Étiquette : aventure

  • Auteur et aventurier: Christophe Delachat

    Auteur et aventurier: Christophe Delachat

    Christophe Delachat, Népémakö (ed Theles)

    Parcours de l’auteur et aventurier Christophe Delachat

    Christophe Delachat a écrit Népémakö, vingt ans après avoir découvert le Zanskar un hiver en 1988, dans des conditions extrêmes.

    Ce roman raconte l’histoire d’un voyage inachevé dont il a imaginé la suite. Inachevé, car il à fallu rentrer avant que le fleuve ne dégèle sous peine de rester au pays six mois car faute d’accès, le Zanskar est un état isolé du monde pendant les huit mois d’hiver. Ce voyage, l’a transformé et depuis, chaque hiver le transporte auprès de ses amis sherpas, les Mayallas du Tchadar.

    Ensuite, son métier de guide de haute montagne, l’a poussé à la découverte d’autres populations de montagne à travers le monde. Il est devenu caméraman de l’extrême pour l’émission Montagne de France 3. Cette collaboration dura dix années : Ushuaïa et Okavango, Zone interdite avec Toni Comiti, (France télévisions) les JO d’Albertville, d’Athènes et toutes les télévisions internationales pour tourner des reportages au Mont blanc que Christophe Delachat a gravi plus de 250 fois.

    Il a franchi le Cap Horn à bord du voilier Balthazar puis a exploré la Terre de Feu comme un trappeur et fit plusieurs courses jusqu’à 6000 mètres dans la cordillère des Andes, dans le Ruwenzori en Afrique, le Groenland, l’Everest et l’Annapurna sans atteindre le sommet.

    « La montagne m’a tout appris, elle est toujours mon école de la vie car j’ai quitté l’autre à 16 ans par soif d’aventure. Je suis un vrai autodidacte avec les embûches que cela représente jusqu’au jour où j’ai pu prouver au système que cette école là fonctionne également. Voilà pourquoi j’ai créé le personnage de Louis Galion qui va traverser les sept continents pour plaider la cause des populations opprimées dont l’environnement naturel est menacé. »

    Christophe Delachat a dans un même esprit créé l’association des Héritiers du Mont Blanc pour préserver l’identité culturelle des populations de montagne. Il a réalisé trois films dont le premier, Les Héritiers du Mont Blanc retrace la vie des guides de la compagnie de Saint Gervais de 1760 à nos jours. Le deuxième, Les Caravanes de l’Ombre montre le travail des bénévoles de la société de secours en montagne du Mont Blanc et enfin le troisième opus de la trilogie du Mont Blanc, Sur les Traces de Charles Hudson retrace l’itinéraire de la voie Royale au Mont Blanc que Charles Hudson a ouverte en 1855. Ces trois films DVD sont disponibles et l’association des Héritiers du Mont Blanc les commercialise pour réinvestir dans d’autres projets. Christophe Delachat prépare les prochaines aventures de Louis Galion au Pérou.

    NÉPÉMAKO ( Edition Theles)

    Népémakö est le Royaume des Ombres Tibétaines. L’Eden tibétain est une terre promise aux cœurs purs pour se réfugier à l’abri des menaces de l’envahisseur. Louis Galion choisit l’hiver himalayen pour remonter le fleuve gelé du Zanskar, frontière entre l’Inde et le Tibet. Première épreuve pour cet aventurier néophyte qui veut rejoindre le monastère de Phuktal, à la recherche d’une source sacrée fort convoitée. Un moine-médecin tibétain et un aventurier valdôtain vont se joindre à lui pour sauver la source des sept cristaux de l’arc-en-ciel dont les vertus miraculeuses sont le garant de l’écosystème de la Terre face à la folie des hommes.

    Christophe Delachat est né à Saint-Gervais. Guide de haute montagne, il parcourt les plus hauts sommets du globe. Après un grave accident, il s’oriente vers le reportage. Caméraman de l’extrême puis réalisateur, il collabore pour Ushuaïa, le magazine Montagne, Zone interdite… Son dernier film, Les Héritiers du Mont Blanc, a remporté l’adhésion du public.

    Illustration de couverture, Abeleisa.

    Si vous souhaitez joindre l’auteur qui réside à Saint-Gervais 06 80 02 75 24, ou crisdelachat@orange.fr

    Martine Cartaux, attachée de presse, 01 40 20 98 44, martine.cartaux@theles.fr

  • Une aventure des clowns de Paris: Beijing 2008

    Une aventure des clowns de Paris: Beijing 2008

    Beijing 2008, jeux Olympiques de Pékin ou avant goût à la chinoise !

    Carnets de voyage en Asie des clowns de Paris

    Les Jeux Olympiques de Pékin 2008 ou avant goût à la chinoise !

    Par une belle soirée de septembre, des artistes venant des quatre coins de l’hexagone furent invités à découvrir un spectacle dont le décor était le fameux barrage des « 3 gorges ».

    Nous découvrîmes une scène gigantesque entourée de quatre immenses grues qui surplombaient des rampes de jeux de lumières colossales aux couleurs irréelles. Tels des géants de la guerre des étoiles, les grues se mirent en mouvement comme mues par une force invisible.

    Bientôt, une musique titanesque et grandiose, nous enveloppa, enserrant nos oreilles d’un étau de plaisir : le spectacle commença. Des murs de baffles nous distillait un torrent de cuivres aux accents de péplum, les grues se mirent à s’affoler et soudain un silence de plomb nous cloua sur place. Des centaines de comédiens, danseurs, jongleurs, acrobates et figurants ,environ mille personnes, surgirent de nulle part ou de tous les coins à la fois. Nos yeux ne savaient pas où regarder, notre attention attirées par tant de mouvement, s’affolaient ivres de couleurs et de magie. Une grue enleva une jongleuse et la transporta dans les airs, une autre souleva une jonque qui navigua en plein ciel, et une troisième emporta un immense tambour sur lequel une danseuse effectua une danse délicate…

    Nous étions happés par ce spectacle où se détachait le fameux barrage grandiose et effrayant à la fois. La fin de cet incroyable débauche de moyens se termina par l’arrivée spectaculaire des mascottes de jeux olympiques de Beijing 2008.

    Des étoiles plein la tête et après cette « petite » mise en bouche, nous songions avec une certaine circonspection à la dimension pharaonique des festivités prévues pour l’ouverture des jeux de Beijing 2008.

    Et que cela reste entre nous, il nous a été confié que ce spectacle auquel nous avons été conviés aurait coûté, juste pour 12 jours, la bagatelle de 3 millions d’euros. Une bagatelle, quand l’on sait que de telles représentations sont réalisées dans de nombreuses villes de Chine.

    Bien sûr les Jeux Olympiques à Pékin ce n’est pas tous les jours.

    Nous souhaitons à la chine nos meilleurs pour Beijing 2008.

    Avec l’association « Sourires sans frontières »

    Comment changer sa vie avec les clowns de Paris

  • Changer de vie, changer sa vie,  Soizick Fonteneau

    Changer de vie, changer sa vie, Soizick Fonteneau

     

    Soizick Fonteneau a décidé, pour que sa vie ait un vrai sens de s’envoler vers une nouvelle aventure. Ce changement de vie, ce tournant à  90 ° est une décision mûrement réfléchie. Alors tendons l’oreille et écoutons.

     

    zenChanger de vie, changer sa vie: le déclic

    « Je suis attachée de presse en musique & art depuis 25 ans. J’ai commencé par un poste en maison de disques puis je me suis installée en indépendante au bout de 5 ans. J’ai passé de nombreuses années à donner beaucoup d’énergie afin d’obtenir articles et interviews pour mes clients et cela ne me satisfaisait plus totalement aujourd’hui même si j’en apprécie toujours le côté relationnel, la créativité, et l’aspect intéressant de l’univers musical, artistique ou de tout autre domaine. C’est un métier certes passionnant mais assez souvent ingrat. C’est une profession où il faut toujours être à l’écoute, être dans la créativité et la réactivité, avec une énergie de conviction pour défendre les valeurs des artistes, des festivals, des clients.

    Par ailleurs je pratique des disciplines « énergétiques » depuis mon arrivée à Paris, à l’âge de 18 ans, pour m’aider àsoisik supporter le stress parisien. Je suis arrivée à la capitale pour faire mes études de communication/publicité après le BAC, en venant d’une ville de Bretagne très calme. J’ai donc très vite ressenti le besoin de me recentrer en faisant un travail sur l’équilibre corps/esprit. Ainsi pendant toutes ces années, j’ai successivement pratiqué du Tai-Ji, Qi gong, Yoga (groupe de La voix du coeur), Tao Yin, danse Kathak, méditation, coaching personnel… en séances quotidiennes, bi-hebdomadaires ou en stages ponctuels. J’ai acquis un certain esprit de réflexion et un recul face aux situations complexes professionnelles ou personnelles.

    Par ailleurs, les journalistes avec lesquels je travaille régulièrement m’ont souvent fait remarquer que ma voix était relaxante et très reconnaissable. J’ai même pensé à un certain moment à utiliser ma voix de manière professionnelle. Quand on m’a proposé de faire une émission de radio hebdomadaire en direct (pour une FM parisienne), je m’y suis lancée pendant un an en recevant des artistes de musique du monde ou de chanson et c’était un bon exercice.

     

    Czenhanger de vie, changer sa vie: le choix de la sophrologie.

    Tout ce cheminement personnel m’a amené à me diriger assez naturellement vers la sophrologie. J’ai découvert la sophrologie un peu par hasard lors d’une discussion avec une amie à laquelle je confiais mon envie de diversité professionnelle. Elle m’a fait part du fait que cela pouvait correspondre, d’une certaine manière, à mon cheminement personnel. J’ai donc fait une recherche sur les différents instituts de formation à Paris, sur internet et j’ai très vite eu envie d’essayer. J’ai choisi l’Académie de Sophrologie car j’ai trouvé très intéressante la diversité des intervenants. Après une formation de 2 ans, qui se poursuit à l’heure actuelle et ce pour quelques années, j’ai pu ouvrir mon cabinet à Asnières-sur-Seine (92). Je travaille actuellement avec un lycée privé pour lequel j’interviens par groupe de 16 élèves afin de leur apporter relaxation et confiance en eux. Je reçois également des clients aux requêtes les plus diverses à mon cabinet : problèmes de sommeil, préparation à l’accouchement, personnes stressées, sportifs préparant des compétitions…

    Je recherche une certaine sérénité tant dans le travail que dans ma vie personnelle. La sophrologie m’a apportée cet apaisement. Grâce à des pratiques accessibles et régulières, elle me permet de mieux gérer le quotidien et de prendre du recul face aux épreuves. J’avais naturellement tendance à rechercher tout ce qu’il y a de positif dans la vie. La sophrologie a accentué ce penchant. Même dans les situations les plus complexes, je recherche toujours la part de positif qui peut s’en dégager. De plus, aider les personnes qui viennent me déposer une problématique au cabinet et les aider à trouver des solutions en eux-mêmes, est un vrai bonheur.

    Aujourd’hui, la sophrologie m’aide à mieux gérer la pression professionnelle et les demandes de mes clients. Sur le plan personnel, par ricochet, à aider mes enfants à grandir, à avoir davantage confiance en eux, à travailler plus sereinement au collège et lycée et à vivre la vie telle qu’elle est.

    C’est un changement de vie que je n’aurais pas imaginé et qui est d’une grande créativité, cela me correspond bien.

     

    zenChanger de vie, changer sa vie: qu’est-ce que la sophrologie ?

    La sophrologie  est une méthodologie créée en 1960 par le professeur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre influencé par la relaxation, l’hypnose, le yoga, le zen, la philosophie phénoménologique et de la psychologie. Il s’agit d’un ensemble de techniques très simples et  individualisées visant à trouver une harmonie entre le corps et l’esprit à travers des ressentis – que l’on accueille sans interprétation – pour aller vers un mieux-être, une découverte de soi. Ces techniques plus ou moins courtes, précises et créatives, sont adaptées en fonction de la problématique de la personne. Elles permettent d’être à l’écoute de son corps avec bienveillance et d’activer  tout le positif en soi. On appendra à prendre conscience de son corps, de sa peau, ses muscles, ses organes, ses os, ses cellules, en fonction du but que l’on souhaite atteindre. La sophrologie permet de faire un travail sur le présent, le futur et éventuellement le passé afin de se libérer de ses tensions en toute confiance.

    La sophrologie permet également de s’ouvrir aux valeurs de l’existence et de développer ses capacités pour envisager la vie avec un nouveau regard et se dirigervers un bonheur vital.

    Les séances de sophrologie seront d’autant plus efficaces que le travail personnel avec la répétition des protocoles chez soi – grâce à l’enregistrement transmis à l’issue de la séance – et l’annotation des ressentis, sera régulier. »

     

     

    Soizick Fonteneau

    Sophrologue

    Bien-être & Développement personnel
    Contact de Soizick Fonteneau Sophrologue
    • Cabinet   01 71 03 82 01
    Soizick Fonteneau fait partie de la « Happy génération », la nouvelle génération de ceux qui veulent être heureux dans leur vie professionnelle et privée: « le bonheur est entre vos mains ».

    Nous  suivrons  Soizick Fonteneau pas à pas et nous vous donnerons des nouvelles régulièrement car nous savons déjà que cette aventure, ce changement de vie vous titille aussi sérieusement.

     

     

    Et si vous désirez nous faire part de votre changement de vie, de votre propre expérience, n’hésitez pas, contactez nous.

    Alors à très bientôt!

  • Cauchemar pékinois (histoire vraie)

    Cauchemar pékinois (histoire vraie)

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac !

    Tribulations pékinoises ou le cauchemar de l’estomac ! Tribulations pékinoises.

    Voilà comment a commencé le cauchemar pékinois. Banlieue de Pékin, 30° à l’ombre, mon amie la climatisation diffuse ses bienfaits . Il est 22H32 dans ce bel hôtel 4 étoiles où de riches chinois au fort pouvoir d’achat s’ébrouent dans l’immense hall richement décoré. De profonds fauteuils me tiennent tendrement prisonnier, une musique délicate, un rien soporifique, vampirise mon esprit vagabond, je suis tout à mon affaire : je ne fais absolument rien. Soudain j’entends mon nom éclater comme une bombe, traverser mon cerveau alangui et me cisailler les tympans. Je vois brusquement s’éloigner à tire d’ailes les instants de calme et de quiétude : on a besoin de mes services.

    Audi A6 et son chauffeur, l’homme d’affaires chinois , 2 chinoises et la route qui se dessine devant moi dans un cauchemar nocturne, 120kms/h, 140, 160, 180 sur la nationale. Rien ne nous arrête ni les lignes jaunes continues que nous chevauchons sans vergogne, allant même pendant plusieurs minutes rouler à contre courant pour ne nous rabattre qu’au dernier moment sous la mitraille des feux des véhicules venant en sens contraire, ni la circulation grouillante des véhicules bigarrés. Bientôt sur l’autoroute, l’Audi prend de la vitesse, s’envole à plus de 200kms/h avant de se déporter sur la bande d’arrêt d’urgence où elle se faufile entre les voitures sans jamais ralentir.

    Dans l’automobile, tout paraît normal, les occupants, indifférents à cette chevauchée fantastique, bavardent tranquillement. Je sue à grosses gouttes, l’estomac et les jambes serrées, les fesses aussi d’ailleurs, l’œil aux aguets et vraiment pas fier.

    Soudain l’auto freine dans un crissement de pneus et s’immobilise. Incroyable juste à l’intersection d’une bretelle de sortie d’autoroute. Les voitures défilent sur notre droite, sur notre gauche telles des balles de « Kalashnikof » nous rasant comme des lames affûtées…Notre dernier jour est venu, je me vois emporté par la cohorte hurlante et vrombissante de la circulation haineuse, adieu vaches, veaux, cochons. Sans un regard, l’une des passagère ouvre la portière, descend du véhicule, nous fait un coucou joyeux et disparaît comme emportées par la nuit ! Après cet arrêt inopiné, la puissante Audi dans un démarrage viril, s’élance de nouveau dans une terrifiante et effrayante course contre la montre.

    Deuxième partie du cauchemar pékinois

    Pékin et ses rues grouillantes nous accueillent enfin. La berline se faufile féline au cœur de cette foule indisciplinée. Après des négociations difficiles, nous déposons l’autre personne près de la place « Tien An Men ».

    L’Audi rageuse se jette hors de la ville et file à travers la nuit comme une bête fauve dans la jungle des voitures. De nouveau nous frôlons les glissières de sécurité à plus de 200. Le big boss ne parle ni anglais, ni français et m’adresse des regards courtois auquels je réponds par un sourire crispé et plein de dents. Le chauffeur, un bras à la portière, me jette parfois dans le rétroviseur un regard bovin et méfiant.

    Bientôt nous nous arrêtons et le boss me fait signe qu’il désire m’inviter à déguster un repas pour fêter la réussite de la négociation. A ce moment précis, le ciel me tombe sur la tête et le sol se dérobe sous les pieds. Dans l’hôtel je m’étais déjà servi un dîner gargantuesque et celui ci ne laissait à mon estomac pas la moindre place, même pour une cacahuète naine.

    Impossible de refuser au risque de vexer mon hôte. Me voilà plongé dans le pire des cauchemars, celui de l’oie du Périgord que l’on s‘apprête à gaver, pour en extraire le foie. D’habitude, entrer dans un restaurant m’aurait comblé, mais ce soir , j’ai l’étrange l’impression d’entrer dans un abattoir.

    Mon convive affublé de son chauffeur, sbire, homme de main ou serviteur, commande illico presto une multitude de plats aux noms imprononçables. Soudain sur la table se bousculent des côtes de moutons, des soupes, des viandes en sauce, du riz cuisiné…J’ai bien envie de fuir cette bouffe si peu conviviale, à l’odeur cauchemardesque qui colonise mes narines jusqu’au vomissement : je suis pris au piège de la bienséance.Des côtelettes de 30cms à faire semblant de manger avec appétit, des lamelles de soja à grignoter dans un rictus, du bœuf à déguster avec dégoût, une soupe à gerber en souriant, le purgatoire sur terre est chinois. Dès que mon opiniâtreté à manger se met à faiblir, mon hôte me fixe avec un regard rempli de reproches et insuffle, par un grognement significatif à mon esprit vaincu, une nouvelle force pour paraître satisfait et heureux.

    Troisième partie du cauchemar pékinois

    Mon seul désir, fuir loin de cette auberge espagnole, au pardon chinoise, vers un pays où l’on mourrait de faim seul, à l’ombre d’un arbre effeuillé et sans fruits.

    J’utilise alors toutes les ruses pour sourire de contentement, masquer mon dégoût. Je jette dès lors de la viande sous la table, je creuse sournoisement mon bol de riz avec mes doigts, je rogne les côtelettes d’un seul côté feignant ainsi, par la mise en scène, apprécier ce terrible repas. Le chauffeur, les yeux baissés, boulotte des montagnes de nourriture et me sert des rasades de coca non-stop. Entre 2 rots satisfaits, « big boss » fort sympathique de surcroît, engouffre un nombre incalculable de mets exotiques en jetant sur la table tous les os, les peaux, les restes et bientôt celle ci ne ressemble plus guère qu’à un cimetière à ciel ouvert. Pas un seul mot ne sera échangé du fait de la frontière des langues, des bruits de bouche à concurrencer les les décibels des concerts de hard-rock, rien que de la convivialité à l’état pur. Je redoutais particulièrement le dessert asiatique non adapté aux palais des européens. Mon estomac dans un dernier hoquet d’agonie, brandit naturellement le drapeau blanc, incapable de supporter les prochains assauts de la gastronomie chinoise.

    Sauvé, pas de sucreries exotiques, big boss se lève soudain et je le suis hors du restaurant. Une poignée de main franche et amicale et mes 2 amis disparaissent dans la nuit noire comme ils étaient venus.

    Mon estomac, encore tout ébranlé par la peur de la vitesse et un trop plein de nourriture, se met à entonner goûluement un chapelet de rototos libérateurs et joyeux.

    HV

    Tribulations Pekinese or the nightmare of the stomach!

    Tribulations Pekinese or the nightmare of the stomach! Tribulations Pekinese.

    Beijing suburb, 30 ° in the shade, my friend conditioning diffuse its benefits. It is 10:32 p.m. in this beautiful 4 star hotel where wealthy Chinese with high purchasing power snort in the huge ornate lobby. Deep armchairs tenderly hold me prisoner, a delicate music, a soporific nothing vampirizes my wandering mind, I’m in my case: I absolutely do nothing. Suddenly I hear my name burst like a bomb through my brain languid and shear my eardrums. I see suddenly pulls away to wing the moments of peace and quiet: you need my services.

    Audi A6 and his driver, the Chinese businessman, two Chinese and the road looming before me in a nocturnal nightmare, 120kms / h, 140, 160, 180 on the national. Nothing stops us or continuous yellow lines as we ride shamelessly, even going for several minutes ride against the tide for us not fall back at the last moment under fire for fire vehicles coming in the opposite direction, or the teeming traffic colorful vehicles. Soon on the highway, the Audi takes speed, flies to over 200kms / h before being deported on the emergency lane where she weaves between cars without ever slowing down.

    In the car, everything seems normal, occupants, indifferent to this fantastic ride, chatting quietly. I sweat profusely, stomach and legs together, buttocks as elsewhere, the eyes alert and really not proud.

    Suddenly the car brakes in a squeal of tires and stopped. Unbelievable just the intersection of a highway exit ramp. The cars parading on our right, on our left like bullets « Kalashnikof » skimming us as sharp blades … Our last day came, I see carried away by the howling and roaring cohort traffic hateful, farewell cows, calves, pigs. Without a glance, one of the passenger opened the door, out of the car, we made a cheerful hello and disappears as blown away by night! After this unexpected stop, the powerful Audi in a manly start, rushed back into a terrifying and frightening race against time.

    Beijing and its teeming streets we finally welcome. The sedan feline sneaks in the heart of this unruly crowd. After difficult negotiations, we place the other person near the square « Tiananmen ».

    The Audi raging flows out of town and took it through the night like a wild beast in the jungle of cars. Again we frôlons guardrails to over 200. The big boss speaks neither English nor French and courteous looks of the seminar I address myself answer with a tight smile and full of teeth. The driver, an arm of the window, sometimes throws me in the rearview mirror cattle and suspicious look.

    Soon we stop and the boss made me sign that he wants to invite me to enjoy a meal to celebrate the success of the negotiations. At that moment, the sky fell on my head and the ground from under the feet. In the hotel I was already served me a gargantuan dinner and this one did not let my stomach any place, even for a dwarf peanut.

    Unable to deny the risk to offend my host. Here I am plunged into the worst nightmare, that of the Périgord goose that one is about to gorge, to extract the liver. Usually walk into a restaurant would have favored me, but tonight I feel strange to go into a slaughterhouse.

    My guest tricked his driver, minion, henchman or servant, illico presto control a multitude of dishes with unpronounceable names. Suddenly on the table are scrambling sheep ribs, soups, meat sauce, cooked rice … I really want to run away this food so uninviting, the nightmarish smell that colonizes my nostrils until vomiting: I’m trapped in bienséance.Des chops 30cms pretend to eat with relish, soy slices snack in a grin, beef to enjoy with disgust, soup gerber smiling, purgatory on earth is Chinese. As soon as my obstinacy room starts to falter, my host fixed me with a look filled with reproaches and breathes through a significant grunt to overcome my mind, a new force to appear satisfied and happy.

    My only desire, run away from this Spanish inn in Chinese pardon, to a country where they would die of hunger alone in the shade of a leafless tree without fruit.

    I then use all the tricks for contented smile, hide my disgust. Therefore I throw meat under the table, I dig slyly my bowl of rice with my fingers, I trim the chops on one side and pretending, for the staging, enjoy this terrible meal. The driver, looking down, dumpy food mountains and serves me non-stop coca bumpers. Between 2 satisfied burps, « big boss » very nice moreover, engulfs countless exotic dishes by throwing on the table all the bones, skins, the remains and soon this one hardly looks at a sky Cemetery opened. Not one word will be exchanged because of the language border, mouth noises to compete with the decibels of hard rock concerts, nothing but pure friendliness. I feared particularly the Asian dessert not suitable for European palace. My stomach in a last gasp of agony, naturally waved the white flag, unable to withstand the coming onslaught of Chinese gastronomy.

    Sauvé, no exotic sweets, big boss suddenly I’m up and out of the restaurant. A handful of frank and friendly hand and my 2 friends disappear into the night as they came.

    My stomach, still shaken by fear of speed and too full of food, begins to intone a string of greedily rototos liberating and joyful.