Étiquette : hutong

  • Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    Chine nouvelle et Chine ancestrale se cotoient

    La Chine nouvelle s’annonce à grands pas, la Chine ancestrale change!

    Carnets de voyage en Asie

    La chine nouvelle nous tend les bras

    La canonnière du Yang-Tsé flotte dans mon âme recherchant le vacarme des 55 jours de Pékin. Des images aux effluves de nostalgie tourbillonnent dans mon esprit occultant tous mes autres souvenirs.
    En 2000 j’avais débarqué en Chine. J’étais subjugué, ahuri, ébahi par ce film qui se déroulait sous mes yeux. Rien que des vélos qui se faufilaient dans la ville comme de longs serpents dociles et interminables. Des vélos à perte de vue colonisaient la ville tels d’implacables et silencieux guerriers de terre. Les rares voitures se frayaient difficilement un passage dans la fourmilière des milliers de 2 roues rafistolés.

    Le passage dans les toilettes publiques tenait de l’exploit. Des rigoles grossièrement creusées dans un ciment blafard, tenaient lieu de réceptacle. Sous l’œil insistant de Pékinois goguenards nous devions baisser le pantalon peu fiers d’être les vedettes de cet opéra peu artistique.

    Eviter le crachat était le sport national des touristes en goguette. Dans les restos à raviolis, devant nos yeux ahuris, les cuisiniers peu scrupuleux d’hygiène, nous lançaient d’énormes « résidus gluants » sans se rendre compte de notre désapprobation. Avions nous d’ailleurs un quelconque droit à contester cette habitude culturelle ?

    Le modernisme  nivellent la Chine, la surveille , l’accapare toute entière.

    Les vélos ont presque disparu, les automobiles aux vitres teintées roulent dédaigneuses sur le nième périphérique, les panneaux interdisent les crachats, les toilettes publiques deviennent propres et payantes.

    Je n’aime pas cette chine nouvelle qui s’aseptise, s’occidentalise, se défigure. Je suis si triste de voir surgir les monstres du modernisme destructeurs et sans visage. Mais où va donc la Chine ? Elle vogue vers un futur dans un virage dérisoire, incontournable. Entre Ping Yao (lieu de tournage du film « Femmes et concubines » prés de Yu ci) et Pékin ou Shanghaï deux mondes se confrontent ne laissant au premier que peu espoir de survie….

  • Hutong à vélo, sur les traces de Victor Segalen

    Carnets de voyage en asie, Chine : sur les traces de Victor Segalen ( les hutong à vélo).

    Carnets de voyage en asie

    Pour résumer mon voyage à Pékin, il était lié à Victor Segalen sur les traces duquel j’ai écrit. Il était aussi l’occasion de rencontrer le milieu de l’art contemporain chinois puisque je travaille dans l’édition de livres d’art.

    Ces trois semaines étaient urbaines, avec évidemment une excursion sur la Grande Muraille. J’ai principalement été dans les hutongs et sur les zones de frontières entre buildings modernes et habitats traditionnels. Le rythme chinois tel que je l’ai vécu était : parc, vélo, galerie, cours intérieures.

     » C’est moi, avec un pote, je l’avoue pas très décontracté ! ».

    Un hutong bien coloré… cest la journée du blanc !

    Que se cache t-il derrière cette affichette ?

    Des tags à la pékinoise dans un hutong !

     » Jours tranquilles à Beiging. » hutong de Pékin

    « Je laisse aller le pas

    et longer les parois

    étonnament prises entre

    les pins, les porches, les tuiles vieillies

    Je laisse aller les mots

    et s’aligner les phrases

    étonnament surgies

    entre les signes, le passé à peine visible

    et cette brume qui dit à elle seule

    l’épaisseur du temps

    Je laisse aller la ville

    aux quatre coins de la fulgurance »

    « J’ai échouée là

    à hauteur de cerfs-volant

    très désoccidentée

    à l’endroit d’une prière

    douce et aérienne »

    Carnet de voyage de Kaly/ Contact email Carnets de voyage en asie