et de la cuisine américaine. Evidemment nous allons pas rentrer dans l’explication des calculs judicieux et techniques de nos chercheurs car c’est du chinois pour les simples « pékins » que nous sommes.

    Cuisine asiatique, les calories :

    kondrak / Pixabay

     Sushi 100 cal
    Pâtés impériaux 180 cal
    Riz cantonnais 125 cal
    Soupe chinoise 120 cal
    Boulettes de riz 120 cal
    Sashimi 150 cal
    Verre de saké 15 cal
    Bière chinoise 40 cal

    Cuisine américaine, les calories :

    Meditations / Pixabay

    Pizza 1245 cal
    Cheese burger 2320 cal
    Pop corn 370 cal
    Hot dog 1500 cal
    Frites no light 1270 cal
    Menu burger 3140 cal
    Chips 920 cal
    Bière américaine 460 cal

    Alors la guerre fait rage entre lourdeur et légèreté, embonpoint et minceur, rototos intempestifs et estomac béat. La balle est dans votre camp, et vous devrez choisir le style culinaire qui s’adaptera le mieux à votre avenir physique et psychologique.

    Pour moi pas de doute possible, le choix est fait illico presto, même si je ne suis pas fort en mathématiques : cuisine asiatique. Je suis un poète car je fais des vers….

  • Piloter une moto ou même un vélo à Pékin est dangereux

    Piloter une moto ou même un vélo à Pékin est dangereux

    Etre motard à Pékin, à Saïgon ou à Bangkok, c’ est drôlement dangereux

    Etre motard

    suky6661 / Pixabay

    en Asie du Sud- Est est un drôle d’exercice

     Nous dînions un dimanche soir de janvier avec un ami chinois, journaliste de son état, qui quittait définitivement la France pour retrouver son pays. Un poulet aux olives donnait à cette soirée un air quelque peu estival. Ma fiancée et moi connaissons fort bien la Chine ( l’Asie en général) pour l’avoir côtoyée depuis prés de 8 ans.

    L’empire du milieu change et 7 périphériques entourent désormais cette mégalopole. Traverser Pékin est aujourd’hui une épreuve longue et désagréable. Nous dissertions sur la meilleure façon de se déplacer dans la ville. A Paris notre solution était définitivement la moto. Notre convive nous regarda médusé et nous précisa qu’il était interdit de circuler en moto jusqu’au 4ème périphérique. Cette précision nous stupéfia ; ne pas circuler à pékin en moto nous semblait impensable. Effectivement dans nos souvenirs aucune moto dans le cœur de Pékin. Une explication des plus folles et des plus alarmantes nous cloua sur place. Notre convive nous expliqua que la totalité des motards en activité dans les années 80, sauf quelques miraculés, étaient morts dans des accidents du fait de leur imprudence, du non respect du code de la route par les nouveaux conducteurs et de l’expansion démesurée du parc automobile.

    Le meilleur moyen de locomotion en Asie et à Pékin en particulier est surement le métro. Oubliez les « tuktuk », les vélos, les motos si vous désirez rester en vie. En revanche si vous êtes casse- cou, intrépide, ou même candidat au suicide alors enfourchez votre 2 roues. Vous voilà prévenu.

    Çà a jeté un froid ! Messieurs de la Sécurité Routière ou de la prévention routière jetez votre dévolu vers l’est où une maladie grave affecte les cyclomotoristes: le choc frontal. Pékin est sympa à pied pour flâner, déambuler….

  • Thiery Beyne photographe, des moments de rêves paisibles

    Thiery Beyne photographe, des moments de rêves paisibles

    Thierry Beyne, les dormeurs indochinois

    Thiery Beyne

    Le photographe Thiery Beyne à l’objectif  » bridé » met en scène des dormeurs paisibles qui nous parlent du Vietnam.

    Thiery Beyne un photographe qui sait saisir des moments inattendus… Appuyer sur le bouton quand la scène est fragile, un instant suspendu. Thiery Beyne nous invite à un voyage à travers les rêves.